Sur la route du retour, je me pose mille questions. Que suis-je en train de faire. Je décide de m’arrêter sur le bas-côté de la route pour réfléchir plus sereinement.D’un côté, il y a mon mari, avec qui j’ai vécu de très bons moments que je n’oublierai jamais. Mais depuis un certain temps, je sens qu’il me délaisse pour son travail. Au mieux j’ai l’impression de servir d’objet d’apparat, au pire il tient des propos littéralement humiliants à mon égard. Et puis niveau sexe, il faut dire qu’il est un peu coincé... Et il y a Mathieu, oh oui Mathieu... Avec lui, je me lâche, il n’y a pas de jugement. Il n’y a de place qu’aux désirs, aux fantasmes et aux envies en tout genre. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas pris autant de plaisirs... Qu’est-ce que je veux vraiment ? Il va falloir me décider. Dois-je stopper ma relation avec Mathieu, me concentrer sur ma vie d’épouse ? Ou écouter mes pulsions, mes envies et continuer mes petits jeux pour mêler les bons moments de couple avec mon homme, quoique de plus en plus rares, et les moments de liberté et de fantasme avec mon amant ? La vibration dans mon sac me sort de mes pensées. Je sors mon portable pour consulter le message« Bonsoir ma chérie, au final je ne rentre que lundi le travail va être plus long que prévu. Vendredi prochain, mon entreprise organise une soirée de gala, achète-toi une jolie robe. Bisous. A lundi ». Décontenancé, je ne sais pas que penser de ce message... Il ne me demande même pas si j’ai envie de venir à ce gala. Cela sonne comme un ordre et ça me donne à nouveau l’impression de n’être qu’un trophée qu’il va exhiber par fierté. Cette soirée ne m’enchante vraiment pas, ça risque d’être de nouveau humiliant pour moi et le ton du message me rend folle. Je suis sur le point de lui répondre sèchement que je ne viendrai pas à ce gala lorsque mon portable vibre à nouveau. Ce coup-ci le message est de Mathieu et je me presse de l’ouvrir « Petit message pour te dire que j’ai passé une soirée hors norme, j’ai hâte qu’on se revoie pour explorer de nouveaux fantasmes et prendre du bon temps...A très vite mon petit abricot. Passe une bonne nuit »Je me surprends à lire plusieurs fois le message avec un sourire aux lèvres, me faisant oublier le message de mon mari. Il a raison, prendre du bon temps, vivre. Pourquoi se poser toutes ces questions, la réponse est là, vivre et me faire plaisir. Une idée me vient alors. Je décide de répondre à Mathieu. « Une superbe soirée où chacun est reparti avec un souvenir de l’autre hihi. Vendredi prochain, mon mari organise un gala barbant, ça me ferait vraiment plaisir que tu viennes. Je te trouverai une invitation et on trouvera bien du temps pour s’y amuser ;) ». En reposant mon portable, je jette un œil à mon body, et à la trace de sperme qui y est toujours présente. Il y a même encore une goutte présente sur mon sein gauche. Je secoue mon corps faisant ballotter mes seins de haut en bas, comme un jeu, pour voir si elle va couler. Elle reste bien accrochée et ne bouge pas d’un pouce. Machinalement, mon doigt vient récupérer la goutte en frôlant mon téton, ce qui m’excite une nouvelle fois. J’apporte la semence à ma bouche et lèche l’extrémité de mon index. Enivrée par l’odeur de foutre qui émane de mon corps, mon autre main se glisse entre mes cuisses et vient détacher les deux boutons de mon body. Je me laisse guider par mon excitation, mon plaisir. Une main sur mon clito, l’autre qui vient se poser sur mon sein puis mécaniquement je masse mes deux zones érogènes. Mon corps se courbe sous le plaisir, mes yeux se ferment, mes fesses frottent le siège. Il ne me faut pas longtemps pour atteindre l’orgasme et mon entrejambe ruisselle de plaisir sur le siège.Avant de repartir, je check mon téléphone pour voir si mon partenaire m’a répondu.« Ça serait avec plaisir, à dans une semaine alors ! Ça va être long, je vais devoir utiliser ton cadeau ;) ». Le week-end passe, j’en profite pour faire le tour des magasins avec une copine. Je choisis une robe de bal jaune, tirant légèrement sur le vert. La robe est maintenue par une fermeture zippée bordée de blanc. Le tissu ne commence qu’en haut de ma poitrine, laissant mes épaules découvertes. C’est une robe très ajustée à mon corps, style bustier, qui met ma silhouette en valeur. Heureuse de ma trouvaille qui sera parfaite pour le gala, je décide de continuer mes emplettes. J’accompagne ma robe de sandales ouvertes à talon noir. De multiples lacets s’entremêlent sur mon pied et ma cheville et une fermeture éclair ferme l’élégante chaussure à l’arrière. Arrivée en caisse, je décide de m’offrir moi-même ma tenue. Je ne gagne pas autant que Xavier, c’est sûr, mais je veux lui montrer mon indépendance et lui prouver que je n’ai pas besoin de lui.
