Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 218 J'aime
  • 23 Commentaires

I - Liaisons dangereuses

Chapitre 46

Explication de texte

Hétéro
Jenny et moi avons donc repris les bonnes vieilles habitudes que nous avions auparavant, à la seule différence que parfois, Shama se joint à nous. Quand elles sont toutes les deux, elles sont complètement déchaînées et s’en donnent à cœur joie juste entre elles ou bien avec mon aide, bien entendu. Il m’est arrivé quelques fois qu’elles baisent toutes les deux et que je me contente de regarder en me branlant ; je pensais que la frustration serait trop présente mais au final, j’aime bien les mater tant elles s’entendent à merveille à ce niveau et sont aussi imaginatives l’une que l’autre. Mais bien sûr, elles viennent toujours me donner le coup de grâce elles-mêmes, c’est le minimum syndical !Un jour, alors que nous devons déjeuner au resto Jenny et moi, elle m’appelle au téléphone.
— Salut Flo, désolé mais je vais être à la bourre ce midi, mon rendez-vous s’éternise un peu.— Ah OK, tu veux qu’on annule ?— Non non, juste vas-y seul et moi je te rejoins directement dès que je sors.— D’accord ça roule. À tout à l’heure alors, bon courage.— Merci, à toute, bisous.— Bises.
Je me rends donc seul au restaurant et me commande un petit apéro en l’attendant. Je reçois rapidement un message de sa part m’annonçant que son rendez-vous est terminé et qu’elle est en route. Cool, je vais pas poireauter trop longtemps ! Je flâne sur mon téléphone quand j’entends que quelqu’un m’interpelle.
— Eh, Flo, salut !
Je relève la tête et vois Julien qui me lance un grand sourire.
— Tiens, Julien, salut, dis-je en lui serrant la main.
Je ne sais pas trop comment me comporter avec lui vu ce qu’il a fait à Jenny.
— T’es tout seul ? Me demande-t-il.— Non, enfin là oui mais j’attends quelqu’un.— Ah OK. Comment ça va toi alors depuis la dernière fois ? Ça fait un bail dis-moi, ça doit au moins faire depuis...— Ben à peu près la période où t’as foutu Jenny dans la merde.
Julien soupire et baisse la tête en prenant un air tout penaud.
— Ouais je sais mec, j’ai déconné.— C’est le moins qu’on puisse dire. Tu te rends compte qu’elle a failli se faire virer de sa propre boîte ?— Sérieux ?— Ben ouais, tu t’attendais à quoi d’autre ? Tu sais comment il est son frère, t’es complètement con d’avoir fait ça !— Et ça s’est arrangé ?— Elle en a chié et elle est pas passée loin de la correctionnelle avec tes conneries mais oui, ça s’est arrangé.— C’est le principal alors. Tu bosses toujours avec ?— Oui.— À chaque fois que je l’ai appelé pour essayer de m’expliquer, elle m’a envoyé péter.— Tu m’étonnes ! Toute façon, t’étais bourré et t’as fait n’importe quoi, y a rien d’autre à expliquer.— Ben si justement ! Déjà, j’étais pas vraiment bourré, enfin j’avais un peu bu quoi mais ça allait.— Si t’étais pas bourré au point de plus savoir ce que tu faisais, t’as perdu le peu d’excuse que tu pouvais avoir et je suis pas sûr que ça arrange ton cas que Jenny le sache.— Non mais j’ai une excuse quand même, laisse-moi t’expliquer Flo !
Julien s’assoit en face de moi.
— Écoute Julien, la personne avec qui je dois manger va pas tarder à arriver et puis bon, c’est du passé maintenant et je pense que Jenny s’en tape.— Nan mais si, laisse-moi quand même t’expliquer, je te jure que c’est une histoire de fou ! Et puis comme ça tu pourras l’expliquer à Jenny, elle voudra peut-être me revoir après !— Pfff, t’es un peu trop présomptueux sur ce coup !— Allez Flo, s’il te plaît, je vais faire vite, promis !— Bon OK explique, mais bouge-toi !!
