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I - Liaisons dangereuses

Chapitre 29

Révélation

Hétéro
J’ai passé une soirée délicieuse avec Marion, elle sait se montrer tendre et coquine à la fois, j’aime quand elle se blottit contre mon corps et qu’elle enroule ses jambes et ses bras autour de moi en ronronnant, et elle ne cesse de me faire fondre lorsqu’elle plonge ses grands et beaux yeux marron dans les miens. Cette nana a une forme de beauté innocente que je trouve irrésistible.Je redécouvre avec elle le plaisir de faire du sexe d’une manière bien plus douce et câline, et j’avoue que ça me manquait. Il faut dire que les dernières expériences que j’ai vécues étaient bien moins angéliques et j’étais plus habitué à balancer des gifles que des caresses. Ça a un côté excitant indéniable, bien sûr, mais avec Marion, je me rends compte que le côté velouté me manquait aussi. Avec Jenny, ça m’arrivait de retrouver ce côté-là de manière ponctuelle, mais rapidement, elle faisait ressortir son côté chienne, ce qui fait que ça repartait dans un registre plus brut. C’est la raison pour laquelle j’avais parfois le cul entre deux chaises avec elle car elle me laissait entrevoir à certains moments à quel point elle pouvait avoir l’air douce et langoureuse, mais elle ne s’attardait jamais à ce niveau-là, d’où le fait que je rechignais à lui parler de mon envie de quelque chose de plus sérieux. Elle m’envoyait sans cesse des signaux contradictoires, si bien qu’il était compliqué d’y voir clair dans son jeu.
Les quelques doutes concernant ma relation avec Marion étant dissipés, il va maintenant falloir que je m’attelle à parler à Jenny du changement notable qu’il va y avoir dans notre relation. Ça ne devrait être qu’une formalité mais malgré tout, je n’ose pas aller le lui dire car j’ai beau bien la connaître, il n’empêche qu’elle a toujours un côté intimidant qui fait son petit effet sur moi. Rajoutez à ça qu’en ce moment, c’est assez tendu au travail. Comme dans toutes les entreprises, il y a des périodes plus compliquées que d’autres et on est en plein dedans. Fred est souvent là en ce moment et lui et sa sœur se prennent régulièrement le chou, les réunions qu’on peut faire sont souvent musclées, ce qui fait que l’ambiance actuelle n’est guère propice au genre d’annonce que je veux faire à Jenny. Dans un sens, ça m’arrange car elle a la tête complètement ailleurs et ne s’occupe pas ou peu de moi, et de mon côté, je m’efforce de ne pas me retrouver seul avec elle histoire d’éviter d’avoir à affronter une discussion tendue ou de potentielles invitations que je devrais décliner.
Vu l’état dans lequel elle est en ce moment, je n’ai pas envie de lui rajouter une couche de frustration.Ça fait maintenant quelques semaines que je suis avec Marion et tout se passe à merveille, on est très proche et très complice, on passe le plus clair de notre temps libre ensemble, elle dort souvent chez moi car elle aime le fait d’être dans un appart’ qui a plus de deux pièces de vie, ce qui me va parfaitement. J’ai beau avoir des habitudes de célibataire, Marion n’est pas du tout chiante et ne vient pas tout chambouler, au contraire même, elle ne cesse de s’inquiéter si elle fait les choses bien, si elle ne me dérange pas, et j’ai beau lui répéter que non, elle continue à stresser. Mais je sais parfaitement comment la détendre, elle est très tactile et il suffit que je commence à faire courir mes mains sur elle pour qu’elle se relâche complètement et qu’elle me tombe dans les bras. Je pourrais passer des heures à m’occuper de son corps, à l’embrasser, à le caresser, et elle est aussi très demandeuse car, comme elle m’a dit, elle a longtemps mis les hommes de côté à cause des mauvaises expériences qu’elle a vécues, et maintenant qu’elle en a un sous la main, elle veut se rattraper, à mon plus grand bonheur !! J’apprends à la connaître, à découvrir ce qu’elle aime le plus.
