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La liste de Noël

Chapitre 6

J’ai fait des blagues racistes.

Trash
29 décembre : J’ai fait des blagues racistes.
Bien sûr en lisant cette ligne, je ne pouvais m’empêcher de penser à la débilité de celui qui me jugeait. Des blagues racistes ? C’était quand même gonflé. J’étais la personne la moins raciste au monde. Je me souviens d’une fête organisée chez Valérie où Salma, une noire, était invitée. Avec des copines, on s’était dit que pour se marrer, on allait venir en se grimant d’une blackface, comme ça, Salma n’aurait pas l’impression d’être la seule blackette de la soirée.
C’était super sympa, non ? Parce qu’une blackface, c’est quand on se met du noir sur le visage. C’est ce qu’il y a de moins raciste au monde ! Par exemple, si tu te déguises en princesse, c’est que t’aimes bien les princesses, si tu te déguises en superhéros, c’est que t’aimes bien les superhéros, si tu te déguises en noir, c’est que t’aimes bien les noirs. C’est évident ! De la logique pure et simple.
Mais Salma et la logique, ça fait deux. À peine on entre chez Valérie qu’elle nous critique. Soi-disant que ce serait l’humour colonial, un genre d’oppression. Et non seulement on « l’oppresserait », mais en plus on se montrerait irrespectueux, parce qu’il y a eu des millions de morts pendant la traite des nègres, et que ce n’est pas un sujet à plaisanterie.
Mais comme je suis plus maligne qu’elle, je savais pourquoi elle était en colère en réalité ; et ça n’avait rien à voir avec cette histoire de colonie... et je me suis mise face à elle et sûre de moi, je lui déclarais :
« T’es jalouse parce que pour se maquiller en noir, c’est facile, il suffit d’un peu de charbon. Mais pour qu’une noire se grime en blanche, c’est plus compliqué. C’est pour ça que tu te joues ta victime.— Mais c’est n’importe quoi.— Ouais, OK... c’est vrai, je reconnais. En fait, c’est même plus simple si tu veux te grimer en blanche ; il suffira que tu te laves.—... Connasse !— T’es noire et en plus t’as pas d’humour. T’es vraiment une handicapée de la vie toi. »
Là-dessus, elle s’est mise à vouloir me frapper. Avec les copines, on l’a maîtrisée, mais je lui ai fait la leçon :
« T’es une sauvage, un vrai singe, hein ? Tu veux peut-être retourner dans ta forêt ?— Pétasse ! Je suis fier d’être noire, et pas une petite conne blanche débile.— T’es si fière d’être noire, mais est-ce que tu le mérites vraiment ? On va voir si t’as le rythme dans la peau, danse ! »
Pour l’inciter à se démener sur le dance-floor, j’ai pris une corde solide et je l’ai fouettée pour qu’elle danse, je lui cinglais le dos si elle ralentissait. Les mecs ont zouké avec elle, c’était rigolo. On s’est mis à faire les singes et à l’obliger à nous imiter, on lui a même fait manger un bon kilo de bananes... C’est vrai que c’était allé un peu loin, mais c’était elle qui avait commencé en nous critiquant pour nos blackfaces. Pour finir, on a sorti un pot de peinture blanche, on l’a déshabillée et recouverte de peinture. On aurait dit une Française pure souche, une vraie Gauloise... Elle pleurait, mais je crois qu’elle avait compris la leçon, depuis, elle ne m’a plus jamais fait de remarques débiles, comme quoi j’étais raciste.
Il y a aussi une autre histoire au lycée, il y a un Arabe. C’était pas une lumière et on voulait le pranker gentiment, du coup on a laissé traîner un billet de cinquante euros. Il l’a ramassé sans poser de question et aussitôt on l’a traité de voleur. Le mec avait super honte, on lui criait dessus :

« Putain d’Arabe, t’es un sale voleur ! — Je suis désolé, j’ai juste ramassé, je savais pas à qui il appartenait.— Comme t’es Arabe, on va faire comme dans ton pays d’Arabe, on va te couper la main.— Quoi ? Non, mais t’es cinglée ! Au secours ! »
J’avais un gros couteau avec moi, je m’approchais de sa main.
« Si tu veux garder ta main, alors qu’est-ce que t’es prêt à faire pour la garder ? J’ai entendu dire que les vrais musulmans doivent garder la main droite propre ? — Oui, se salir la main droite volontairement, c’est Haram !— On va voir ça, si t’y tiens tellement à ton islam... »
On s’est amusé à lui faire mettre la main dans un trou plein de vers de terre, puis dans de la merde de chien. Il pleurait comme un gosse en disant qu’il allait être maudit... il était encore plus idiot que je pensais, parce que ce n’était même pas un vrai couteau que je tenais ! Juste une bidouille en plastique achetée dans un magasin pour Halloween. Je ne suis pas une sadique, c’était juste pour rire, qu’est-ce qu’il pouvait être con !
