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I - Liaisons dangereuses

Chapitre 59

L'annonce

Hétéro
Ce jour-là comme tous les autres, avant de me rendre au boulot, je pense à Jenny ; depuis ce fameux jour où je l’ai raccompagné chez elle alors qu’elle était malade, plus rien n’est comme avant. Elle trouve toujours une bonne raison pour éviter de se retrouver seule avec moi : la maladie, la fatigue, le boulot, etc, mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’a même pas l’air énervée, simplement, elle estime sans doute avoir mieux à faire.
Pour l’instant, je n’ai pas réagi mais j’avoue ressentir un peu de colère contre elle car je ne lui ai rien fait qui justifie qu’elle m’évite à ce point et surtout, je pensais qu’on était maintenant assez proches elle et moi pour se dire les choses clairement. Apparemment non. Moi qui pensais que notre relation allait prendre une toute autre tournure, celle que j’espérais depuis un bon moment, il semble qu’encore une fois, ce soit un coup d’épée dans l’eau. J’ai l’impression que je suis dans des montagnes russes, tout va bien et puis d’un coup, c’est la plongée dans le néant, et ça me fatigue.
J’adore Jenny, vraiment, et même sans doute plus que ça, mais force est de constater que ce n’est pas partagé et je n’ai plus envie de me battre ; je vais peut-être me contenter d’être ce qu’elle veut que je sois, à savoir un collaborateur qui, de temps en temps, a le droit de coucher avec. Et encore, même ça je ne suis plus sûr de le vouloir car ça ne ferait qu’entretenir les sentiments profonds que j’ai pour elle sans espoir de réciprocité et je ne suis pas certain que ce soit très sain, surtout pour moi ; et tant pis si je tire une croix sur le côté fusionnel qui nous unit quand on couche ensemble.
Une fois au travail, je vais la saluer et constate qu’elle n’a pas changé son fusil d’épaule ; je la trouve fatiguée, elle a les traits tirés mais quand je lui demande si tout va bien, elle me répond que oui, avec un large sourire. Je la connais, je sais discerner quand elle joue un rôle et c’est ce qu’elle fait en me souriant comme ça ; peu importe, elle sait où me trouver et j’en ai marre d’avoir à me heurter à un mur quand je veux en savoir plus.Alors que je suis dans mon bureau, Shama vient me voir et nous parlons travail un bon moment tous les deux. Après ça, elle reste assise en face de moi en semblant attendre quelque chose.
— Il nous reste un truc à voir ? Lui demandai-je.— Non non, c’est bon, on a tout vu.— D’accord. Tu as besoin d’autre chose ?— Non, rien du tout mais j’ai envie de rester un peu, ça te dérange ?— Euuuuh, non.
Shama me regarde bizarrement mais pas de manière coquine comme elle a l’habitude de faire quand elle a certaines attentes, là, c’est plutôt un air interrogateur qu’elle affiche.
— T’as vu, Jenny va mieux ! Finit-elle par lâcher.— Ouais, et ?— Elle vomit plus, ni rien, c’est cool non ?— Ben euh, oui, content qu’elle aille mieux.— Oui hein. Et t’as pas trouvé ça bizarre que d’un coup, elle se mette à gerber ?— Elle a eu une gastro, en général, tu reçois pas un courrier recommandé avant que ça ne t’arrive.— Tu crois pas que tu l’aurais aussi chopé si elle avait vraiment eu une gastro ? Vous êtes tous le temps ensemble et c’est le genre de choses qu’on partage ça.— Déjà, on n’est pas tous le temps ensemble, et puis ça veut rien dire que je l’ai pas chopé.
— Si tu le dis. En tout cas, elle vomit plus donc quoi qu’elle ait eu, elle l’a plus.
Je regarde Shama en fronçant les sourcils.
— Bon, à quoi tu joues là Shama ?— Ben à rien, on fait que discuter, c’est tout.— Mais pourquoi tu me parles de tout ça ?— Comme ça.
Je la regarde en soupirant.
— Jenny n’est jamais malade, tu trouves pas étonnant que d’un coup, elle soit HS aussi longtemps ? Rajoute-t-elle.— C’est pas un robot et même si elle n’est pas souvent malade, ça peut quand même arriver.— Et tu y crois à son histoire de gastro ?— Mais pourquoi j’y croirais pas ?
