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La Loi de la jungle.

Chapitre 5

Trash
Correction et amélioration de Alexis, il est aussi auteur, pour ceux qui aime la Rome antique comme moi je vous conseil son histoire: Celle par qui tout arriva !


La fête commença alors sous un quartier de lune en plein milieu de la jungle du Congo. Seul Dieu serait témoin de notre avenir et des choix qui seraient les nôtres.
Mon épouse et moi devions tenir jusqu’à l’aube pour être acceptés dans la tribu. Ensuite, et seulement ensuite, je pourrai accomplir l’œuvre de Dieu en répandant la Bonne Nouvelle auprès de ces miséreux, privés depuis trop longtemps de la Parole Divine.
Bien que nous ayons donné notre accord pour participer à la cérémonie et tout qu’elle comportait, ça n’en restait pas moins une sacré épreuve à passer, surtout pour moi, me dis-je en repensant à tout ce que mon épouse m’avait fait découvrir sexuellement, volontairement ou non, depuis notre arrivée dans la tribu. Elle me semblait tellement prête à subir et à profiter de cet instant alors que je le redoutais plus que tout au monde à présent. Et ce, malgré mes dernières pensées rassurantes. Mon cœur s’accéléra aux rythmes des tam-tams. Non loin du ruisseau qui traversait la faille géologique, j’étais allongé sur le dos, jambes fléchies, les mains et les chevilles attachées par paires directrices. J’avais été placé dans un cercle délimité par des lianes tressées que je ne devais pas franchir sous peine de devenir aux yeux de la tribu un momocou, titre qui avait une consonance insultante. Mon épouse était à moins de cinq mètres de moi, debout, les mains attachées dans le dos et encadrée par Rofili et Marie, deux jeunes autochtones, dont la dernière s’était pourtant convertie à la vraie religion. J’aurai, une fois l’épreuve réussie, à combattre les reliquats de traditions païennes bien ancrées dans la vie des tribus afin de les amener définitivement à la vraie Foi et aux pratiques rituelles plaisant à Dieu.
Éparpillés autour de nous, une cinquantaine d’hommes et de femmes armés de lances et de gourdins, initièrent une danse. Leurs cris sporadiques raisonnaient dans la faille, les hautes falaises nous les renvoyant en écho. Plusieurs grandes gourdes d’un alcool indéfinissable  passaient de bouche en bouche, la tribu se lâchait toujours un peu plus, frénésie de la nuit qui s’annonçait.
Accompagnant les tam-tams, certains danseurs s’étaient fixés aux chevilles des sortes de carillons qui retentissaient à chaque pas, d’autres danseurs secouaient un instrument ressemblant à des castagnettes. Je compris que ces bruits allaient, par leur combinaison, les amener à un état proche d’une transe presque cathartique.
Mon cœur s’accéléra encore quand Rofili et Marie commencèrent à déshabiller mon épouse. Dans tout ce que m’avait raconté le pasteur Charles-Michel sur cette cérémonie, la nudité des participants, bien plus que la tentation que je savais pourvoir rejeter, m’avait le plus gêné. Mais cette nuit, sous les tropiques, la chaleur moite s’y prêtait pourtant bien. Jamais je n’avais eu aussi chaud que dans cette faille, sans vent, enfermé entre des murailles reflétant encore la chaleur intense qui devait s’en dégager durant le jour. J’avais l’impression d’être entrer dans un sauna dont la porte avait été refermée et que l’on poussait lentement à son maximum.
Marie, l’aînée des deux jeunes femmes, défit d’abord le chignon de Katharina, faisant cascader une mer de lave sur ses épaules. Rofili, la cadette agenouillée sur un côté de mon épouse, coupa sa ceinture avec un poignard avant de faire sauter les boutons de sa braguette. J’eus honte de ressentir un début d’excitation à cet effeuillage, mais je ne pouvais rien n’y faire d’autant que les deux femmes n’étaient pas vilaines, bien au contraire.
Rofili devait avoir un peu plus de dix-huit ans, peut-être dix-neuf et une mine angélique. Elle était coiffée comme Brigitte et beaucoup d’autres jeunes femmes de la tribu. Les tempes et la nuque rasées laissant une large crête de cheveux crépus, coiffés en hérisson d’une dizaine de centimètres. Elle avait de petits seins en citron et des fesses rebondies qu’une courte bande de tissu rouge laissait deviner plus qu’elle ne cachait. L’aînée, Marie, n’avait pas loin de la trentaine, plus en chairs, elle avait ses longs cheveux crépus coiffés en multiples tresses qui couraient en spirale sur son crâne pour s’enrouler à son sommet comme une couronne. Elle avait un visage équilibré, plutôt anguleux, qui lui donnait un air sévère, des seins moyens et des fesses presque aussi ronde que mon épouse. Toutes les trois, Marie, Rofili et Katharina, dégageaient une sensualité indéniable.
