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Live and let die

Chapitre 12

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

Travesti / Trans
— Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs, dit Mélody, admirant le résultat— Merci. Il faisait partie de la garde-robe ? demanda Anna, lissant son pantacourt.— Non. Je l’ai acheté, il n’y a pas longtemps. Ça et deux ou trois petites choses. Un ciné, ça te dit ? — J’ai le choix ? — Non, dit Mélody en riant. Je vais me changer. Elle revint dans une tenue presque identique à celle d’Anna : jupe, débardeur à fines bretelles, sandales à talons. — On y va ? demanda Mélody— On y va, répondit Anna, pas vraiment rassurée— Ne t’inquiète pas. Tu es très belle et très féminine. Personne ne se doutera de rien. — Si tu le dis …
Elles prirent la voiture qu’elles garèrent dans le parking de la gare du RER de St Germain en Laye. Elles remontèrent la rue principale, bondée. Anna regardait par terre. Elle serait rentrée dans un trou de souris, si Mélody ne la tenait pas fermement par la main.Elles se placèrent dans la queue en attendant de prendre deux places pour « Beaux-Parents », une comédie.
Lorsqu’elles sortirent, Mélody constata qu’Anna avait encore des choses à apprendre. Notamment que rire avait des effets secondaires sur le maquillage. Elle réalisa donc rapidement une correction de mascara à un coin de rue discret. — On va prendre un verre ? — Au point où j’en suis, capitula Anna. Elles s’installèrent à la terrasse bondée du café qui donnait sur la place du marché. — Tu es vraiment trop belle, déclara Mélody, amoureuse comme jamais. — Tu trouves ? — Si je te le dis. Tu fais quoi pour les vacances ? — J’en sais rien. Je n’ai aucune proposition d’entretien et avec l’été ça ne va pas s’arranger. Et toi ? — Je pars dans une semaine. Anna accusa le coup. — Mes collègues partent en août. Du coup, je descends trois semaines chez mes parents, dans le Luberon. Tu veux m’accompagner ?
— Tu es séreuse ? s’étonna Anna. — Très ! je me vois mal passer tout ce temps loin de toi. — Moi aussi, avoua Anna. Tes parents sont au courant pour nous deux ? — Non, je ne leur ai rien dit. Ou du moins, je suis restée vague. Et les tiens ?— Ils ne savent pas.— Tu vas leur dire ?— Oui, bien sûr. Mais je ne sais pas quand ni comment. Et il faut que je leur dise aussi que je n’ai plus de boulot. Ma mère va en être malade. Elle est si fière que je travaille dans une grande société à Paris. Et je ne sais pas comment leur expliquer pourquoi je n’ai plus de travail. Si j’ajoute que je suis … Ça va être le coup de grâce.— Je crois que tu t’inquiètes trop. Les parents, et les mères en particuliers, sont capables de choses totalement inouïes. Il y a quelques années, j’ai eu une liaison avec une fille. Ça a duré presque trois ans. C’était avant que mes parents ne quittent la région parisienne. Au début, ils ne voyaient pas cette relation d’un bon œil. Puis ils s’y sont habitués et ont fini par considérer Agathe comme leur belle-fille. Ils ont été triste quand elle m’a quittée. — Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Si c’est pas indiscret. — Elle a trouvé un poste à Montréal qu’elle ne pouvait pas refuser. J’aurai pu la suivre. Mais j’ai préféré rester en France. Et j’ai bien fait. Mélody prit amoureusement la main d’Anna.— Anna, tu devrais accepter la proposition d’Elizabeth. Elle est convaincue que tu seras parfaite dans ce poste. Et moi aussi. Mais surtout, tu seras à mes coté, tout le temps. — Je sais. Mais ma famille ? — Si tu leur expliques la situation, elle acceptera. — De toute façon, je ne suis pas faite pour être responsable de service.— Ah bon ? Et tu es faite pour quoi ? Au mieux un second rôle ? Tu sais, l’ambition n’est pas forcément un vilain défaut.— Oui mais vivre en femme, tout le temps. — Bah, je le fais bien. Anna ne sut quoi répondre. — On fait un tour avant de rentrer ? — Ok, dit Anna, résignée à jouer le jeu. Après tout, que pouvait-elle faire d’autre ?
Elles remontèrent les rues commerçantes, entrèrent dans la galerie marchande, s’arrêtaient devant les boutiques de vêtements. Mélody demandait l’avis d’Anna qui lui donnait en toute sincérité. Heureusement que c’était dimanche car Mélody l’aurait poussée pour faire les essayages.
