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La Loi de la jungle.

Chapitre 8

Trash
C’est le dernier chapitre, la fin est entièrement au crédit d’AlexisPC, merci pour son aide. Bonne lecture.


Au fin fond de la jungle gabonaise, dans une faille géologique, entouré d’une tribu sauvage, j’étais nu, agenouillé devant mon épouse et son amant. Debout, Macoura la portait dos contre ses pectoraux, ses mains fermes sous les cuisses blanches, il donnait des coups de reins réguliers. Pliée en deux, Katharina, les genoux touchant les épaules, se retenait d’un bras autour du cou de son amant en gémissant son bonheur. À un énième va-et-vient, Macoura sorti entièrement sa queue couleur ébène, contre la vulve de mon épouse, elle perlait de sa mouille. J’avais envie de faire plaisir à Katharina, un peu à son amant, partager leur plaisir qui m’était, selon les lois de cette tribu, dorénavant interdit.
Sans même être guidé ou commandé, si ce n’est pas mes pulsions et un état de soumission par la fatigue, je pris l’engin palpitant en main. Ma nature, devenue soumise en cet instant par l’état que je viens d’évoquer, s’exprima sans plus de retenue. Mes doigts sur ce manche veineux, je me penchais pour passer ma langue sur le gland massif. Je roulais ma langue sous la jointure en m’enivrant du goût intime de mon épouse. Cette colonne de chair me troublait de plus en plus, avalant tout le gland, je sentais sous ma langue pulser la puissance dont parlaient mes tourmenteuses. Mon épouse, agréablement surprise de mon initiative me caressa les cheveux.
— Je t’aime mon lapin !
J’avais la bite de son amant dans la bouche, je devais avoir sombré dans la folie pour entendre ces mots.
— Remets-la-moi maintenant ! Place-là correctement pour que je puisse m’empaler dessus.
J’obéissais, sachant ce vers quoi elle se dirigeait en conscience, se moquant ouvertement de mon ressenti et de mes sentiments, se moquant du sort qui était le mien depuis plusieurs heures. Mais ma volonté, annihilée par la fatigue, ne répondait plus.
Macoura, d’un mouvement de rein, enfonça son sexe dans le vagin dégoulinant de son nectar. Aux rythmes des coups de butoir, Katharina poussait des gémissements qui se mêlaient aux tam-tams. Attrapant un de ses pieds ballant, je lui suçais les orteils avec ferveur, je voulais la voir exulter, l’entendre crier son bonheur, qu’elle se fasse engrosser si c’était le prix à payer pour que tout se termine.
Je n’étais plus en état de réfléchir ou même de penser aux conséquences. Mon esprit était anesthésié par le bruit des tams-tams assourdissant, l’excitation que mes tourmenteuses m’avaient fait subir, la chaleur étouffante qui m’empêchait de respirer correctement, l’alcool fort que l’on m’avait fait ingurgité tout le long de la cérémonie et une fatigue physique telle que j’aurai, à présent, du mal à me tenir debout sans aide. J’obéissais aveuglément à chaque ordre, sans me rendre vraiment compte de ce que je faisais, sans comprendre ce que l’on me demandait.
Agenouillée à mes côtés, Rofili, après avoir trempé sa main dans le bol d’huile, me pénétra de quatre doigts. Je poussais un soupir étouffé par deux orteils sous ma langue. Je continuais à les sucer pendant que Rofili m’écartait l’anus comme jamais. Je sentis son pouce essayer de rejoindre les autres doigts dans mon rectum. J’étais à la limite de la douleur néanmoins le plaisir enflait aussi. Recrachant les orteils, je poussais une expiration de soulagement quand le pouce passa mon anus qui se serra aussitôt sur un fin poignet. Rofili enfonça entièrement sa main dans mon rectum, ma queue palpita violemment. J’étais à un cheveu de jouir, levant la croupe au lent mouvement de piston, j’accompagnais les gémissements de mon épouse avec les miens.
La bave aux lèvres, la tête appuyée contre l’épaule de Rofili qui me sodomisait lentement, j’oscillais entre tension insoutenable et extrême fatigue. J’avais, sincèrement, l’impression que je me dirigeais lentement vers une mort par épuisement. Mes yeux se fermaient à intervalles réguliers, tant mon corps ne répondait plus à mes sollicitations.