Et donc, encore une fois, parce qu’une noire et un Arabe étaient trop cons, j’étais punie. Où est la justice dans tout ça !?
Contrairement aux trois ringards Sidaman, Grosse merde et Face de cul ou même à Enculette, la ligne ne mentionnait pas de nom, m’excuser auprès de Momo ou de l’autre Salma ne servirait sans doute à rien. Il fallait que je prouve que je n’étais pas raciste, le plus évident était donc de me rendre à l’asso antiraciste locale : « Noirs, Arabes Tous Egaux. » N. A. T. E. En quelques minutes, mes mecs de l’asso se rendraient compte que j’étais la meuf la plus cool et la plus ouverte d’esprit du lycée, et absolument pas raciste. Pour m’assurer que mes interlocuteurs fussent dans une bonne disposition à mon égard, je m’habillais avec une petite jupe à fleurs affriolante, un top rose clair un peu moulant et je mettais des stilettos aux pieds. Avec ça, même le noir ou l’arabe le plus embouché devrait écouter d’une oreille bienveillante ce que j’avais à dire.
Quand de bon matin, j’entrais dans le local, les lieux étaient quasi vides. Il y avait seulement un arabe assis à un bureau, je lui souris en me présentant devant lui
« Euh... Bonjour. Bon Noël ! lui souhaitais-je.— Bonjour. »
Il n’avait pas l’air des plus accueillants. Si ça se trouve, il ne fêtait même pas Noël. C’était bien le genre à vouloir faire chier les gens en préférant célébrer une de ces fêtes d’Arabe à la mords-moi-le-nœud. Et après, ils crient au racisme alors qu’ils ne font aucun effort pour s’intégrer... Et c’est ce genre d’imbécile qui devait me pardonner pour être soi-disant raciste... incroyable... J’expliquais mon cas :
« Ça va vous sembler bizarre, mais j’ai raconté des blagues racistes.— Pardon ?— C’est-à-dire, c’était pour rire, ce n’était pas vraiment raciste vous voyez ?— Pas vraiment raciste ? Vous vous moquez de moi ?— Pas du tout, c’est pour ça que je viens, pour m’excuser !— Pour des blagues racistes ?— Oui.— Et c’était quel genre de blague ? »
Je ne pouvais pas lui raconter l’histoire de la blackface, il aurait sans doute pris la défense de Salma. À la place, je lui servais une petite blague que j’avais racontée à une copine :
« Vous savez pourquoi les noirs courent vite ? »
Le réceptionniste me regarda froidement, je rougis un peu en délivrant la chute :
« Car les plus lents finissent en prison ! »
Pas un sourire.
« Enfin, c’est une blague nulle...— En effet, elle est même complètement conne. Les petites blanches ont des blagues à leur niveau quoi.— Hein ? D’où vous me parlez comme ça ?— Mais ouais princesse, il te manque juste le fouet, tu seras parfaite sur les plantations. Mais on n’est plus au XVIIIe siècle, aujourd’hui, les noirs ont le droit répondre aux blancs. Maintenant, dégage de là.— OK... Désolée... Vous le prenez mal. Alors pourquoi je ne vous ferais pas un petit don et vous certifier que je ne suis pas raciste ?— Un don, genre combien ?— C’est-à-dire que je suis un peu juste niveau fric à vrai dire, ça pourrait être un euro symbolique ? Mais je peux monter à dix peut-être, c’est tout ce que j’ai sur moi.— Mais ouais... M’dame a le dernier iPhone, mais ne peut pas dépenser son argent de poche que lui a donné son papa pour aider une p’vre assos de noirs et d’Arabes.— Mais...— Je crois que t’as pas compris. Ici, on aide les mecs et les meufs qui sont racisés. Toi, ton problème c’est que t’es trop conne. Donc va trouver une assos pour l’aide aux trisomiques, tu seras à ta place là-bas. »
Mon poing se fracassa sur le bureau de ce sale con et je lui crachais littéralement à la gueule.
« Hey ! que... Tu... »
Le type écarquilla les yeux, il n’arrivait pas à croire qu’une blanche ait le culot de lui molarder la face dans les locaux de cette assos antiraciste.
Je ne demandais pas mon reste, j’allais trouver une autre façon de montrer que je n’étais pas raciste. Je sortis en trombe du local. En passant la porte, je croisais deux noirs qui entraient, l’arabe leur cria :
« Attrapez-la ! »
Je courrais, enfin, je courrais autant qu’il est possible de courir avec des talons aiguilles. En trente secondes, j’étais rattrapée par les deux blacks. Ils me plaquèrent au sol jusqu’à ce que l’arabe nous rejoigne :
« Alors tu trouves toujours ça marrant que les noirs courts vite ?— C’était juste une blague...— Et me cracher à la gueule, c’est une blague ?— Elle a fait ça ! s’exclama un des deux noirs.— Ouais, cette pétasse est la pire raciste que j’ai jamais vue... On va l’amener à l’atelier décolonial.— Mais c’est que pour les racisés, pas pour les blancs !— Elle n’y sera pas comme invité, mais comme attraction... »
*****
16 heures
L’animateur de l’atelier de décolonisation présenta la prochaine activité. « Pour montrer le talent des jeunes, et comment la structure de production écrase les racisés pour ne promouvoir que la médiocrité endogame du système blanc, nous avons lancé un projet "Préjugé Vs Réalité." Deux équipes de réalisation avec une simple caméra ont tourné une vidéo d’une minute sur la façon dont la classe dominante blanche nous voit par rapport à la réalité du comportement des racisés. La première vidéo est de Myriam Dakinsha.
