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Lily, la meilleure des frangines

Chapitre 2

De surprises en surprises

Lesbienne
Maman avait divorcé de mon père avant d’épouser celui de Lily, née d’un premier mariage, le parfait symbole de la famille recomposée. Donc, une histoire entre nous ne serait pas vraiment de l’inceste, hein ? Mouais, sauf sur le papier, aussi dans la tête des parents. Dans tous les cas, ils ne devraient jamais l’apprendre. On n’avait encore rien fait, pourquoi cette réflexion me fichait la trouille ? Peut-être au cas où, la peur d’être prise au dépourvu tellement on se sentait proches, le besoin de soulager ma conscience en avance.
Notre relation venait de passer un nouveau cap après dix ans de vie commune. Lily cherchait à m’allumer depuis le passage de la mère Dubreuil l’avant-veille, on aurait dit que notre complicité de sœurs ne lui suffisait plus, qu’elle avait envie d’un dérapage. Et moi ? Difficile à dire, mes pensées s’embrouillaient. Avant, seule la masturbation me donnait du plaisir. Entre prendre une bite dans le vagin et me branler le clito, le choix était vite fait, aucun mec ne supportait la comparaison. Maintenant, avoir une troisième option ne me rassurait pas vraiment, c’était plus de questions et moins de réponses.
Je ne pouvais plus regarder la frangine sans penser à ses petites mains sur mes seins, imaginer mes tétons entre ses lèvres, puis sa langue dans ma chatte. Est-ce qu’elle me la mettrait aussi profond que la prof de piano ? Le goût de ma mouille l’écœurerait-elle ? Comment elle s’y prendrait pour me faire jouir ? Revivre l’instant magique devenait une obsession. Installée sur le bord de la baignoire, rattrapée par le fantasme, je commençais à taquiner mon bouton. Le bien-être s’installa, bientôt remplacé par une sensation plus profonde. Le résultat serait au rendez-vous aujourd’hui.
♀♀
Cet après-midi, je la regardais s’amuser avec une copine de fac dans le jardin, plutôt chahuter aux rires aigus qui me parvenaient aux oreilles. Deux visites en trois jours, la frangine changeait radicalement ses habitudes. Revoir la mère Dubreuil n’aurait pas été pour me déplaire après l’aventure de lundi ; malheureusement, la vieille ne pouvait ou ne voulait pas nous dégager un créneau dans son emploi du temps avant la semaine prochaine. Un nouveau minou à brouter, ou une bite à sucer, elle devait bien compter des mecs parmi ses élèves.

— Eh !
Le cri de stupeur attira mon attention loin du film à l’eau de rose qui passait en début d’après-midi à la télé. Lily trottinait autour de la piscine gonflable, le haut du maillot de bain de la copine exhibé à bout de bras comme un trophée, celle-ci juste derrière ne forçait pas trop pour la rattraper. À les entendre caqueter comme des poules, le jeu les amusait autant l’une que l’autre.
— Rends-moi ça !
La voix, plus haute qu’au naturel, traduisait un énervement inhabituel. On avait pris l’habitude de voir Maud passer à la maison au cours de l’année universitaire, toujours modérée dans ses expressions, d’une timidité à faire peur qui donnait envie de la cajoler. La frangine se laissa rejoindre, l’occasion pour moi d’observer ce qui se cachait sous le haut du maillot de notre invitée.
Elle était jolie avec son visage d’ange sur un corps sculpté de nageuse sportive, musclé mais pas trop. Quel cul magnifique ! J’attendais que la beauté se tourne un peu, qu’elle me montre ses sétons. Maud m’accorda cette faveur, les mains sur les hanches, inconsciente d’être observée. D’accord, le complexe venait certainement de la poitrine menue, des seins juste assez ronds pour trahir la nature féminine. D’un autre côté, je n’avais jamais vu une championne de natation avec des obus.
♀♀

— Venez boire, c’est frais.
Il fallait trouver un prétexte pour les approcher, poser une bouteille de citronnade et trois verres sur un plateau par exemple. Entre temps, Lily avait envoyé valser le haut de son maillot. Là, je n’étais plus seule à mater, Maud bavait d’envie devant la poitrine de la frangine, en parfaite harmonie avec la silhouette pulpeuse. Ses seins tenaient dans un modeste 90 B, mais leur fermeté ne faisait aucun doute. Les gros tétons déjà bandés trahissaient un début d’excitation.
À peine désaltérées, les filles se pressèrent l’une contre l’autre sur un transat pour se partager les écouteurs branchés au portable de Lily, les têtes à l’ombre. Chahuter par cette chaleur fatiguait rapidement, je les abandonnai à leur musique, plus intéressée par l’observation du jardin que le soleil commençait à dessécher. Ça ne servait à rien de gaspiller de la flotte à arroser. Le roman conseillé par un pote de fac restait fermé sur la table de jardin.