Je regardais l’épaisse et longue queue aller et venir plus rapidement dans le vagin de mon épouse. Les couilles velues qui se balançaient sous mon nez m’envoyaient des goûtes de cyprine et de liquide pré-séminal.

— C’est bien pasteur soumets toi à la tribu, me souffla Marie agenouillé de mon autre côté. Abandonne tout ce qui fait de toi un homme, ton honneur, ton épouse, ton droit de te reproduire.
Encore une fois, elle enserra mes couilles à m’en faire mal avant de relâcher légèrement la pression, elle me voulait attentif à la suite.
— Tu ne pourras plus jamais baiser, car ta faible semence est indigne d’une femme. Néanmoins, si tu décides de passer les cérémonies des six autres tribus, tu seras livré à notre shaman. Après avoir neutralisé ta semence jugé sept fois indigne, elle te permettra alors de retrouver le sacré de ton épouse, de toutes femmes des sept tribus. Tu nous baiseras pendant que nos hommes te baiserons, tu serras un parfait momocou. Tu as envie de devenir un parfait momocou ?
Les tam-tams raisonnaient dans la faille géologique, la tribu dansait autour de nous en poussant des cris de joie sporadique, la main de Rofili irradiait mon rectum de plaisir, mon épouse poussait des gémissements bestiaux, son amant l’accompagnait de râles pendant que leurs sexes fusionnaient sous mon nez. Marie croyait vraiment que j’étais en état de répondre dans ces conditions. Je poussais une plainte qui pouvait tout dire, une petite partie de moi était séduite par cette perspective, une autre s’en indigna, mais la plus grande partie était extrêmement effrayée tant elle percevait le sacrifice demandé.
— Réfléchis-y mon petit momocou rien ne te sera imposé, il faut être volontaire. Si tu veux toujours faire connaître ton Dieu aux autres tribus, tu devras alors accepter d’être livré à notre shaman. Elle, est elle seul, pourra supprimer à jamais ta faible semence car jamais un momocou ne se multiplie.
Ivre d’amour et d’alcool, je ne voulais pas penser à cette horrible coutume ni même au lendemain. En cette nuit, je ne voulais que prendre et donner du plaisir. Je n’étais plus capable de rien d’autre. Marie me mordilla une oreille en guidant ma main entre ses cuisses, mes doigts trouvèrent une vulve aussi brûlante que visqueuse. Je jouais mes doigts dessus avant de la pénétrer de deux. Marie poussa une expiration de bonheur avant de reprendre d’un ton envoûtant.
— Depuis que j’ai eu un enfant, je ne me suis plus fait baiser. Nos lois sont dures mais nécessaires. Toi, tu peux me libérer de ce manque. Tu peux toutes nous libérer de ce manque qui habite chacune des mères de la tribu.
De l’autre côté Rofili m’attaqua à son tour, guidant ma main entre ses cuisses, elle se pencha à mon oreille.
— Toi, dont la semence est indigne d’une femme, pourquoi ne pas l’abandonner. Tu nous as parlé pendant un sermon de charité. Soit-le et comble nous de ta jolie petite queue.
Dans sa fièvre, mon esprit comprit le but de cette coutume sauvage. La tribu avait mis en place une politique de contrôle des naissances. La cérémonie servait à éprouver les hommes, ceux qui arrivaient à contrôler leurs pulsions le restaient, les autres devenaient des momocous indignes de se reproduire.
J’enfonçais mon index dans le vagin de Rofili qui poussa une expiration de contentement. Sous la chaude et douce pression, je ne pus m’empêcher d’imaginer ma jolie petite queue, comme elle l’appelait, la pénétrer de la sorte. Elles avaient réussi à planter une graine mon esprit affaibli qui ne rejeta pas entièrement cette perspective. En tant que momocou, j’avais maintenant le droit de caresser toutes les femmes de la tribu sans pouvoir en baiser une. Ce que j’avais pris pour une bénédiction, était en faite des jalons pour m’attirer vers un piège. J’eus encore un éclair de lucidité qui me secoua jusqu’au tréfonds de mon âme.