Agenouillée Rofili continua son œuvre. Son poignard, sans doute volé à des profanateurs de leur territoire, glissa sous la manche du pantalon, au niveau de la cheville, pour venir doucement le découper dans la longueur. Malgré cette lame acérée qui remontait sur sa jambe, Katharina n’affichait aucune peur, elle avait confiance en cette tribu qui nous avait si bien accueilli.
J’entendis alors plusieurs hommes pousser des cris indignes à ses jambes dévoilées. La peau claire de mon épouse contrastait avec celle, ébène, des deux jeunes femmes. À ma surprise, mon épouse avait mis une culotte en dentelles jaune qui intrigua Rofili. Ses petits doigts se posèrent sur l’étoffe qui épousait le sacré de mon épouse. Je refluais l’excitation qui en découla, tout en me disant qu’elle aurait pu mettre une culotte moins provocante, sans me rendre compte que c’était peut-être aussi prémédité et qu’elle avait choisi, depuis plusieurs jours, de succomber aux tentations qui n’allaient pas manquer.

Marie, passée dans le dos de mon épouse, posa ses mains sur la généreuse poitrine et ses doigts coururent sur la chemise kaki aux multiples poches. Rofili et Marie tardèrent à continuer leur œuvre, elles continuèrent à découvrir de leurs mains le corps voluptueux, ce qui n’eut pas l’air de déplaire à mon épouse qui sourit. Je finis par comprendre que ces deux femmes tactiles, qui levaient régulièrement leurs yeux vers moi, se plaçaient de façon à ce que je n’en loupe pas une miette. J’étais la cible de leur manège, la tentation devant faire de moi un momocou avait commencé.
Cela me fit un drôle d’effet, car attaché, je n’avais pas de mal à me voir comme une proie scrutée par deux louves qui attendaient de me dévorer. Ce qui m’inquiéta réellement lorsque je pris vraiment conscience de ma position par rapport à celle de Katharina. Marie, d’un geste sec, fit sauter tous les boutons de la chemise de mon épouse. Plusieurs femmes qui nous entouraient se pressèrent de les ramasser, sans doute pour leurs coiffes. Quant aux hommes, ils poussèrent des cris de joie aux deux lourds seins exposés au clair de lune pour la première fois. Katharina n’avait, par contre, pas de soutien-gorge. Ses mamelons presque plats me furent rapidement cachés par les deux mains noires de Marie qui, tout en me regardant par-dessus une épaule, les malaxa lentement en faisant rouler le bout de ses doigts sur la fine peau de mon épouse.
À nouveau, Katharina n’eut aucun mouvement de recul. Je compris avec effroi que ces mouvements lui plaisaient même, tout comme d’être le centre d’intérêt de deux jolies jeunes femmes. Rofili continuait, elle, à faire courir ses doigts sur les jambes galbées, remontant régulièrement caresser la fine étoffe de la culotte. Les coups d’œils répétés de Marie et Rofili, pleins de provocation bien plus que leurs mains baladeuses, me troublèrent. Je détournais la tête, certain que si j’en voyais plus, ma queue prendrait tout son volume. Sous la musique entraînante, je me concentrais sur la Voie Lactée en priant Dieu de protéger mon épouse. Si il lui arrivait quoi que ce soit, jamais je ne me pardonnerai de l’avoir entraînée dans cette aventure.  
La danse de la tribu prit une autre tournure, plus violente, plus sauvage. Certains dansaient très près de mon cercle et je vis alors des hommes débarrassés de tout vêtement. Toujours allongé sur le dos, les mains attachées aux chevilles dans une position grotesque, mon regard fut accroché par les bijoux de famille qui se balançaient librement aux rythmes des percussions. Ce fut très dur pour moi de ne pas penser que l’un d’eux, dans le plus simple appareil, allait tôt ou tard caresser mon épouse pour la tenter.
Dieu mettait à l’épreuve son berger, j’en étais convaincu.
