Mon bien cher Arthur, En cette semaine de confinement, je pense encore à toi.Je nous imagine, nus l’un contre l’autre. Moi, allongée sur le dos, perdue dans mes pensées et toi endormi, la tête sur mon épaule, mon bras autour de toi et ma main caressant doucement ton épaule pendant que je m’imprègne de l’odeur de tes cheveux. Je t’imagine t’éveiller sans dire un mot et passer ta main le long de mon flan, de mon ventre, pour arriver à ma poitrine. Tu embrasses alors mon épaule, puis descend progressivement pour arriver à mon sein. Tu restes alors de longues minutes, ta langue jouant doucement avec un de mes tétons tandis que tu empoignes mon sein libre. Tu changes régulièrement de côté, faisant savamment monter le désir entre nous. Je profite des ces instants en caressant tes cheveux, tes épaules, ton dos. Tes baisers sur ma poitrine finissent par déborder sur mon ventre, puis par descendre de plus en plus bas le long de mon corps, jusqu’à mes cuisses ouvertes dont tu embrasses l’intérieur l’une après l’autre, remontant lentement le long de ma jambe. Cette douce montée fini par mener ta langue à glisser le long de mes lèvres intimes, l’une après l’autre. Tu les écartes doucement pour me goûter encore, tes mains caressant mes fesses et mes cuisses achevant de me faire perdre la tête. Après quelques minutes qui me paraissent une éternité, tu daignes enfin passer ta langue le long de mon clitoris, que tu embrasses et suces avec avidité me faisant pousser malgré moi de petits gémissements de plaisir. Lorsque tu sens mon corps se crisper sous tes doigts, que tu entends mes respirations se saccader, tu décides de jouer avec moi, et tu retires brusquement ta bouche, remontant ton visage à mon niveau pour me regarder d’un air moqueur. Lorsque je commence à protester, tu m’interromps d’un long baiser passionné pendant lequel je goûte au doux mélange de mon désir et de ta salive. Ma bouche glisse peu à peu dans ton cou tandis que ma main caresse doucement tes cuisses puis la base de ta verge, que je prend en main pour entamer de lents va-et-vient. Je disparais sous le drap pour y poser mes lèvres, la léchant doucement de bas en haut, puis la faisant disparaître peu à peu dans ma bouche. Tu es alors allongé sur le dos, profitant de la caresse de ma bouche sur ton membre, que je cajole de ma langue. Tu passes régulièrement ta main le long de ma joue, pour m’encourager à continuer à te donner du plaisir. Je remonte ensuite doucement pour me placer au-dessus de toi. Je suis à genoux au-dessus de ton ventre, une cuisse de chaque coté de ton flanc. Tu poses fermement tes mains sur mes hanches tandis que je te guide en moi. Nos mouvement synchronisés font alors naître notre plaisir et je te dévore des yeux tandis que ta main passe de ma hanche à ma poitrine. Tu te redresses soudain, plaçant ton visage à quelques centimètres du mien. Tes lèvres entrouvertes me donnent une envie folle de t’embrasser, et pour me taquiner, tu te tiens hors de portée quelques secondes, avant de fondre sur ma bouche. Tu te rallonges en m’attirant contre toi, et je continue à tendrement t’enfoncer en moi, le visage enfoui dans ton cou, le nez dans tes cheveux. Je sens ta main caresser mon dos, tandis que l’autre, posée sur ma hanche guide mes mouvements. Petit à petit, je sens tes mains se crisper sur mon corps et tu me sens me resserrer autour de toi. Nous nous serrons alors l’un contre l’autre, essoufflés et nous sourions en nous embrassant encore et encore. J’aurais aimé vivre ça avec toi...