Par exemple, il est très compliqué de la faire jouir uniquement avec la langue même si en prenant tout le temps qu’il faut, je peux y arriver, mais si de mon côté, je me régale à déguster son abricot bien juteux, du sien, ça peut vite devenir lassant si ça traîne trop en longueur. Par contre, deux doigts en elle très légèrement recourbés, des va-et-vient soutenus et elle finit par jouir rapidement, sans même que j’aie besoin de m’occuper de son clito. J’ai aussi essayé de la prendre par-derrière mais mon sexe est encore trop gros pour elle, donc je continue à la préparer doucement en me contentant de mes doigts, en tournant en elle, en les écartant doucement, et petit à petit, je sais qu’elle finira par se détendre assez pour accueillir ma bite, d’autant plus que d’avoir quelque chose dans son anus lui fait beaucoup d’effet, je l’ai d’ailleurs fait jouir de manière assez éclatante en lui doigtant la chatte et le cul en même temps, ce qui prouve bien qu’elle est très sensible au sexe anal.
Une fois parti du boulot, je me rends, comme très régulièrement en ce moment, au salon pour aller récupérer Marion. J’ai fini assez tard ce soir mais elle reste jusqu’à la fermeture, ce qui tombe bien. J’arrive au moment où la dernière cliente sort.
— Tu es seule ? Lui demandai-je après l’avoir embrassé ;— Oui, Denise est en haut, elle a pas mal de paperasse à faire, du coup, elle m’a demandé de m’occuper de la fermeture.
Elle verrouille la porte et descend ensuite le rideau métallique de la devanture.
— Je vais vite faire un peu de rangement et on y va, OK ?— Ça roule.
Marion disparaît dans le couloir pour aller s’occuper de ranger les box.
— Ça a été aujourd’hui ? Me crie-t-elle de là où elle est ;— Pas top, Jenny et Fred sont assez casse-couilles en ce moment ;— Qui est Fred ?
— Le frère de Jenny, ils bossent ensemble ;— Ah oui, c’est vrai que tu me l’avais dit. Mais il me semble que tu m’avais aussi dit qu’il n’était pas souvent là ;— Oui, c’est vrai, mais en ce moment, c’est un peu le bordel, donc il est là ;— Gros bordel ?— Pas forcément, mais c’est des soucis qui concernent des clients assez importants, du coup, ça met une pression supplémentaire ;— D’accord. Merde... Tu peux venir m’aider s’il te plaît Flo ?— J’arrive.
Je me rends dans le box où Marion se trouve.
— Oui ?— Tiens, tu peux ranger ça dans le placard en haut ? On a un petit escabeau mais j’ai pas envie de faire le tour des box pour le trouver !— Avec plaisir ma belle.
Je range ce qu’elle veut et, ce faisant, je me colle à elle pour la coincer contre le meuble situé plus bas. Une fois fait, loin de m’écarter d’elle, je me mets à la caresser en faisant courir mes mains le long de ses bras puis de ses cuisses.
— Mais... qu’est-ce que tu fais ? Me demande-t-elle ;— C’est une question purement rhétorique ou tu sais vraiment pas ce que je fais ?
Je passe une de mes mains par-devant pour lui caresser la chatte au travers de son vêtement tout en frottant mon sexe en bas de son dos. Il commence à se réveiller sous le coup de mes mouvements.
— Han... Arrête Flo, ça se fait pas, c’est le salon de Denise ;— Ahahah, t’es bien placée pour savoir que ce salon en a vu d’autres, et quelque chose me dit que ça ne choquerait pas Denise si elle savait ce qu’on fait ;— Mais... Han... Je lui ai promis de faire du rangement ;— Mais je t’en prie ma chérie, range, t’occupe pas de moi !
Sur ces mots, je m’accroupis tout en lui baissant du même coup le pantalon, dévoilant son petit cul habillé d’un string blanc.
— Hmmmm, regardez-moi ces belles petites fesses à croquer ! Dis-je tout en lui massant les miches.
