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La ligne interdite

Chapitre 2

Mise en route

Erotique
Il est 5h00. Ma montre vient de sonner. Je suis déjà sur le retour, je sprinte jusqu’à l’entrée de la cour. Une fois la porte cochère fermée, j’enlève mes baskets et mon haut que je jette négligemment sur le sol pavé devant la cabine de plage. J’y entre, ôte mon bas de jogging, mon boxer et mes chaussettes. J’enfile le premier maillot de bain accroché. Je me dirige vers la douche extérieure. C’est Élie qui l’a construite avec un système de récupération d’eau de pluie et un panneau photovoltaïque, en tant qu’ingénieur en énergies renouvelables, il nous fait profiter de toutes ses connaissances et son savoir-faire dans toute la maison. Après une douche tiède très rapide, je saute dans la piscine. L’eau est encore très fraîche. Je fais des longueurs jusqu’à ce que l’alarme m’indique que c’est l’heure du petit-déjeuner. Je sors de l’eau pour retourner sous la douche. Je me lave vite fait.
Je passe un drap de bain autour de ma taille alors que l’eau ruisselle encore sur mon torse, j’enfile des claquettes qui traînent et je monte dans mon appartement. Notre maison est divisée en trois appartements, Gilles occupe celui du rez-de-chaussée, moi du premier et mon frère est au second. Dans la dépendance, qui a également deux étages, le bas est réservé pour les nombreuses soirées qu’organise Gilles avec une chambre d’amis. Au premier étage, il a installé son auto-entreprise en informatique où il fait en grande partie des formations. Le dernier étage, Élie se le réserve pour y entreposer tout son matériel et son atelier.
Je lance une de mes playlists. Pendant que je profite de Natural de Imagine Dragons, je fais cuire mes œufs au plat qui se marieront parfaitement avec mon riz basmati à la pilaf et la ratatouille que Gi m’a laissée devant ma porte hier soir. Une pomme en dessert que je grignote en m’habillant. Je prends ma petite sacoche avant de passer le pas de la porte et de descendre les marches quatre à quatre. En bas, je griffonne un petit mot pour les gars sur le tableau blanc du hall d’entrée. Il est déjà 6h37. J’enfourche ma Kawasaki ninja h2r, je la démarre sous le porche et je perçois les vociférations de Gilles qui a dû se coucher tard et n’apprécie pas les échos du ronronnement de ma moto au réveil.
Gilles
Il est 6h37. Réveil en sursaut, je peux lire ces chiffres lumineux sur le cadran. Malgré ma gueule de bois, j’emploie toute mon énergie en gueulant :
— SAM, TU FAIS CHIER, BORDEL DE MERDE, DEMARRE LA DEHORS !!!

