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Live and let die

Chapitre 15

Anna s’affirme

Travesti / Trans
Anna souhaita se coucher de bonne heure. Cette sortie l’avait épuisée.
— Tu es si fatiguée que ça ? minauda Mélody.— Je suis morte, répliqua Anna.— Même pas un peu d’énergie pour moi ? — Juste assez. Mais tu fais le travail. — Faignasse ! asséna Mélody en s’emparant de la verge molle.
Elle lui fit une fellation à laquelle Anna ne put résister. Jugeant la queue assez dure, elle s’empala et imprima son rythme. Anna jouait avec les seins de sa compagne.
— Plus les jours passent et moins j’ai envie de te quitter, dit Mélody. Je me sens vraiment bien avec toi. — Moi aussi. Tu es merveilleuse. La femme idéale. Mais ... — Mais ? — Mais tu aimes Anna, n’est-ce pas. Pas Franck. — Oui. — C’est si différent pour toi ? Je suis la même personne. C’est juste les fringues qui changent. — Non, ce n’est pas juste les fringues. Tu ne t’en rends pas compte, mais Anna est très différente de Franck. Anna est plus épanouie, plus ouverte. Regarde aujourd’hui. Tu as passé la journée en robe, sans mettre tes faux seins, avec des talons de douze centimètres, comme si de rien n’était. Et malgré tout, tu ne t’es pas inquiétée des gens qui parfois te regardaient bizarrement. — C’est parce que tu étais là. — Pas que, crois-moi. Tu as une aisance à évoluer en fille qui me surprend tous les jours. Même mes parents l’ont remarqué. — Mais je ne me vois pas vivre en fille tout le temps. — Et pourquoi pas ? — Ma famille déjà. — Je te l’ai déjà dit. Ta famille t’acceptera telle que tu es. La mienne t’a déjà acceptée. Je t’aime Anna. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Et je veux passer ma vie avec toi, contre toi. — Je t’aime aussi Mélody. Je t’aime ...
Mélody roula sur sa chérie et l’embrassa tendrement.
Leur sommeil fut abrégé par un gros orage qui résonna dans toute la vallée. Au petit matin, le ciel restait gris et l’eau coulait encore des toits.
— Les filles, on va avoir besoin de vous, annonça Jean-Paul. — Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Mélody. — On a emmené les chèvres dans les prés des Mourmelons. On aura besoin de vous pour la traite. — Oui pas de souci. — Mais je n’ai jamais fait ça, s’inquiéta Anna. — On va t’apprendre. Ce n’est pas compliqué, rassura Evelyne.— Tu verras ma chérie. Quand on partira, tu seras une vraie fille de la campagne, dit Mélody, enjôleuse.
Ils déjeunèrent copieusement, car la matinée allait être longue. Evelyne donna une cotte à Anna et essaya une paire de bottes de Jean-Paul. Même si elles étaient un peu grandes, elles feraient l’affaire pour le moment. Jean-Paul avait chargé les bidons et les tabourets dans le Land Rover.
— Anna, tu montes avec moi ? demanda Jean-Paul. — Euh, oui, si vous voulez.
Ils partirent devant pendant que Evelyne et sa fille préparaient un en-cas pour midi. Elles les rejoindraient avec le Range.
Anna comprit d’où Mélody tenait sa façon de conduire. Jean-Paul se montra encore plus violent. Le Land crachait ses poumons et donnait tout ce qu’il y avait dans son moteur fatigué. Les quatre roues motrices ne furent pas de trop pour monter jusqu’à la prairie.
— Pas sûr que ma femme arrive jusqu’ici avec le Range. Il a beaucoup plu cette nuit.
Anna descendit de la voiture, enfin rassurée d’être arrivée à bon port.
— Plus jeune, j’étais dans un club 4x4. Et j’ai fait quelques raids, expliqua Jean-Paul. Maintenant, je suis trop vieux pour ces conneries. Mais ça ne m’empêche pas de m’amuser un peu.
Les chèvres, rassemblées sous un arbre, accoururent en voyant Jean-Paul arriver.
— Elles vous connaissent bien, constata Anna. — Oui. Je m’étonne à chaque fois. Comme quoi, si on aime les bêtes, elles nous le rendent bien. Je te montre comment on trait une chèvre. Après tu pourras t’entraîner sur Mel’.
Jean-Paul éclata de rire en voyant la tête déconfite de la jeune travestie. Evelyne et Mélody arrivèrent une demi-heure plus tard.
— Qu’est-ce qu’il est tombé cette nuit ! s’exclama Evelyne. Je n’ai pas pu monter jusqu’ici. — C’est ce que je disais à Anna. — Je crois qu’il va falloir jouer du treuil, dit Mélody. Le Range a glissé dans le fossé. — Ah bravo ! râla Jean-Paul. Ah là, là, là, une femme au volant ... — Oh ça va ! répliqua Evelyne, faussement choquée.— Coucou ma puce, dit Mélody en s’approchant d’Anna. Pas trop difficile ? — Non, ça va. Je crois que j’ai pris le coup de main. Et puis les chèvres sont gentilles avec moi. — Normal entre filles ! — Oh, très drôle ! Vraiment très drôle. — Tu sais mon amour. Même dans cette tenue, tu es trop belle. Tu es à peine maquillée et rien que ça te rend très féminine.— Toi aussi tu es trop belle mon cœur. — Bon les tourterelles, vous conterez fleurette plus tard, ordonna Jean-Paul.
A quatre, le travail alla plus vite. Midi approchait et il ne restait plus que quelques chèvres.