Le pasteur Charles-Michel était toujours rasé de près, mais était-ce du vraiment à un effet d’hygiène ou un état dont il ne m’avait pas parlé ?
Je n’eus pas le temps d’approfondir cette perspective démentielle, Marie sorti la queue de Macoura pour la rabattre derrière les fesses de mon épouse. La vulve de Katharina reprit aussitôt sa forme originelle, je me penchais pour passer ma langue entre les lèvres intimes malmenées. Le souffle court Katharina passa une main dans mes cheveux collés de sueur, Marie aussi noire que perverse lui adressa la parole pour mieux me tourmenter.
— Katharina, tu as envie que ton époux passe les cérémonies des six autres tribus pour devenir un parfait momocou?
Accrochée au cou de son amant, elle me regarda du haut de son perchoir couleur ébène. Je lus dans ses yeux qu’elle avait compris à quoi me conduirait la septième et dernière cérémonie.
— Pour moi mon momocou d’époux a toujours été parfait, répondit-elle en me souriant.
Je poussais un soupir à ces mots qui me touchaient le cœur, enfonçant ma langue dans son vagin emplissant ma bouche de son nectar.
— Il a déjà tant fait pour vous faire connaître la Bonne Nouvelle, reprit-elle après un gémissement. Personne ne pourra lui reprocher de ne pas aller plus loin. Néanmoins, je pense que privé de sa semence, mon époux n’en aimera que plus notre enfant.
Stupéfait, je quittais sa vulve. Elle ne m’épargnait plus rien, se moquant ouvertement de mon ressenti, de mes sentiments, de la torture que je subissais alors qu’entretemps, elle se faisait baiser depuis des heures, obtenant orgasmes sur orgasmes par un homme qu’elle avait librement choisi viril et plutôt bien fait.  
Katharina appuya sur l’arrière ma tête pour que je continue à la lécher, comme mes deux tourmenteuses poussèrent des expirations de mécontentement pour que je continue à jouer mes doigts dans leurs vagins.
— Ton épouse est une femme avisée, me dit Marie.
Enserrant mes couilles comme un sac de billes elle reprit à l’attention de mon épouse.

— Tant qu’il aura la possibilité de se multiplier, son cœur restera tiède pour votre enfant. Mais ne t’inquiète pas ! Lors d’une grande cérémonie où toutes les tribus réunissent leurs momocous encore imparfaits, ils finissent tous par demander à notre shaman de les transformer. Tu n’auras qu’à convaincre ton époux de faire connaître son Dieu à toutes les tribus. Pour cela, il sera obligé de passer devant le shaman et donc, de devenir le parfait momocou, sans semence, mais avide de femmes et du sexe des hommes.
Ne prenant nullement ma défense, mon épouse me plaqua plus fort contre sa vulve pour que je continue à enfoncer ma langue dans son vagin, je ne pus que pousser une petite plainte.
— Tu es le cadeau de ton Dieu à nos esprits protecteurs, me dit Rofili. Tu vas donner beaucoup de bonheur à notre tribu.
Respirant avec peine, je bougeais mon bassin aux rythmes de sa main qui coulissait dans mon cul, le besoin de jouir après cette longue nuit m’était devenu vital.
— Plus vite, lui soufflais-je.
Mon épouse eut tôt fait de me plaquer la bouche sur sa chatte. Je passais avec grand plaisir ma langue dans les replis de son intimité brûlante et visqueuse tout en réitérant ma demande d’un gémissement.
— Pasteur ! Cette nuit n’est qu’un petit aperçu de tout le bonheur qui t’attend, me répondit Rofili. Quand tu auras offert ta virilité à notre chaman, alors chaque nuit, tu baiseras une femme différente pendant que leurs hommes te baiseront. Crois-moi qu’une queue est bien meilleure que ma main.  
Je poussais une plainte à cette perspective, pourtant mon esprit visualisa l’épaisse et longue queue de Macoura. Cet acte qui conduisait en enfer inscrit dans l’ancien et le Nouveau Testament aurait dû me calmer, néanmoins en cette instant, brûlant de fièvre, je ne pus complètement rejeter cette abomination.