La vidéo était diffusée par vidéoprojecteur sur une toile blanche devant une salle d’une trentaine de noirs et d’Arabes.
"Préjugé" est écrit en gros sur l’écran. Puis on voit une femme blanche dans une gare tirant une valise, des Arabes arrivent et lui volent son bagage. Fondu au noir "Réalité" est écrit en gros sur l’écran, la même femme tire son bagage et des Arabes arrivent, ils lui prennent son lourd bagage pour l’aider à monter l’escalier. Fondu au noir.
"Préjugé" un blanc apporte une livraison dans un immeuble, quand on lui ouvre la porte, il est chez un noir il y a une dizaine d’enfants, c’est bruyant et le livreur se bouche le nez en entrant. Fondu au noir "Réalité" Le même livreur sonne, le même noir ouvre, mais cette fois, il est en costard et y a une déco art-nouveau dans la maison.
De maigres applaudissements accueillent la diffusion du court-métrage. Des murmures se font entendre : « Mouais, genre pour ne pas être racisé, faudrait aider les blanches en leur servant de domestiques.— Et gratos en plus. Et pour la seconde vidéo, ça donne l’impression que tous les noirs sont riches. Ce serait encore une bonne excuse pour les blancs de croire qu’ils peuvent continuer à garder le pognon pour leurs quartiers de rupin. »
L’animateur reprit le micro. « Merci à Myriam pour son film. Maintenant, nous allons voir les deux courts d’Ibrahim Abidkar. »
"Préjugé" en gros sur l’écran. On me voit, moi, Ophélie, lors d’une soirée en boîte. Je suis habillée comme une fille qui n’a pas froid aux yeux, une jupe courte et un débardeur. On m’avait habillé de façon à ce que j’aie l’air selon le script "D’une blonde sexy, stupide et salope". J’entraîne un noir par la main jusqu’aux chiottes. Là, on entend une braguette descendre et un gros plan sur mon visage quand je m’écris : « Waouh ! » Fondu au noir "Réalité" Je suis à nouveau en boîte à emmener par le même noir aux toilettes, sauf que cette fois, j’ai une grimace de déception quand on entend le bruit de la braguette.
Il y a des rires dans la salle. Ils trouvent ça drôle... ce qu’ils ignorent, c’est que le réalisateur n’avait pas assez de thunes pour payer un acteur... il avait donc trouvé une autre méthode pour le récompenser. Arrivée dans les chiottes, j’ai dû vraiment sucer ce noir. Ç’avait été humiliant, d’autant qu’Ibrahim avait insisté pour continuer à filmer pendant la fellation, histoire de me mettre dans la peau du personnage, celle "D’une pétasse blanche qui suce une bonne queue black". J’avais sucé le chibre qui au final était plus proche du préjugé que de la réalité. J’avais eu du mal à l’enfoncer en entier dans ma gorge comme me le demandait l’acteur. Et cet enfoiré avait joui en me tenant la tête, m’obligeant à avaler tout son sperme.
La vidéo continuait : "Préjugé" je me promène dans un quartier plein d’immeubles HLM gris et inquiétant. J’ai ma petite jupette à fleurs et le top moulant rose que je portais ce matin... un vrai petit chaperon rouge pour cette banlieue malfamée. Je m’approche de noirs et d’Arabes, il y a une microcoupure dans la vidéo et la bande s’attroupe autour de moi et commence à m’agresser, les acteurs sont particulièrement convaincants. Fondu au noir puis "Réalité". Je suis à nouveau dans le même quartier, mais quand je croise le groupe de noirs et Arabes, ils me demandent si je connais la rue Leclerc, et ils disent : « Nous sommes des investisseurs pour une start-up qui se monte dans le quartier. » L’acting est aux fraises, mais le public semble apprécier le sketch.
Ce qu’ils ignorent, c’est que dans la première partie de la vidéo, le réalisateur a voulu adopter une technique cinéma-vérité. Il m’avait commandé d’aller voir ce groupe de jeunes racisés et de les provoquer en m’exclamant que je chiais sur les nègres et les bougnoules. C’était la partie manquante dans la microcoupure ; ce qui expliquait pourquoi je me faisais agresser de façon très convaincante. La scène était coupée au bout de deux secondes, mais dans la réalité, je commençais à me manger des tartes et à me faire incendier :
« Comment tu nous insultes ! Tu crois que tu peux nous parler comme ça.— Bah je vous parle comme je veux, bouffons ! »
Je ne suis pas une cinglée, si je les insultais, c’était à la demande d’Ibrahim, il n’était pas encore bien sûr de ce qu’il mettrait dans le court métrage. Et il pensait qu’une blanche insultant des noirs pourrait être utile comme rush. Et il m’avait rassuré en me prévenant qu’il interviendrait immédiatement si les choses se passaient mal...