Je viens ensuite le lui embrasser tout en lui caressant les cuisses. Marion soupire doucement et se cambre un peu plus. Je commence à faire courir ma langue sur sa peau, suivant les contours de son string jusqu’à passer dans son sillon inter-fessier. Je lui écarte les fesses pour libérer la petite ficelle de son sous-vêtement et je m’attarde sur sa zone anale. Elle se met à gémir en sentant ma langue à cet endroit et je viens alors écarter la ficelle pour pouvoir m’occuper d’elle plus facilement. Je caresse sa rosette de ma langue, en léchant le pourtour délicatement, puis je colle mes lèvres autour de son anus et je commence doucement à appuyer de ma langue pour l’introduire en elle.
— Han... Han... Oui, c’est trop bon, continue...
Ma langue s’insère en elle et pendant ce temps, je passe mes doigts sous son string pour lui caresser la chatte. Elle commence à être bien humide, et plus mes doigts se promènent dessus, plus je la sens se tremper. Marion gémit cette fois plus franchement, elle est à moitié affalée sur le meuble, m’offrant bien son cul en ondulant doucement des hanches.
— Hmmmmm... C’est trop bon, vas-y, fais-moi jouir, vas-y, me supplie-t-elle en soupirant.
Pour accéder à sa demande, je commence à lui doigter le minou rapidement, insérant un, puis deux doigts en elle, ma langue s’occupant toujours de son anus. Ses gémissements se font de plus en plus saccadés à mesure que mes gestes s’accélèrent, je peux sentir son minou se mouiller de plus en plus, puis elle se crispe et jouit en poussant ses petits couinements si caractéristiques qui m’excitent tant. Je continue à la lécher tranquillement, le temps qu’elle se calme, me délectant de la saveur de sa jouissance en allant passer ma langue sur son périnée pour récupérer la cyprine délicieuse qui y a coulé.
— C’est bon, t’as fini de ranger ? Lui dis-je entre deux coups de langue ;— Pas tout à fait, faut que je m’occupe encore d’une chose.
Elle me fait me relever et je me place contre le meuble, à l’endroit même où, quelques instants auparavant, elle était affalée. Elle s’agenouille et descend ma braguette pour sortir ma queue rapidement de mon pantalon sans prendre le temps de le descendre. Mon sexe est déjà bien formé mais pas complètement dur, ce qui lui plaît particulièrement tant elle aime me sentir grossir dans sa bouche. Elle m’aspire avec vigueur, se servant en même temps de son piercing pour me masser le gland et ma queue devient bien vite dure comme du bois, Marion me suce bien plus énergiquement que ce qu’elle fait d’habitude, ce qui n’est pas pour me déplaire, et malgré sa petite bouche, elle essaie de gober entièrement ma bite. Je sens mon gland appuyer au fond de sa bouche ainsi que les soubresauts de sa gorge et les haut-le-cœur qu’elle fait. Elle retire ma queue veinée et luisante de salive de sa bouche, me branlant ardemment tout en me regardant en se léchant les lèvres, puis elle recommence son petit jeu, s’acharnant comme si elle voulait avaler mon sexe.
Cette sensation est si bonne que je bascule ma tête en arrière en fermant les yeux, savourant le traitement que m’inflige Marion.Soudain, alors que je rouvre les yeux, sur le point de regarder ma belle s’occupant de moi, j’aperçois, dans l’encadrement de la porte entrouverte du box, une paire d’yeux nous espionnant. Je reconnais bien vite Denise qui ne loupe pas une miette du spectacle. Je lui souris et elle place son doigt sur ses lèvres pour me faire signe de ne rien dire. Elle se montre un peu plus et je peux la voir avec une main dans son pantalon, en train de se caresser. De son autre main, elle remonte son haut pour dévoiler sa poitrine qu’elle se met à malaxer. Hummmm, je crève d’envie d’aller lui bouffer les nichons pour me décrocher la mâchoire en tentant de gober ses belles mamelles. Je lui fais signe du doigt de nous rejoindre mais elle ne veut pas, elle préfère nous mater, et elle veut surtout me voir baiser Marion. Cette dernière est toujours accroupie en train de me sucer la queue comme une goulue. Je finis par la relever pour l’embrasser à pleine bouche en allant poser directement ma main sur son string trempé.
Sur le point de me déshabiller, Marion m’arrête.
— Non, garde tes fringues, ça m’excite de baiser habillé.