Continuant à lécher mon épouse, en doigtant les deux jeunes femmes qui m’encadraient, je bougeais du bassin sans plus de retenue. À la limite de la jouissance, mes fesses étaient prises de tremblement, ma queue palpita. J’étais si épuisé que ma vision se troubla, j’avais envie de m’allonger pour laisser mes tourmenteuses achever leur œuvre, mais mon épouse, qui me caressait la tête, m’obligea par ses gémissements à continuer de passer ma langue entre ses lèvres intimes. Infatigable, la tribu autour ne nous criait, sautait, dansait, tapait des mains. Derrière eux, les tam-tams continuaient à faire résonner, dans la faille géologique, des percussions endiablées.
Macoura allongea mon épouse de profil devant moi, je la contemplais étendu sur le dos au milieu de la jungle. Haletante, les flammes illuminaient son corps voluptueux ruisselant de sueur, ses mamelons étaient fièrement dressés, ses lourds seins poussaient vers l’ extérieur, sa toison rousse encadrait une vulve gonflée de plaisir.
Ouvrant ses jambes galbes à son amant qui vint s’agenouiller entre, Katharina tourna la tête vers moi, pour me regarder avec complicité comme si c’était moi qui allait encore la baiser.
— Guide sa queue, mon lapin.
J’avais les deux mains prises qui doigtaient mes tourmenteuses, Macoura posa sa main sur ma nuque pour me faire comprendre ce que mon épouse attendait. Me voûtant, je poussais de mes lèvres la queue couleur d’ébène pour la pousser à l’horizontale. Macoura d’un coup de reins, la fit disparaître dans le vagin de mon épouse. Il me contraignit à laisser la tête contre le ventre de Katharina, pour que je ressente son engin aller et venir en elle.
Rofili et Marie, telles des guêpes, revinrent piquer mon esprit déjà tourmenté.
— Mon petit momocou, me dit la première en jouant sa main dans mon rectum, Macoura va bientôt engrosser ton épouse, tu es content, n’est-ce pas ? — Tu dois en remercier ton Dieu, me dit la seconde en malaxant mes couilles. C’est sa volonté d’empêcher ta faible semence de se transmettre, remercie-Le.
Marie, pourtant baptisé, allait beaucoup trop loin ! Dieu n’y était pour rien et le pasteur en moi s’en insurgea.
— J’ai été faible, le seul fautif, c’est moi. Dieu n’y est pour rien.
Les jambes de mon épouse, à demi pliées de chaque côté de son bassin, fléchirent en m’entendant parler. Macoura l’agrippa par les hanches pour amorcer de violents coups de butoir la ramenant à son orgasme. Son engin sortait presque entièrement, avant de revenir taper l’utérus de mon épouse, qui gémissait à la hauteur de son plaisir.
Marie me malaxait les couilles, Rofili faisait coulisser sa main dans mon rectum. Sous mes doigts, elles poussaient des gémissements plus ténus. Je commençais à prendre le coup de main en me guidant à leurs voix, bien vite je sentis des contractions vaginales.
— Tu es doué pasteur, me dit Marie. — Continue ! Vas-y ! Plus fort ! Ça vient, me dit Rofili.
Les mains trempées de cyprine, je continuais à faire jouer mes doigts en regardant Macoura baiser mon épouse. Katharina croisa ses jambes derrière les reins de son amant, elle haletait sous les coups de butoir en courant ses mains blanches sur le torse noir. Macoura se baissa pour trouver ses lèvres, ils s’embrassèrent fougueusement sous mon nez un bon moment. Sous le rythme entêtant des tam-tams la tribu, surexcitée, dansait autour de nous en poussant la même phrase qui m’était incompréhensible.
— Ils demandent à nos esprits protecteurs de bénir la semence de Macoura, me souffla Marie. Ton épouse va bientôt être fécondée, tout son être ne demande que ça.
Ruisselante de sueur, Katharina, levait légèrement le bassin à chaque coup de butoir, ses gémissements n’étaient plus qu’une supplique à ce que son amant se décharge en elle.
— Supplie Macoura comme un bon momocou d’engrosser ton épouse, me dit Rofili en immobilisant sa main dans mon rectum.