Je grimace tout de même en déboursant presque un mois de salaire dans ma tenue, mais je me conforte en me disant que je ne la dois qu’à moi et que Mathieu lui saura apprécier ma robe à sa juste valeur... En sortant de la boutique, nous passons avec mon amie devant une boutique de lingerie. J’y prends un soutien-gorge sans bretelle pour aller avec ma robe et un tanga noir à lanières croisées. Par contre cette fois-ci c’est la carte de mon mari qui régale. Xavier rentre comme convenu dans la soirée du lundi. La semaine se passe normalement, nous nous envoyons discrètement quelques messages avec Mathieu. J’attends la soirée de gala avec impatience, me demandant comment je vais pouvoir m’amuser avec mon amant sans me faire remarquer. Enfin, vendredi arrive. Après le travail, je rejoins mon mari à la maison pour nous préparer. J’enfile ma tenue, me maquille simplement avec un rouge à lèvres couleur cerise pour faire ressortir mon visage clair, et un peu de mascara. Je coiffe mes cheveux bruns d’un magnifique chignon. Prête, je rejoins mon mari qui m’attend en bas des marches. Celui-ci me regarde comme au premier jour, le sourire aux lèvres, les yeux admiratifs et le regard aimant. Cela me fait rougir et me fait repenser à mon questionnement de la semaine passée sur mes relations. — Tu es magnifique ma chérie, comme au premier jour. Je ne réponds pas et l’embrasse tendrement pour le remercier. Nous nous dirigeons alors en direction de la voiture en nous tenant la main. Il m’ouvre la porte et m’aide à m’installer pour ne pas abîmer ma robe, puis nous partons en direction de la soirée de gala.Arrivée sur place, Xavier se gare sur le parking d’un hôtel à côté de la salle de réception dans laquelle se déroule le gala. Gentleman, mon mari m’ouvre à nouveau la porte de la voiture et me prend par le bras. Nous prenons la direction de la salle de réception, Xavier semble soucieux de bien se comporter, cela me fait encore une fois réfléchir sur ses différents comportements. Va-t-il être attentionné ainsi toute la soirée ou est-ce seulement passager comme d’habitude ? Après tout, c’est en compagnie d’autres personnes que Xavier se comporte mal à mon égard. Je n’ai pas grand-chose à lui reprocher lorsque nous sommes tous les deux. Je vais vite être fixée, car nous approchons de ses collègues et de leurs conjointes. — Salut, Xavier, te voilà enfin ! Lise, tu es plus belle que jamais dans cette tenue. Je le remercie en souriant et nous disons bonjour aux personnes présentes. — Combien t’a coûté cette robe alors Xavier ? demande un de ses collègues.— Rien du tout, Madame s’est acheté sa tenue comme une grande, je ne sais pas ce qui lui a pris.— Je n’ai pas besoin de toi pour m’habiller tu sais Xavier ! — Si tu le dis ma chérie ! Mais tu profites tout de même bien d’avoir un dressing complet en grande partie grâce à moi.
Il ne me regarde même pas en disant cela, encore une fois il souhaite juste amuser ses amis. Ceux-ci rigolent d’ailleurs aisément à la boutade, même si je perçois tout de même une petite gêne. Dans ma tête, j’ai envie d’exploser et crier sur Xavier ! Une nouvelle fois, il se moque de moi devant tout le monde. Je contiens mes mots, ne voulant pas faire de scène en public. C’est alors que je sens mon téléphone vibrer dans mon sac. C’est Matthieu qui vient d’arriver. « Je viens de me garer, j’arrive ». Un sourire libérateur se forme sur mon visage en lisant le texto. — Un message d’une énième commande de fringue ma chérie ? Voilà que ma petite femme retrouve le sourire. Je le regarde, le sourire en coin pour faire semblant de trouver sa plaisanterie amusante. Mais au fond, je