AlexisPC qui continue à sortir du placard cette vieillie histoire, en la corrigeant et en l’améliorant, un grand merci à lui.
Malgré ma volonté farouche de confronter Katharina, je ne trouvais pas les mots pour parler avec mon épouse de ses déviances avec Thérèse, même si, contrairement aux catholiques, les protestants sont plus mitigés sur les rapports homosexuels et plus tolérants depuis longtemps sur ce sujet. D’ailleurs, dans mon propre temple, en France, deux femmes avaient été mariées et unies devant Dieu. Cela avait fait beaucoup de remous dans ma communauté, mais uniquement parce qu’il s’agissait de la première union homosexuelle. Néanmoins, leur amour véritable avait été reconnu, à la fois par les fidèles et par un pasteur. Qui étais-je, d’ailleurs, pour le juger dans sa décision et cet acte de Foi de célébrer cette union ? Je commençais à me dire que c’est plutôt sur son infidélité que je devais sermonner mon épouse, mais je n’arrivais pas à y voir une réelle entorse à son serment, plus un moment d’égarement ou un jeu qui aurait quelque peu dérapé, mais qui, rien que d’y penser, me fouettait le sang au souvenir de cet instant délicieusement érotique. Depuis notre arrivée loin de toute civilisation, mon épouse était comme un poisson dans l’eau dans cette jungle luxuriante, elle était heureuse à m’en éblouir, je ne voulais pas être le nuage à sa luminosité. Aussi, je décidais d’attendre le pasteur Charles-Michel. Je comptais sur ses conseils, d’autant plus que sa fille Thérèse était impliquée dans mon dilemme. Il revint en une fin d’après-midi par le fleuve, sur une longue et étroite barque chargée à la limite de la flottaison de paquets et de bouteilles d’eau. Dans la cinquantaine, grassouillet, Charles-Michel avait un double menton, pas très grand, sa fille Thérèse avait, d’ailleurs, une demi-tête de plus que son père. L’air jovial, il me faisait penser au père Noël, la barbe en moins. Nous nous serrâmes la main avant que je ne lui présente mon épouse. Ses yeux s’agrandirent en découvrant celle qui partageait ma vie et qui avait accepté de m’accompagner dans cet endroit bien plus hostile que l’Europe. Mais je savais également que Katharina faisait cet effet à tous les hommes. Pendant notre voyage, elle cachait sa beauté sous une casquette et ses formes généreuses sous d’amples vêtements, mais en ce jour, elle était en short avec un tee-shirt qui moulait son soutien-gorge, laissant deviner, sans beaucoup d’hésitations, l’opulence de sa poitrine et le galbe de ses jambes. Charles-Michel était revenu avec sa deuxième fille, Brigitte, qui portait bien son prénom signifiant « force » en celte. Métisse, devant être âgée d’environ vingt-cinq ans, elle était un peu moins grande que sa petite sœur. Elle avait un visage ovale, les tempes et la nuque rasées laissant une crête crépue sur le sommet du crâne, des yeux noirs sans la moindre douceur, un nez épaté et de grosses lèvres. Elle me serra la main en évitant ma bise, mais en me broyant les doigts. Son corps plutôt fin contrastait avec ses muscles bien dessinés, de petits seins, ajoutés à son côté garçon manqué, complétaient le tableau. Elle, son père et moi déchargeâmes alors le bateau pendant que mon épouse et la cadette préparaient un festin. Durant le repas, le pasteur Charles-Michel nous fit un exposé sur les peuples sauvages vivant dans cette région, divisés en sept tribus, ils se partageaient un territoire grand comme la Corse. Il nous en expliqua le peu qu’il savait de leur Histoire et les circonstances desquelles je devrais m’extirper afin d’évangéliser ces pauvres gens. Il m’avait déjà dit au téléphone que les approcher n’était pas sans danger aussi, insista-t-il