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La libération d'Alexandra

Chapitre 3

Travesti / Trans
Jusqu’à présent, je suis serein. Je n’ai pas eu de problème lié à mon accoutrement sortant de l’ordinaire. Pas un regard de haine. Pas un regard grivois. Je suis invisible. Personne ne fait attention à moi. Pour les passants, je ne suis qu’un inconnu sans grand intérêt. Mon estomac est bien rempli ainsi que le coffre de ma voiture. Actuellement, j’attends patiemment l’heure de mon rendez-vous avec Monsieur Klein. Je me suis garé devant les bureaux de sa société d’édition depuis vingt minutes. Il est trois heures moins le quart de l’après-midi. J’éteins l’autoradio avant de sortir de mon véhicule. C’est d’un pas assuré que je me dirige vers l’entrée. Je suis accueilli par une jeune femme que je ne connais pas. Elle doit sans doute remplacer l’ancienne hôtesse d’accueil qui a dû prendre sa retraite. La nouvelle est une jeune blonde dont j’estime l’âge entre vingt-deux et vingt-quatre ans, mince avec peu de poitrine.
Mais comme elle est assise lors de mon arrivée, je ne peux pas estimer sa taille. Elle porte un casque audio avec un micro sur la tête lui permettant d’avoir les mains libres. Je peux toutefois lire son nom sur son badge, Nathalie Klein. Serait-ce la fille de Monsieur Klein. En professionnelle compétente, elle me dit :
— Bonjour Monsieur. Que puis-je faire pour vous ? — Bonjour. Je suis Alexandre W. J’ai rendez-vous avec Monsieur Klein à quinze heures. — Bien. Je le préviens de suite. Merci de vous asseoir dans l’espace d’attente.
Je pars pour m’installer dans un fauteuil moelleux. De mon poste d’observation, j’ai une vue dégagée sur le bureau de l’hôtesse. Sous le bureau, j’aperçois ses jambes gainées de noir et ses escarpins. Elle est au téléphone. Je suppose qu’elle annonce à son père que je suis là. Elle pose son casque et se lève. Elle prend un épais dossier et se dirige vers moi. Ses vêtements sont très élégants, à savoir un chemisier blanc et une jupe noire.
— Suivez-moi. Je vous accompagne. — Allons-y.
Je me relève et me laisse conduire. Pendant le trajet vers l’ascenseur, je distingue des petites bosses à l’arrière de sa jupe. Voyant ceci, je pense qu’elle porte des bas et un porte-jarretelles. Nous montons silencieusement les deux étages menant au bureau de Monsieur Klein. Je la suis docilement dans le couloir. Ses talons résonnent à chacun de ses pas. Certains de ses collègues lèvent les yeux vers elle. Il est indéniable qu’elle fait tourner les têtes. Je vois même que l’un d’entre eux baisse la tête en rougissant lorsque je le regarde. Nous arrivons à la porte du bureau de mon éditeur. C’est un grand bureau avec une grande baie vitrée donnant sur l’espace vert de la société. Comme tout Commandant d’un navire qui se respecte, Monsieur Klein a une grande vitre qui lui permet d’observer ses employés toute la journée. Si bien que cette pièce est surnommée l’aquarium par son personnel.
La pièce est meublée avec goût avec un ancien bureau, trois anciens fauteuils, une étagère, un secrétaire. Tout est de style empire. Un tableau orne le mur derrière le propriétaire des lieux. Quatre statues agrémentent les coins. Seuls, un porte-manteaux et l’ordinateur portable tranchent par rapport à cet ensemble harmonieux. Le maître des lieux a dû écumer les antiquaires. Une nouveauté trône dans une vitrine fermée à clé derrière le bureau. À l’intérieur, une boîte en bois rembourrée de velours rouge contenant une parure de pistolets de collection. Je suis en admiration devant ces armes. Monsieur Klein en est amusé.