suis seulement soulagée des choix que j’ai faits depuis deux semaines avec Mathieu. Je me dirige alors seule pour entrer dans la salle de réception. Les portes sont grandes ouvertes et je pénètre dans une immense salle aux murs habillés de grandes glaces faisant refléter le splendide lustre en cristal qui surplombe la pièce. La salle de réception est découpée en deux parties distinctes. D’un côté, une grande piste de danse et de l’autre un très grand nombre de tables rondes ou la plupart des convives sont déjà installés. Je me retourne et vois mon mari et ses amis qui entament leur marche dans ma direction. Je me dépêche de répondre à Mathieu lui stipulant que je l’attends à l’intérieur et que l’invitation que je lui ai envoyée par mail suffira pour rentrer. Un quart d’heure plus tard, la salle est bientôt pleine, mais toujours pas d’apparition de Matthieu. Je discute avec différentes personnes, esquivant au maximum mon mari. La soif commence à se faire sentir, je me dirige donc vers le buffet. Je demande un verre de vin blanc au serveur, quand je sens qu’une main effleure mon fessier. Je sens alors un souffle s’approchant de mon cou. « Très jolie robe mon petit canari Un large sourire se dessine sur mon visage, contente de le savoir, mon amant enfin présent à mes côtés. Je jette un coup d’œil au-dessus de mon épaule. Mathieu porte un costume bleu marine avec une chemise bleu ciel. Il est très élégant et terriblement sexy. Il vient se glisser à côté de moi, faisant style de rien pour ne pas attirer l’attention. Et sans me regarder, il entame la conversation. — « Alors qu’as-tu prévu pour ce soir ma chère ? Il y a beaucoup de monde... Une coupe de champagne s’il vous plaît. » Il se retourne ensuite et je vois qu’il observe toute la salle d’un air songeur. Peut-être cherche-t-il mon mari des yeux... — Je n’y ai pas encore réfléchi, on va improviser ! Je sens une main se poser sur mon bassin, ce qui me fait sursauter et renverser un peu de vin sur le haut de ma robe. — Oups... excuse-moi chérie, je ne voulais pas te faire peur. Le gala va commencer, je voulais te proposer une danse. Je ne me retourne alors vers lui en rougissant et en espérant qu’il n’a pas remarqué ma conversation avec Matthieu. Il remarque directement la petite tache de vin qui humidifie ma robe au niveau de ma poitrine. Il grimace, un air inquiet, il doit se rendre compte que depuis notre arrivée, il ne marque pas de points. Je souris néanmoins à mon mari et lui sors d’un air coquin. — Bravo tu as mouillé ma robe ! Je vais passer aux toilettes pour arranger tout ça et je te rejoins sur la piste. L’air satisfait de ma réaction, Xavier s’excuse et me demande si j’ai besoin d’aide, ceux à quoi je lui réponds négativement, lui signifiant que je reviens très vite pour une danse.Mathieu quant à lui nous a tourné le dos et s’est éclipsé discrètement un peu plus loin pour ne pas se faire remarquer.Je passe près de lui en lui pinçant doucement la fesse, en espérant qu’il comprendra le message. Je me dirige ensuite en direction des toilettes, et Mathieu me suit, un peu en retrait. J’ouvre la porte, vérifie que l’endroit est vide puis je lui fais un signe de tête pour lui signifier que c’est bon. À peine la porte fermée, Mathieu et moi nous embrassons langoureusement. Une minute d’un baiser intense et passionné où mon esprit s’évade. Nous prenons vite conscience que cette fois-ci, on ne peut pas rester en plein milieu de la pièce. Vu le monde dans la salle les toilettes ne resteront pas longtemps sans visiteurs. J’attire donc Mathieu dans une des cabines inoccupées. La porte fermée, je me jette directement sur la braguette de celui-ci et libère son sexe de son boxer. Toujours debout, je commence par caresser son sexe d’une main. Lui pose ses mains sur mes épaules dénudées et me les masse. Après une petite minute de ces caresses sensuelles, je passe à la vitesse supérieure. Je m’agenouille tout en plaçant ma robe correctement pour ne pas l’abîmer et qu’elle ne soit pas visible de l’extérieur. Mathieu place sa main en dessous de mon menton et relève mon visage. De son autre main, il me caresse les cheveux, puis la joue. Je sens à sa merci, soumise, mais consentante. Puis