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I - Liaisons dangereuses

Chapitre 12

Le rouge leur va si bien (1)

Hétéro
Le lundi matin, j’arrive au bureau, bien décidé à parler à Fred dès son arrivée. J’ai beau avoir l’air détendu, je ne le suis carrément pas, j’ai l’impression que je vais entrer dans une arène affronter la Montagne de GoT. Des interrogations sur l’absence de Jenny commencent à fuser, et comme convenu avec Fred, je donne l’excuse de la maladie, une intoxication alimentaire combinée à une belle gastro devrait être suffisante comme explication, du moins si cette absence ne dure pas...J’ai dû passer une bonne partie de mon dimanche à me faire un scénario dans ma tête, à choisir soigneusement chaque mot que je vais lâcher, essayant de balayer toutes les remarques qu’il pourrait me faire. Je ne m’en sors pas trop mal je trouve, du moins tant que personne n’est en face de moi pour me donner une réplique, car je sais pertinemment que lorsqu’il sera là, tout sera différent. J’essaie de respirer tranquillement, de rester calme, il faut que je pense à Jenny avant tout, que je me dise que c’est pour elle que je le fais, que c’est quelque chose de juste, et qu’à partir de là, peu importe ce qu’il adviendra, au moins, je pourrais continuer à me regarder dans une glace !9h30 passées, toujours pas de Fred. C’est étonnant car en général, il arrive très tôt... Je ressens un mélange de soulagement et d’impatience, j’ai envie de vider mon sac mais j’ai l’impression de ne pas être prêt. En fait, je pense que je ne le serais jamais, donc bon... Quelques minutes après, mon téléphone sonne.« - Allô ?
— Bonjour Florian, c’est Fred à l’appareil, ça va ?— Oui très bien merci, et toi ?— Ça va. Désolé mais je ne vais pas venir ce matin, j’accompagne ma femme chez le gynéco. J’aurais dû te le dire vendredi mais avec tout ce qu’il s’est passé, ça m’est complètement sorti de la tête ;— Oh, d’accord, pas de problèmes ;— Tout va bien au bureau ?— Oui oui, aucun souci, on a fait une petite réunion ce matin, tous les projets avancent bien, aucun retard à déplorer ;— C’est parfait alors ! Du coup, je vais bosser de chez moi cet aprèm’, ça sera plus pratique pour moi car il faut que je prépare mes affaires pour mon départ demain. Ah mince, j’avais aussi oublié de te prévenir, je pars sur Paris rencontrer de potentiels partenaires, du coup, je ne serais sûrement pas là au moins jusqu’à mercredi, voir jeudi !— OK, et bien écoute, je devrais m’en sortir, n’aies crainte !!— Je ne m’en fais pas, j’ai confiance en toi !! Maintenant, si tu as le moindre problème, n’hésite pas à m’appeler !!— Pas de soucis !!— Allez, je te laisse, je dois y aller, salut Florian !!— Au revoir Fred, bonne journée et bon voyage. »
C’est bien ma veine, Fred ne viendra pas et je ne le verrais peut-être pas de la semaine... Et une semaine, c’est une éternité dans la situation actuelle !! Je ne me vois pas attendre aussi longtemps pour parler à Fred, et j’imagine même pas l’état d’esprit de Jenny passant une semaine entière à se morfondre et à se poser monstre de questions. Il faut que je parle à Fred avant son départ et le seul créneau que ça me laisse, c’est cet après-midi. Je pourrais choisir la solution de facilité de faire ça par téléphone, au moins personne en face donc moins de stress, mais non, tant qu’à faire les choses bien, autant aller directement à son domicile !! Je compte sur l’effet de surprise, il ne s’attendra pas à me voir et sera peut-être plus enclin à m’écouter de chez lui. Ou pas. Peu importe après tout, au point où j’en suis de toute manière !!Je cogite le reste de la matinée, à tel point que je n’ai même pas remarqué Shama. Enfin si, je l’ai remarqué bien entendu, mais pas de suite le fait qu’elle s’est habillée de manière beaucoup plus aguichante que d’ordinaire. Elle porte un haut rouge moulant parfaitement son opulente poitrine, ce qui fait que ça attire bien plus le regard que les couleurs sombres qu’elle a l’habitude de porter, d’autant que son décolleté est bien marqué cette fois-ci, il fait vraiment honneur à la beauté de ses seins !! Le pantalon qu’elle porte est du même acabit, blanc celui-ci, et très serré, vraiment, j’imagine qu’elle a dû avoir du mal à l’enfiler !! Mais ça lui fait un cul magnifique, le pantalon dessinant les contours de son imposant fessier et la forme du string qu’elle porte en dessous, que ce soit derrière ou devant... J’ai fini par remarquer tout ça alors qu’elle est venue me voir une énième fois à mon bureau, toujours pour le boulot, mais largement plus souvent qu’à l’accoutumée. Son attitude aussi est beaucoup plus franche et ouverte que ces derniers temps, depuis qu’elle m’a avoué qu’elle se sentait mal par rapport à son mec et qu’elle préférait garder ses distances avec moi.