Des bras me saisirent et j’ai prisonnière du groupe, on me bousculait, j’étais entre leurs mains et ne pouvais plus leur échapper.
« Hey, regardez ! c’est une nazie ! »
Alors qu’on me poussait, une de mes chaussettes s’était un peu recourbée, laissant voir mon tatouage fait dans la prison.
« La SALOPE ! — On va la buter !
« C’est pour une vidéo ! » tentais-je d’expliquer. Mais j’avais du mal à m’exprimer et à me faire entendre tant ils criaient et s’excitaient. Les crachats se multipliaient, les insultes s’intensifiaient, je tenais à peine sur mes jambes, ces types parlaient de me lapider, de me couper le nez...
« Attendez ! » C’était Ibrahim qui venait de crier en arrivant avec sa caméra. « Les mecs, c’est une blague, on tourne une vidéo... pour un clip antiraciste.— Ah ouais ?— Ouais. Cette blanche, là, elle fait que dire son texte, je voulais une réaction de votre part qui soit naturelle. — Wesh Man, t’es sérieux ? Un peu plus naturel et on lui tirait une bastos dans la tête à ta blonde.— J’ai vu, en tout cas vous étiez sensas, et ce qui serait mieux encore ce serait de faire une autre scène où vous joueriez des entrepreneurs de start-up.— Mec, t’es trop perché. Mais, tu nous prends pour des jambons ? Tu crois qu’on a que ça à faire ?— Bien sûr que non ! Mais je dois monter la vidéo pour cette après-midi, genre 15 heures. Qu’est-ce que vous diriez que je vous laisse la blonde jusque-là, en récompense.— Tu nous la laisses ? tu veux dire quoi ?— Cette blonde, c’est ma chienne, elle est prête à tout pour passer devant la caméra, alors si je lui dis que vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez, elle sera super humide pour vous... En plus comme vous pouvez le voir, c’est une ancienne nazie, vous avez peut-être envie de lui faire savoir ce que vous pensez des nazillettes...»
Inutile de dire qu’ils s’empressèrent d’accepter le deal. Après avoir tourné la scène des entrepreneurs, j’eus tout juste le temps de prendre Ibrahim à part:
«S’il te plaît, ne me laisse pas seule avec eux.— Et pourquoi ? t’aimes pas les minorités ethniques ? t’es raciste ?— Au contraire... Mais... Si on se voyait plutôt nous deux, intimement... »
J’étais désespérée, prête à recourir à tous les subterfuges pour éviter que le gros des troupes racisées me passe dessus.
« Tu vois, t’as pas de chance. Moi je suis antiraciste, j’aime pas les blanches, même si elles me sont offertes sur un plateau. Mais ces types, je crois pas qu’ils aient pas tout à fait la même aversion que moi pour les faces de craie. Alors, fais leur risette, et on verra si j’estime ta contribution suffisante pour la cause... »
Je fus entraînée dans un immeuble, le groupe d’Arabes et de noirs tenait des propos, menaçants, parlant de me faire payer pour avoir un tatouage de croix gammée et d’être une sale Gauloise.
L’immeuble était constitué d’une dizaine d’étages, j’entrais dans le bâtiment, escorté par une garde d’une dizaine de jeunes, sans possibilité de m’enfuir, même si je le voulais. Dans les couloirs de l’immeuble, les fils électriques sortaient des parois et les murs étaient couverts de tags incompréhensibles. Puis ce fut l’escalier, les marches étaient glissantes comme si on avait vomi ou pissé dessus, le local à poubelle dégageait une odeur nauséabonde. Quelqu’un ouvrit la porte menant à des caves numérotées, j’arrivais devant le numéro treize. Dans cette cave de dix mètres, il y avait un matelas qui semblait pourri de l’intérieur, autour des rats et des cloportes semblaient jouer au chat et à la souris.
Un des Arabes sortit un cutter, la lame traversa les habits manquant de peu de m’empaler au passage. En deux gestes vifs, mon top était déchiré en deux et tombait à terre.
« Elle a de belles loches, la facho. »
La lampe s’éteignit, cela arrivait toutes les minutes, quelqu’un devait alors retourner à l’entrée pour allumer, nous laissant pendant ce temps dans le noir. Je tremblais quand j’envisageais ce que je risquais de subir. J’essayais de me motiver en me répétant « Après ça la ligne "j’ai fait des blagues racistes" sera barrée. »
La ceinture de ma jupe fut elle aussi coupée en deux, et ma petite culotte ne résista pas plus longtemps.