Surmonter mes peurs, ma pudeur, la tentation charnel, tel était mon devoir sacré, certain de l’honnêteté de mon épouse et de l’humanité des Hommes des Bois. Je me projetais alors vers l’après-cérémonie, la porte à l’évangélisation de la tribu me serait grande ouverte. Je m’accrochais à cette objectif sacré en observant ces hommes danser autour de moi. Ils étaient tous chasseurs-cueilleurs, pas un n’était gros, pas même une parcelle de gras. Le clair de lune et les flammes faisaient luire leurs peaux noires perlées de sueur, je pouvais voir les lignes de leurs muscles se dessiner à chaque mouvement. Même détaché, je ne pourrais jamais physiquement défendre mon épouse contre le plus chétifs d’entre eux, mon impuissance n’était plus dû uniquement aux liens qui m’entravaient, je le savais. La force physique ne me serait, de toute façon, d’aucune utilité face à ces guerriers endurcis par la vie de la jungle.
Poussant des cris virils qui m’impressionnaient toujours autant, les Hommes des Bois, reléguant les femmes derrière eux, formèrent un arc de cercle autour de Katharina. J’eus le souffle coupé en regardant de nouveau dans sa direction. Planté au milieu du ruisseau, entièrement nue, Katharina était maintenant assise sur une sorte de tabouret sans siège, les deux jeunes femmes avec des gobelets la lavaient à grandes eaux. Les hommes la lorgnaient comme des chiens affamés, ils étaient quasi tous nus et, à présent, passablement excités.
Continuant à danser plusieurs hommes s’approchèrent de Katharina. Ils bandèrent leurs muscles, poussèrent des cris viril, grimaçaient, se tapaient cuisses et torse, sautaient les deux pieds en l’air pour atterrir le plus lourdement possible sur le sol en terre. Puis ils s’écartaient pour laisser la place à d’autres, j’y voyais une parade amoureuse d’un autre temps. Je fus frappé de constater que mon épouse s’accommodait bien de la revue des troupes. Mieux même, elle regardait ces hommes nus avec intérêt, allant jusqu’à sourire à certains.
Ma jalousie monta en flèche, et j’eus peur de ces regards et de son attitude, comme si elle savait vraiment des choses que j’ignorais sur la suite des événements. À cet instant, mes liens me furent encore moins supportables. Le pasteur Charles-Michel avait beau m’avoir prévenu, le vivre était bien plus percutant que tout ce qu’il avait pu me dire...ou non.
Toujours assise sur le tabouret, mon épouse, sous les soins des deux femmes, entrouvrit ses cuisses impudiquement. Ses yeux croisèrent les miens comme pour me provoquer davantage. Elle voulait que je sache que les deux jeunes et jolies femmes lui donnaient du plaisir. Confus d’un tel message qui m’échauffa les sangs, je baissais les yeux, ce qu’elle dut prendre pour un assentiment à continuer.
Pour la première fois, j’eus la nausée. J’avais peur d’accepter ce que mon esprit me criait depuis plusieurs jours, et surtout depuis le début de cette cérémonie concernant Katharina. Avait-elle réellement l’intention de me rester fidèle ?
Rofili à l’aide d’un gobelet lui versait régulièrement de l’eau sur ses épaules, Marie passait sur le corps une sorte de pierre ponce. Le souffle court, je vis la petite main de la cadette suivre le ruissellement de l’eau vers l’intimité de mon épouse. Placée pile-poil dans ma direction, à la lueur de la lune, la silhouette de sa vulve m’était visible avant d’être couverte d’une main noire.
Mon épouse ferma les yeux en ressentant ce geste.
Entourée d’une trentaine d’hommes, Katharina laissait les deux femmes lui écarter encore plus les cuisses et je devinais qu’elle se retenait d’exprimer son plaisir. J’aurais dû détourner la tête, me concentrer sur la prière, mais je n’étais plus capable de quitter cette scène obscène. Les hommes qui l’encadraient en dansant et en poussant des cris commençaient à avoir leurs sexes aussi tendus que le mien. J’avais l’impression d’avoir commis une folie en entraînant mon épouse dans ce lieu, l’épreuve ne me paraissait plus aussi facile, et je n’étais plus certain de rien.

Alternant, les deux femmes passèrent leurs mains entre les cuisses de mon épouse, leurs yeux venaient, simultanément, croiser les miens pour me tourmenter davantage. Je bandais comme un âne, je n’arrivais plus à prier et je m’en trouvais indigne. Impuissant à lutter contre mes pulsions, je regardais mon épouse retenir son plaisir en se mordant la lèvre inférieure. Ses lourds seins étaient plus honnêtes, sous les doigts adroits des deux femmes, j’aperçus ses mamelons, pourtant si discrets en temps normal, commencer à pointer.