— Bonjour Alexandre. Je vois que tu admires mes armes. Ces pistolets sont dans ma famille depuis sept générations. La tradition familiale exige que le premier garçon en prenne possession dès ses trente ans. — Elles sont magnifiques. Vous avez une belle coutume dans votre famille. Si j’étais l’un des vôtres, Monsieur Klein, je serais fier de perpétuer cette transmission.— Alexandre, nous travaillons ensemble depuis longtemps. Je te prie de me tutoyer et de m’appeler Paul. Je te considère comme mon fils. Ma femme ne m’a donné qu’une fille, c’est Nathalie que tu as vue à l’accueil. — C’est ta fille qui m’a accueilli et qui m’a conduit jusqu’ici ? — Oui, j’ai aussi un fils que j’ai eu avec une femme mariée. Aujourd’hui ce fils ne sait pas que j’existe. — Paul, ça me gêne de te dire tu, mais je vais essayer bien que je n’ai pas l’habitude. Excuse mon indiscrétion, tu n’as jamais essayé de le contacter ? — Non mais j’y songe. Seulement, je ne sais comment faire. Je me vois mal me présenter à lui pour lui dire Bonjour, je suis ton père. Il me prendrait pour un illuminé avant de me claquer la porte au nez. Mais parlons affaires. J’ai reçu une proposition intéressante pour toi. — D’accord. Je t’écoute.
— Tu connais la Société Sentimental Movies ? — Vaguement. C’est une société de production cinématographique spécialisée dans les films sentimentaux je crois, non ? — Oui. Ils veulent faire trois films sur ta trilogie des aventures de Sarah. — Ah. Ils ont aimé mon livre ? — Mieux que ça. Ils ont carrément adoré. D’après ce que je comprends, ils sont prêts à t’offrir vingt millions d’euros immédiatement si tu acceptes, plus... — Ouah. Autant que ça. C’est beaucoup trop. — Plus une part sur les bénéfices des films. — Mais il n’est pas certain qu’ils obtiennent le succès escompté. La vente des romans a été mitigée. Ma trilogie s’est à peine plus vendue que mon premier ouvrage. Ils risquent de perdre les vingt millions. — Ils s’en fichent. La dirigeante a du flair. Je la connais, elle réussit toujours ce qu’elle entreprend. Elle te donne rendez-vous chez toi le 30 juin à 14 heures. — OK, c’est dans un mois et demi. Je vais avoir le temps de me préparer. — En revanche, je te conseille de sortir de la clandestinité. Tu vas devoir te montrer au grand jour. La productrice est du même avis que moi. — C’est-à-dire ? — Si tes romans donnent lieu à des films, c’est inévitable. Tu dois te préparer à ce que tes fans et des journalistes se penchent sur toi. Tu ne peux plus rester dans l’ombre. Fais des interviews, des dédicaces. Va à la rencontre de tes lecteurs. Tu peux me croire, un lecteur apprécie de connaître son écrivain favori. De plus, tu peux te faire de la publicité et de ce fait booster la vente de tes bouquins et en tirer des revenus supplémentaires. — Je dois y réfléchir. Avoir plus d’argent, c’est tentant. Il faut que j’en parle avant avec ma femme pour décider ensemble si je le fais ou pas.
Cela me laisse de la marge. Normalement, ma femme rentre à la maison dans moins de trois semaines. Cette nouvelle me rend fou de joie. Avec ce tournant dans ma vie professionnelle je peux offrir un meilleur cadre de vie à ma famille. La superbe maison de campagne que ma femme adore n’est techniquement pas encore à nous. Avec la somme que cette société me propose, je peux en devenir le propriétaire et rendre Marie heureuse. Je me projette mentalement dans cette propriété. J’imagine nos futurs enfants jouer dans le parc. Cette bâtisse est bien plus grande que celle que nous avons à l’heure actuelle. En plus, Marie peut se rapprocher de son lieu de travail ce qui peut réduire la distance de moitié. Actuellement, elle doit parcourir soixante kilomètres pour rejoindre le bureau. C’est décidé, j’entame les démarches auprès de l’agence immobilière. J’aime aussi cette demeure qui ne manque pas de charme.
Mais je la trouve un peu trop grande et dépourvue de piscine, il suffit d’en construire une par la suite. J’ai besoin de la visiter pour me faire une idée. Ma femme en est follement amoureuse. Je me vois lui bander les yeux et la conduire jusqu’à elle. Je suis prêt à faire ce sacrifice pour elle. Que ne fait-on pas par amour ? Paul me donne une carte de visite au nom de cette société.