Il a en effet intérêt à se dépêcher car Jenny ne devrait plus tarder et si elle le voit, ça risque de faire des étincelles !
— Super ! Bon, en fait, je suis inscrit sur un site où on peut faire des rencontres mais des rencontres axées sur le cul, tu vois, et un jour je suis tombé sur une nana mon pote, une vraie bombe, un corps de rêve et tout !— Ouais ça va, j’ai pigé le concept, déroule !— Donc on commence à discuter tranquille, ça se passe bien, on parlait de cul, bon feeling ; et puis je lui ai proposé qu’on se rencontre mais elle a d’abord voulu que je lui montre des photos de moi où on voit ma tête et ma teub pour qu’elle soit sûre que c’est bien moi parce qu’elle était déjà tombée sur des arnaqueurs.— Dépêche Julien, tu tricotes là.— Ouais ouais ! Sauf que les seules photos que j’avais sur mon téléphone, c’est celles que je t’avais filées, celles avec Jenny.— Me dis pas que t’as filé à une inconnue des photos où on voit la tête de Jenny pendant que vous baisiez ?— Ben ouais mais c’était les seules que j’avais sur le moment et elle me chauffait grave l’autre, j’avais trop envie de me la faire !— Putain mais t’es complètement débile mon pauvre ! Et c’est ça ton explication pourrie ?— Mais attends, c’est pas fini !— Nan c’est bon, j’en ai assez entendu et je vois pas comment ça pourrait être pire.— Mais si, attends ! Donc je lui en ai filé quelques-unes et ça a eu l’air de vachement lui plaire vu qu’elle a dit qu’elle trouvait ma copine hyper-sexy et qu’elle aimerait en voir d’autres.— Et donc, tu lui en as filé d’autres.— Ben ouais.— Bien entendu !— Mais en échange, elle m’a promis qu’on se verrait l’après-midi même.— Et tu t’es fait arnaquer.— Non, on s’est vu, et putain Flo, c’était un bloc cette gonzesse, je te jure, une belle rouquine et enceinte de quelques mois en plus de ça !
Là, il vient de piquer ma curiosité.
— De quoi ? Une rouquine enceinte ?— Ouais, j’avais jamais baisé une femme enceinte en plus !— T’as une photo d’elle ?— Non, elle a pas voulu qu’on se prenne en photo, elle me disait qu’elle était mariée et qu’elle voulait pas prendre de risques.— Et son prénom ?— Euuuuh, Susan je crois, ouais c’est ça, Susan.
Une superbe rouquine enceinte et mariée qui traîne sur des sites de rencontres pour se trouver des plans culs... Ça ressemble furieusement à quelqu’un que je connais et qui correspond – ou correspondait pour le côté enceinte – parfaitement à cette description ; quant au prénom, c’est aussi l’un des siens.
— Bon et c’est quoi le rapport avec le fait que tu aies envoyé les photos au frère de Jenny ?— Ben on s’est vu plusieurs fois pour baiser avec cette nana et on parlait aussi, elle me posait pas mal de questions sur Jenny, sur la relation que j’avais avec elle et puis bon, un jour où je m’étais pris la tête avec Jenny au téléphone, on s’était vu avec la rouquine et j’avais les nerfs contre Jenny par rapport à l’engueulade ; du coup on a un peu picolé, on a baisé aussi bien sûr et elle a commencé à me dire qu’il fallait que je me venge de Jenny, qu’il fallait que je lui donne une leçon, que c’était une salope de me traiter comme ça. Au début je voulais pas mais je te jure Flo, elle m’a complètement retourné le cerveau, elle me l’a plié en quatre et à force, j’ai fini par craquer. Je voulais aller direct chez Jenny mais c’est elle qui m’a dit d’envoyer les photos à son frère.— Pourquoi son frère ?— Ben je lui avais dit qu’elle bossait avec son frère, du coup voilà.
Donc pour résumer : une rouquine enceinte bien foutue adepte de plan cul, manipulatrice et avec Susan comme deuxième prénom... Tout fait penser à Typhaine, mais comment en être sûr ?