Les tam-tams et les autres instruments de musique couvrir les premiers soupirs de mon épouse, quelques-uns me parvinrent qui m’inquiétèrent alors vraiment. Elle rentrait d’elle-même dans la cérémonie. Je priais pour qu’elle soit assez forte pour tenir jusqu’à l’aube. Les deux tentatrices finirent de la laver. Ruisselante d’eau, mon épouse fut conduite vers moi. Arrêtée à la limite du cercle, Katharina, nue, les mains attachés dans le dos, m’adressa un sourire complice. Elle était plantée du côté de ma tête, en contre-plongée et j’avais une vue imprenable sur sa chatte.
Une vague de chaleur afflua à la vue de sa fente luisante dont les petites lèvres gonflées de plaisir dépassaient légèrement des grandes, la cérémonie lui plaisait énormément ça ne faisait plus aucun doute à présent et je compris qu’elle ne me serait plus d’aucune aide malgré ses belles promesses.
Pour la seconde fois, j’eus la nausée en imaginant les stratagèmes qu’elle avait déployé pour se retrouver exactement dans cette position, dominante et, quoi qu’il arrive à présent, certaine d’obtenir son plaisir d’un homme, quel qu’il soit. La trahison, fut le mot qui me vint à l’esprit.
Comme un essaim d’abeilles, les hommes suivirent le mouvement en poussant des cris de concert. Bokamao ne se détachait plus de ses hommes. Et, comme eux, il attendait son tour pour venir à moins d’un mètre de mon épouse pour danser, taper le sol de sa lance, bomber le torse et montrer, sans pudeur, son sexe dressé.
Mon épouse devrait choisir, nous avait dit le pasteur. Un seul des Hommes des Bois pourrait la pousser à l’adultère, ce qui était pour moi une maigre consolation.
Pendant que les hommes continuaient de parader, ce qui au final n’était pas éloigné des attitudes de nos boîtes de nuit, Marie ramena une grande coupe en bois qu’elle posa entre les pieds de mon épouse et le cercle de lianes que je ne devais pas franchir. Je sentais le parfum plutôt agréable, d’une sorte d’huile. Rofili, sur un côté, Marie dans le dos de mon épouse, commencèrent à laisser courir leurs mains huileuses sur son corps. Katharina se mordit encore une fois la lèvre inférieure de peur qu’au travers des percutions, je ne l’entende soupirer. Par contre, j’étais certain qu’elle se moquait que les deux jeunes femmes ne sachent le plaisir qu’elles lui procuraient.
Suant à grosses gouttes, je suivais des yeux les mains noires qui couraient sur la peau claire de mon épouse. Sa généreuse poitrine malaxée avec adresse avaient pris du volume, ses mamelons régulièrement poussés par des doigts, étaient bien visibles. Les yeux clos, la bouche entre-ouverte, Katharina, luisante du cou aux pieds, commença à pousser des expirations de contentement qui, cette fois, m’atteignirent. D’elle-même, mon épouse écarta ostensiblement ses jambes pour inviter l’une des quatre mains à apaiser le feu grandissant de son bas-ventre.
Des hommes continuèrent à lui tourner autour, l’obligeant, par des cris virils, à ouvrir les yeux. Mon épouse adorée allait devoir choisir sous peu l’homme qui la tenterait. Toujours sur le dos, je restais médusé et hypnotisé par les fins doigts de Rofili qui passèrent sur la fente de mon épouse. Pour accentuer mon état, elle écarta les grandes lèvres langoureusement, millimètre par millimètre. Je pouvais voir le rose chair luisant d’huile et de cyprine, et, sous la violente bouffée de chaleur qui m’envahit, ma queue palpita.
Mon épouse m’accordait de moins en moins d’attention, son regard était porté sur les hommes qui se déhanchaient autour de mon cercle. Aucun d’eux n’avaient posé, ne serrait-ce qu’un bout de pied, sur les lianes tressées qui nous séparaient. Leurs armes toujours en mains, leurs corps toniques, leur cris virils, tout cela me fit penser que j’étais dans une cage à requin et que pour ma sécurité, il valait mieux que j’y reste. Ce qui était le but de ma soirée. J’y trouvais une forme de réconfort malgré l’enfer sur Terre que je commençais à vivre.
