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Live and let die

Chapitre 4

Ce qui se passe à Barcelone reste à Barcelone

Travesti / Trans
Elizabeth et Franck avaient rendez-vous le lundi suivant à Barcelone pour finaliser la partie juridique de la fusion. Franck, ou plutôt Anna, se rendit une nouvelle fois chez Mélody pour une dernière étape, et non des moindres : passer chez le coiffeur. Anna s’inquiéta vivement, car elle craignait une coiffure féminine qu’elle serait obligée de garder une fois le voyage terminé et qu’elle redeviendrait Franck. Toutefois, la coiffeuse fut clémente et elle se contenta de discipliner des cheveux qu’Elizabeth lui avait de demander de ne pas couper. Après quelques shampoings, tout redeviendrait à la normale.
Enfin, elles firent un passage par le salon de beauté où Anna eut droit à une manucure. Anna resta dormir chez Mélody qui l’emmena le lendemain à l’aéroport où elles retrouvèrent Elizabeth.
— Je suis bluffée, dit cette dernière après l’avoir détaillée de pied en cap. Vraiment bluffée. Heureusement que Mélody t’accompagnait sinon je ne t’aurais pas reconnue. — Merci, dit sobrement Anna, tout en pensant « n’en fais pas trop non plus »— Elle est parfaitement autonome maintenant, dit Mélody. C’est une vraie femme. — N’exagérons rien, contredit Anna. — Ne te dévalorise pas, répliqua Mélody. — Merci Mel’. On va y aller. — De rien, dit Mélody. Bon voyage.
Puis se tournant vers Anna :
— Tu es parfaite. Ne doute pas de toi. OK ?— OK, répondit Anna sans conviction.
Le voyage se déroula sans encombre, même les contrôles de sécurité. Anna sembla moins stressée au décollage, mais angoissa de ne pas retrouver sa valise. Cette fois, pas de problème. Fidèle à elle-même, Elizabeth commanda une voiture Uber qui les déposa à leur hôtel, proche des Ramblas.
— On se retrouve dans le hall pour aller dîner ? proposa Elizabeth. — D’accord. Je me change ?
— Comme tu veux, dit Elizabeth avec un sourire.
Anna ne sut quoi faire de cette réponse. Malgré tout, elle jugea que changer de tenue serait bien vu par sa chef. Aussi, passa-t-elle une jupe crayon et des collants noirs. Elle hésita un moment et chaussa les talons fins qu’elle avait achetés lors de sa mission à La Défense. Elle espérait juste qu’elle ne regretterait pas ce choix.
— Non, mais sérieusement, ne me dis pas que ça ne te plaît pas de t’habiller en femme ! s’exclama Elizabeth en voyant arriver Anna.— Pourquoi ?— Parce que pour quelqu’un qui n’aime pas ça, je trouve que tu joues vraiment bien le jeu. Trop bien même. — C’est pour le boulot, répliqua Anna.— Admettons. N’empêche : tu es très classe et sexy. — Vous aussi.
Elizabeth sourit une nouvelle fois. Elles arpentèrent une partie des Ramblas. Elizabeth ne fit aucun commentaire, mais s’émerveilla de l’aisance d’Anna, même avec des talons aussi hauts et aussi fins. Mélody avait fait un excellent travail. Sans nul doute que le dossier juridique allait être ficelé très rapidement.
Elles restèrent deux jours pendant lesquels elles eurent à peine le temps de souffler. Elles ne rentraient le soir à l’hôtel après un rapide dîner que pour se coucher.
— Je vous enverrai un taxi pour vingt et une heure vous chercher à l’hôtel, annonça Juan Carlos. Nous vous invitons au restaurant pour fêter la conclusion du contrat. — Il n’est pas encore signé, dit Elizabeth. — Ce n’est plus qu’une formalité maintenant. — Très bien alors, entérina Elizabeth. Ce soir, vingt et une heures. — Pas fâchée d’en avoir terminé, dit Elizabeth dans la voiture qui les ramenait à l’hôtel. Un gueuleton au frais du client puis dodo. — Je suis morte ! dit Anna. — Tu as une tenue de soirée ? — Oui, Mélody m’a demandé d’en prendre une, en prévision.— Je sais, c’est moi qui lui ai demandé. — Pourquoi ça ne m’étonne pas ? maugréa Anna.