— Et c’est quoi le site où elle est cette Susan ?— Elle y est plus, elle a viré son profil et le numéro qu’elle m’avait donné ne lui appartient plus.
Elle est prévoyante et sait très bien effacer ses traces, ce qui correspond aussi parfaitement à quelqu’un qui bosse dans son domaine professionnel, même si ce n’est pas forcément un prérequis.
— Tu te souviens de son pseudo ?— Euuuuh, ouais, je crois que c’était... « Little », I, enfin « je » en anglais, « rich » et « girl », le tout séparé par des tirets ;— Little-I-rich-girl ?— Ouais, petite fille riche ou un truc du genre, elle a jamais voulu m’expliquer d’où ça venait.
Little-I-rich-girl... Little-Irich-girl... Irich, Irish... petite fille irlandaise... Putain c’est pas possible, me dites pas que c’est Typhaine qui est aussi à l’origine de cette histoire...Après ce qu’elle a fait avec Marion et moi, c’est typiquement quelque chose qui lui ressemble, mais pourquoi ? Pourquoi mettre Jenny dans la merde ? J’ai préféré ne pas aller voir Typhaine après son petit coup de pouce pour faire capoter mon couple car j’estimais que c’était bien plus de ma faute que de la sienne, mais là non, je peux pas laisser passer.Julien continue de parler mais je ne l’écoute plus tant je tourne et retourne tout ça dans ma tête jusqu’au moment où une voix familière se fait entendre.
— Mais regardez qui voilà !
Je me retourne et vois Jenny qui fixe Julien avec un regard dur.
— Oh, Jenny, ça... ça alors ! Répond Julien en bégayant, étonné de la voir débarquer.— Qu’est-ce que tu fous là espèce d’enfoiré ? Je t’ai dit que je voulais plus voir ta tronche, qu’est-ce t’as pas compris là-dedans ?— Euuuh, désolé Jenny, je... je savais pas que c’est toi qui devais manger avec Florian. Mais vous... vous êtes ensemble tous les deux ?— En quoi c’est tes oignons qu’on soit ensemble ou pas ? Lève ton cul de cette chaise et barre-toi d’ici avant que je t’arrache la tête !
Julien se lève et Jenny lui passe devant en le bousculant violemment de l’épaule avant de s’asseoir.
— Écoute Jenny, s’il te plaît, laisse-moi t’expliquer pour l’autre fois.— Pas besoin que tu m’expliques que t’es un connard, j’ai très bien compris toute seule. Maintenant dégage je t’ai dit !
Julien soupire.
— Flo, explique-lui s’il te plaît, me dit Julien d’un air suppliant.— Bon barre-toi maintenant ou je te coupe les couilles et je les file à bouffer aux chats errants ! lance Jenny assez fort pour attirer l’attention des autres clients qui se retournent sur nous.
Julien soupire une nouvelle fois avant de faire demi-tour et de partir.
— Tête de con va... Qu’est-ce qu’il foutait là lui ?— Je sais pas, je t’attendais et il est arrivé.— Et il t’a raconté quoi comme connerie ?— Bof, rien de bien passionnant, comment il en est venu à envoyer les photos à ton frère, qu’il était pas bien à ce moment-là, etc...— Ses explications à deux balles, j’en ai rien à péter !— C’est ce que je lui ai dit mais il a insisté pour me raconter son histoire.
Je préfère garder sous silence ce que Julien m’a appris car j’imagine même pas la réaction qu’elle pourrait avoir si elle apprenait que c’est sa propre belle-sœur qui l’a foutu à ce point dans la merde.Mais je compte bien aller voir Typhaine pour en savoir plus sur tout ça et je ne compte pas attendre, autant battre le fer pendant qu’il est chaud !L’après-midi, je demande à partir un peu plus tôt, prétextant une obligation administrative, ce que Jenny m’accorde sans problème.Typhaine bosse dans une grosse société spécialisée dans la sécurité informatique et qui a ses locaux dans une grande zone d’activité à une trentaine de kilomètres d’ici. Une fois sur place, je me rends à l’accueil.