sur les choses à ne surtout pas faire. Premièrement, ne jamais pénétrer sur leur territoire sans une femme, ce peuple, que le pasteur appelait simplement les « Hommes des Bois », considérait comme une attaque la venue d’un ou de plusieurs hommes. La femme était un gage de paix et de confiance. Avant que son épouse ne reparte en Belgique soigner un problème de dos, le pasteur Charles-Michel nous apprit qu’il devait l’emmener toujours avec lui pour prêcher la Bonne Nouvelle et être accepté par cette peuplade. J’écoutais ses conseils avec ferveur, me voyant déjà ramener ces brebis égarées dans le giron de Dieu. Une âme sauvée à mes yeux valant plus que tout l’or du monde. Rassasié, je finis mon verre de vin quand le pasteur évoqua une cérémonie des plus déstabilisantes.En face de moi, derrière la table, le pasteur se racla la gorge pour reprendre à ma seule attention. — Je sais que ce doit être choquant, moi-même quand je suis arrivé à les approcher avec mon épouse, je n’en menais pas large, j’étais même mort de honte.— Vous l’avez fait ?! — Uniquement pour l’amour de Dieu. Je dessaoulais rapidement, mon épouse posa sa main sur la mienne en me soutenant du regard, Thérèse et Brigitte m’observaient sans dire mot. — Vous savez, reprit Charles-Michel. Ce n’est pas aussi insurmontable que ça en a l’air, cela me fait penser à l’épreuve que Jésus a traversée après son jeûne dans le désert. Le Diable a tenté de le corrompre en vain, vous n’aurez qu’à rejeter la tentation. — Pourquoi ne pas nous en avoir parlé au téléphone ? — Je me fais vieux, rejoindre ces tribus dans la jungle devient un chemin de croix, à chaque fois que j’ai raconté cette cérémonie à un possible pasteur remplaçant, il ne voulait plus venir. Je ne pouvais pas laisser les Hommes des Bois sans un berger pour les guider vers Dieu. Je vous présente mes excuses pour vous avoir caché cela. J’eus des remords à faire s’excuser un homme qui aurait pu être mon père et en possédait le grand cœur. — J’accepte vos excuses pasteur, je comprends bien vos motifs. — Merci ! Quand j’ai entendu vos motivations, j’étais sûr que vous relèveriez le défi. Il s’emballait, mais je ne voulais pas le blesser, aussi je me tournais vers Katharina à ma droite. — Mon épouse et moi devons en discuter, comme vous devez vous en douter. Nous prendrons une décision le plus vite possible. — Prenez votre temps, vous êtes ici chez vous, intervint Thérèse en croisant mes yeux. Si vous décidez de repartir, mon père ne vous en tiendra pas rigueur. — C’est bien vrai ma fille, restez aussi longtemps que vous le jugez nécessaire. Je comprends parfaitement que cela ne soit pas aisé. Après les avoir remerciés, je quittais la table au bras de mon épouse avec l’étrange cérémonie en tête. Imposée à tout étranger qui voudrait interagir avec les Hommes des Bois, une toute petite partie de moi en éprouva de l’excitation. Notre chambre était voisine de celle de Brigitte qui, sans doute épuisée du voyage, la regagna rapidement, aussi je chuchotais à mon épouse. — Je ne t’imposerais jamais rien, tu n’as qu’un mot à dire pour que nous rentions chez nous. — Chez nos parents, tu veux dire ?Elle plaisantait alors que, comme moi, elle avait écouté le pasteur Charles-Michel exposer tous les détails de la cérémonie qui la touchait autant que moi. Katharina était l’insouciance même. Je la laissais faire une rapide toilette de chat, vu que la nuit, la salle d’eau en plein air était à éviter à cause des animaux et de la noirceur des lieux. Vêtue d’une nuisette et d’une culotte blanche en coton, je lui fis une place dans notre lit, soufflais la bougie et rabattais les moustiquaires tout autour de nous. Je repris