Elle enlève son string et remet son pantalon non sans en avoir déchiré l’entrejambe avant. Sa gentille perversion est très excitante, et c’est donc habillé que je m’allonge sur la table de massage de manière à ce que Marion soit dos à la porte afin de permettre à Denise de se rincer les yeux. Marion me rejoint et s’empale sans attendre sur mon pieu dardé. Elle se met à sautiller sur moi, utilisant toute la longueur de ma bite pour se donner du plaisir en lançant des gémissements toujours aussi excitants. Elle relève son haut pour dévoiler ses seins toujours emprisonnés de son soutien-gorge et je viens passer mes mains dessus, les massant puis faisant rouler ses tétons entre mes doigts. Elle gémit de plus en plus, du coin des yeux, je peux voir Denise qui a maintenant tombé le pantalon et qui exhibe sa chatte charnue bien ouverte et luisante de mouille, ses seins débordant toujours de son haut. Elle se mordille les lèvres sans décrocher le regard de ma queue transperçant la petite chatte de Marion.
Pour lui en offrir plus, je vais lui écarter les fesses afin qu’elle ait une plus belle vue sur le spectacle, ce qui doit lui convenir si j’en juge par le fait qu’elle rajoute bien vite quelques doigts dans sa chatte.Puis, Marion s’allonge sur moi pour venir m’embrasser en continuant d’onduler ses hanches, ma queue complètement en elle.
— Je veux que tu me baises à fond Florian ;— À fond ? Tu veux vraiment ?— Oui vas-y, fort et rapidement, fais-moi jouir encore, s’il te plaît...
Elle me dit ça en plongeant son regard brillant dans le mien, et je ne peux que faire mon maximum pour lui donner ce qu’elle veut. Toujours allongée sur moi, elle s’accroche à mes épaules pendant que j’agrippe son cul. Elle le relève un peu et je me mets à la pilonner rapidement en appuyant autant que je peux ma pénétration. Son visage dans mon cou, Marion gémit de plus en plus fort à mesure que mes assauts font vibrer tout son corps et je mate en même temps Denise, se doigtant tout aussi rapidement, elle peine à se tenir debout tant elle tremble d’excitation. Marion couine de plus en plus vite et de plus en plus fort.
— HAN, HAN, OUI OUI, VAS-Y, JE VAIS JOUIR, CONTINUE, OUI !! hurle-t-elle.
Je ne suis pas loin moi non plus de jouir et j’ai envie de le faire en même temps qu’elle.
— Je vais jouir aussi bébé, lui dis-je dans un souffle ;— OUI, CONTINUE, EN MOI, VAS-Y, JOUIS EN MOI !!!
Je ferme les yeux et continue à la baiser aussi fort et vite que je peux, je me retiens au maximum et une fois que Marion jouit, je me lâche à mon tour dans un râle profond et puissant, allant au même moment l’embrasser, nos gémissements se combinant et résonnant dans nos bouches. Je donne de puissants coups de reins à chacune des giclées que je sens partir en elle. Denise est cette fois complètement assise au sol, quatre doigts ramonant une chatte inondée et rouge de ses assauts digitaux, elle se lèche les lèvres en voyant ma queue tressaillir dans la chatte de son employée et lâcher une bonne dose de sperme, sperme que je peux sentir s’échapper de son minou et s’étaler tout le long de ma verge à la mesure de ses mouvements.Petit à petit, la tension redescend et nous nous embrassons plus tendrement. Nous restons un long moment comme ça, jusqu’à ce que je sente ma queue sortir de Marion, et presque instantanément ma semence s’échappe de son minou.
— Hmmmmm, j’ai trop aimé qu’on jouisse quasiment en même temps ;— Oui, moi aussi, me lâcher en toi de cette façon, c’était divin ma chérie.
Je peux sentir sa chatte chaude et imprégnée de mon sperme se frotter contre mon sexe à présent à moitié mou.
— Alors comme ça, tu aimes baiser habillée ?— Oui, j’avoue que ça me plaît, c’est un peu comme si on baisait n’importe où, à n’importe quel moment, je trouve ça excitant ;— Par contre, t’as flingué ton legging du coup !— Bof, c’est pas grave, j’en ai plein des comme ça ! Par contre, j’ai pas de change et j’ai pas réfléchi que j’allais devoir sortir comme ça !— C’est pas grave, la voiture est juste devant et si tu t’amuses pas à te baisser, ça se verra pas !