Shama se met à rigoler.
— Bon, Shama, soit tu me parles clairement, soit tu dégages parce que là, tu commences à me gonfler !
Elle rigole de plus belle.
— Tu me déçois Florian, je te pensais plus intelligent que ça !— Voilà c’est ça, je suis con, allez, dégage d’ici !
Shama se lève en continuant à ricaner et se dirige vers la porte.
— En tout cas, quoi qu’il se soit passé ici, ça va mieux ! Me dit-elle avant de sortir, tout en se caressant le ventre.
Je me mets alors à penser à ce qu’elle vient de me dire, je commence à très bien connaître Shama – et pas que physiquement ou sexuellement – et je sais qu’elle ne dit jamais rien au hasard donc là, elle a cherché à me faire comprendre quelque chose qui est en rapport avec Jenny.Reprenons depuis le début : elle s’étonne de sa soudaine maladie et du fait que ça ait été une gastro, elle estime donc que son état était dû à autre chose que ça ; avant de sortir, Shama s’est caressée le ventre, elle se l’est caressée comme le ferait une... non... je bondis de ma chaise et me rends dans le bureau de Shama.
— Qu’est-ce que t’as voulu me dire dans mon bureau en te passant la main sur le ventre ? Lui demandai-je en m’asseyant en face d’elle.— Si tu es ici, c’est que tu sais parfaitement ce que j’ai voulu dire Flo ; répond-elle avec un petit sourire.
Je la regarde quelques secondes en silence.
— Je... Jenny est enceinte ? Finis-je par lâcher.— Était.— Mais je... Comment c’est arrivé ?
Shama éclate de rire.
— D’après toi, comment une femme tombe enceinte ? Je pense qu’il n’y a pas besoin de te faire un dessin !— Euh oui, non, d’accord, mais pourquoi elle te l’a dit et pas à moi ?— Elle me l’a pas dit, je l’ai deviné.— Et elle te l’a confirmé ?— Ben oui.— Pourquoi tu m’as rien dit ?— Parce qu’elle me l’a demandé, ou plutôt exigé, et que c’est pas à moi de dire ce genre de chose de toute manière.— J’ai quelque chose à voir avec... ça ?— Ah ça je sais pas, elle m’a rien dit de plus à ce niveau, vois avec elle.— Pourquoi tu m’en parles maintenant ?— Parce que comme je te l’ai dit, elle n’est plus enceinte et comme je sens bien qu’en ce moment c’est un peu tendu entre vous, peut-être qu’en le sachant, tu te décideras à aller lui parler.
Je suis choqué d’apprendre ça, choqué et honteux de ne pas avoir deviné, ou ne serait-ce qu’envisagé, qu’elle ait été enceinte ; elle vomissait, elle n’était pas bien et elle m’évitait, tout ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Voilà donc l’origine de son comportement...
— Mais, comment est-ce que...— Stop Florian, c’est pas à moi qu’il faut poser tes questions, c’est à elle, moi je t’ai dit tout ce que je savais.— Oui mais... je suis pas vraiment sûr qu’elle apprécie que tu m’aies dit ça, surtout si elle a exigé que je le sache pas.— Elle voulait pas que je te dise qu’elle était enceinte, elle ne m’a rien dit de tel pour l’arrêt de sa grossesse donc... et puis je m’en fous ! Lance-t-elle en souriant.— OK. Bon, ben euh, je vais aller la voir alors.— Je pense que c’est mieux oui.
Je me lève et sors du bureau, interloqué par ce que je viens d’apprendre. Je suis debout dans le couloir en train de réfléchir et surtout de me demander comment est-ce que je vais aborder le sujet car elle n’a sans doute pas trop envie d’en parler sinon elle serait déjà venue me voir ; mais si ce n’est pas moi qui vais la voir, elle ne le fera pas de son côté, Shama l’a bien compris et c’est pour ça qu’elle prend le risque de s’attirer les foudres de sa patronne.Je prends mon courage à deux mains et me rends dans le bureau de Jenny ; contrairement à d’habitude où je rentre sans frapper, je toque à la porte et attends qu’elle me donne la permission d’entrer. Une fois fait, je vais m’asseoir en face d’elle ; elle continue de travailler sur son pc.
— Je peux t’aider ? Me demande-t-elle sans lever le nez de son écran.— Euh, oui, en fait je voulais te parler d’un truc.— Ben dis-moi.— Euh... Pourquoi...— Pourquoi quoi ?