On me tira par les cheveux jusqu’au matelas et je remarquais que se trouvait tout autour une quantité affolante de préservatifs souvent remplis. Certains étaient même sur le matelas, et je pouvais sentir en posant mes mains dessus que la mousse devait être imbibée de sperme.
J’allais endurer une tournante. Dans une cave. Avec des Arabes et des noirs.
Il était inutile de me faire des illusions. Ces mecs ne voulaient pas me parler où écouter mes explications sur le tatouage. Si tel était le prix à payer, autant éviter des insultes et des gifles inutiles. J’allais me montrer coopérative, je fus mise en position de chienne, et quelques secondes plus tard une queue s’infiltra dans ma chatte. Elle allait et venait à un bon rythme, ma bouche ne fut pas longtemps laissée sans utilisation, et un chibre s’enfonça dans ma gorge.
Je commençais à connaître le principe d’être gangbangé, d’être une femelle au milieu de mâle en rut, de devoir subir les outrages de tous sans avoir la moindre liberté... Tous se considéraient supérieurs à moi, avoir tous les droits sur mon corps, sans avoir besoin de ma permission. C’est un déroulement que je finis par accepter, quand on me présentait une queue à sucer, qu’elle soir noir ou beur, j’ouvrais la bouche et me mettais à pomper. Même si ma mâchoire fatiguait, même si j’étais effrayée par la taille du chibre, même si je répugnais à devoir encore avaler du foutre d’un type que je n’ai jamais vu, je suçais comme si j’étais une salope ravie de se faire baiser.
Il n’y avait pas que ma bouche qui servait de réservoir à sperme, ma chatte était toujours ouverte, on y enfonçait des bites, j’étais comme une esclave soumise à tous. Les mecs ne prenaient pas de gant avec moi, s’enfonçant brutalement, beaucoup ont des queues énormes qui me remplissaient, s’enfonçaient profondément dans mon utérus, et giclaient leur semence sans se gêner, sans s’inquiéter de m’engrosser de leur œuvre. Souvent, on me tenait les pieds en l’air pour que j’écarte bien les jambes, j’avais l’impression d’être une poupée avec lesquels s’amusaient ces mecs.
On m’insultait, et on m’ordonnait de répondre à leur injonction. Je dus crier :
« Je suis une salope en chaleur ! »
« Fourrez-moi à fond, j’ai trop envie de vos queues. »
« J’adore la bite des blacks, encore ! »
À force de crier que je prenais mon pied, je finissais par y croire. Ou plus probablement, le dégoût ne dura pas éternellement et mon corps finit par me trahir. Les queues s’enfonçaient alors que je mouillais. Le sperme coulait de partout sur moi et j’en voulais plus. J’avais perdu ma dignité, j’étais défoncée par des sauvages dans une cave où je criais les pires horreurs...
« Baisez-moi bande de sales négros ! »
Est-ce que je les avais insultés pour faire enrager ces cons ou les exciter ? Je ne le savais pas moi-même... Mon cul n’échappa pas longtemps aux assauts, de la vaseline coula autour puis je fus prise par le fion. Je hurlai... Mais dans cette cave, les seules personnes que mon cri attirerait seraient des connards voulant prendre leur pied à leur tour. J’étais remplie de queue par tous mes trous. Des queues qui s’enfoncent en moi profondément, qui me remplissent, je sens ma chatte s’élargir alors que des queues maousses continuent à me fourrer. Ce n’est pas douloureux, je mouille trop pour ça, mes seins sont agrippés, tordus, parfois sucés et mordillés... sur toute ma peau, des mains se posent, je perds complètement la tête. J’entends des commentaires autour de moi : « Elle aime pas les Arabes, on va voir si elle aime notre sperme. »
J’avalais alors une épaisse dose de semence visqueuse.
« Et les noirs, peut-être qu’elle nous aimera mieux quand elle aura un chiard couleur café. »
Mon utérus était ensuite rempli de crème blanche...
« Y a pas que son keum qui sait filmer, nous aussi on a nos caméras, souris pétasse ! »
Je souriais alors que mon visage était couvert de sperme, comme si j’étais une pute à black.
Cela dura des heures, je perdais le compte du type qui m’avaient baisée, j’avais l’impression que tout l’immeuble, voire tout le quartier m’était passé dessus. Et j’étais incapable de me souvenir d’un seul visage...
Finalement, Ibrahim arriva dans la cave, et annonça : « J’espère que vous vous êtes bien amusés, mais la récréation est finie, je reprends cette pute blanche. » Et après m’avoir fourni une éponge et un seau pour retirer tout le sperme qui me couvrait, il me donna quelques vêtements qu’il avait dû trouver dans une poubelle de recyclage : un short en jeans effiloché me tombant à mi-cuisse et un débardeur gris troué beaucoup trop moulant, mais ni culotte ni soutif, puis il me conduisit jusqu’à l’atelier décolonial...
****
J’étais dans le couloir juste derrière la salle alors que la vidéo était projetée. À travers une vitre, je pouvais voir la salle occupée par une trentaine d’hommes et quelques femmes, tous noirs ou arabes.