Avant de laisser Marion descendre de la table, je jette un œil à la porte, Denise a disparu. Mine de rien, elle a bien participé à l’excitation que j’ai ressentie durant cette baise intense, de la voir nous mater et se doigter comme elle l’a fait, hmmmmm, c’était délicieux, même si c’est vrai que j’aurais préféré qu’elle participe et je suis certain que Marion n’aurait pas dit non. Nous allons chez moi où nous passons une bonne partie de la soirée à discuter en mangeant de la bouffe chinoise qu’on s’est fait livrer. Avant de dormir, on a remis le couvert de manière bien plus douce et tendre qu’au salon.Le lendemain, retour au travail. Je suis un peu morose car je ne pourrais pas voir Marion aujourd’hui. On ne se verra pas ce midi car je ne vais pas pouvoir bouger du bureau et ce soir, Marion passe la soirée chez sa mère. Elle préfère encore un peu attendre pour me présenter à elle, non pas qu’elle ait honte de moi, mais simplement, j’ai, à quelques années près, le même âge qu’avait son père quand il est décédé et elle a peur de la réaction que pourrait avoir sa mère en me voyant, d’autant qu’il y a quasiment 14 ans d’écart entre Marion et moi. Elle préfère lui en parler d’abord avant de faire les présentations officielles, ce que je comprends. Je lui ai dit de prendre son temps et que rien ne pressait, notre relation étant encore toute nouvelle.La journée se passe donc tranquillement, le calme est revenu après une période agitée, Fred ne traîne plus dans les bureaux et Jenny est plus apaisée. En ce moment, je discute beaucoup avec Shama, elle me raconte les soirées qu’elle fait avec son mec, des soirées où elle est à la merci de lui et de certains de ses amis, ce qui semble l’enchanter au plus haut point ! La discussion finit par dévier sur moi.
— Vous baisez toujours avec Jenny ? Me demande-t-elle ;— Pas en ce moment non, ça a été un peu tendu au taf donc bon ;— Oui, c’est vrai qu’elle a été sacrément chiante ces derniers temps ! Peut-être qu’un coup de bite lui aurait fait le plus grand bien, me dit-elle en me lançant un clin d’œil ;— Sans doute oui, après peut-être qu’elle en a pris mais c’était pas avec la mienne en tout cas !!— Nooooon, Jenny te ferait des infidélités ?— Pourquoi pas ? On n’est pas ensemble hein ;— C’est vrai, je me demande bien pourquoi d’ailleurs...— Parce que la relation qu’on a nous suffit amplement ;— Si tu le dis !
Je préfère ne pas lui dire que non seulement je ne couche plus avec Jenny, mais qu’en plus j’ai une nana. Non pas que j’aie peur qu’elle aille le répéter, mais je préfère attendre que Jenny le sache en premier, sait-on jamais...Je rentre chez moi le soir et je passe le plus clair de mon temps à discuter avec Marion par message.
" T’es rentré chez toi ? "" Oui, enfin !! Et toi, chez ta mère ? Elle va bien ? "" Oui, merci. Mais je préférerais être ailleurs... Tu me manques :( "" Toi aussi bébé, vivement demain "" Oh oui, ça risque d’être long !! "" C’est clair mais ça sera encore meilleur quand on se verra ;) "" J’espère bien !! :P "
Absorbé par la discussion, j’en suis tiré par la sonnerie de ma porte qui retentit. Marion me ferait-elle une surprise et serait-elle derrière ma porte ? Je m’en régale d’avance tant je meurs d’envie de la voir !! Je vais à la porte et je ne prends même pas la peine de regarder à l’œilleton. J’ouvre avec le sourire et ce n’est pas Marion qui me fait face, mais Jenny. Elle porte une jupe noire et ses jambes sont gainées de bas transparents de la même couleur. En haut, elle est simplement vêtue d’une veste dont la fermeture éclair est descendue assez bas pour dévoiler sa poitrine bien remontée par un soutif’ qui dépasse allègrement de la veste. Elle a un sourire affiché sur son visage, un sourire que je ne connais que trop bien vu le nombre de fois qu’elle a débarqué chez moi avec celui-ci, et je sais très bien ce qu’elle est venue chercher. Le sourire que j’avais s’efface et Jenny avance vers moi tout en descendant un peu plus la fermeture éclair de son haut. Je recule de quelques pas et elle finit par venir m’embrasser sans me laisser le temps de dire un mot.