Anna s’octroya un bain qui la délassa. Ce n’était pas dans ses habitudes, n’ayant chez elle qu’une petite douche. Pour une fois, elle décida d’en profiter. Puis elle vint dans la chambre, nue, et sortit sa robe. Une robe blanche recouverte de dentelle noire et qui arrivait à mi-cuisses. Elle enfila des collants puis se ravisa, et les changea pour des bas autofixants. Encore une fois, Mélody l’avait coachée sur le comportement en soirée, comportement différent du travail. La tenue pouvait donc être encore plus sexy. Mélody l’avait aidée à préparer sa valise, en particulier les dessous, et lui avait indiqué quels dessous iraient le mieux avec quelle tenue. Et en l’occurrence, là aussi des dessous blancs en dentelle. Mais en vérifiant sa tenue, elle s’aperçut que les bas étaient à couture. Trop tard pour les changer. D’autant plus qu’elle devait encore se maquiller.
Cette fois, Anna arriva la première dans le hall et Elizabeth s’arrêta net lorsqu’elle la vit.
— Whaaa, whaaa, whaaa ! s’exclama Elizabeth. — C’est trop ? s’inquiéta Anna.— Non. C’est parfait. Je n’aurai pas fait mieux. — Merci pour le compliment. — Il est mérité.
La voiture envoyée par Juan Carlos arriva avec une quinzaine de minutes de retard. Les deux femmes s’étaient installées dans les fauteuils du hall d’accueil, attirant tous les regards masculins. La soirée se passa dans une ambiance détendue autour d’un repas typique. Augustin se montra très proche d’Anna tout en restant très gentleman. Un taxi les ramena après minuit.
— Bonne nuit Anna, dit Elizabeth en s’arrêtant devant sa porte. Merci encore pour tous les efforts que tu as faits. Tout le monde, moi, note boss et le PDG apprécient ton dévouement.— Merci Madame. Mais je ne ferai pas ça tous les jours. — On ne te le demandera pas. Demain, c’est quartier libre. Donc tu peux dormir. Bonne nuit. — Bonne nuit.
Anna poursuivit son chemin jusqu’à sa chambre. Elle envoya valdinguer ses escarpins au milieu de la chambre et s’affala sur le lit, épuisée. Elle se releva juste avant de sombrer dans les bras de Morphée, se déshabilla et entra dans la salle de bains pour se démaquiller.
Lorsqu’elle en sortit, juste en sous-vêtements, elle eut la surprise de voir Elizabeth enveloppée dans son peignoir, mais avec ses chaussures et à l’évidence ses bas.
— Quelque chose ne va pas ? Il y a un problème ? s’enquit Anna.
Et pour toute réponse, Elizabeth laissa tomber son peignoir révélant son corps magnifique sublimé par une guêpière noire dans laquelle ses seins avaient du mal à trouver leur place. Elle s’approcha d’Anna et l’embrassa passionnément. Surprise, Anna ne put que se laisser faire. Elizabeth abandonna sa bouche, essuyant du bout de son pouce la trace de rouge à lèvres. Elle s’agenouilla, fit glisser le shorty le long des jambes et goba le sexe qui durcissait. Anna ne savait quoi dire ni quoi faire. Aussi laissa-t-elle sa chef continuer la fellation si agréable. D’autant plus qu’Anna, et même Franck, n’avait plus eu de rapport sexuel depuis un bon bout de temps.Elizabeth se releva.
— Ma bouche, mes seins, mon cul. Tout est permis. Mais pas ma chatte, même avec tes mains, dit-elle en voix basse.
Elle poussa Anna sur le lit et l’enfourcha. Elle prit le sexe tendu et le guida vers son anus pour s’empaler tout en douceur. Anna ne réalisait toujours pas ce qui se passait. Elizabeth chevauchait avec plaisir son sexe qui n’avait rien d’exceptionnel. Ses seins s’échappèrent de leur prison de dentelle. Timidement, craignant à tout moment une rebuffade de la part de sa chef et amante, Anna les empauma. Elle les trouva très fermes. Au bout d’un moment, Elizabeth se dégagea et se mit à quatre pattes. Anna comprit ce qu’elle attendait. Il la saisit par les hanches et s’enfonça en elle.