notre discussion sur le même ton. — Je n’en reviens pas que le pasteur et sa femme aient participé à une telle cérémonie. — Il a été très courageux de nous en avoir parlé sans détour. Tu imagines si nous avions débarqué sur le territoire des Hommes des Bois sans savoir cela ? Sur le flanc redressé sur un coude, je pouvais encore dans la pénombre discerner les dents blanches de mon épouse, elle me souriait. — Katharina, tu sais que je t’aime plus que tout au monde. — Moi aussi mon lapin. Avant que je ne la reprenne sur mon surnom et que je continue le développement de mes pensées, elle trouva mes lèvres. Je compris alors que l’évocation de la cérémonie, loin de la choquer l’avait excitée. Je découvrais, à cet instant, une nouvelle facette de mon épouse. Alors que la plupart, voire la toute grande majorité, des femmes auraient probablement déjà refait les bagages pour repartir, elle semblait stimulée par chacune des découvertes qu’elle faisait dans ce pays. J’en eus rapidement la confirmation. Passant au-dessus de moi, elle appuya sa vulve contre ma queue qui déforma instantanément mon caleçon. Depuis qu’elle prenait notre intimité en main, j’en éprouvais bien plus de plaisir, aussi, je la laissais à la manœuvre. Trouvant sa langue avec bonheur, nous nous embrassâmes tendrement un petit instant. Mon épouse se redressa à cheval sur moi, me prenant par les poignets, elle guida mes mains sur son opulente poitrine. Je ne me fis pas prier pour la caresser par dessus la nuisette. — Je trouve que le pasteur Charles-Michel, me dit-elle d’une voix suave, a trouvé une bonne comparaison entre la tentation du Diable et la cérémonie. Peut-être que c’est même le Diable qui a soufflé cette épreuve aux Hommes des Bois. — Ne plaisante pas avec le Diable, dis-je un peu fâché. — Tu m’imagines caressée par un autre homme, entourée d’une foule survoltée qui n’aurait de cesse de me pousser à succomber. Tu crois que je pourrais résister à la tentation, refuser ce que mon corps me réclame à grands cris ? Soutenir ton regard pendant que d’autres mains que les tiennes font couler mon jus d’amour que tu aimes tant ? Heureusement qu’il n’y avait plus de lumière, car mes joues me brûlèrent à cette perspective, c’était bien la cérémonie décrite par le pasteur en plus sulfureux. — Le moment est mal choisi pour en parler. Sa vulve contre ma queue, je sentis son nectar, qui me plaisait effectivement tant, imbiber le tissu de nos sous-vêtements, preuve ultime de son état d’excitation. Continuant à onduler, elle reprit :— Pendant que ma fidélité sera éprouvée, tu devras résister à des jeunes femmes libidineuses qui n’auront qu’à cœur de te faire quitter le cercle sacré pour faire de toi leur momocou. En pensant à ce terme, je malaxais ses seins en sentant les petits mamelons pointer sous la nuisette. D’après ce qu’avait dit le pasteur belge, un momocou est un non-combattant. J’avais eu l’impression qu’il y avait mis des pincettes pour nous expliquer ce rôle dans la tribu. Moi, j’y percevais la similitude pour désigner un sous-homme, mon épouse avait dû comprendre la même chose. Mais la définition même du momocou restait encore floue dans mon esprit. Je savais pourtant, sans m’expliquer comment, que ce n’était pas un terme désignant une personne autoritaire ou possédant le moindre ascendant sur les autres. Il devait ressembler plus à un larbin, un esclave ou un domestique dévoué aux autres. Je laissais mes cogitations et je poussais du bassin pour, d’un mouvement, la retourner sous moi. Je passais une main sous sa nuisette, malaxais plus rudement un sein. — Je ne serais jamais un momocou, comme tu ne seras jamais touchée par un autre homme ! dis-je plus