Je prends une grande inspiration.
— Pourquoi tu m’as pas dit que tu étais enceinte ?
Jenny s’arrête immédiatement de tapoter sur son clavier et son regard finit par se détourner sur moi avant qu’elle ne pousse un soupir ; elle me regarde en silence, sans doute qu’elle se demande ce qu’elle va répondre à mes questions tout comme moi, je me demande lesquelles je vais lui poser.
— Je vois que Shama peut pas s’empêcher d’ouvrir sa grande bouche à pipe.— Alors c’est vrai ?— Oui.— Pourquoi tu m’as rien dit Jenny ?— Parce que c’était inutile de le crier sur tous les toits.— Sans parler d’en informer tout le monde, vu qu’on couche ensemble, je me disais que...— Je t’arrête de suite Flo, ce n’était pas toi le père. Vu la période où c’est arrivé, c’est pas avec toi que j’ai couché à ce moment-là, donc tu peux être rassuré.— Non mais euh, même sans ça, j’aurais pu être là pour t’aider, te soutenir.— C’est gentil mais ça a été, j’ai pris deux trois cachets et en quelques jours, c’était terminé. C’était pas très agréable au niveau des effets secondaires mais ça s’est bien passé, donc t’inquiète pas ; me lance-t-elle en me souriant.
Elle paraît détendue et ne semble pas plus perturbée que ça.
— Ah, euh, d’accord. Mais... ça va là ?— Oui, bien sûr que ça va ! Dit-elle en accentuant encore son sourire.— OK, tant mieux alors. On... ça te dit qu’on mange ensemble ce soir ?— Euh, en fait ce soir, j’ai prévu d’aller chez mon frère après le boulot et je sais pas combien de temps ça va durer.— Oh, d’accord.— D’ailleurs, je vais en profiter pour commencer à préparer le terrain en lui disant que ça ne se passe pas très bien entre nous.— Hein ? Dis-je en fronçant les sourcils.— Ben... tu sais, par rapport au fait qu’il croit qu’on est ensemble.— Ah oui, c’est vrai.
J’avais complètement oublié ça...
— Voilà. Entre ce qui m’est arrivé et le boulot, j’ai pas trop eu le temps d’y penser mais je vais lui en toucher deux mots dès ce soir.— Euh, d’accord, c’est toi qui vois.— Donc si jamais il t’en parle dans les jours qui suivent, garde le même discours, dis que ça va trop bien, etc, OK ?— OK.— Et pour ma grossesse, je compte sur ta discrétion, ça marche ?— Oui oui, pas de soucis.— Super ! Bon, désolé mais je dois aller à la compta’. T’as besoin d’autre chose ?— Euh, non non, rien.— OK, alors à plus !
Elle sort de son bureau en me souriant, m’y laissant seul.Je suis complètement abasourdi, comment ai-je pu passer à côté d’un truc comme ça ? J’étais tellement absorbé par mon envie de passer un cap avec elle que je ne me suis pas inquiété de ce qui était en train de lui arriver. Certes, c’était pas marqué sur son front mais au lieu de maronner dans mon coin en râlant sur le fait que je ne comprenais pas son comportement, j’aurais dû aller lui parler, peut-être qu’elle aurait décidé de me mettre dans la confidence. Je le sais pourtant qu’il ne faut pas attendre et que parler est la meilleure des choses à faire mais encore une fois, j’ai laissé pourrir les choses, et voilà où on en est. À présent, elle va parler à son frère et de mon côté, j’ai pas été foutu de lui dire que je la voulais pour de bon ; maintenant, après ce que j’ai appris, c’est plus que compliqué, je me vois mal aller lui annoncer ça quelques jours à peine après qu’elle ait avorté.
Et puis si j’étais vraiment important pour elle, je me dis qu’elle m’aurait tout avoué depuis longtemps...
Quelques jours après, Shama vient me voir.
— Alors, t’as parlé à Jenny ?— Oui.— Et alors ? Elle t’a dit quoi ?— Rien de spécial, que c’était terminé et que maintenant, ça va.— Et c’était toi le père ?— Elle m’a dit que non.— OK.
Je vois que Shama est pensive.