— Je te laisse leur carte pour que tu les appelles de vive voix. Je vais te laisser. — Merci. Je les appelle rapidement. — Je te raccompagne en bas. Je dois récupérer un dossier.
Nous descendons au rez-de-chaussée et nous nous serrons la main.
— Au revoir, et encore merci Paul. — C’est normal. Tu es l’un de mes meilleurs auteurs. Au revoir et bonne route. — Au revoir Mademoiselle Klein. — Au revoir Monsieur. me répond la jeune femme.

Je passe la porte et regagne ma voiture en prenant mon temps. Je me remémore ce que Monsieur Klein vient de me dire. L’inconnu lié à ma sortie de la clandestinité me fait peur. Je pense que je peux gagner beaucoup plus d’argent ou au contraire tout perdre. Je suis tenaillé entre mon envie de continuer mon travail tel quel et mon envie d’offrir un meilleur cadre de vie à ma reine. Une possibilité émerge dans mon esprit, si je deviens célèbre je pense à l’inévitable harcèlement des journalistes. Bonjour l’intimité, ces derniers n’hésitent pas à suivre les célébrités même pendant les vacances. Je peux dire adieu à nos séjours en paix. La meilleure chose à faire est d’en discuter et de voir ce qu’elle en pense. Mais, je suis sûr de connaître sa réponse. J’ai besoin de me changer les idées, et je sais comment faire. Il me faut du sexe. Actuellement, je dispose de Carine, et je compte bien l’exciter. Une visite au centre commercial s’impose, j’y vais de ce pas ferme et décidé.

Au même moment, une conversation se passe dans les locaux que le héros vient de quitter. Monsieur Klein discute avec sa fille.
— Dis-moi papa. C’est lui ? — Oui ma fille. — Quand est-ce que tu comptes lui en parler ? — Je l’ignore, ma petite princesse. — J’espère que tu le lui diras rapidement. J’ai hâte de faire connaissance avec lui. — Ne t’inquiète pas. Il me faut juste un peu de temps pour le préparer. — Pourtant tu as eu assez de temps pour le faire. — Oui. Mais te l’annoncer a été pénible. Tu as eu besoin de huit mois pour encaisser la nouvelle. Imagine un peu de son côté. — Il faut crever l’abcès. Je ne me sens pas capable de lui cacher la vérité. Maintenant que je connais son nom, rien ne m’empêche d’aller taper à sa porte pour tout lui dire. — Ne le fais pas. Je t’ai promis de vous réunir, ton frère et toi. — D’accord papa. Mais je te laisse un mois. Passé ce délai, c’est moi qui m’en occupe. Il te ressemble, on a l’impression que c’est toi en plus jeune. — Oui tu as raison. Je retrouve ma jeunesse. Toi, tu as hérité du caractère de ta mère. C’est la première chose qui m’a plu en elle.— Vil flatteur.
Père et fille partent dans un câlin.

Je me gare sur le parking du centre commercial à peine un quart d’heure plus tard. Je déambule dans les allées voguant au gré de mes envies. Le cœur lourd, j’aborde un Starbucks dans lequel je commande un cappuccino avec du sucre. Je m’assieds sur un banc moelleux et je regarde le sucre couler doucement dans l’abysse du gobelet. Je sirote doucement mon breuvage, oubliant pour un instant mes soucis que je noie délicatement à coups de cuillère. La rivière de café longe la rive droite du gobelet pour se jeter dans le canal digestif jusqu’à la mer intérieure. Une sonnerie se fait entendre avant de s’arrêter. Je suis tiré de ma rêvasserie par ma voisine de banquette. Je vois qu’elle lit mon dernier roman d’un air passionné par sa lecture. Je lui donne un âge entre quarante-cinq et cinquante ans. Elle est assez belle et porte ses cheveux bruns en queue-de-cheval. Je reconnais mon écriture. C’est facile, les caractères sont à une taille qui me permet aussi de lire.