— Bonjour Monsieur, je voudrais voir Madame Dutellier s’il vous plaît.— Oui, vous avez rendez-vous ?— Non, du tout.— Désolé mais Madame Dutellier ne reçoit que sur rendez-vous.— En fait je suis un bon ami, dites-lui que Florian voudrait la voir s’il vous plaît.
Il passe un coup de fil.
— Alors vous allez prendre l’ascenseur sur votre droite et c’est au sixième étage. Madame Dutellier vous attends.— Très bien, merci Monsieur, bonne journée.— Bonne journée à vous aussi.
Je me rends à l’étage et une fois arrivé, les portes de l’ascenseur s’ouvrent ; elles font face à un comptoir sur lequel une femme, de dos, est largement penchée, m’offrant ainsi une vue somptueuse sur un magnifique fessier qui tend le tissu d’un tailleur jupe gris anthracite descendant juste au-dessus des genoux, les jambes gainées de bas clairs à l’aspect satiné. La chevelure fauve qui descend dans son dos m’indique que cette nana qui m’accueille en m’offrant de manière aussi claire une vue sur sa croupe ne peut être que Typhaine, ce qui est confirmée lorsqu’elle finit par se retourner pour me lancer un grand sourire.J’ai beau être dans un état d’esprit bien décidé à ne pas rentrer dans son jeu, force est de constater qu’elle est toujours aussi canon ; elle est rayonnante, son visage orné du sourire lumineux qu’elle me lance est à tomber et je ne peux m’empêcher de frisonner en la voyant. Allez Flo, faut pas que tu te fasses retourner le cerveau cette fois, n’oublie pas ce pour quoi tu es venue !
— Florian, quelle bonne surprise, comment vas-tu ? Dit-elle en venant me claquer une bise très proche de mes lèvres.— Bonjour Typhaine, ça va très bien, merci. Désolé de te déranger mais j’aimerais qu’on discute un peu tous les deux, tu aurais un peu de temps à me consacrer ?— Mais bien sûr, j’ai tous le temps que tu voudras ! Suis-moi.
Nous passons devant le comptoir où elle était penchée auparavant et derrière lequel se trouve une jolie brune qui me lance un sourire malicieux en me saluant, typiquement le genre de sourire qu’une femme lancerait à un mec pour l’allumer... Je la salue à mon tour en lui lançant un sourire de politesse.Je rentre dans le bureau de Typhaine, il est très grand, un côté de la pièce étant consacré à la présence de plusieurs écrans d’ordinateurs et son bureau, massif, se trouvant juste devant une baie vitrée qui baigne la pièce de lumière. Typhaine va prendre place dans son fauteuil non sans m’avoir invitée à m’asseoir.
— Alors Florian, qu’est-ce qui me vaut ta venue ? Vu ton air, je pense qu’on n’est pas sur une visite de courtoisie, je me trompe ?
Je m’efforce, en effet, d’avoir un visage assez fermé car il ne faut pas qu’elle ait le sentiment qu’elle me trouble.
— Tu es perspicace dis-moi.— Tu viens pour Marion, c’est ça ?
Je hoche la tête. Même si la raison première de ma venue n’est pas ce qu’elle a fait me concernant, puisque je suis là, autant en profiter pour obtenir quelques explications pour ça aussi.