Zut alors ! À l’instant où j’allais m’offrir une sieste derrière mes lunettes de soleil, la frangine effleura la hanche de la copine juste sous l’attache du slip de bain. Un accident peut-être, ou un délire de mon esprit ? Oh non, un geste involontaire aurait provoqué un sursaut de surprise, j’attendis la suite, j’en espérais une. La réponse ne tarda pas à venir, Maud l’imita, avec assez de conviction pour dénoncer l’intention. Les complices se cherchaient sans se préoccuper de ma présence.
Les frôlements se multiplièrent de part et d’autre. Il n’y avait rien de flagrant encore dans leur posture, ça restait une impression, un pressentiment. Je m’attachai à une vue d’ensemble, les souffles devenaient oppressés, les poitrines se soulevaient. Ces détails chassèrent les dernières incertitudes, je les avais déjà observés en me masturbant devant la glace. Des attouchements de plus en plus appuyés succédèrent bientôt aux cajoleries innocentes, toujours au niveau des hanches, sans aucune précipitation qui risquait de les trahir. Elles comptaient me faire poireauter combien de temps !
Au bout de cinq ou six minutes interminables, enfin, la frangine fut la première à faire preuve d’un peu de courage en poussant les doigts plus loin. L’initiative, bien que timide, provoqua chez moi une brusque bouffée de chaleur. Au mouvement sous le slip, je devinai sans mal qu’elle s’amusait avec le pubis de sa copine. Cette dernière se pinça les lèvres, ou plutôt elle se mordit la lèvre inférieure. Jamais une nana ne l’avait touchée à un endroit aussi secret de son anatomie, peut-être même personne.
Soudain, énervée d’attendre, Maud prit l’initiative d’attraper le poignet de la frangine, elle la guida à travers le tissu jusqu’au berceau du plaisir, là où tout se jouait naturellement. J’imaginai sans trop de peine le bouton saillir sous les doigts fébriles, un délicieux bonbon rose sortit de la boîte mystère. Je devais faire quoi, moi, à part mater. Les rejoindre ? Ce n’était pas l’envie qui me manquait. Lily murmura quelques mots à l’oreille de sa copine.
La culotte atterrit dans l’herbe avec les écouteurs et le portable. Oh surprise ! Maud se rasait le minou, peut-être une habitude en natation. Aux mouvements lents, un peu désordonnés, je compris que la frangine délaissait le clito pour la fouiller plus en profondeur. Malheureusement, je ne pouvais pas bien voir de ma position, et en changer les aurait interrompues. La copine se déhanchait sur les doigts, visiblement heureuse du traitement accordé.
♀♀
À 18 et 19 ans, on avait mieux à faire que de s’ennuyer seule dans sa chambre, alors Lily profitait de la mienne, la seule de la maison dont la fenêtre donnait sur le jardin. Sa joue était chaude contre mon épaule à travers le tee-shirt qui me servait tous les soirs de pyjama, je m’attendais presque à l’entendre ronronner tellement on se sentait bien. Il lui arrivait parfois de s’endormir dans cette position, abandonnée en toute confiance. Mais ça, c’était avant.
Le générique du film tirait en longueur sur l’écran de la tablette, la fin me laissait un goût amer dans la bouche. J’aurais voulu que Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos se remettent ensemble, assister à une nouvelle scène d’amour. Pourquoi on voyait rarement aussi chouette au cinéma. « La vie d’Adèle » avait obtenu la Palme d’or, ça valait mieux que les navets qualifiés d’érotiques le dimanche soir à la télé sur CSTAR, il m’avait fallu un putain d’effort de retenue pour ne pas me masturber.
— C’était chaud, hein ! On dirait vraiment qu’elles se lèchent.
Le trémolo dans la voix prouvait que Lily n’était pas encore totalement revenue à la réalité, moi non plus. J’ignorais qu’elle matait des films lesbiens en douce.
— Ouais, grave. Tu te vois tourner une scène pareille ? Moi, ça me mettrait le feu au cul, même devant la caméra.
Je repensai à cet après-midi, ses doigts fouillant la vulve de Maud, puis le pouce sur le bouton de chair en haut de la fente nue, son application à faire frémir un téton sous sa langue. Et l’autre, heureuse de s’abandonner au délice des caresses, comment elle avait dépassé sa timidité habituelle, cramponnée aux seins de la frangine, les lèvres pincées pour ne pas hurler son plaisir, son sifflement à l’instant fatidique de lâcher-prise. C’était beau une nana en train de jouir.