Je reconnais le passage dans lequel l’héroïne rencontre son futur amant. Son téléphone sonne, mais elle est tellement absorbée dans son livre qu’elle en oublie le monde extérieur. Je pose ma main sur la page ouverte et engage le dialogue.
— Bonjour Madame. Je crois que quelqu’un essaye de vous joindre. Je crois avoir entendu deux fois votre portable.
« Bonjour. Oui, merci. Quand je plonge dans un livre, j’ai du mal à en sortir. C’est certainement ma fille qui m’appelle. »
— J’ai vu ça. Vous lisiez le dernier livre d’Alexandra W. — Comment vous le savez ?
Je suis piégé et obligé de lui mentir.
— Je reconnais la couverture. Vous aimez ? — J’adore. C’est ma fille qui m’a fait découvrir cette auteure. Grâce à elle, je suis arrivée à sauver mon couple après une mauvaise passe. Les romans de cette femme sont superbes. Je lui suis redevable et j’aimerais entrer en contact avec elle pour la remercier et lui demander une dédicace. — Vous n’avez jamais essayé ? — Si par courrier à son éditeur il y a deux mois mais j’attends toujours la réponse. Je vous laisse, ma fille a besoin de moi. Bonne journée, au revoir. — Bonne journée à vous aussi, au revoir.
La dame me laisse seul. Je commence à réfléchir s’il ne vaudrait pas mieux que je m’en occupe. Je pense que répondre à mes lecteurs doit être fait. C’est un premier pas que je peux faire facilement sans avoir à bouger de mon bureau. Je note ceci dans mon téléphone pour m’en souvenir. Je me débarrasse de mon gobelet et reprends mon exploration des allées. Soudain, il me vient une idée. Je peux jouer avec les filles à ma façon. Pour commencer, je vais m’amuser avec Carine. Mon plan est vite programmé. J’adore les plans sans accrocs. En marchant, je tombe sur une bijouterie. J’en ressors une demi-heure plus tard avec deux boîtes. Ensuite, c’est au tour d’une boutique de lingerie d’avoir ma visite et d’en ressortir avec un paquet. Je connais la taille de Marie, et c’est normal puisque c’est ma femme. Ce n’est pas la première fois que je lui fais des cadeaux. Et maintenant, mes cadeaux sont pour deux femmes. Pour Carine, j’avoue que je n’ai pas résisté à regarder sa taille hier soir.
Je décide pour finir de préparer un petit repas ce soir en tête à tête avec la belle voisine. Je dépose mes courses dans le coffre de la voiture avant de rentrer à nouveau dans le magasin. J’ai déjà en tête la recette que je prévois pour ce soir. Si je ne fais pas fondre ma belle voisine, je mange mon chapeau. Sur le trajet du retour, mes yeux sont attirés par l’enseigne d’un sex-shop. Par curiosité, je pénètre à l’intérieur juste pour voir s’il y a des choses intéressantes. Mais finalement, je sors de la boutique avec un nouveau sac. Cette soirée s’annonce très chaude et risque de durer une bonne partie de la nuit.
Je suis rentré. La belle et perverse Carine n’est pas là. Je lui envoie un message :
— Coucou ma belle. Rendez-vous ce soir pour vingt et une heures. Porte uniquement une robe. Pas de lingerie. Bisous.
Elle me répond :
— D’accord mon chéri. Même un string ?
Je lui réponds aussitôt :
— Non ma puce, rien du tout, tu montes dans la chambre. Je te propose deux ensembles, tu choisis et tu te changes.
Sa réponse fuse :
— Cochon. Mais j’adore. J’ai hâte de voir ma surprise. À ce soir.
Il est alors dix-huit heures et demie à peine. Rapidement, je commence mes préparatifs en déposant mes achats dans la chambre. Le lit est déjà fait, je suis devancé de ce côté-là. Je prépare donc deux petites tenues pour elle sur le lit. L’une est celle que j’ai achetée dans le magasin de lingerie et l’autre provient du sex-shop. Je veux la tourmenter un peu en la laissant choisir sa petite tenue sexy. J’ouvre une boîte contenant un objet électronique que je teste. Il fonctionne correctement, je le pose aussi sur le lit en emportant avec moi la télécommande. Je redescends ensuite à la cuisine avec une des boîtes nouvellement acquises. Je réserve à Carine une bonne et une mauvaise surprise, à moins qu’elle se mette à apprécier un peu la mauvaise. Je salive d’avance à la bonne marche de mon plan. Jusqu’à présent, il se déroule sans accroc.