— Et bien pour tout te dire, je m’étonne de ne pas t’avoir vu avant.— Si j’étais venu avant, je pense que j’aurais pu prononcer des mots qui dépassent ma pensée et même si tu l’aurais mérité, j’ai préféré attendre.— Ne pas agir sous le coup de l’émotion, c’est très important, tu as raison !— Je peux savoir de quel droit tu es venue interférer dans ma vie privée ?— Marion avait l’air d’être une jeune femme très gentille mais elle n’était pas faite pour toi, je n’ai fait que te faire gagner du temps.— Et tu ne t’es pas dit que si tel était vraiment le cas, c’était à moi de m’en apercevoir et pas à toi de pousser au cul pour précipiter les choses ?— Tu étais sous son charme Florian, tu n’étais pas objectif et jamais tu n’aurais voulu voir la vérité en face ; et au final, toi comme elle, vous auriez perdus beaucoup de temps à essayer de faire durer une histoire qui aurait fini dans une impasse un jour ou l’autre. Et d’ailleurs, je suis certaine que tu le sais au fond de toi car tu n’as rien fait pour la récupérer.— J’ai respecté sa décision, c’est quelque chose que les gens censés font, tu devrais essayer un jour.— Marion est une jeune femme très influençable et en déployant tous tes charmes, tu aurais pu sans problème la faire changer d’avis, mais tu ne l’as pas fait.— Tout le monde n’est pas aussi manipulateur que toi.— Je ne manipule pas, je ne fais que mettre en lumière la réalité des choses, rien de plus.— Donc il faudrait que je te remercie, c’est ça ?— C’est un peu tôt pour ça mais un jour, tu verras que tu te diras que tu aurais dû me remercier.— Et est-ce que Jenny doit aussi te remercier pour ce que tu lui as fait ?
Typhaine me regarde en fronçant les sourcils.
— De quoi tu parles ?— Little-I-rich-girl, bien trouvé comme pseudo Typhaine, ou plutôt Susan.
Nous nous fixons pendant quelques secondes et elle finit par me sourire avant de soupirer.
— Aaaaaaaah Julien... Apparemment, sa langue pend autant que sa belle queue. D’où tu le connais ?— On s’en fout de ça.— C’est vrai.— Donc, tu peux m’expliquer en quoi ça a rendu service à Jenny de la mettre dans la merde à ce point ?— C’était simplement un moyen comme un autre de confirmer son côté grosse cochonne et d’attirer son attention.— Un simple coup de fil aurait été tout aussi efficace.— Mais bien moins drôle.— Parce que tu as trouvé ça drôle de la torturer à ce point et de risquer de lui faire perdre tout ce qu’elle s’est levé le cul à créer ?— Elle n’aurait rien perdu Florian, elle était à la merci de Fred et je contrôle Fred.— Oh ça je sais qu’il n’est qu’une vulgaire poupée entre tes mains.— Faire de la sorte me permettait aussi de m’assurer que ces photos n’étaient pas juste un petit accident passager de la part de Jenny car je n’allais pas dévoiler mon jeu sans être sûre de moi. Et puis ça m’a aussi permis de te faire sortir de ton trou, et rien que pour ça, je ne regrette pas ce que j’ai fait.— Mais dis-moi Typhaine, tu penses vraiment qu’avec tout ce que tu as fait, Jenny ou même moi allons accepter de nous amuser avec toi ?— Peut-être pas dans l’immédiat mais le temps guérit tout, tu es bien placé pour le savoir.— Sauf que Jenny est très rancunière.— Et toi, tu l’es ?— Quand on dépasse certaines limites oui, et ces limites, tu les as très largement dépassés.— Ça finira par te passer à toi aussi, et bien plus vite que tu ne le penses.
L’attitude de Typhaine a changé et elle est à présent bien plus licencieuse ; elle est passée en mode « femme fatale », le même avec lequel elle m’avait poussé à la baiser quand j’étais chez elle.
— Tu te crois irrésistible, n’est-ce pas Typhaine ?— Disons que je sais ce que je vaux.
On se fixe à nouveau.Bordel, c’est vraiment une nana magnétique et j’avoue que malgré l’état d’esprit dans lequel je suis venu la voir, j’ai beaucoup de mal à ne pas laisser mes pensées partir dans tout autre chose ; elle doit très bien sentir qu’un dilemme est en train de se dérouler dans ma tête et c’est alors qu’elle appuie sur un bouton de son poste téléphonique.
— Clotilde, je veux qu’on ne me dérange sous aucun prétexte, dit-elle en appuyant bien sur le mot « aucun ».— Bien compris Typhaine, amuse-toi bien !
Je ricane.
— Ta secrétaire a l’air très serviable je vois.— Oh que oui, et bien plus que tu ne le penses ; tu le constateras peut-être par toi-même un jour.