Il semble que ce temps soit révolu et qu’elle est de nouveau prête à se laisser aller, du moins c’est l’impression que j’en ai. Sauf que le timing n’est pas vraiment idéal pour le coup, Shama a beau être diablement attirante dans sa tenue du jour, elle ne provoque pas chez moi les signes d’une quelconque excitation. J’ai la tête vraiment ailleurs, chez Fred plus exactement, et à part si elle débarque à poil dans mon bureau et qu’elle se met à me sucer, je pense que je n’aurais pas plus de réactions envers elle aujourd’hui. Mais néanmoins, je note que, si l’avenir le permet – si Fred ne me vire pas et que Jenny revient en gros !! - on devrait remettre le couvert avec la belle hindie !! Je vais attendre un peu pour mettre Jenny au courant de ce changement car je pense que, comme moi, elle n’a pas forcément la tête à ça pour le moment.C’est calme aujourd’hui, donc j’en profite pour donner l’excuse d’un rendez-vous de dernière minute chez un client pour partir avant la fin de l’après-midi.Tout le long de la route pour aller chez Fred, je sens de nouveau la pression monter, mon rythme cardiaque s’accélère et je suis comme un con à parler tout seul dans ma voiture pour me motiver et ressasser les mots et les phrases que j’ai construits durant ces derniers jours, même si je sais parfaitement que dès lors que je serais devant lui, une boule de bowling viendra mettre un joyeux bordel dans toutes ces belles paroles soigneusement choisies et classées !!
Fred habite un petit quartier résidentiel à flanc de colline avec une vue magnifique sur la campagne aixoise, dans une belle maison payée en partie par ses parents – joli cadeau de mariage ! -, maison entourée de cyprès en guise de clôture. Je me gare non loin et me dirige vers un petit portail faisant directement face à la porte d’entrée. Je prends une grande inspiration et appuie sur le bouton de la sonnerie, une petite caméra de surveillance trône au-dessus de la sonnette, donc il verra rapidement que c’est moi. J’essaie de garder le visage le plus impassible qui soit, même si dans ma tête, une petite tempête commence à se lever. Une trentaine de secondes se passe et je m’apprête à sonner de nouveau quand la porte finit par s’ouvrir, et à mon grand étonnement, ce n’est pas Fred qui apparaît dans l’encadrement de celle-ci.C’est la vue d’une très belle femme qui s’offre à moi, elle est plutôt grande avec une peau assez pâle et de très beaux cheveux roux qui descendent en bouclettes le long de ses bras jusqu’à ses coudes. Elle porte une petite robe blanche à l’apparence plutôt légère qui descend jusqu’en dessous de ses genoux, un petit lien la resserrant juste en dessous de sa poitrine et une petite ceinture faisant de même au niveau de sa taille, le tout encadrant un ventre bien rond. Cette femme, apparemment enceinte, ne peut-être que celle de Fred. À ce moment-là, toute la pression que je pouvais avoir est complètement retombée et cette vue me rend bien plus détendu.
— Oui ? Me lance-t-elle d’une petite voix douce ;— Euh, bonjour, excusez-moi de vous déranger mais je voudrais voir Fred s’il vous plaît, je suis Florian, je bosse avec sa sœur et lui ;— Oh oui, il m’a parlé de vous ! Bonjour Florian, entrez je vous en prie !!