— Oui, comme ça, prends-moi fort !
Elizabeth gémissait, ahanait.
— Je ... je ... je vais venir, réussit à dire Anna.— Remplis-moi le cul ! cria presque Elizabeth.
Anna fit encore quelques va-et-vient et se lâcha. Abondamment. Elizabeth feula en sentant la semence se répandre en elle.
— Il était temps on dirait, dit Elizabeth en revenant de la salle de bains où elle avait essuyé le sperme qui coulait sur ses cuisses. Va te laver et on passe au deuxième round.
A son retour, Anna eut droit à une nouvelle séance de baisers, bien plus longue que la première. Leurs langues se mêlaient dans un ballet sans fin. Anna banda de nouveau. Elizabeth se pencha, suça le sexe dressé et dur comme du bois. Puis, elle s’allongea sur le dos, ramena ses genoux sur la poitrine et offrit son œillet à son assistante. Tout en prenant soin de masquer son sexe.
— Lèche-moi ! Mais pas touche à ma chatte, ordonna Elizabeth en gardant sa main dessus pour être sûre qu’elle ne soit pas tentée.
Rebutée par cette demande, Anna hésita avant de céder.
— Viens maintenant !
Anna la pénétra de nouveau, sans trop de difficulté.
— Vas-y, défonce-moi le cul ! cria Elizabeth en transe.
Anna obéit. Elle lui ramona la rondelle. A bout de souffle, elle se pencha pour embrasser Elizabeth qui la retint dans ses bras.
— Finis de me faire jouir, dit Elizabeth en la libérant de son étreinte.
Anna accéléra la cadence et se vida une nouvelle fois dans le boyau de sa chef. Elles s’embrassèrent à nouveau, longtemps. Elizabeth récupéra ses chaussures et son peignoir et sortit de la chambre sans ajouter un mot.
Anna retrouva Elizabeth le lendemain au restaurant pour le petit-déjeuner. La veille, en rentrant de la réunion et avant de s’apprêter pour sortir, Elizabeth lui avait proposé de faire un peu de tourisme dans Barcelone. Aussi, s’était-elle habillée en conséquence. Et si Elizabeth avait eu la riche idée de prendre des ballerines, Anna se contenta d’escarpins à petits talons,Elizabeth se comporta normalement, comme elle le faisait tous les jours. Rien dans son attitude, ses regards ou sa façon de parler ne trahissait ce qui s’était passé la veille. Anna se demanda vraiment si, finalement, elle n’avait pas tout fantasmé dans un rêve érotique. Aussi, se garda-t-elle de tout commentaire.
Le retour à Paris se fit dans une ambiance studieuse. Elizabeth et son assistante planifièrent les taches restantes. Le lendemain, Franck retrouva avec soulagement sa peau d’homme. Malgré tout, il doutait encore de la réalité de sa nuit d’amour avec Elizabeth. Mais comme elle l’avait dit à plusieurs reprises, ce qui se passe à Barcelone, reste à Barcelone.
En fin de journée, Franck eut la surprise de recevoir un appel de Mélody qui voulait savoir comment s’étaient passés ces trois jours. Elle lui proposa de déjeuner avec lui le lendemain.
— Bonjour Mélody, dit Franck, retrouvant la jeune femme qui attendait déjà devant le restaurant. Il y a longtemps que tu attends ? — Non, je viens juste d’arriver.
Le chef de salle les fit attendre un moment avant de les guider vers leur table. Même si le service fut long, Franck ne s’en aperçut pas, tellement Mélody voulait tout savoir en détail. En revanche, il ne fit aucune allusion à la soirée avec Elizabeth, soirée qu’il avait désormais rangée dans la catégorie fantasme.
— N’empêche, dit Mélody, tu devrais continuer à te travestir de temps en temps. Tu fais une très belle femme. — Peut-être, mais je n’ai jamais envisagé d’en devenir une. Je suis très bien en tant qu’homme.
Mélody sourit. Pour elle, la vie de Franck ne faisait que commencer et il y avait fort à parier qu’elle n’allait pas se dérouler comme il l’aurait souhaité.
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