fortement.Brigitte avait dû entendre mon éclat de voix, mais je m’en moquais. Si elle voulait écouter, qu’elle écoute. Après tout, nous ne parlions de rien de bien secret et nous ne faisions rien qu’elle n’imaginait probablement. De plus, mon épouse avait touché une corde sensible, depuis qu’elle me dominait intimement, j’avais peur de perdre de ma virilité. Katharina croisa ses jambes dans mes reins, ses mains couraient sur mes flancs, l’une remonta sur ma joue. Dans la nuit, j’arrivais à apercevoir le blanc de ses yeux. — Tu veux me faire jouir ou me faire mal ? — Te faire jouir, répondis-je en relâchant son sein. Je me penchais pour trouver ses lèvres, ses cuisses m’enserrèrent davantage, je poussais instinctivement ma queue contre le fin tissu, devenu chaud et visqueux, qui me séparait de sa chatte. Nos langues échangeaient passion et salive, je caressais doucement sa poitrine en poussant des expirations de contentement. La cérémonie trottait dans ma tête, il y avait quelque chose de malsain qui m’attirait dans cette épreuve humiliante. Avoir épié mon épouse folâtrer avec Thérèse m’avait changé, ou bien, avais-je déjà ce fond de perversion en moi depuis longtemps ? Je devrais encore m’en remettre à Dieu pour mes péchés. Mon épouse me poussa à descendre m’occuper de ses seins, sous la pression de ses mains sur ma tête, je trouvais à travers la fine étoffe un petit mamelon. — Je crois avoir compris que pendant la cérémonie, me dit-elle d’une voix suave, l’homme qui me tentera ne pourra me pénétrer sans mon consentement, ce qui veut dire que tout le reste lui sera acquis. Il pourra m’embrasser, me sucer les seins, me lécher la chatte, et même me fesser s’il le désire. Je poussais un petit bruit acquiescement, j’avais compris la même chose mise à part pour la fessée. Suçant la peau dure et granulée, je passais une main sous la nuisette pour malaxer l’autre sein. — Je me demande s’il aura le droit de me caresser la chatte avec sa queue. Sentir une colonne de chair, dure et chaude, coulissante contre ma chatte. Je ne sais pas si je serais assez forte pour ne pas m’y empaler ? Même sa voix était provocante, je ne répondis pas, de peur de me faire démasquer, car ce qu’elle me disait m’excitait terriblement. Ma queue était tendue et j’avais l’impression qu’elle allait déchirer mon caleçon. Passant sa nuisette par-dessus ses seins, je retournais sucer l’éminence en roulant mes doigts sur l’autre. Elle poussa un soupir sourd et profond, heureuse de mon initiative, avant de reprendre. — Mon lapin, si je devais répondre à l’appel du loup, tu continuerais à me chérir ? J’avais l’esprit en feu, comment voulait-elle que je réfléchisse posément. Je passais sucer l’autre sein, mais elle me redressa la tête. Le dos calé sous un oreiller, je ne voyais dans la pénombre que la silhouette de ses cheveux défaits, la ligne de ses épaules et ses dents blanches. Soufflant contre sa généreuse poitrine, je ne mis pas longtemps à trouver la réponse que mon cœur me hurlait. — Katharina, je t’aime et j’ai confiance en toi. Elle me plaqua sur un de ses seins, je roulais ma langue sur le petit mamelon. J’avais vu tant d’hommes lui tourner autour, que je ne la voyais pas me tromper sous mes yeux. — Tu sais, à table, le pasteur n’a pas tout dit. Thérèse m’a raconté une chose des plus troublantes. Si le momocou se laisse séduire lors de chacune des cérémonies des sept tribus, alors il est amené à une sorte de chamane pour être transformé. — En quoi ? soufflais-je. — Thérèse ne me l’a pas dit, seulement après sa transformation, le momocou devient très précieux pour les femmes des sept tribus. J’espère pouvoir en profiter aussi. Elle prenait tout au