L’animateur ralluma les lumières dans la salle et annonça :
« La dernière activité de la journée sera un cours sur le white-guilt. Le principe selon lequel les blancs se sentiraient responsables de siècles de maltraitance et d’abus contre les racisés. Bien sûr, c’est une pure idéologie de dominant, un blanc peut se dire le moins raciste du monde, il paiera quand même ses employés noirs entre 10 % et 30 % de moins. Cependant, beaucoup de nos frères et sœurs pensent que les blancs peuvent se racheter, c’est pourquoi nous avons invité Ophélie... »
J’entrais dans le local. Des sifflements se firent entendre, ainsi que des cris de protestation : « Sale blanche ! » « On veut pas de toi ici ! » « Dehors ! » » « Exploitrice ! »
« Ophélie est une raciste, une nazie, comme vous pouvez le voir par son tatouage. »
Ibrahim m’avait prévenue qu’à ce moment, je devrais montrer la croix gammée devant le public de gauchistes fanatiques. La réaction ne se fit pas attendre : « Salope ! » « Les ordures à la porte ! »
« Elle va essayer de vous convaincre qu’elle n’est pas raciste. Qu’elle est même antiraciste !— Impossible ! cria quelqu’un dans la salle.— Et pourtant vous allez voir qu’elle sait se montrer convaincante. Vous aurez un entretien individuel, et à la fin de cet entretien, vous devrez donner votre avis en mettant une boule dans cette urne ; une boule noire si elle vous semble sincère ou une boule blanche si vous arrivez à voir à travers son jeu. »
Pour moi, la conclusion était simple, si je parvenais à me faire accepter comme non raciste par tous ces militants radicaux, la ligne sur ma liste de mauvaises actions serait barrée. C’était ma chance...
Le premier entretien commença. Il se passait dans une petite salle fermée adjointe à la salle de réunion. J’étais assise sur un tabouret en cuir avec en face une table en bois, et derrière la table un grand noir était assis sur une chaise.
« Bonjour !— Me parle pas salope. — Allez, t’es tout seul, pas la peine de s’énerver, tu sais que je suis pas raciste. Mon tatouage c’est du cinéma, sinon jamais je ne serais venu ici...— Comme si j’allais te croire ! »
Pour accentuer son désaccord, il me cracha à la gueule. Mon premier réflexe aurait été de le gifler, mais je réussis à me contenir, à la place je souris, et écartai sa salive de ma main.
« Je le mérite... Et j’aime ça même, ça me remet à ma place. Quand un noir me crache dessus, je sais que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de me faire pardonner d’être une privilégiée blanche.— Ça, c’est vrai.— Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse pour te convaincre ? Qu’est-ce qui pourrait te rendre sûr que je ne suis pas une raciste ?— J’en sais rien moi.— Moi je crois savoir... si je te suçais ? J’adore les grosses pines noires. Mais je sais ce que tu vas dire...— Euh quoi ?— Que c’est toi qui me fais un cadeau en m’offrant ton gros gourdin à pomper...— Euh... euh... ouais, c’est ce que j’allais dire... »
Sa voix était moins assurée, il n’avait pas envisagé que cet atelier pouvait se révéler bien plus agréable que ce qu’il avait envisagé.
« Mais je t’assure, je suce comme une reine... » je me levais et m’approchais de lui, jusqu’à lui susurrer à l’oreille. « Tu bandes, mon prince noir ? J’ai déjà tellement hâte d’avoir ton chibre dans ma bouche... »
Si je me comportais comme une salope en chaleur, c’est que je savais que ce serait le seul moyen de pouvoir contenter un de ces sauvages de racisés. Ils étaient en colère, souvent parce qu’ils ne baisaient pas assez, et encore moins de blanche... Il n’y avait qu’une façon de pouvoir combler leur rage, leur donner ce sur quoi ils fantasmaient.
J’avais sorti la queue noire de son slip, je ne fus pas surprise de voir qu’elle était aussi grande et grosse que je craignais. Je la mettais dans ma bouche et commençais à sucer. Pendant ce temps, le type restait assis, ayant de la peine à croire à ce qui lui arrivait. Je mettais toute ma science dedans, faisant tournoyer ma langue sur son gland, aspirant et salivant pour que sa bite ait l’impression d’être au paradis.
Je m’arrêtai au milieu de ma fellation...
« Alors tu me pardonnes d’être une sale blanche, ou j’arrête ?— Oh ouais, je te pardonne ! »
J’espérais qu’il disait vrai et qu’il mettrait une boule noire dans l’urne. Je repris ma fellation, je savais que plus ma pipe serait voluptueuse, plus il aurait de chance de respecter sa parole. Mais je devais aussi me dépêcher, je savais qu’il y a avait encore de nombreux noirs et Arabes à attendre leur tour. Et quand la rumeur se répandrait sur la façon dont je demandais pardon, la file d’attente risquait de s’allonger...