— Qu’est-ce qu’il y a ? lui demandai-je en la voyant s’interroger.— Non non, rien. Ça te dit qu’on aille à l’appart’ de ma copine après le boulot ?— Euuuuh, je sais pas, j’ai pas trop la tête à ça Shama.— T’as pas trop la tête à boire un verre ?— Boire un verre ? Tu pensais vraiment qu’à ça ? Lui demandai-je d’un air dubitatif.— C’est pas parce que j’aime le cul que je ne pense qu’à ça hein ! Je suis pas conne non plus, je vois bien que t’es ailleurs en ce moment donc je me suis dit que tu aimerais peut-être qu’on discute autour d’un verre.— Ah, euh, ben oui alors, pourquoi pas. David va pas trouver bizarre que tu rentres pas du boulot ?— Il n’est pas là, déplacement pro, et c’est tant mieux d’ailleurs !— Pourquoi ?— Il est chiant en ce moment, je suis limite obligée de le supplier pour baiser et ça me gonfle.— Ah merde, il lui arrive quoi ?— J’en sais rien mais je compte bien le bloquer à son retour pour mettre les choses à plat.— D’accord.— C’est bon pour ce soir alors ?— Oui oui.— Super !
À la fin de la journée, nous partons ensemble et nous rendons à l’appartement.Une fois sur place, Shama nous sert un verre et on s’assoit dans le canapé pour se mettre à l’aise et commencer à discuter. En général, dans ce genre de situation, elle serait déjà à moitié à poil avec moi en train de lui mettre une fessée, mais pas là ; j’étais un peu sceptique sur le fait que ce n’était pas une invitation à caractère sexuel mais il semble que ce soit réellement le cas.
— Alors, ça t’a perturbé d’apprendre la grossesse de Jenny ? Me demande-t-elle.— Ben ça fait bizarre quand même, je ne m’y attendais pas.— Et à part ça ?
Je réfléchis en silence quelques instants.
— Je comprends pas pourquoi elle m’en a pas parlé. On est quand même proche quoi, depuis le temps qu’on se connaît et avec tout ce qu’on a fait ensemble, je m’étais dit, peut-être naïvement, que c’est le genre de chose qu’elle aurait voulu partager avec moi.— C’était quand même une situation assez spéciale Flo, et là pour le coup, tu ne peux pas comprendre. C’est choquant pour une femme d’apprendre une grossesse qui n’était pas censée arriver et c’est pas non plus une décision facile que de décider de l’arrêter.— Je me doute bien mais justement, j’aurais pu l’aider et être avec elle pour l’épauler.— Tu connais Jenny, c’est une femme forte et elle ne veut pas paraître faible en demandant de l’aide. Je lui ai proposé la mienne quand j’ai su ce qui lui arrivait mais elle m’a aussi dit qu’elle n’en avait pas besoin donc ne le prends pas personnellement Flo, elle est comme ça, c’est tout.— Ouais, peut-être...
J’ai le regard perdu dans le vague et je sens celui de Shama posé sur moi.
— Je peux te poser une question ? Me demande-t-elle.— Bien sûr.— T’es amoureux de Jenny ?
Je regarde Shama, un peu étonné par sa question ; elle n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat !
— Ben, euh, je sais pas trop.— T’es sûr de pas savoir ?— C’est vrai que j’aimerais bien que ce soit plus sérieux entre nous.— Et tu lui en as parlé ?— Non, je comptais le faire après être rentré de Montréal mais...
Me vient alors en tête le fait que Fred nous ait surpris mais je vais respecter la décision de Jenny et ne rien lui dire.
— Mais quoi ? Me relance-t-elle.— Ben avec ce qu’il s’est passé, c’est un peu tombé à l’eau.— Entre le moment où vous êtes revenus de Montréal et celui où elle a appris qu’elle était enceinte, il s’est passé plusieurs semaines donc du temps, t’en as eu.— Je sais mais j’arrive pas à me décider.— Tu as peur qu’elle refuse ?— Je pense que j’ai surtout peur de l’impact que pourrait avoir un refus sur la suite de notre relation. C’est ma patronne et on bosse ensemble quand même, faut le prendre compte.— Certes mais c’est dommage de passer à côté d’une potentielle belle histoire pour ça, non ?— Peut-être mais bon, toute manière maintenant, c’est trop tard.— Pourquoi trop tard ? Il n’est jamais trop tard, au contraire même ! Moi je suis persuadée que Jenny ne refusera pas tes avances et même qu’elle les espère.— C’est elle qui te l’a dit ?— Oulah non, tu sais bien que c’est pas son style mais ça se sent qu’elle te considère comme autre chose qu’un plan cul.— Mouais...— Mais si Flo ! Elle a traversé une sacrée épreuve toute seule et je suis sûre qu’elle a envie d’en parler à quelqu’un, même si elle pense ne pas le vouloir, et t’es la meilleure personne à qui elle pourrait se confier.