— Anna, cria Jean-Paul. Pas celle-là. — Ah bon ? Pourquoi ? — Parce que c’est UN chèvre !
Anna rougit en réalisant sa bévue, ce qui fit rire tout le monde. Les bidons enfin pleins, ils pique-niquèrent et rentrèrent. Le treuil fut effectivement nécessaire pour sortir le Range du trou dans lequel il s’était tanké.
— Anna, tu veux participer à la fabrication du fromage ? demanda Evelyne. — Maman ! Tu ne peux pas la laisser tranquille ? s’indigna Mélody. — Et toi, tu ne peux la laisser respirer et la laisser décider par elle-même ?— Oui bon, d’accord. Anna, tu fais ce que tu veux.
Elle tourna les talons, vexée.
— Ne t’en fais pas, ça lui passera. Tu restes alors ? — Oui, je veux bien.
Anna passa l’après-midi dans la fromagerie. Une après-midi aussi instructive qu’épuisante. Lorsqu’elle rentra pour se doucher, Mélody était dans le salon, une revue à la main. Anna s’approcha pour l’embrasser, mais elle la rembarra froidement.
— Va te laver d’abord. Tu empestes le fromage.
Anna se doucha, s’habilla et se maquilla soigneusement.
— Je t’invite au restaurant ? demanda Anna en s’approchant de Mélody. — C’est un minimum, répliqua la jeune femme encore boudeuse. Mais il en faudra un peu plus.
Boudeuse, mais seulement en apparence, car elle s’amusait comme une folle en voyant les efforts que faisaient Anna pour revenir dans ses bonnes grâces.
— Oui mon amour. — Bon d’accord. Je vais me préparer.
Il fallut presque une heure pour se métamorphoser. Elles se rendirent une nouvelle fois à Avignon. Mélody se dirigea vers un restaurant qu’elle connaissait bien. Le serveur, un jeune garçon qui était là pour un job d’été, les mangea du regard et se dit qu’il avait beaucoup de chance. Mais il déchanta rapidement en voyant les deux jeunes femmes se câliner discrètement. Il tenta néanmoins une approche pour leur proposer de les revoir en dehors des heures de service, propositions qu’elles déclinèrent poliment.
Elles promenèrent dans la ville très animée, prirent un verre à la terrasse d’un café. Mélody avait retrouvé son bonheur d’être auprès de sa chérie. Elles rentrèrent enfin. Anna avait conduit sur le retour, malgré les talons hauts des sandales compensées. Anna se démaquilla en premier, comme lui avait proposé gentiment et innocemment Mélody. Mais avec la jeune femme, rien n’était gratuit. Lorsqu’elle revint, elle arborait fièrement son sexe factice.
— Je t’avais dit que le restau n’était qu’un début. — Je me disais bien aussi. Comment je me mets ? — Reste sur le dos et montre-moi ton joli petit cul.
Anna se tortilla pour retirer sa culotte. Mélody s’approcha et lui fit une feuille de rose qui la fit bander.
— Petite cochonne, tu aimes ça ! — Oui mon amour. J’avoue.
Mélody continua, ajoutant les doigts à la langue. Jugeant qu’elle était enfin prête, elle la sodomisa lentement. Et pour la première fois, elle ressentit un certain plaisir. Elle se surprit même à gémir. Mélody sourit sans faire de remarque. Elle la besogna un long moment. Anna gémissait de plus en plus, tout en restant dans un niveau sonore assez bas pour ne pas réveiller ses beaux-parents.
— Tu as aimé, semble-t-il, dit Mélody en revenant s’allonger contre Anna.— Oui, c’est vrai. Ce soir, c’était différent. — Je suis heureuse. Merci ma chérie, dit Mélody. Enfin, tu t’ouvres au plaisir. Je t’aime encore plus. — Tu n’es plus fâchée ?
Mélody éclata de rire.
— Mais non mon amour. Je ne l’ai jamais été. Je voulais juste voir ta tête et comment tu réagirais en cas de scène de ménage. Et je suis super contente que tu t’entendes aussi bien avec mes parents. Vraiment ! — Je les aime beaucoup. Ils sont ... cool. — Tu as réfléchi pour la suite ?
Anna se renfrogna. Mélody comprit que sa décision n’était pas encore prise.
— Bonne nuit ma chérie. — Bonne nuit mon amour, répondit Anna.
Les deux dernières semaines se passèrent tranquillement. Mélody entraîna Anna dans tous les coins possibles pour faire l’amour. Sur le tracteur, dans les foins, dans l’étable. Elles revirent plusieurs fois à la combe du Rigoulet où le couple se baigna et copula sans se soucier des éventuels regards indiscrets. Anna fit le trajet au volant du Land et appréciait de plus en plus la conduite en tout-terrain.
Mais toutes les bonnes choses avaient une fin et les deux amoureuses durent faire leurs valises. Anna décida d’elle-même de rentrer à Paris en fille.
— J’espère que tu reviendras nous voir très vite, dit Evelyne. — J’espère aussi. Merci beaucoup pour votre accueil. J’ai passé d’excellentes vacances. — Merci Anna. — Ta compagnie est très agréable, renchérit Jean-Paul. — Et toi, reprit Evelyne pour sa fille, ne l’embête pas trop. Tu as une chérie en or. Fais en sorte de la garder ! Compris ? — Oui Maman, répondit Mélody, sur un ton agacé. — Bon allez, filez avant qu’il y ait trop de monde.
Tout le monde fit la bise à tout le monde. Même Jean-Paul embrassa Anna.
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