Elle se penche à l’intérieur et déverrouille le portillon. Je l’ouvre et parcours les quelques mètres et la petite volée de marches me séparant du pas de la porte. Durant les quelques secondes de ce court trajet, je ne lâche pas cette beauté du regard, quelques détails de son corps se révélant à moi au fur et à mesure que je m’approche, de petites taches de rousseur discrètes parsèment son visage et ses bras en grande partie nus, de grands et beaux yeux clairs aux reflets vert émeraude et de petites lèvres rosées assez fines. Fred a vraiment bon goût, sa femme est magnifique !! Elle m’accueille avec un joli sourire en me tendant la main, l’autre étant posée délicatement sur son ventre.
— Bonjour Florian, je suis Typhaine, la femme de Fred ;— Bonjour Typhaine, enchanté de vous rencontrer.
Je la salue en serrant doucement sa main. Ses doigts sont plutôt fins et sa peau est chaude et douce. Elle s’écarte et me laisse rentrer avant de fermer la porte, puis elle m’invite à la suivre. Elle marche pieds nus, d’une démarche légère et silencieuse et dégage une petite odeur sucrée très agréable, sa robe est assez ample mais on peut néanmoins distinguer ses deux fesses bouger à la mesure de ses pas. Elle a quelques formes mais pour une femme enceinte, elle reste quand même plutôt fine.Nous prenons place dans la cuisine, très lumineuse, avec un grand îlot central entouré de quelques chaises hautes. Elle me fait prendre place sur une de celles-ci puis me dit :
— Désolé mais Fred n’est pas là, il a dû partir pour un rendez-vous de dernière minute, vous l’avez loupé de peu d’ailleurs !!
Je suis tellement absorbé par sa femme que j’ai complètement oublié le fait que je suis venu pour voir Fred à la base !!
— Ah d’accord. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps alors, je verrais Fred plus tard, ce n’est pas grave ;— Mais non voyons, vous ne me dérangez pas, ne vous inquiétez pas ! En ce moment, je ne bouge pas beaucoup avec le bébé qui approche et ça fait du bien de voir de nouvelles têtes !!
Elle fait le tour de l’îlot et se dirige vers le frigo.
— Vous voulez boire quelque chose ? Désolé mais je n’ai rien de bien passionnant à vous proposer si ce n’est de l’eau, de la citronnade ou du jus de fruit fait maison !!— Va pour un jus de fruit maison alors, merci !
Elle me sert puis s’assoit à son tour, à l’opposé de moi.
— Le bébé arrive pour quand ? Dis-je avant de boire à mon verre ;— Un mois et demi environ ;— Jenny m’a dit que c’était une fille, vous avez décidé du prénom ?— Oui, ce sera Ludivine !!— Joli prénom, je suppose que vous devez avoir hâte !!— Oh oui, même si je n’ai pas à me plaindre comparativement à certaines de mes amies pour qui la grossesse a été beaucoup plus pénible ! Mais j’ai la chance d’avoir pu m’arrêter de travailler rapidement et Fred m’aide beaucoup malgré son boulot, du coup, je peux vraiment m’occuper de moi ;— C’est une bonne chose en effet ;— Je suis vraiment désolé, vous êtes venu pour rien du coup. Mais peut-être puis-je vous aider par rapport à ce que vous vouliez demander à Fred ? À moins que ça n’ait un rapport avec le travail, là, je passe mon tour !!— Et bien c’est plus ou moins en rapport avec le travail, je voulais juste lui parler de Jenny, c’est tout, mais ça peut attendre ;— Jenny ? Elle a des soucis ?— Euuuuh nooooon, rien de bien méchant, justeuuuuh...
Mince, j’ai trop parlé, il va falloir que je trouve quelque chose à dire maintenant, c’est malin...
— Ah mais attendez, ça ne serait pas en rapport avec cette histoire de photos que Fred a reçu ?
Tiens, elle est au courant. Du coup, inutile de trouver une autre excuse.
— Oui voilà, c’est ça.
Elle porte sa main à sa bouche en prenant un air choqué.
— Rholala, vous vous rendez compte quand même, cette histoire est terrible, comment elle a pu faire une chose pareille ?
Ooooh bordel, elle a exactement la même mentalité que son mari... C’est vraiment un beau gâchis, une femme aussi belle, quel dommage qu’elle soit à ce point obtuse elle aussi !! En même temps, pour être avec quelqu’un comme Fred, il ne pouvait en être autrement... Je vais faire en sorte de garder mon calme, peut-être sera-t-elle plus compréhensive que son homme après tout.