Je reste silencieux en soupirant.
— Parle-lui Flo, je suis certaine qu’elle n’attend que ça.— Ouais, je vais voir.— Tu veux que je te donne des conseils pour aborder le sujet avec elle ?— Euuuuh non, tes conseils en la matière, je les connais ! Tu vas encore me dire de lui sortir ma queue pour qu’elle me suce, c’est ça ?
Shama éclate de rire.
— T’es con mon pauvre, faut faire preuve de plus de finesse là ! Mais de toute manière, si tu t’y prends bien, après lui avoir parlé, ça sera pas à toi de la sortir ta queue, c’est elle-même qui ira la chercher !
Cette fois, c’est moi qui rigole de bon cœur.
— Alors, tu vois, ça fait du bien de parler, non ?— J’avoue. Merci en tout cas Shama.— Mais de rien mon beau !
Elle vient alors poser sa main sur mon pantalon pour me caresser le sexe à travers celui-ci.
— Euh, je croyais qu’on était venu ici pour parler ; lui dis-je en regardant sa main s’attarder sur mon entrecuisse.— Ben on a parlé, non ? T’as qu’à voir ça comme une récompense que tu me donnes pour t’avoir aidé.— Comme un su-sucre, c’est ça ?— Voilà, ou plutôt une bi-bite, une bi-bite pour une chienne, c’est cohérent non ?— C’est sûr, mais bon, je suis pas vraiment certain d’avoir la tête à ça Shama, tu risques d’être déçue.— Tu m’as jamais déçu Flo, y a pas de raison que ce soit le cas maintenant.— Le truc, c’est que je pense à pas mal d’autres choses là.— Je sais que t’as une belle brunette sexy et ténébreuse dans la tête mais laisse-moi quand même tenter le coup, j’aime ce genre de challenge !— Ben écoute, j’imagine que je te dois bien ça !— Allez Flo, détends-toi et fais en sorte de profiter.
Shama se met à genoux entre mes jambes et déboutonne mon pantalon avant de le baisser, accompagné de mon boxer. Ma queue est complètement molle et elle commence à l’embrasser et à passer doucement sa langue dessus, ainsi que sur mes testicules, avant d’aller me prendre en bouche. Je bascule ma tête en arrière et fais en sorte de suivre son conseil en essayant de me détendre ; c’est difficile car beaucoup de choses se bousculent dans mon esprit et Jenny est bien sûr l’unique destinataire de mes pensées. Elle me suce délicieusement bien mais mon sexe a malgré tout du mal à durcir complètement, je suis entre deux eaux et Shama se débat avec une demi-molle qu’elle fait se promener entre ses lèvres ou ses doigts.
— Et ben dis donc, je pensais pas que j’aurais autant de mal à te faire bander, c’est inédit ça !— Je te l’avais dit.— Ouais, mais c’est mal me connaître si tu penses que je vais abandonner ! Et si ça peut t’aider d’imaginer que c’est Jenny qui s’occupe de toi, vas-y, ça ne me dérange pas un brin !
Shama passe alors la vitesse supérieure et accélère sa masturbation, enserrant ma verge de sa base vers mon gland pour l’aider à se gorger de sang. En parallèle, elle se met à me sucer avec une grande vigueur, telle une actrice porno, à grands renforts de soupirs et de bruits de succions ; elle recouvre ma bite de salive et à force, elle réussit à bien me faire durcir. Je fais aussi en sorte, de mon côté, de me concentrer sur ce qu’elle me fait et ma queue finit par avoir une apparence qui convient bien mieux à l’indienne vorace qui s’acharne dessus.
— Aaaaah, ben quand même ! s’écrie-t-elle en masturbant toujours ma verge, maintenant fièrement dressée. Je vais pas me laisser faire par une queue récalcitrante, non mais ! Ajoute-t-elle en me lançant un clin d’œil.— Bien joué l’artiste ! Lui dis-je en souriant.