Après les quelques secondes qu’il me faut pour reprendre mes esprits, je la repousse gentiment.
— Jenny je... Je m’attendais pas à te voir ;— C’est le but, et je sais aussi que ça t’excite quand je débarque habillée comme ça, dit-elle avant de fermer la porte et de revenir à la charge pour m’embrasser.
Je la repousse à nouveau. Elle me regarde cette fois-ci d’un air un peu plus interrogateur.
— Qu’est-ce qui t’arrive Flo, t’as tes règles ?
Elle avance de nouveau et je recule encore d’un pas, ne lui laissant pas le loisir de me toucher.
— Euuuh, y a un souci ? T’es pas seul ? Me demande-t-elle en balayant l’appartement des yeux ;— Si, je suis seul, mais...— Mais quoi ?
Je prends une grande et discrète inspiration. C’est le moment fatidique.
— Je suis en couple Jenny.
Elle me regarde sans réagir, comme si elle avait bugué.
— En... couple ? Prononce-t-elle d’une petite voix ;— Oui, en couple.
Elle semble digérer l’information en même temps qu’elle remonte la fermeture éclair de sa veste lentement jusqu’à recouvrir son décolleté.
— Oh, euh... Je... Ça fait longtemps ?— Non, pas trop, quelques semaines ;— Ah, d’accord d’accord... Et qui... qui est l’heureuse élue ? Me demande-t-elle avec un petit sourire de façade.
Je reste silencieux en la regardant. Elle finira bien par savoir qui c’est, inutile de vouloir le lui cacher.
— Quoi ? Tu veux pas me le dire ?— Si, si si, c’est Marion ;— Marion ? Dit-elle en réfléchissant, Marion... de chez Denise ?— C’est ça, Marion de chez Denise.
Elle paraît étonnée et son regard, auparavant plongé dans le mien, est à présent perdu.
— Oh, euh, ben, d’accord, euh...— Je suis désolé Jenny, j’aurais sans doute dû t’en parler avant mais avec tout le bordel qu’il y a eu au boulot, j’ai pas réussi à trouver le temps pour ça ;— Ben disons que ça aurait été mieux que je le sache avant de débarquer ici et de passer pour une conne ;— Non mais y a pas de souci Jenny, tu passes pas pour une conne hein ;— Oh que si je passe pour une conne, de ton point de vue, peut-être pas, mais du mien, c’est une certitude.
Elle a les doigts crispés et est clairement déstabilisée par ce qu’elle vient d’apprendre.
— Bon ben... Félicitations à vous deux alors, j’imagine que c’est ce qu’on dit dans ce genre de situation, me dit-elle en me lançant un regard toujours aussi fuyant ;— Euh, ouais, peut-être, merci en tout cas ;— Mais je t’en prie.
On reste quelques secondes face à face sans rien se dire.

— Tu... Tu veux boire quelque chose sinon ?— Boire quelque chose ? Répond-elle en me regardant cette fois droit dans les yeux avant de pousser un rire forcé, Non, c’est bon, ça ira, j’étais pas venue pour boire à la base, du moins pas que ;— Je suis désolé Jenny, vraiment, j’aurais dû te prévenir avant ;— C’est bon va, te casse pas. Bon, ben j’y vais du coup, on se voit demain au boulot, bye.
Jenny fait demi-tour et sort de l’appartement sans attendre que je la salue.J’ai trop attendu pour lui dire et je m’en veux car là, je l’ai mise dans une situation délicate, le genre de situation qu’elle déteste vivre, comme tout le monde d’ailleurs. Elle est venue pour baiser et la voilà repartie sans doute bien plus énervée et frustrée qu’elle a bien voulu le laisser paraître.Je sens que demain au boulot, ça va être tendu...
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