Il me faut une demi-heure pour préparer le repas et faire commencer la cuisson. J’ouvre le réfrigérateur pour y déposer une bouteille de champagne Dom Pérignon pour finir de préparer la table dans la salle. Sans oublier de mettre les chandeliers offerts au mariage par ma belle-mère.
Il est dix-neuf heures vingt-huit. Il ne me reste plus qu’à me préparer moi-même. Avec les préparatifs que je viens de finir, je constate que je ne suis plus présentable. Ma chemise est collée sur mon corps par la transpiration, j’ai besoin d’une bonne douche et aussi d’un rasage de près. C’est ainsi que je regagne l’étage pour me préparer. En premier lieu, je me rase. Petit problème, je n’ai plus de rasoirs. Tant pis, j’en vole un à ma femme. Au point où j’en suis, cela n’a guère d’importance. Ensuite, je prends une douche bien méritée. C’est ensuite le moment d’apporter la touche finale. Il faut que je m’habille et j’ai dans l’idée de faire dans le sexy et classe pour endormir la vigilance de la belle. Je retourne fouiller dans le sac de la boutique de lingerie pour trouver la mienne. Le modèle est identique pour nous trois, sauf pour la couleur. Mon ensemble guêpière et string est noir tandis que celui de ma femme est rose. Carine a la blanche.
Je complète par des bas noirs, des chaussures à talons hauts mais plats et une robe de soirée bleue. Si je choisis de me vêtir avec ça, c’est surtout pour endormir sa méfiance et par-dessus tout garantir mon effet de surprise. C’est dans mon plan. Après tout, ce n’est pas moi qui ai voulu jouer au départ. Avant de repartir à la cuisine, je n’oublie pas de prendre la petite télécommande que je glisse dans mon corsage puisque je n’ai pas de poches.
Il me reste suffisamment de temps à attendre pour m’occuper d’arroser la viande et de préparer l’accompagnement. Parfait, tout est prêt, il ne manque plus qu’elle. Je suis en train d’apporter la dernière main à mon plan lorsque je l’entends arriver. Je lui ouvre la porte et l’embrasse goulûment tout en la palpant par-dessus sa robe moulante. C’est avec un plaisir immense que je constate que mes consignes sont respectées. Elle est nue sous son vêtement. Elle met fin à l’étreinte en disant :
— Ta tenue te va à ravir. Je suis contente, on va enfin se gouiner ensemble.
Je lui administre une claque sur les fesses en lui répondant :
— Allez montes, mauvaise fille. Tu mets aussi la petite surprise supplémentaire sur le lit.
Elle monte, m’adressant un regard qui en dit long sur son état d’excitation. La vision de sa croupe moulée sous sa robe me donne une forte érection. Je reste à l’attendre au pied de l’escalier et l’entends parler toute seule. Elle se demande où est la télécommande. C’est moi qui l’ai, je la sors de sa cachette et j’appuie sur le bouton pendant une bonne minute. La réponse ne se fait pas attendre, j’entends un long soupir. La salope, elle a mis le jouet dans son vagin à peine là-haut sans même s’habiller. Je patiente un peu avant de remettre le couvert mais cette fois pour cinq minutes. Cette fois, elle jouit. Son cri de plaisir parvient à mes oreilles. Allez une dernière pour la route. Elle râle.
— C’est bon. J’adore. Mais tu peux arrêter d’appuyer sur le bouton sinon je ne peux pas me préparer.