Shama continue ses caresses avec toujours la même et délicieuse vigueur, elle semble vouloir se contenter de me sucer ce qui, j’avoue, me convient parfaitement.
— Je veux que tu me récompenses avec ton foutre maintenant ! Me lance-t-elle.
Elle me suce à présent tout en me fixant ; elle aime à dire qu’elle a un beau regard de salope quand elle suce une queue, et force est de constater que c’est bel et bien le cas ! Jenny aime aussi me lancer ce même genre de regard et je ne peux m’empêcher d’appliquer ce que m’a conseillée Shama, je ferme les yeux et je pense à Jenny. Je sens alors mon excitation grandir de plus en plus, ce n’est plus Shama que je vois entre mes jambes, mais Jenny, et en fermant les yeux, je me remémore les nombreuses fois où c’est bel et bien elle qui s’est occupée de moi de la sorte.Rapidement, je sens ma jouissance arriver, mes muscles se tendent et mes doigts se crispent sur la chevelure de Shama/Jenny et sans préavis, je finis par éjaculer de lourdes et épaisses giclées de sperme qui contente grandement la bouche dans laquelle est emprisonnée ma queue qui ne cesse de tressaillir. Je rouvre les yeux et Jenny a, cette fois, laissée sa place à une Shama qui se repaît de cette semence qu’elle aime tant.
— T’as craché une sacrée dose dis-donc ! Dit-elle après avoir avalée d’un trait l’offrande que je viens de lui faire.— Ben faut dire que ça fait un bon moment que j’ai rien fait aussi !— Je l’ai bien senti ça ! Délicieux en tout cas !— Ta récompense t’a plu ?— Oh oui alors ! J’espère que quand tu seras avec Jenny, je pourrais toujours profiter de toi de temps en temps !— Ahah ! Ben écoute, si tant est que je sois un jour avec elle, vu le passif qu’on a tous les trois, je ne pense pas qu’elle soit contre le fait qu’on continue à s’amuser ensemble.— Je croise les doigts en tout cas, et pour que tu te mettes vite avec elle, et pour qu’on continue à baiser !— Par contre, elle voudra sûrement participer.— J’y compte bien, plus on est de fous et plus on rit !
Shama achève de bien nettoyer ma queue et nous finissons par mettre les voiles pour rentrer chacun chez soi. En dehors du succulent bouquet final dont Shama m’a gratifié, j’avoue que de parler avec elle m’a fait du bien. Elle a raison, il faut que je parle à Jenny pour de bon, que je lui avoue ce que je ressens pour elle ; jusqu’à présent, j’ai été trop pusillanime et je compte bien changer ça !
Dès le lendemain, je passe la journée au bureau à choisir avec précaution chaque mot que je compte lui dire le soir même, une fois que nous serons seuls dans les murs. Jenny a l’air d’être un peu plus distante que d’habitude, plus stressée aussi, mais peu importe, si j’attends le moment idéal pour lui parler, il se pourrait que je ne le fasse jamais car je trouverais toujours un petit détail qui me décidera à attendre, encore et encore. Il faut que j’arrête de finasser, comme l’a dit Shama, à moi de prendre les choses en main ; en plus, nous sommes à la veille du week-end et je compte vraiment le passer en l’ayant dans mes bras !Une fois que tout le monde a déserté les locaux, je me décide à me rendre dans le bureau de Jenny mais au moment où je me lève de mon fauteuil, mon téléphone se met à sonner, c’est elle.
— Oui ?— Il faudrait que tu viennes me voir dans mon bureau s’il te plaît.— Bien sûr, j’arrive de suite.— Merci.
Le ton avec lequel elle m’a demandé de venir la voir était plutôt neutre même s’il m’a semblé sentir une pointe de nervosité ; peut-être qu’elle a eu une journée de merde après tout mais peu importe, je suis toujours bien motivé à lui parler ! Je rentre sans frapper et la trouve debout, devant son bureau ; voyons déjà pourquoi elle m’a demandé de venir la voir.
— Tu voulais me voir ? Lui dis-je en m’avançant.— Oui.
Elle griffonne quelque chose sur un bout de papier qu’elle vient ensuite poser sur le bureau, en face de moi. Je regarde le papier et vois qu’un nom ainsi qu’un numéro de téléphone y sont inscrits.