Je n’étais plus un homme, esclave de mes pulsions, je ne me soumettais aussitôt mais ma voix me sembla provenir de quelqu’un d’autre tant mon esprit et mon corps n’en pouvaient plus.
— Macoura, je t’en supplie engrosse mon épouse.
Il souleva Katharina la tourna dos à lui avant de s’asseoir en face de moi. Katharina contre son dos retrouva mes yeux, toujours empalée, elle écarta les cuisses pour venir se mettre accroupi.
— Supplie encore, me dit-elle en souriant. Je veux que tu te rappelles à jamais que c’est toi qui m’a jetée dans la gueule du loup.
Cette phrase, plus que tout le reste, me réveilla. Son audace n’avait plus la moindre limite. Je sus, à cet instant, qu’elle me paierait tout au centuple.
Je levais la tête vers Macoura au-dessus d’elle, il afficha un sourire victorieux. En cette terrible cérémonie, je perdais tout.  

— Macoura, je t’en supplie engrosse mon épouse. — Tu veux que je remplace ta faible race de la mienne ? — Oui, je le veux.
Macoura passa ses mains sous les fesses de mon épouse, doucement, il commença à donner coups de reins. Son épaisse et longue queue couleur ébène étirait les lèvres intimes de mon épouse, ses couilles étaient luisante de nectar. Katherina me guida vers son clitoris, je le susurrais avec joie en sentant l’engin aller et venir en elle. Marie et Rofili continuaient à me caresser, je poussais des gémissements étouffés en sentant que mon délicieux calvaire allait toucher à sa fin. Toute la tribu continuait à danser en priant leurs esprits d’une voix unie qui résonna dans la faille géologique. Mon épouse me repoussa, elle voulait que je ne loupe rien de son bonheur. Le rythme des coups de reins s’accéléra, Katharina ondulait du bassin en gémissant de plus belle, les couilles de son amant commencèrent à se balancer violemment. Marie et Rofili me soufflèrent aux oreilles la même prière que le reste de la tribu. Haletant sous leur caresse, je regardais les sexes unis luisant de liquide pré-séminal dont l’odeur me faisait tourner la tête. Macoura poussa des râles de plus en plus rapprochés, mon épouse l’accompagna de mouvement de bassin saccadé. À un énième va et vient, ils poussèrent, de concert, un cri de jouissance.
Je pouvais voir la base de l’épaisse et longue queue prise de violent spasme, Katharina bascula sa tête en arrière en gémissant une dernière fois au ciel étoilé. Ils restèrent immobiles un instant en reprenant leur souffle, je restais fixé sur leurs sexes imbriqués qui venaient de me faire un bâtard.
Mon épouse avait peut-être raison, lorsqu’elle disait que j’étais en partie responsable. Je l’avais effectivement emmenée dans cette jungle, je lui avais fait passer cette cérémonie. Mais elle n’avait rien fait pour éviter, de se faire baiser et de se faire engrosser par un autre que celui qu’elle avait épousé devant Dieu. Et elle avait l’audace et le culot monstre de m’en faire le reproche comme si j’étais l’unique responsable de la situation qu’elle vivait en l’ayant elle-même choisie.
Mes genoux étaient en feu et mon corps entier n’était plus que douleurs, je ne savais pas comment il me serait possible, ne fût-ce que de me remettre sur mes deux jambes, tant j’étais épuisé.
Les tams-tams diminuèrent en intensité et les cris de la tribu entière se perdirent dans la végétation. Le calme revenait lentement.
Seuls Macoura et Katharina ne participèrent pas à ce retour à la réalité, toujours soudés l’un à l’autre, profitant des derniers instants de leur copulation bestiale, je voyais le bassin de mon épouse prit de spasme et aller à la rencontre de cette queue que je devinais palpiter au fond de cette chatte luisante de son nectar et coulant déjà du sperme de celui qui venait de la mettre dans cet état.
En buvant enfin de l’eau au goulot d’une outre remplie, je la regardais, totalement absente. Je n’existais plus pour elle, seul son amant avait de l’importance et en aurait à l’avenir. Son regard, fou d’amour, était entièrement tourné vers celui qu’elle avait choisi pour être le père de son enfant.