— Écoutez, cette histoire prend, à mon sens, une tournure un peu trop grave par rapport à ce qu’il s’est passé. Jenny a fait ces photos dans la sphère privée et elle a sans aucun doute été trahie par la personne qui les a divulguées. Elle a peut-être été un peu trop naïve mais je ne pense pas, très sincèrement, que ce soit une raison suffisante pour remettre en cause son rôle dans sa société, elle a mis autant d’énergie que Fred pour la fonder et la faire grandir et je trouve injuste ce qu’il lui arrive pour un simple jeu sexuel qui n’avait pas pour vocation à être montré à tout un chacun !
Typhaine a écouté mon laïus sans m’interrompre, sa main ayant quitté sa bouche pour venir se poser devant elle.
— Qu’est-ce que vous voulez dire par « son rôle remit en cause » ? me demande-t-elle ;— Fred l’a mise à pied pour une durée indéterminée ;— Oh... Je l’ignorais... Et vous trouvez cela injuste ?— Complètement !! Jenny a toujours été investie au maximum dans son travail, ça fait près de quatre ans que je bosse avec elle et jamais je n’ai rien remarqué, donc je considère plus ça comme un accident de parcours mais qui ne justifie pas une mise à pied, du moins pour moi. Jenny est assez grande pour faire ce qu’il faut pour que ce genre de choses ne se reproduisent plus et je pense que c’est inutile de lui donner une punition comme si c’était une gamine !
Oulah, j’y suis peut-être allé un peu fort là... Remarque, c’est exactement ce que je voulais balancer à Fred, je suis content de moi sur le coup, j’ai tout sorti d’une traite, sans bégayer ou chercher mes mots. Le fait que ce ne soit pas lui en face de moi et que sa femme ait l’air bien moins vindicative que lui doit sans doute jouer. Typhaine me regarde à présent la bouche légèrement entrouverte, elle n’arbore pas un air choqué comme j’aurais peut-être pu m’y attendre, mais plutôt un soupçon d’étonnement.
— Impressionnant... Lâche-t-elle presque en chuchotant tout en continuant à me regarder ;— Pardon ? Dis-je en prenant un air interrogateur.
L’attitude de Typhaine a changé, l’air choqué qu’elle a pris en évoquant les photos de Jenny s’est transformé en un air bien plus décontracté, presque soulagée d’avoir entendu mon exposé.
— Est-ce que ça te dérange si on se tutoie Florian ?— Euh, non, pas du tout, comme vous voulez, enfin, comme tu veux !
Elle se lève alors de sa chaise et commence à faire le tour de l’îlot en laissant traîner une de ses mains sur le plan de travail, l’autre étant posée sur son ventre, tout en continuant à me fixer avec une mine à présent curieuse. Elle finit par s’arrêter à un petit mètre de moi et s’accoude au meuble.
— Ça fait combien de temps que tu travailles avec Jenny déjà ?— Pas loin de quatre ans, mais je ne bosse vraiment à ses côtés que depuis quelques semaines ;— Fred m’en a parlé oui, elle a fait de toi son... bras droit, c’est ça ?— Assistant de direction est le terme exact, mais « bras droit » peut aussi faire l’affaire.
Elle me sourit en me fixant intensément, et me voilà complètement troublé. Cette femme dégage quelque chose de vraiment spécial, sa beauté, bien sûr, mais aussi son attitude qu’elle fait évoluer en quelques instants au gré de ses envies. Elle est passée d’une attitude cordiale comme elle aurait pu en avoir avec n’importe quel autre visiteur, puis elle a basculé dans le registre de la femme choquée avant de passer à celui de la curieuse détendue. J’avoue qu’elle me perturbe, elle est très déstabilisante, elle sait qu’elle est très belle, elle en joue et elle doit sans doute bien voir qu’elle me fait de l’effet vu qu’elle use et abuse de ses regards appuyés et de ses sourires mutins. Sa proximité fait que je commence à avoir très chaud, une chaleur qui mélange excitation et anxiété, ajoutée à la pression que je ressens à ce moment même, pas le genre de pression que je m’attendais à ressentir si j’avais eu Fred en face de moi. Je sens cette chaleur envahir mon visage et ma tête, mes joues doivent sans aucun doute rougir et ça, elle l’a sûrement remarqué.