Elle ne me lâche toujours pas du regard, elle ne veut pas couper ce lien visuel car elle sait que plus elle me fixe, plus le désir qui bouillonne en moi grossira. Elle finit par se lever en prenant une petite télécommande sur laquelle elle appuie et de grands stores à lamelles se mettent alors lentement à descendre jusqu’à finir par occulter les trois quart de la baie vitrée, plongeant alors le bureau dans une petite pénombre ; le scintillement des nombreux écrans d’ordinateur présent se reflétant sur les murs et baignant la pièce d’une légère lumière artificielle.Typhaine fait lentement le tour de son bureau et une fois près de moi, elle fait pivoter mon fauteuil vers elle ; je reste assis à la regarder et elle commence à faire doucement remonter sa jupe le long de ses cuisses jusqu’à ce que je puisse voir le haut de ses bas apparaître puis elle avance au-dessus de moi en écartant les jambes et s’assoit face à moi sur mes cuisses. Je m’efforce de ne pas poser mes mains sur elle, me contentant de laisser pendre mes bras de chaque côté de la chaise ; son visage me surplombe de quelques centimètres et je peux sentir son haleine chaude effleurer ma peau.Elle se met à déboutonner sa veste, lentement, jusqu’à m’offrir une vue plongeante sur son sublime décolleté ; puis elle commence à passer ses mains à l’arrière de ma tête pour me caresser les cheveux et attirer mon visage entre ses gorges tout en se collant un peu plus à moi en faisant doucement onduler ses hanches.Dans ces conditions, il est très difficile pour moi de garder mon sang froid, pour ne pas dire impossible car son odeur entêtante ainsi que ses mouvements commencent à réveiller mon sexe que je sens, petit à petit, se mettre à enfler. Si je la laisse continuer, elle sentira bientôt à quel point je suis excité et elle aura gagné une nouvelle fois ; il faut que je reprenne la main et que ce soit moi qui mène la danse, sinon ça va finir comme ça a fini chez elle.Je viens alors poser mes mains sur ses hanches et je me lève vivement en la portant pour la faire s’asseoir sur son bureau juste derrière nous ; elle lance un petit rire mutin et écarte plus amplement les jambes, faisant encore remonter sa jupe. Elle est vêtue d’un porte-jarretelles et d’un string assorti blanc écru qui se marient parfaitement avec sa peau d’albâtre.
Elle s’appuie en arrière sur ses mains et croise ses jambes autour de moi, m’empêchant de me reculer. Je pose une de mes mains sur son genou et commence à faire doucement naviguer mes doigts sur sa cuisse en effleurant à peine sa peau ; plus je remonte, plus elle soupire en amplifiant l’intensité de son regard que je ne lâche pas d’une semelle. Mes doigts s’égarent à l’intérieur de sa cuisse et je finis par entrer en contact avec sa lingerie ; en sentant cela, elle commence à se mordiller la lèvre inférieure tout en avançant un peu plus son bassin pour appuyer ce contact.Je bouge mes doigts lentement sur son string, je sens le contour de ses lèvres intimes sous ma peau ; c’est fou à quel point l’envie de lui arracher ses vêtements est forte, mais je résiste, il le faut mais il ne faut pas non plus que je prenne trop mon temps au risque de finir par craquer et j’écarte donc le tissu pour me libérer l’accès à son abricot que je commence à caresser, passant mes doigts entre ses nymphes.Les soupirs de Typhaine se transforment alors en légers gémissements, sa langue se met à passer entre ses lèvres et elle ondule lentement tout son corps au gré des mouvements de mes doigts. Petit à petit, sa chatte s’humidifie de plus en plus, signe de son excitation qui grandit ; puis je finis par introduire un premier doigt en elle et rapidement un second, ses gémissements se font encore plus sonores.
— Han... han... han oui c’est bon, continue...