— Qu’est-ce que c’est ? Lui demandai-je.— C’est le numéro d’un bon ami à moi, il est en train de monter sa société d’événementiel sur Marseille et il recherche quelqu’un avec qui s’associer pour l’aider.— Et alors ? En quoi ça me concerne ?— Je lui ai parlé de toi, je lui ai dit que tu avais une solide expérience et que tu étais plus que compétent pour ce qu’il attend. Du coup, il a accepté de te rencontrer ; je t’ai bien vendu et il compte te proposer d’excellentes conditions.
Je suis debout et regarde Jenny, complètement stupéfait par l’annonce qu’elle vient de me faire.
— Mais euh, attends, j’ai peur de comprendre là... tu veux que je parte d’ici pour aller bosser ailleurs, c’est ça ?— Oui. Et tu ne le regretteras pas, tu auras sans aucun doute un bien meilleur salaire qu’ici et tu seras le numéro deux, ce qui n’est pas négligeable. Je le connais très bien, j’ai même failli bosser avec lui au tout début mais ça ne s’est pas fait ; il a finalement monter sa boîte seul et il l’a revendu à un grand groupe, c’est ça qui lui permet de démarrer une nouvelle affaire. Il est très doué, tu vas voir, je suis certaine que vous allez très bien vous entendre tous les deux.— Non mais Jenny, j’ai pas envie de partir moi !
Elle soupire.
— Écoute Florian, ça serait vraiment une très bonne chose que tu acceptes cette proposition.— Une très bonne chose pour qui ?— Pour toi.— Vraiment ? Si t’as quelque chose à me reprocher, dis-le moi clairement au lieu de me faire des courbettes !— J’ai rien à te reprocher du tout.— Alors pourquoi tu veux que je me barre ?— Parce que je pense que ça serait bien plus simple ! Lance-t-elle d’un ton sec.— À quoi tu fais allusion en disant ça au juste ?— Tu sais très bien à quoi je fais allusion, à toi et moi.— Et c’est quoi le problème avec nous deux ?— Il y a trop de complications Florian, ça devient difficile de gérer l’aspect privé et professionnel. Tu vois bien qu’il y a des risques, on s’est fait surprendre par mon frère donc je ne veux plus en prendre, c’est dangereux pour la société et je ne peux pas me permettre de la mettre en péril au risque de mettre des dizaines de personnes au chômage.— Arrête un peu ton discours Jenny, j’ai l’impression d’entendre parler ton frère ! Ça fait des années qu’on bosse ensemble et des mois et des mois qu’on a la relation qu’on a, et d’un coup, ça fonctionne plus ?— Oui. Ce qu’il s’est passé avec mon frère m’a fait prendre conscience que ça ne peut plus continuer comme ça, sans parler de toutes les tensions qu’on a pu avoir à ce sujet.— Et donc pour toi, le seul moyen qui existe est de me mettre dehors ?— Je ne te mets pas dehors, je te propose une alternative très avantageuse.— Je m’en fous de ton alternative, je n’en veux pas !— Florian, s’il te plaît, ne complique pas tout.— Mais je ne demande qu’à simplifier les choses moi !— Alors accepte cette proposition.
Je m’avance et pose mes mains sur son bureau tout en me penchant vers elle en la fixant intensément.
— Tu penses que c’est la seule solution ? Lui demandai-je.— Oui, je pense que c’est la seule ; répond-elle, le regard fuyant.— Jenny, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu penses que c’est la seule solution pour toi !— Oui, c’est la seule ! Me dit-elle brusquement en plongeant son regard dans le mien.
Je scrute ses yeux de longues secondes, elle ne tremble pas et son regard est dur, le genre de regard qu’elle lance quand elle est sûre de son fait. Après quelques instants à guetter un détail, même minime, qui pourrait me laisser penser qu’elle doute, je finis par lâcher l’affaire et me rends à l’évidence qu’elle est vraiment sincère.
— Très bien ; dis-je, tout en prenant le papier et en faisant demi-tour.
Je me dirige vers la porte et l’ouvre ; avant de sortir, je me retourne une dernière fois vers elle.
— Je ne demandais qu’à être là pour toi, rien de plus.
Elle ne réagit pas et reste stoïque, le regard toujours aussi strict. Je ferme la porte et quitte les lieux, peut-être pour la dernière fois.
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