Si je ne convainquais pas assez de monde, ceux qui n’auraient pas eu droit à un « entretien » avec moi mettraient assurément une boule noire dans l’urne. Si la majorité des boules n’était pas blanche, la ligne ne serait pas rayée, car cela signifierait que je n’étais pas absous pour avoir raconté des blagues racistes.
Si le premier fut relativement facile à convaincre, les racisées suivants se montrèrent plus difficiles. Une simple pipe se révélait souvent insuffisante pour considérer que j’étais une blanche non-raciste. Je devais maintenant me servir de mon petit minou comme fourreau pour leur bite. Ce qui, après la tournante que j’avais traversée l’après-midi, m’apparut comme un calvaire. Mais malgré la douleur, je fis tout pour paraître prendre mon pied, et pendant qu’ils me baisaient, je n’arrêtais pas de vanter leur supériorité : « Les bites noires sont si grosses, je ne peux déjà plus m’en passer... »
Au final, servir ces hommes commençait à me venir spontanément, je savais sourire avec naturel quand on enfonçait une queue de plus de vingt centimètres dans ma chatte... Mais c’était les femmes qui me posèrent problème, quand la première arriva, je tentais de faire jouer la solidarité féminine : « On est deux femmes, et c’est pas facile de--— Ta gueule ! T’es une pétasse blanche, tu sais rien de rien sur ce qui est difficile... De vivre dans le ghetto...— Sans doute mais---— Pas de "mais", je ne vais pas écouter une sale blanche me dire ce que je dois faire... C’est toi qui vas faire ce que je dis. Mets-toi à quatre pattes, comme l’animal que tu es, et lèche-moi. »
Lécher une femme, mettre ma langue dans son trou me répugnait plus que tout... Et pourtant j’obéissais comme une chienne, la langue pendante, je me mis à brouter le con de cette fille. C’était humiliant, la seule raison pour laquelle elle se croyait autorisée à me donner des ordres, est parce que j’étais blanche. J’avais l’impression d’être une esclave, d’être devenue une sous-espèce.
La femme avait sa main sur mon crâne pendant que ma langue s’enfonçait dans sa fente gluante de mouille, je lui léchais sa cyprine... J’avais honte de moi, devoir accomplir du lesbianisme, alors que cette idée me répugnait au plus haut point. C’était contraire à ce que je croyais comme étant décent. Pire que tout, cette femme ne se contentait pas de m’avilir en m’ordonnant de devenir son jouet lesbien, mais elle m’insultait aussi :
« Alors petite oie blanche, t’aimes un vrai sexe de femme noire, tu te régales ? »
Je ne répondis pas immédiatement, ne voulant pas la vexer... J’aurais aimé lui dire qu’elle était une créature dépravée, une sale gouine. Mais je me rappelais que non seulement je devais faire en sorte qu’elle prenne son pied à ce que je lui bouffe le minou, mais en plus qu’elle me pardonne d’être blanche alors je me mis à la flatter :
« J’adore votre chatte, elle est si... noire, si bonne... je n’ai jamais léché rien d’aussi bon.— Tais-toi, ne gaspille pas ta salive à parler. Comme si une blanche pouvait dire quoi que ce soit d’intéressant... »
Elle jouit dans ma bouche, et je dus la laver de toutes ses sécrétions... puis ce fut à nouveau d’autres hommes que je dus implorer pour qu’ils veuillent bien baiser une sale blanche comme moi, fourrer leur gros chibre dans mon minou de bimbo idiote, s’il voulait bien me pardonner d’être une babtoue geignarde.
À la fin de la journée, je sortais de la petite pièce. J’étais couverte de sperme, sans compter tout le foutre que j’avais avalé, et celui qui m’avait été giclé dans ma chatte.
Ibrahim s’avança et dit :
« Nous allons voir si vous pensez qu’une sale nazie peut être pardonnée... Si une blanche est véritablement capable de suffisamment de modestie et d’humilité pour se défaire de sa condition de dominante et être acceptée par le reste de l’espèce humaine. Pour cela, je vais dénombrer le nombre de boules noires et de boules blanches dans cette boîte. Je rappelle, vous avez mis une boule noire si vous considérez qu’elle s’est montré à la "hauteur", et une boule blanche si vous pensez encore qu’il s’agit d’une exploitatrice. »
Il ouvrit la boîte d’un coup et les boules tombèrent dans un gros bol. Je n’arrivais pas à savoir si le nombre des boules blanches était supérieur aux noires, mais je pouvais voir qu’il y en avait une belle quantité. a voulait dire que beaucoup des types qui m’avaient baisée avaient quand même mis une boule blanche... Quels salauds ! Qu’est-ce qu’ils pouvaient vouloir de plus que ma chatte et ma bouche ? Ibrahim sortit une à une les boules du saladier :
« Eh bien, il y a quinze boules blanches et quinze boules noires...— Ça veut dire que je suis pardonnée ? »
Des regards vénéneux se posèrent sur moi, et j’eus conscience que j’outrepassais mes droits, car en tant que blanche... je n’avais pas le droit à la parole dans un atelier anticolonial et normalement interdit aux non-racisés. Ibrahim me regarda avec mépris et ajouta :
« C’est toujours comme ça, avec les blanches, à essayer de profiter du système en cherchant les failles. S’il y a égalités, elles pensent que cela doit jouer en leur avantage... Mais je propose que nous ne nous laissions plus faire, il est évident qu’elle n’est pas pardonnée. Que quelqu’un rajoute une boule blanche et...— ATTENDEZ ! »
C’était moi qui criais. Tant pis si je passais pour une blanche de la caste dominante, je ne pouvais pas le laisser poursuivre dans cette voie. Il fallait que je trouve un moyen pour qu’une personne au moins change d’avis et rajoute une boule noire.