J’obtempère à son souhait. Ce n’est que partie remise. Elle arrive enfin et je l’accompagne à table. En parfait gentleman, je l’aide à s’asseoir mais je ne peux m’empêcher de lui voler un baiser. J’empoigne la télécommande du lecteur CD pour lancer une légère musique d’ambiance pour finir par allumer les bougies. En claquant dans les mains, la Lumière du lustre disparaît comme par magie. Non, je ne suis pas magicien, ma maison est équipée d’un système de lumière par technologie de clapper. Il suffit de taper dans ses mains pour étreindre ou allumer la lumière. L’ambiance est romantique, ce qui plaît vraiment à la femme qui me tient compagnie. Tout est fait pour la rendre chèvre. Je m’absente un instant pour aller chercher le champagne et le servir dans le seau de glace. J’en profite pour l’observer discrètement pendant que j’appuie sur le bouton déclenchant son plaisir. Elle résiste et fini par se tortiller sur sa chaise en gémissant.
Je reviens avec le breuvage millésimé en gardant le doigt constamment appuyé sur le bouton qui commande son plaisir. Je relâche la pression, me préparant à faire sauter le bouchon qui part comme une fusée en direction du mur. Un léger choc se fait ouïr. Un trou apparaît sur un tableau.
— Marie va te tuer si tu casses tout dans la maison. — Tu crois. Je dirais plutôt allô Houston, nous avons un problème. C’est un portrait de belle-maman. Ça doit pouvoir se réparer. Mais ne parlons plus de ça. Il n’y a plus que nous. Nous devrions peut-être éteindre nos portables.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je lui remplis sa coupe en premier. Elle m’invite à rester debout pour trinquer auprès d’elle. Elle relève le bas de ma robe et m’ordonne de le tenir. Puis elle fait sortir mon membre déjà dressé de son écrin de dentelle pour le prendre en bouche. Avec gourmandise, elle s’applique à me procurer une fellation. Elle me regarde en s’appliquant. Je peux lire tout l’amour qu’elle me porte dans ses yeux pleins de malice. J’ai toujours la petite télécommande de l’œuf vibrant. Elle me fait un signe de sa main droite. Ce geste non équivoque me donne l’autorisation de la faire jouir à nouveau. Avec ma queue dans sa bouche, elle est trop occupée pour parler. Elle mime un appui sur le bouton d’une télécommande invisible. Elle prend son temps et cherche à prolonger ce moment de partage. Elle ne me suce pas, elle me déguste lentement avec douceur. Moi aussi, je ne la quitte pas du regard, savourant ce moment exquis.
Je lui caresse les parties de son corps à ma portée avec la main qui me reste tandis que mon autre main manipule les commandes du sex-toy.
Elle n’arrête pas de me pomper et accélère brutalement la cadence. Mon gland subit les assauts de la furie. Elle est à la fois divine et diabolique. Son vagin détrempé déjà bien sollicité par l’œuf est aussi stimulé manuellement par elle. Puis elle abandonne son clitoris pour stimuler mon anus. Elle réussit à y faire entrer un doigt. Je finis par exploser en elle. Lorsqu’elle est sûre que la source est tarie, elle se relève pour m’embrasser à nouveau. À la différence que cette fois elle partage mon sperme avec moi. Nous reprenons nos coupes pour les finir avant l’entrée que nous mangeons tranquillement. Le principal est cuit, je le laisse dans le four encore chaud. C’est ensuite que je choisis le moment de sortir la boîte à bijoux. Je fais mine d’aller chercher la suite. En lieu et place de la suite, j’arrive avec la boîte de velours rouge du bijoutier dans une assiette et sous une cloche. Je me régale de voir la surprise se peindre sur son visage.
— C’est pour moi ? Qu’est-ce que c’est ? — Allez, ouvre.
Elle ouvre la boîte en tremblant, émue sous l’émotion.
— Non. C’est un beau collier, il ne fallait pas. C’est trop beau. — Oh que si.
C’est sur ces mots que je me place derrière elle et que je lui passe le collier à triples rangées de perles autour du cou. Une nouvelle fois, nous nous embrassons passionnément et je calme son ardeur en lui disant que le plat principal va refroidir. Nous avons toute la nuit pour jouer. Nous sommes dorénavant libres, coupés du monde extérieur. Plus rien ne peut capter notre attention. Nous sommes seuls au monde comme Ève et Adam au commencement du monde. Je suis bien décidé à profiter du présent jusqu’à la fin.
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