— Peut-être, mais alors juste avec une personne en qui j’ai confiance.— Évidemment ! Avec Maud par exemple, tu pourrais ?
Le baiser sur la joue me surprit, Lily se contentait de dire bonne nuit d’habitude. Elle se tourna sur le bord du lit.
— Moi, je te parle de la personne qui tournerait la scène, une copine évidemment, ou toi. Ça te plairait de me filmer ?
Je préférais ne pas répondre à une provocation supplémentaire, il y en avait eu trop dans la journée.
♀♀
J’en arrivai à près de cent moutons comptés pour que dalle, un énervement inhabituel m’empêchait de dormir. Lily se redressa.
— Tu as trop chaud, tu veux que je mette le ventilo ?
Vu mon état, une douche froide n’aurait pas suffi.
— Dors, je vais mater un film sur la tablette.
La frangine se rallongea en soupirant après un sourire généreux, on aurait dit que ce qui se passait depuis deux jours était normal, une évolution logique de nos vies. Perso, je ne sentais pas très à l’aise, mais ça tournait à l’obsession. Je me levai doucement pour éviter de la bousculer, la tablette sous le bras. Le canapé dans le salon serait plus adapté à la suite du programme, il fallait me libérer encore une fois de la tension accumulée, une autre masturbation s’imposait.
Sitôt installée confortablement, le tee-shirt oublié dans un coin, j’étudiai la liste des favoris de Lily par acquit de conscience dans l’espoir d’y trouver un autre chef-d’œuvre lesbien du genre « La vie d’Adèle ». Je voulais voir des seins, des minous, des caresses entre filles, des visages embellis par le plaisir, impossible de trouver le sommeil sans avoir pris mon pied avant, c’était certain, et regarder des bites bandées ne m’inspirait vraiment pas en cet instant.
J’attaquai le visionnage d’une compilation de scènes lesbiennes du cinéma classique, bien plus érotiques que les pornos, surtout moins délirantes au niveau de la bande-son. Il m’arrivait régulièrement de surprendre des copines en pleine action pendant une teuf ou une manif, aucune ne criait comme ça, ou quelqu’un aurait appelé le SAMU. Une main sur mon minou, j’allais commencer à me toucher quand la frangine arriva. Elle savait ce qui m’avait poussée là, ça ne la choquait pas.
Toujours en silence, Lily brancha la tablette à la télé, le film apparut sur l’écran, puis elle s’installa à ma gauche, la tête sur mon épaule. Je l’observai avec toute ma tendresse de grande sœur, prête à oublier ce foutu désir qui chamboulait le cycle de mon sommeil, la fatigue finirait bien par avoir raison. Elle leva les yeux sur moi, son regard reflétait la sérénité, la confiance en mes décisions. Le problème, c’était que j’ignorais quoi faire à part une connerie, et que ça me terrorisait.
Toujours tournée vers moi, la frangine caressa son entrecuisse, comme si mon image l’inspirait plus que le film, son souffle tiède chatouilla mon cou. Je la regardai toucher le haut de sa fente, attendant de surprendre l’instant où ses doigts dénicheraient le petit bouton d’amour. Un léger clignement des yeux me dit que c’était fait, alors, sans plus penser à rien que de partager ce moment privilégié avec elle, je commençai à me branler lentement pour ne rien précipiter.
Putain, ce que Lily était belle avec le regard allumé de désir, les narines pincées, la bouche frémissante, la terre pouvait bien s’arrêter de tourner. J’essayai de me concentrer sur le spectacle à la télé, mais rien à faire, j’avais trop besoin de la toucher, de la sentir vibrer, ma main libre s’aventura sur la cuisse collée à la mienne. Le contact ne la fit pas fuir, au contraire.
Dans sa position, un sein contre mon bras, la frangine embrassa mon épaule, le désir fit un bond. J’astiquai mon clitoris, furieuse, soudain pressée de ressentir la délivrance, peut-être par peur de la frustration. Si on m’avait dit ce matin qu’on se branlerait côte à côte... L’idée de nous toucher ensemble me fit rapidement décoller pour un petit plaisir aussi bref qu’intense, comme une décharge électrique.
Le temps de me remettre les idées à l’endroit, Lily me suivit en silence, trahie par un tressaillement. Je l’admirai jusqu’au retour au calme, heureuse d’avoir partagé ça avec elle.
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