Marie et Rofili firent alors tomber leur courte bande de tissus qui cintraient leurs hanches. Totalement nues, ne gardant que d’étranges bijoux fait de plumes et d’os d’oiseaux, elles continuèrent à caresser mon épouse qui finit par s’adosser contre l’aînée. J’avais la tête quasi entre leurs jambes, voir leurs deux chattes m’enflamma pour de bon.
Marie, dans le dos de mon épouse, amorça un petit mouvement de bassin en continuant à malaxer les lourds seins à sa portée tandis que Rofili, accroupie sur le côté, continua à faire jouer ses doigts sur sa fente. Katharina, à ces caresses, ne put retenir plus longtemps ses soupirs et sa voix accompagna finalement les percussions, sans plus la moindre retenue. Pire, elle laissa son regard concupiscent vagabonder sur les hommes quasi en transe qui ne cessaient de lui tourner autour.
L’un d’eux, armé d’un long gourdin, frappa le sol avant de sauter comme un cabri en touchant presque mon épouse à sa réception. Il était jeune, à peine dix neuf ans, et se faisait appeler Macoura. Ses yeux quasi-fous captèrent ceux de mon épouse qui, dès lors, ne les quitta plus.
Svelte, il avait des cheveux crépus mi-long qui englobaient un visage aplati, son nez épaté me paraissait cassé comme celui les boxeurs, il avait d’épaisses lèvres, une mâchoire proéminente carrée. Il arborait plusieurs cicatrices, dont une lui barrait en diagonal les pectoraux. Mon cœur manqua un battement quand mon regard descendit sur sa demi-mole.
Mon épouse avait-elle vu l’engin entre ses jambes? Veineux, se balançant aux rythmes de ses pas, il devait au moins faire vingt centimètres. Mais c’est son épaisseur qui m’impressionna le plus, peut être la largeur de mon poignet. Aux cris de toute la tribu qui retentit jusqu’aux cimes des arbres, je compris que mon épouse venait de choisir celui qui devrait la tenter. Mais par ce choix, je sus qu’elle était déjà tentée. Elle aurait très bien pu porter son choix sur le plus laid ou le plus petit de ces hommes, mais elle choisit l’un des plus jeunes, des plus vigoureux et l’un de ceux possédant le sexe le plus impressionnant.
Une nouvelle nausée m’envahit lorsque je compris qu’elle n’avait plus rien à faire de moi. Je n’étais plus là. Je n’étais plus son mari.
Je ne pus retenir un cri
POURQUOI LUI ?
Personne ne sembla m’entendre jusqu’à ce que Katharina baisse les yeux sur moi, en me souriant, la bouche ouverte sous les massages qu’elle recevait de ses deux tourmenteuses. Mais devais-je encore les appeler ainsi ? Elle sourit, se moquant ouvertement de mon état et son regard retourna sur celui qu’elle avait choisi, me reléguant définitivement aux oubliettes de son mariage.
Comme un seul homme les éconduits reculèrent alors de plusieurs mètres en apostrophant l’élu, ils avaient l’air de l’encourager. Macoura, seul avec mon épouse et les deux jeunes femmes, affichait la joie de ses dents blanches. Il continua à tourner autour de mon épouse en dansant aux rythmes des percussions et en faisant voler au-dessus de sa tête son gourdin, démontrant son adresse et sa force. Toujours accroupie, Rofili masturbant mon épouse fini par attraper l’épaisse et longue queue du jeune homme qui arrêta de danser.
Le message était limpide, Rofili approchait les deux sexes.
Je fus, à nouveau, pris d’une terrible jalousie quand Macoura posa sa main sur la hanche de mon épouse. Katharina, rouge jusqu’aux oreilles soutint le regard enfiévré du jeune excité et à ma grande crainte, son imposante queue prit tout son volume.
Le souffle coupé, je vis Rofili poser ses lèvres sur le gland massif en faisant courir ses doigts sur le manche. Le jeune homme enserra d’avantage mon épouse par la hanche. Épaule contre épaule, leurs visages étaient tourné l’un vers l’autre, leurs sexes vers moi. Encore une fois, Marie et Rofili voulaient me tourmenter. Nous étions en pleine cérémonie et ce que j’avais craint était en train de se produire.
De ce que j’avais compris, faire succomber mon épouse démontrait la force de la tribu. Faire de moi un momocou démontait la faiblesse de ma tribu.
Je ne sais pourquoi, à cet instant, je repensais aux derniers moments du Sauveur. Mais sans encore l’avoir compris ni m’en rendre compte, à Son image et à mon modeste niveau, j’entamais mon Chemin de Croix.
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