« Si quelqu’un met une boule noire dans la boîte, je... »
Je voyais les regards se tourner vers moi, je cherchais une idée, vite. Que pouvais-je faire de plus que ce je leur avais proposé dans la petite pièce ? Je me rappelais alors la journée d’hier, quand les néonazis m’avaient tatoué leur fichue croix gammée sur la cheville. Je repris l’idée :
« Si quelqu’un met une boule noire, je porterais le tatouage de son choix sur ma peau, et je jure de ne jamais l’enlever ! »
Je provoquais une agitation, des murmures et des rires agitaient la salle. Mais pour l’instant, personne ne bougeait, c’est alors que je vis Ibrahim porter la main au bol des boules noires... Oh non ! Pas lui ! Si c’était un inconnu, il aurait sans doute voulu que je porte son nom gravé sur la peau, mais Ibrahim était un sadique, avec un tas d’idées perverses en tête.
Il posa une boule noire dedans et déclara : « Eh bien, il semble que la pute blanche est pardonnée... elle va donc porter mon tatouage favori... »
Dix minutes plus tard, un grand noir entra dans la salle, il avait un équipement de tatoueur.
« Alors, où est-ce que je la tatoue ? demanda-t-il.— Vous allez tatouer sa cheville droite. »
Tout le temps où le tatoueur œuvrait, Ibrahim et une petite foule regardaient le spectacle en se moquant de moi : « Je suis sûr que tes amis nazis vont apprécier voir ça... » ces railleries ne me rassuraient pas... Mais je ne pus voir le tatouage qu’une fois achevé ; il s’agissait d’un « queen of spade » un as de pique avec un Q au milieu. Je ne pus m’empêcher de trembler en le voyant, car je connaissais la signification de ce symbole : j’étais devenue une pute à black. C’était comme crier haut et fort en publique que ma chatoune avait étaient fourré au sperme chocolaté, que j’avais avalé de la bite colorée, et tout le monde pourrait le savoir. Ibrahim en rajouta :
« Savoir que leur copine facho se fait baiser par des indigènes... ça ne va pas leur plaire, hein ? »
Il avait raison, quand je retournerai en prison, je préférais ne pas imaginer de quelle manière la fraternité aryenne déciderait de me faire payer ce très visible aveu d’avoir copulé avec des noirs.
Ibrahim poursuivit, cherchant à se venger au maximum du mollard que je lui avais craché à la gueule ce matin :
« Quand un noir ou un Arabe te parlera, je veux que tu lui montres ton tatouage, qu’il sache que s’il en a envie, il peut te fourrer ta petite chatte et se vider les couilles dans ta bouche de Gauloise. Je ferais passer le mot à tous les racisés de la ville, et si j’apprends que tu n’as pas agi comme une blanche repentante de son passé colonial et raciste, je m’assurerai que tu reviennes pour un nouvel atelier anticolonial. Et cette fois, ce ne sera pas que pour du white-guilt que tu seras là, mais pour de la rééducation... et laisse-moi te dire que tu rigoleras beaucoup moins. »
Je le regardais assez furieuse ; est-ce qu’il s’imaginait que je m’étais amusée une seule seconde aujourd’hui ? Malgré tout, je hochais la tête pour montrer ma soumission, car grâce à lui, j’avais quand même un motif de satisfaction, en regardant la liste, une rayure supplémentaire était apparue :
Liste des tâches barrées :– J’ai lu des histoires pornographiques.– J’ai été désagréable avec mes parents.– J’ai fraudé dans les transports en commun.– J’ai été une garce avec Jean, Rémi et Nicolas.– Je me suis moquée fréquemment et méchamment de Linda.– J’ai fait des blagues racistes.
Liste des tâches à accomplir :– J’ai donné des coups de pied à un chien.– J’ai été responsable de dégradation de propriété publique.– J’ai été insupportable en classe.– J’ai été une horrible baby-sitter.
Il me restait plus que deux jours pour accomplir ces quatre tâches... J’allais devoir accélérer le tempo, et pourtant après les deux gangbangs carabinés que j’avais subis, j’aurais tellement aimé avoir une petite journée de repos...
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