sans un mot il baisse son boxer jusqu’au genou, me faisant comprendre que je peux commencer. D’une de mes mains, j’attrape alors son sexe en érection. Je l’entoure de mes doigts pour le masturber doucement tout en approchant ma bouche en dessous de ses boules. J’en gobe une, puis la deuxième, je joue avec ma langue sur ses parties précieuses. Je sens mon amant frémir de plaisir, il ferme les yeux en se laissant faire. Soudain, nous nous figeons tous les deux lorsque nous entendons la porte des toilettes s’ouvrir. Je sors le testicule que j’avais en bouche, mais je continue les va-et-vient de ma main le long de cette jolie queue qui se dresse devant moi alors que deux femmes entament une conversation dans le hall des toilettes. — Tu as vu comment Xavier traite sa copine, moi je ne supporterais pas. Comprenant que la discussion des deux intrus me concerne, j’arrête mes mouvements et je tends l’oreille pour écouter attentivement ce qu’elles se disent, tout en restant discrète. — Il a toujours aimé les petites jeunes obéissantes, et les traiter comme de la marchandise en public. Après, la question est, est-ce que c’est elle qui doit se méfier de lui ou lui qui devrait en prendre plus soin pour ne pas la perdre ?— C’est vrai qu’il n’est pas connu pour sa fidélité, mais tu penses qu’elle pourrait aller voir ailleurs ? Le porte-monnaie de Xavier est un argument de poids en sa faveur.— Oh tu sais, je crois qu’elle a plus de caractère que ce que tout le monde pense. Il aurait tort de la sous-estimer. Du peu que je la connaisse, Lise est une femme indépendante. Les deux filles rigolent puis sortent des toilettes en parlant de toute autre chose. Nous nous retrouvons à nouveau seuls, je réfléchis à ce qu’elles viennent de dire, cela me confirme dans mes choix de plaisirs extra conjugaux. Mathieu me ramène à la raison par une caresse sur la joue, accompagnée d’une petite claque coquine et dominatrice. Je suis surprise de son geste, mais cela a pour effet de m’exciter davantage. Je reprends donc les boules de mon amant en bouche et le masturbe maintenant plus vigoureusement. Mon autre main se plaçant sur une de ses fesses pour avoir une meilleure prise. Le plaisir montant, Mathieu me prend par le chignon pour me dégager de ses bijoux d’amour et vient empaler sa grande verge bien droite dans ma bouche grande ouverte. Son gland vient toucher directement le fond de ma gorge et je dois déglutir pour ne pas m’étouffer. Puis mes mains viennent se placer sous ses boules pour les masser pendant que ma bouche s’active tout le long de son sexe avec de grands va-et-vient. Après quelques secondes, ses mains me tirent une nouvelle fois le chignon pour me dégager et éloigner mon visage de son sexe. Il prend le relais, se masturbant énergiquement devant moi. Comprenant que le point de non-retour est proche, je tire sur le haut de ma robe pour offrir un réceptacle à la semence de mon amant. Ce dernier commence à frémir... Il approche et dépose son gland sur le haut de mes seins...Sa bouche se tord de plaisir...Et il expulse enfin de puissants jets blanchâtres qui viennent m’asperger la poitrine puis s’engouffrer dans mon soutien-gorge et dans la gouttière à sperme que forment mes deux mamelons. Plusieurs saccades se succèdent, déversant assez de foutre pour recouvrir l’entièreté de mes seins. Une nouvelle fois, je ressens énormément de plaisir avec cette sensation de chaleur qui coule sur mon corps... Son plaisir évacué et content de moi, je relâche le haut de ma robe, ce qui a pour effet d’écraser et d’étaler davantage le sperme dans mon soutien-gorge. Je me relève pour l’embrasser, mais c’est Mathieu qui pose ses deux mains sur mon visage et qui m’attire vers sa bouche. Nous échangeons un délicieux baiser, échangeant nos langues, nos salives, et la saveur de son sexe. Je ferme les yeux, savourant l’instant puis délicatement il écarte ses lèvres des miennes. Je le laisse remonter son pantalon puis j’ouvre la porte des toilettes. Je jette un coup d’œil rapide puis me dirige vers un lavabo. — Sors en premier, je vais me remettre du rouge à lèvres. Mathieu sort rapidement pour ne pas se faire remarquer dans les toilettes des dames. Je me retrouve seul en face de