jeu, c’était aussi excitant qu’agaçant. Reculant dans le lit, embrassant son ventre et léchant le sel de sa sueur, je ne voulais que l’entendre gémir sous ma langue. Après-coup, je réalisais que Thérèse lui avait parlé de la cérémonie avant son père. Depuis combien de temps savait-elle cela ? Mon épouse semblait, par les grâces de cette petite perverse de Thérèse, bien plus au fait que moi des coutumes et des habitudes des peuplades de la région. Elle possédait donc déjà des informations dont moi, celui qui était censé les ramener à Dieu, je ne bénéficiais pas. Une petite alarme s’alluma à nouveau dans mon esprit qui m’incitait à la plus grande prudence, ainsi qu’à me méfier de ne pas me faire manipuler, mais l’odeur de son intimité me fit penser à l’immédiat. Le cœur à tout rompre, je poussais un soupir en posant ma bouche sur le tissu trempé qui moulait sa vulve. Mon épouse me caressait la tête en poussant des soupirs réguliers, je sentais sous ma langue le clitoris durcir. Glissant mes mains sous l’élastique, je baissais la culotte. Écartant ses cuisses, Katharina leva le bassin pour que j’y glisse un oreiller. À quatre pattes, je baisais le mont de Vénus aux poils drus, puis je trouvais la petite éminence. Titillant de la langue le clitoris, j’enfonçais deux doigts dans son vagin complètement inondé de son plaisir. La discussion que nous venions d’avoir, les gestes que je posais sur elle et surtout, la perspective de devoir subir cette cérémonie, la faisaient littéralement dégouliner contre mon menton. Elle était en transe, excitée comme je ne l’avais jamais connue, et je sus qu’elle devait déjà être au courant de bien plus d’éléments que moi. Car c’était bel et bien la promesse d’un moment d’extase et d’excitation pures qui la rendait totalement libérée. Mon épouse poussa des gémissements presque inaudibles en ondulant doucement du bassin. Le nez écrasé contre le pubis, je passais le petit bourgeon entre mes lèvres pour le sucer délicatement. Je sentis déjà des contractions vaginales. Depuis qu’elle m’avait fait découvrir cette perversion, j’en étais fou. La sentir vibrer sous ma langue, sentir son corps se mouvoir, son vagin comme aspirer mes doigts m’excitait terriblement. J’en demandais pardon à Dieu, mais chaque jour, je priais pour recommencer. Je la contentais depuis un moment quand elle me repoussa, il faisait totalement nuit, je ne la voyais plus. — Mon lapin, tu ne voudrais pas me bouffer le cul ? Elle se retourna sans attendre ma réponse, les fesses relevées par l’oreiller, je posais mes mains sur la chute de ses reins. Sans savoir ce que je faisais vraiment, je glissais mes mains sur la croupe offerte, malaxant les belles fesses rondes, j’hésitais à franchir cet interdit. — Je préfère tout connaître avec toi, me souffla-t-elle, avant qu’un autre n’en profite. Dans mon esprit enfiévré, un double éclair de lucidité me traversa à nouveau. Non seulement Thérèse lui avait longuement léché le cul et j’y voyais, à présent, une préparation à la cérémonie. Mon épouse avait déjà décidé de rester depuis plusieurs jours et je n’osais pas lui demander si c’était pour moi ou pour des raisons moins avouables. Mais elle venait, aussi, de me dire « avant qu’un autre n’en profite », ce qui ne pouvait signifier qu’une seule chose. Elle avait décidé de succomber à un autre que moi. Nous étions bel et bien dans l’inavouable et elle semblait vouloir s’y ruer avec délices et désirs, sans barrière et sans tabou. Ne pouvant continuer à raisonner sous cette avalanche de nouvelles qui enflammaient tout mon être, j’écartais les globes toniques. Fébrilement, je passais ma langue sur la rosette, je fus surpris d’y trouver un certain