Alors que je referme les yeux, je sens un corps chaud se coller contre moi. J’avais oublié que je ne me suis pas couché seul dans mon lit hier soir, enfin je dirais plutôt, cette nuit après la soirée bien arrosée de la veille, il était plus de 3h et en entrant dans le hall, Caro avait pris peur en entendant un cri rauque provenant de l’appartement de Sam. Il hurlait encore le prénom de Marry. Contrairement à Sam, j’ai tourné la page, il m’a fallu 5 ans, mais j’ai fini par comprendre que je ne pouvais rien y faire et que me détruire ne faisait que blesser davantage mes proches et j’ai repris ma vie en main. Nous ne pourrons jamais l’oublier, mais elle n’aurait pas aimé qu’on souffre de sa disparition et qu’on mette nos vies en parenthèses. Alors, je vis, certes, je suis très loin d’être épanoui et heureux, mais j’essaie de profiter de tout ce qu’elle m’offre en sa mémoire. Je me retourne et fais face au visage ensommeillé de Caroline, une magnifique métisse.
Ses cils de biche lui donnent des allures de Diva, mais son sourire la rend solaire. On se regarde intensément comme si nous lisions conjointement l’âme de l’autre. Mon cœur se met à battre plus rapidement. Je ne suis jamais retombé amoureux depuis Marry, mais je sens au tréfonds de mon être qu’elle vient de faire céder une digue. Je me sens envahi par un flot d’émotions fortes. J’hallucine, une larme coule de mon œil gauche. Je lis une pointe d’inquiétude dans ses yeux verts. Caroline sort sa main droite de sous la couette et vient l’essuyer avec son pouce. Elle approche son visage du mien, elle ferme les yeux et pose ses lèvres sur les miennes. Elles sont si douces comme une caresse. Mon sexe se dresse. Nous n’avons rien fait quand on est venu se coucher pour la bonne raison que j’en étais incapable, bien trop imbibé par le punch d’Élie.
J’ai envie d’elle. Je sens cette bestialité qui m’oppresse, comme une envie de la dévorer, mais mon cœur me pousse à être affable et suave. Submergé, je reste interdit. Elle appuie son baiser et glisse sa langue entre mes lèvres. Des décharges secouent mon corps. Chaque contact me rend fébrile. Délicatement, elle me pousse sur le dos et vient se mettre sur moi sans cesser de m’embrasser langoureusement. Dans ma tête, il y a comme un feu d’artifice. Elle met un terme à notre baiser et se redresse, assise sur ma queue, je sens sa fente brûlante sur ma hampe. Je me dis que ça va être dur de tenir longtemps, j’ai déjà une envie folle de jouir. Elle est magnifique. Une belle poitrine ronde rehaussée par ses petites aréoles brunes où culminent deux énormes tétons, un bon 90 C qui ressort par rapport à la finesse de sa taille. Je pose mes mains sur ses cuisses de chaque côté de mon buste. Je la caresse doucement en remontant vers ses fesses galbées. Son corps s’agite par saccades.
Elle laisse échapper des gémissements presque inaudibles, mais tellement sensuels. Je presse ses fesses, les agrippe. Je fais basculer nos deux corps. Elle est sur le dos, ses genoux ramenés vers ses épaules, ma taille entre ses cuisses prise en étau. Je dégage mes mains en dessous d’elle et les place de chaque côté de sa poitrine, je soulève mon torse et me glisse pour atteindre sa bouche. Je la couvre de petits bisous tendres sur ses lèvres, le coin de sa bouche, sa mâchoire, son cou. Sa respiration s’accélère. J’ouvre la bouche et caresse son cou avec mes dents. Elle pousse un petit cri d’excitation. Mon membre frôle sa toison aussi soyeuse que du cachemire. Je descends vers ses seins, toujours avec mes dents, arrivé sur son téton gauche, je passe ma langue délicatement. Elle émet d’infimes bruits qui me rendent fou. Je suce son mamelon et l’aspire comme pour en faire sortir du lait pendant que mon annulaire et mon pouce font rouler l’autre.
Ses gémissements s’intensifient, son corps ondule. Elle passe ses doigts dans mes cheveux blonds mi-longs. Ma bouche quitte son sein pour descendre vers son nombril. Je lèche sa peau tout le long. Je marque son aine par des baisers. Je lève les yeux. Elle m’observe, les yeux remplis de désir.
Je plonge ma tête dans son entrejambe alors que mes mains maintiennent ses jambes relevées. J’observe son sexe luisant. Je distingue son clitoris qui a l’air déjà bien tendu. Je passe un coup de langue subrepticement. Elle tressaille. Je la lèche lentement. Elle ronronne. Du bout de la langue, je titille l’entrée de son vagin. Elle m’agrippe et plaque ma tête contre sa vulve. J’entre ma langue le plus profondément possible dans des mouvements circulaires. Son bassin imprime un roulis. Elle mouille. Je goûte sa cyprine, elle est légèrement acide et iodée. Je continue mon cunnilingus en allant de son vagin à son clitoris avec le plus de tendresse possible. Sa respiration est saccadée, son corps se contracte, elle est au bord de la jouissance qu’elle exprime par des râles qui semblent venir du plus profond de son être. J’exerce une légère pression du méat urétrale à son clitoris.
Je sens le jet chaud s’écraser sur ma langue, emplir ma bouche, couler le long de mon menton et sur ses fesses. Sa saveur est très subtile, presque insipide, avec un arrière-goût de sperme sucré agrémenté d’un trait d’urée. Elle pousse de grands cris puissants. Son corps ébranlé est pris de spasmes. Elle continue de gicler.
Je m’agenouille entre ses jambes. J’attrape ses hanches et la ramène à moi. Je m’appuie sur ses cuisses remontées sur son buste. Avec un mouvement habile, je pose mon gland à l’entrée de son orifice vaginale. Elle jouit encore même si la quantité de liquide a diminué. Je la pénètre. Ça glisse tout seul. Ses contractions compriment mon pénis déjà gonflé à son apogée. Je commence un long et vigoureux va-et-vient. Je suis électrisé, hypnotisé par le soulèvement de sa poitrine. Je voudrais me fondre en elle. Elle suffoque. Dans un souffle court, elle me murmure qu’elle va jouir à nouveau, je sens qu’elle se contracte autour de mon sexe. Elle pousse un long gémissement. Je ne tiens plus. Je m’enfonce jusqu’à la garde et éjacule au plus profond. Sa respiration est irrégulière, son corps entier tremble. Je lâche ses jambes et m’allonge sur elle. Elle me serre dans ses bras et dépose plein de bisous tendres sur mon épaule.
Je ferme les yeux.
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