mon propre reflet dans le miroir. Je me souris à moi-même, les lèvres totalement démaquillées. En repassant mon rouge, je repense aux paroles des deux filles qui m’ont conforté dans les choix que j’ai pu faire. Je me vois même aller plus loin encore, sortir de ces préliminaires et prendre encore plus mon pied avec Mathieu, assouvir encore plus d’envies et de fantasmes depuis trop longtemps enfouis au plus profond de moi. Avant de sortir, je vérifie que rien ne dépasse ou ne dégouline de mon soutien-gorge, et je mouille le haut de ma robe d’un peu d’eau pour faire semblant de l’avoir nettoyée des traces de vins. J’insère rapidement mon index entre mes seins, et la chose faite, c’est tout excitée que je sors des toilettes pour rejoindre Xavier sur la piste de danse, en me léchant goulûment le doigt. De nombreuses personnes dansent, y compris mon mari qui est accompagné d’une dame d’une quarantaine d’années. Je m’approche de lui, puis demande poliment à la dame si je peux danser avec mon compagnon. Celle-ci me sourit et me tend la main de Xavier. Nous entamons donc une danse où il me tient la main et pose l’autre dans mon dos. Tout le monde danse et échange ses partenaires sans jalousie, très cordialement. Xavier est un excellent partenaire de danse et je prends plaisir à partager ce moment avec lui malgré ces remarques désobligeantes et mon attitude d’adultère. La musique terminée, un collègue de mon mari vient demander ma main pour la prochaine danse, ce à quoi Xavier répond positivement. J’échange, tout comme lui, plusieurs fois d’affilée de partenaire jusqu’à accorder une dernière danse au patron de mon mari. Un slow s’entame, son torse se rapproche jusqu’à toucher mes seins. Prise d’une petite panique, je jette un coup d’œil sur mon décolleté pour vérifier que de la semence de Mathieu n’est pas visible s’y est pas échappée. Rassuré sur ce point, j’espère que mon compagnon de danse ne remarquera pas l’odeur qui doit émaner de ma poitrine. C’est sans gêne que le patron de mon mari vient poser ses mains sur le haut de mes fesses. Je ne sais pas trop comment réagir, je me dis que la danse prête à un rapprochement et que cela reste raisonnable pour le moment. En regardant autour de moi, je remarque Mathieu qui semble envieux, mais aussi excité de la situation. Je m’amuse donc moi aussi à glisser mes mains proches des fesses de mon partenaire. La réaction ne se fait pas attendre et je sens les mains descendre encore un peu touchant maintenant carrément mes fesses. J’espère que Xavier ne l’aura pas remarqué... Le slow se termine, l’homme s’écarte en souriant et me fait la bise tout en me remerciant chaleureusement pour cette danse.C’est en retournant vers notre table que je me fais soudain interpeller par mon mari. — Tu es sérieuse là. Dit-il d’un ton ferme, mais discret, pour ne pas se faire remarquer par les personnes qui nous entourent. — Qu’y a-t-il encore ? Je n’ai pas le droit de m’amuser un peu ? — Tu crois que je ne t’ai pas vue avec Jean Pierre, à te faire toucher les fesses ainsi, tu trouves ça normal !? — Merde Xavier, tu es bien content d’habitude quand tu m’exhibes devant tout le monde et sors tes phrases machistes pour faire le malin auprès de tes collègues. Et puis tu ne dansais pas avec d’autres filles toi là ? Tu voulais quoi, que je foute une baffe à ton patron ? Et lui tu vas lui dire quelque chose peut-être, j’imagine alors !? A court de réaction, je décide d’insister. — Ne réponds même pas, je rentre, tu passeras la soirée sans moi, ça te fera peut-être enfin réfléchir pour les prochaines fois. Il essaye de me retenir le bras, mais je me dégage, lui faisant comprendre de ne pas me toucher. Il me lançait d’un air provocateur. — Et tu vas rentrer comment sans moi ? — Ne t’inquiète pas, je saurai très bien me débrouiller... Sans plus me préoccuper de lui, je me dirige donc en direction de la sortie, la porte de l’hôtel franchie, je prends une grande inspiration en regardant le soleil sur le point de se coucher... Quelques secondes libératrices avant de sortir mon portable pour écrire à Matthieu.« Ça te dirait de passer ta soirée ailleurs ? »La réponse ne se fait pas attendre« Tu connais ma voiture on s’y rejoint »