plaisir. Tournant autour du sphincter, mon épouse étouffa ses gémissements dans l’oreiller en relevant davantage les fesses. Je me demandais, malgré moi, si j’éprouverais aussi du plaisir à pareille caresse. Je sentais l’anneau se détendre, à la plainte étouffée qui retentit, Katharina me demandait clairement d’y enfoncer ma langue, je n’aspirais qu’à lui faire plaisir. De petits doigts vinrent au contact de mon menton, elle se masturbait en même temps. Cette idée enflamma mon cortex et tendit encore un peu plus mon sexe, pourtant déjà dur comme la pierre. N’écoutant plus que mes pulsions, de temps à autre, je venais sucer ses doigts poisseux de son nectar avant de revenir énerver sa rondelle. Notre chambre resonna un moment des petits bruits étouffés de mon épouse. C’était un sacrilège, pourtant, à mesure que j’enfonçais ma langue dans l’anus de ma partenaire, j’avais furieusement envie de me redresser pour la sodomiser. J’étais pasteur, elle allait être la mère de mes enfants, je tournais cela dans ma tête pour calmer mes pulsions, sans succès. Timidement, je remontais par des baisers le long de son dos. J’avais peur d’être confronté à un refus, voire à un scandale. Le cœur à tout rompre, je baissais mon caleçon pour positionner mon gland contre l’anus que j’avais tant léché. — Vas-y, doucement, me souffla-t-elle, enfiévrée à son tour. Dans le noir, je poussais ma queue contre son anus, sous un petit cri de mon épouse, je m’enfonçais doucement dans son rectum. La tenant par les hanches, je commençais à la sodomiser avec langueur. Katharina gémit au rythme de mes coups de boutoir, son bassin accompagna bien vite le mouvement. Je franchissais toujours plus d’interdits qui me transportaient de bonheur, j’étais un pécheur qui ne pouvait rien refuser à son épouse. Accélérant, je repensais à la fessée que mon épouse avait évoquée, ma main claqua sur une fesse. — Continue pasteur, me dit-elle d’une voix polissonne, je mérite d’être punie pour mes fautes. Prends-moi fort et punis-moi ! Défonce-moi et fais-moi jouir par ta queue !Pensant à son idylle avec Thérèse, à ce qu’elle venait de m’avouer à demi-mot, à sa perversité grandissante et à son absence de scrupules, je lui donnais une autre claque bien plus appuyée qui résonna sans doute jusqu’aux oreilles de Brigitte. Ruisselant de sueur, à chaque coup de reins, je faisais claquer ma main sur une fesse ronde. Loin de s’en plaindre, mon épouse gémit de plus belle contre son oreiller. Ses petits bruits étouffés me rendaient fou, continuant à la sodomiser, je la fessais encore et encore. — Jouis mon lapin, vas-y déverse ta semence en moi ! Jouis pour moi et prends ce que je t’offre. Elle était à la frontière de l’orgasme, m’accrochant à ses hanches, je donnais un dernier coup de boutoir en sentant une lame de fond monter inexorablement en moi. Mon râle suivit le gémissement libérateur de Katharina. Basculant sur le dos de mon épouse, je laissais la vague de plaisir m’inonder entièrement pendant que ma queue dans son rectum finissait de décharger ma semence en de longues giclées bouillantes. L’écrasant de tout mon poids, je restais en elle en soufflant contre sa nuque, je l’avais souillée et pourtant, j’avais du mal à avoir des remords tant cela m’avait plu et tant j’étais à présent certain de ne pas tout connaître, au contraire de Katharina. Loin de mon pays, de ma famille, de ma communauté, mon épouse et moi, nous nous enfoncions chaque jour un peu plus dans le péché de la luxure. Je ne voulais pas marchander avec Dieu, mais j’espérais qu’Il soit indulgent pour toutes les âmes que nous allions sauver. Je ne savais, pourtant, pas encore à quel point mes craintes étaient fondées.