Je fais aller et venir mes doigts, réveillant toujours plus son intimité qui est à présent bien enduite de cyprine, chaque mouvement de mes doigts provoquant, outre ses soupirs, de petits clapotis humides qui s’accélèrent alors que j’amplifie le rythme de mes mouvements. Ses couinements se font de plus en plus saccadés, sa lèvre bien pincée entre ses dents trahit la satisfaction que lui procure mes caresses ; je viens alors entourer sa gorge de ma main libre et je l’enserre très légèrement. Elle a à présent la bouche ouverte, ses soupirs se font de plus en plus intenses, j’accélère encore mes mouvements en resserrant un peu mon étreinte autour de son cou, sa respiration saccadée s’amplifie encore.
— Oui... oui... oui... oui... oui... vas-y, continue, vas-y, je vais jouir, oui... oui...
Elle est sur le point de craquer et juste avant que ce ne soit le cas, j’arrête brusquement mes gestes en lui relâchant le cou ; elle me regarde alors avec un air hagard.
— Qu’est-ce... qu’est-ce tu fais ? Me demande-t-elle en reprenant sa respiration.
Je retire ma main, copieusement imprégnée de sa mouille, d’entre ses cuisses et je joue avec du bout de mes doigts ; ma passion pour la liqueur de plaisir féminine me pousse, me supplie même, de porter mes doigts à ma bouche pour la goûter mais je m’y refuse. À la place, je vais me les nettoyer sur sa veste, étalant bien sur l’étoffe toute la cyprine que je peux. Typhaine me regarde faire, elle paraît étonnée de mon comportement.
— Arrête de mettre ton nez dans mes affaires ou dans celles de Jenny et, de manière générale, laisse les gens mener leur vie comme ils l’entendent, dis-je tout en continuant de frotter mes doigts contre son vêtement.
Elle me sourit alors, elle a compris qu’elle n’aurait rien de plus de ma part.
— Quel self-control, je suis impressionnée, me dit-elle en me souriant.
Je me recule de quelques pas et me libère de l’étau de ses jambes.
— À propos, j’ai pas mis Jenny au courant pour ce que tu as fait la concernant et ça serait bien qu’elle ne le sache pas car si ça arrive, il y a de fortes chances qu’elle pète un câble et que ça finisse par éclabousser ton si bel équilibre familial.— C’est très prévenant de ta part.— Ne te méprends pas Typhaine, je ne le fais pas pour toi car je sais très bien que si tout ça éclatait au grand jour, tu trouverais parfaitement le moyen de tirer ton épingle du jeu comme tu sais si bien le faire. Je le fais car je pense que ta fille, Fred, Jenny ou même tes beaux-parents n’ont pas à subir les conséquences de tes jeux pervers.
Je fais demi-tour pour me diriger vers la porte et je me retourne vers elle avant de sortir ; elle est toujours assise dans la même position, les jambes bien écartées et les lèvres de sa chatte humide dépassant de sa lingerie.
— Tu veux que je t’envoie Clotilde, histoire qu’elle finisse ce que j’ai commencé ?
Elle continue de me sourire et je sors sans attendre de réponse de sa part. En passant devant le comptoir derrière lequel la secrétaire de Typhaine se trouve toujours, je m’arrête devant celui-ci.
— Je pense que Madame Dutellier va avoir besoin de votre aide.
La jeune femme me lance un regard surpris puis le tourne vers la porte du bureau de Typhaine et je lui souris avant de prendre la direction de l’ascenseur. Une fois dans celui-ci, je soupire un grand coup car j’ai vraiment énormément pris sur moi ; je crevais d’envie de la baiser comme elle l’aurait mérité et c’est pile ce qu’elle attendait pour corroborer le fait qu’elle arrive toujours à ses fins, mais je ne pouvais la satisfaire car il fallait que je lui fasse comprendre que non, même si c’est vrai qu’elle paraît irrésistible, elle ne peut pas manipuler tout le monde comme elle l’entend.Je suis content d’avoir résisté à mes pulsions et surtout content d’avoir enfin pu lui dire le fond de ma pensée ; tout ce qui a pu se passer avec Marion est maintenant pour de bon derrière moi.
Diffuse en direct !
Regarder son live