Et ce n’était pas moi !
Une rage que je n’avais jamais ressentie durant mon existence s’empara alors de moi. Ma dignité de pasteur rejaillit en regardant cette femme qui m’avait bafoué et humilié en conscience, face à un tribu de païens et un homme blanc de la même fonction que la mienne.
Il me semblait alors que Dieu me redonnait force et vie pour accomplir mon devoir et enfin rétablir l’ordre des choses. Je me souvins, à cet instant, des paroles de l’Ancien Testament, que l’on trouvait dans l’Exode, et qui disait
« Si quelqu’un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse ou la malveillance, en le trompant ou en lui mentant, tu l’arracheras même de mon autel , pour le faire mourir ».
Mon Dieu bienveillant, celui qui m’avait permis d’acquérir la dignité de Pasteur, celui qui m’avait permis d’épouser Katharina, celui qui m’avait envoyé en ces lieux  pour faire parvenir sa Bonne Nouvelle aux autochtones, celui-là venait de se transformer en un Dieu Vengeur. Celui de L’Ancien Testament, Celui de la Loi du Talion, Celui qui faisait payer  aux impurs et aux païens leur manque de Foi en Son Jugement et Sa Toute Puissance par la mort. Car la mort allait apparaître, c’était une certitude à présent.  
Rejetant avec force Marie et Rofili qui voulaient pourtant m’aider à me relever, je criais avec une force dont je ne me pensais plus capable
— Lâchez-moi ! Ne me touchez plus jamais ! Reculez !
Je vis, en les regardant, qu’elles ne comprenaient pas d’où me venait cette haine féroce que j’allais leur vouer pour le reste de ma vie, j’en étais à ce moment convaincu, certaines à présent de ma soumission définitive suite à leurs traitements qui auraient dû m’anéantir et faire de moi un agneau prêt au sacrifice, sans la moindre velléité de rébellion.
Je regardais Katharina, les flammes de la haine brûlaient mes yeux.
Elle baissa enfin les yeux sur moi, toujours baignée de son bonheur nouveau et de ses orgasmes, en même temps que le reste de la tribu. Marie et Rofili explosèrent alors de rire en me regardant, agenouillé aux pieds de celle qui venait de me trahir, pensant que mon accès de colère n’était qu’un feu de paille qu’éteindrait facilement celle qui avait été mon épouse.
Puis, cette dernière me dit, avec un sarcasme que je ne lui connaissais pas
— Tu vois, mon lapin ! Nous allons enfin être les parents d’un charmant bambin qui aura sa force et sa puissance. N’es-tu pas heureux comme je le suis ?
Mon esprit se réveilla à son tour à ces paroles d’un dédain sans nom pour ce que j’avais été pour elle et toute ma colère, contenue par les rites depuis des heures, jaillit contre mes tourmenteurs, contre les tams-tams, contre Marie, contre Rofili, contre Macoura, contre les membres de cette infâme tribu, contre le pasteur belge et contre ses filles.
Tous se turent en voyant mon regard.
Il n’était que plus haine et dégoût. J’étais devenu l’Ange vengeur, le bras armé de Dieu, celui qui punit et qui châtie, celui par qui la Mort arrive.
Katharina, elle-même, prit peur et s’accrocha encore un peu plus à Macoura, qui ne comprit pas les tenants de la situation, toujours dans les limbes de la jouissance qu’il avait obtenu en baisant celle avec qui j’avais été uni, sa queue toujours plantée en elle. Elle était terrifiée par ce qu’elle voyait, par qui elle voyait. Jamais je n’avais dû être aussi terrifiant à ses yeux. Mais je m’en moquais. Je voulais, en cet instant, qu’elle souffre avant d’expier ses fautes dans la douleur qui était la mienne.
Dans un silence, que même la jungle environnante respecta car plus aucun bruit ne nous parvenait, je lui répondis, toujours à genoux, avec une détermination et une haine telle que l’on pouvait la couper au couteau
— Tu te trompes encore, Katharina ! Tu assumeras seule, à l’avenir, tes actes prémédités, tes décisions purement égoïstes et surtout ton immonde bâtard.
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