Elles rentrèrent enfin. — Baise-moi ! ordonna Mélody en s’installant dans le canapé, la jupe sur les hanches. Mais cette fois, Anna se décida à passer par la case préliminaires. — Non, je veux ta queue en moi, tout de suite. Anna vint à la hauteur de son visage. — Aujourd’hui, j’ai fait ce que tu voulais en m’habillant en fille. Maintenant, c’est moi qui fais ce que je veux ! Et je veux gouter ton abricot. Ma queue, tu l’auras après.— Bien, bien ma chérie. Mange-moi alors.
Anna revint entre les cuisses de sa chérie et plongea vers son minou déjà luisant. Mélody feula lorsque la bouche se colla à sa vulve, serra ses cuisses lorsque la langue la pénètre. Anna, ou Franck, prenait de l’assurance et ça lui plaisait. Anna profita de ce cunnilingus pendant de longues minutes, lapant avec gourmandise le jus d’abricot. Son sexe tendu se sentait à l’étroit dans le pantacourt qu’elle n’avait pas retiré. — S’il te plait, Anna mon amour, prends-moi maintenant. Anna se releva, la bouche et le menton luisant de cyprine. Elle embrassa passionnément Mélody qui en profita pour déboutonner le vêtement. Excitée, Anna s’enfonça en elle d’un coup de rein. Mélody cria. — Excuse-moi, je t’ai fait mal. — Mais non mon amour, tu ne m’as pas fait mal. J’ai juste joui. Continue.
Anna la besogna, oubliant totalement qu’elle était en femme. Elles changèrent de position. Anna finit par jouir à son tour, éjaculant dans le vagin.— Oh ma chérie, si tu savais comme je t’aime, dit Anna. — Moi aussi, je t’aime Anna. Mélody revint face à elle. Anna la pénétra à nouveau pour débander doucement dans le chaud fourreau, tout en s’embrassant langoureusement. Mais les baisers, l’érotisme de la situation, leur amour firent que son sexe resta dur. Mélody se tortilla forçant Anna à se retirer. Puis elle se pencha et avala le sexe poisseux. — Je vais venir, dit Anna après quelques minutes d’une fellation experteMélody ne s’arrêta pas pour autant et attendit la semence qui envahit sa bouche. Elle en garda un peu pour la partager avec sa chérie dans un baiser fougueux.— Ça t’a plu ? — Beaucoup ! répondit Anna. Jamais je n’aurai imaginé que ça m’arriverait. Merci. Je t’aime. — Moi aussi, ma chérie. Elles se rendirent à la cuisine pour se désaltérer et manger un morceau. Ces galipettes leur avaient donné de l’appétit.— Tu restes dormir avec moi cette nuit ? — Je veux bien.
Franck quitta St Germain en Laye en même temps que Mélody. Il retrouva son appartement qui lui sembla soudainement étriqué, triste et fade. Il trouva le prix de son loyer indécent. Certes, l’appartement était un meublé mais il bouffait un tiers de son salaire et une part encore plus grosse de ses allocations chômage. Mélody lui manquait. Son parfum, sa peau, son sourire, sa gourmandise. Il ne comprenait toujours pas ce qu’elle pouvait bien lui trouver.
Il avait repassé une journée en fille, rompant le serment qu’il s’était fait. S’il n’était pas particulièrement fan du travestissement, il s’y était plié de bonne grâce juste pour le plaisir de Mélody. Elle l’aimait, aimait faire l’amour avec lui, n’importe où, n’importe quand. Alors, qu’est-ce que cela pouvait lui coûter. Surtout qu’il passait plutôt bien en public, selon ses dires. Et il admit que les vêtements féminins étaient agréables par ces chaleurs de fin juin.
Mais ce n’était le plus gros souci de Franck. Comment annoncer à ses parents qu’il n’avait plus de travail et qu’il avait une petite amie ? Mélody lui avait conseiller de tout dire, franchement, sans fard. Il ne s’en sentait pas capable, craignant la réaction de sa mère. Et c’était sans parler de la proposition de son ex-chef.
Les journées lui parurent interminables, même si désormais Mélody l’appelait longuement le soir. Ils parlaient longtemps, de tout et de rien, et de sexe, se donnant du plaisir par smartphones interposés. Mélody avait décidé de partir samedi en fin d’après-midi après la vague de départ. Cela les ferait arriver vers minuit. Franck était aussi excité de passer trois semaines avec sa chérie qu’angoissé à l’idée de rencontrer ses potentiels beaux-parents.
Franck prépara une valise légère. Après tout il n’avait besoin que de quelques shorts et autant de t-shirt. Et un pantalon plus habillé s’ils devaient sortir. Mais avec Mélody, il fallait s’attendre à tout.
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