— Je suis étonné... me dit-elle ;— Euuh, Pourquoi ?— Et bien je sais de source sûre que Jenny est une patronne très stricte et très dure, et elle est loin de faire l’unanimité au sein de ses employés, mais ça tu le sais déjà vu que tu bosses avec depuis quatre ans, et malgré tout, tu as non seulement accepté d’être son bras droit et te voilà ici, à la défendre bec et ongles, le tout chez ton autre patron dont Jenny t’a sans aucun doute dit qu’il n’était pas vraiment du genre à aimer discuter de ce genre de choses avec quelqu’un de l’extérieur, même si je sais qu’il t’apprécie, mais tu es quand même venu, quitte à risquer ta place. Belle preuve d’abnégation que voilà, pour ne pas dire autre chose...
Cette fois, c’est elle qui m’a fait son speech, d’une voix claire et cristalline, sans accroc dans ses mots, le tout sans lâcher mon regard d’une semelle, ce qui fait qu’il me faut quelques secondes pour me sortir de cet envoûtement. À cet instant, elle se met à doucement se déplacer autour de moi en me détaillant des yeux, j’ai presque l’impression d’être une antilope blessée en pleine savane sur le point de se faire dévorer par une lionne...
— Je... fais ce qu’il me semble juste, dis-je tout en la suivant du regard.
Elle remonte le sien vers moi en me lançant un petit sourire avant de venir se placer derrière moi. Je profite de ce moment de répit où elle ne me fixe plus de son regard magnétique pour tenter de reprendre mes esprits en fermant les yeux et en respirant profondément et le plus discrètement possible. Puis, je rajoute :
— Jenny est compétente et efficace dans son travail, et c’est ce qui importe le plus, même si, en effet, ce n’est peut-être pas la personne la plus facile avec qui j’ai eu à travailler.
À peine ai-je fini ma phrase que je sens Typhaine coller son ventre dans mon dos et passer ses bras autour de mon torse. Je baisse la tête et vois ses doigts commençant à déboutonner lentement chacun des boutons de ma chemise, les uns après les autres.
— Pas la plus facile, mais probablement la plus belle et la plus sexy... dit-elle tout en continuant mon effeuillage. Et si la belle Jenny avait brisé sa carapace et fait d’un de ses employés son quatre heures ?
Une fois le dernier bouton libéré et ma chemise grande ouverte, elle se met à passer ses mains sur mon torse. Le contact et la douceur de ses doigts sur ma peau me font frissonner mais je trouve néanmoins la motivation pour m’écarter et me retourner vers elle.
— Qu’est-ce que tu fais Typhaine ?— Moi ? Je vérifie une théorie, voilà tout...
De nouveau, elle plonge une de ses mains sur mon torse, caressant ma peau de ses doigts. Ses caresses, combinées à sa délicate odeur sucrée qui m’entoure et à la douceur de sa peau commencent à me faire bander. Elle fait doucement descendre sa main, effleurant mes abdos avant de finir par atterrir au niveau de mon sexe qu’elle se met à masser à travers mon pantalon, cela finissant de faire durcir mon membre.
— Non, il ne faut pas... dis-je entre deux respirations saccadées ;— Ta bouche dit non mais ta queue me hurle le contraire... dit-elle en continuant son massage, son regard de nouveau planté dans le mien.
Je recule encore d’un pas, manquant de faire tomber une chaise.
— Arrête s’il te plaît Typhaine, je ne peux pas faire ça !
Elle croise alors ses bras.
— Oh, je croyais que tu étais venu ici pour aider Jenny, me suis-je trompée ?— Euuuh, non, mais je ne vois pas le rapport avec ce qu’il est en train de se passer ;— Et bien je vérifie jusqu’à quel point tu es prêt à aller pour elle, voilà tout ;— Et en quoi ça la sauvera ?— Mon cher mari est très têtu mais je saurais quoi lui dire et quoi lui faire pour qu’il entende raison concernant sa sœur, d’autant plus que je suis d’accord avec toi, elle n’a pas à payer un prix aussi élevé pour ce genre de chose.
C’est donc ça qu’elle a en tête, échanger une relation sexuelle contre son appui pour défendre Jenny. Peut-elle vraiment jouer un rôle déterminant ou me mène-t-elle en bateau ?Au vu de ses capacités de manipulation et de séduction évidentes, je pense qu’elle pourra sans problèmes arriver à ce qu’elle dit vouloir faire. J’ai fait chanter Jenny, et voilà que c’est moi, maintenant, qui me retrouve piégé !!Enfin, si tant est qu’on puisse considérer que baiser une magnifique rouquine belle comme un ange soit un piège...
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