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La Loi de la jungle.

Chapitre 11

Orgie / Partouze
AlexisPC c’est retroussé les manches pour écrire une fin à mon histoire, tout est de lui.


Je la regardais interrogatif ! Que voulait dire cette question ? Puis la vérité surgit. Mais c’est elle qui le verbalisa.
— En faisant cela, j’ai accepté, qu’après mon accouchement, de ne plus jamais me lier avec un homme autre que toi. Tu seras le seul à pouvoir me procurer des orgasmes, avec l’aide de ta langue et de tes doigts. Jamais plus un homme de la tribu ne me pénétrera à cause de la loi de l’enfant unique. Car le risque est trop grand à leurs yeux.
Jamais je n’avais envisagé cette évidence. Macoura ou quelque soit celui qui lui ferait un enfant, ne pourrait plus profiter de son corps. Ils ne le feraient que par procuration, se déversant dans le momocou alors qu’il donnerait du plaisir aux femmes.
— Tu aurais fait une avocate redoutable, Katharina. Mais je ne suis pas stupide. Il te restera ton cul merveilleux et ta bouche pour les faire jouir.— Comme toi, mon amour !
À nouveau, elle arrivait à me faire douter. Et elle enfonça, cette fois définitivement, le clou.
— Parce que je refuse de te voir souffrir à nouveau. Je prendrai les queues de mes amants dans ma bouche ou dans mon cul. Ils pourront s’y déverser à loisirs. Ce que j’ai dit, à Macoura durant la cérémonie, est vrai. Tu as une âme délicate, mon amour. Et je sais que tu ne pourras supporter ce que j’ai supporté physiquement. Car, si la queue de Macoura m’a fait jouir comme une damnée, j’ai également atrocement souffert de son intromission. Il m’a défoncée le cul au point que j’ai cru défaillir de douleur avant que le plaisir ne l’emporte progressivement, tel un ressac. Alors je prendrai cette responsabilité. Je t’avoue que j’ai été terriblement excitée de te voir prendre les doigts de Rofili et de Marie et que je rêve de m’unir à toi pendant qu’un homme te possédera comme je l’ai été. Mais ce ne sera qu’après ton accord explicite. Je t’aime, mon lapin. Mais jamais je n’accepterai de te voir à nouveau si triste et si détruit. Sauf si tu décides de subir les six autres cérémonies et de t’y plier avant que le shaman nous donne l’occasion d’enfin nous unir à nouveau et sans les interdictions de cette tribu. Mais cela, je ne l’exigerai jamais de toi car je sais le sacrifice dont tu me parles. Et jamais, je dis bien jamais, je ne pourrai te le demander. Cela devra venir de toi et uniquement de toi.
Que pouvais-je dire après une telle confession ?
Toute la haine que j’avais accumulée s’évanouit à cet instant. La femme qui était devant moi était de nouveau celle que j’aimais au-delà des mots, malgré mes accès de colère et de haine.
Elle prit mon visage entre ses mains et m’embrassa à nouveau. Mais cette fois, ce baiser fut probablement le plus tendre que nous ayons échangé depuis notre mariage. Ses lèvres se posèrent doucement sur les miennes et nos langues se mélangèrent. Je lui caressais la sienne et elle me caressait la mienne. Elle prit mes mains et les posa sur sa poitrine
— Caresse-moi, mon amour ! Si Macoura m’a violentée, ta douceur m’a manquée.— Mais tu as aimé cela !— Oui ! J’ai été défoncée comme jamais. J’aime cette violence lorsqu’il me baise. Mais d’un autre côté, avec toi, je fais l’amour. Cela n’a rien à voir. — Caresse-moi, aime-moi à nouveau mon lapin. J’en ai besoin aussi. J’ai besoin de ton amour et de ta tendresse. Car si la violence dans le sexe fait partie de moi, tu es le seul à me procurer cette douceur et cet amour qui me permettent d’y revenir sans état d’âme lorsque j’ai besoin, à nouveau, de me faire baiser. Comprends-tu ce que je te dis ?

Elle reprit mes mains dans les siennes et les posa, à nouveau, sur ses seins. Elle me montra comment la caresser, comment lui donner du plaisir simplement.
— Passe tes mains dans mon chemisier, caresse mes bouts et pince-les doucement. Ouiiiii....vas-y mon amour...Oh, comme je t’aime. Tu me fais frissonner de plaisir. Encore mon lapin.
Je suivais ses instructions et j’en ressentais de l’excitation. Ma queue, que je pensais à jamais morte, se réveilla et je la sentis grandir dans mon pantalon. Pourtant, je savais que je ne pourrai plus jamais pénétrer mon épouse, à moins de subir six fois encore cette cérémonie infamante et me faire stérilisé par le shaman de ce peuple. Je préférais alors ne pas y penser et profiter du corps complice de mon épouse.
— Plus fort, mon amour. Place mes tétons entre deux de tes doigts et tire doucement. Ouiiii....un peu plus fort...
Pendant ce temps, sa main avait trouvé ma queue et l’avait sortie de son pantalon. Elle me masturbait avec une douceur et une langueur peu commune. Je sentais que mon orgasme n’était pas loin. J’étais encore, à ma grande surprise, toujours sous l’emprise du plaisir que j’avais ressenti lors de la cérémonie. Katharina lécha ses doigts, humecta mon gland et reprit sa masturbation, un peu plus vite.
— Pose ta main sur ma chatte, maintenant. Donne-moi du plaisir aussi. Cela, tu peux le faire, mon amour. Je serai éternellement à toi, tu dois en être convaincu. Tes doigts, ta bouche et ta langue seront encore là pour moi à l’avenir. Et c’est par là que tu m’as toujours donné les plus grands plaisirs. Oui, enfonce un doigt dans ma chatte et continue de me tirer les seins...Plus foooort...
Je n’étais plus qu’une sensation. Ses doigts de fée qui caressaient ma verge tendue me rendaient fou. Elle me fixa dans les yeux, alors que je lui faisais subir le traitement qu’elle attendait, puis remonta sa main à sa bouche, sortit sa langue et déposa beaucoup de salive sur son index. Elle le redescendit et le posa sur mon gland pour l’humidifier complètement.
Je reçus une décharge électrique dans tout le corps tandis qu’elle agaçait la couronne et le frein de mon sexe.
— OOOh...Katharina...Je vais jouir...— Encore, mon amour ! Plus fort...Mets-moi deux doigts dans la chatte...Encore....
Elle ralentit le rythme de sa masturbation, ne me laissant pas jouir tout de suite. Son regard était de braise et je revis celui qui m’avait fait tant de mal lors de la cérémonie, lorsqu’elle jouissait du plaisir que son amant lui donnait alors. Mais cette fois, c’était moi qui était à la manœuvre, même si ce n’était qu’avec mes doigts.
Elle prit ma main qui caressait ses seins et la posa directement sur son anus après l’avoir passée quelques secondes sur sa langue et elle me dit, en se positionnant à quatre pattes sous mon regard enfiévré de désir et d’excitation
— Prends-moi par là, mon amour. Fais-moi connaitre le bonheur d’être prise par deux endroits en même temps. Je veux, aussi, que tu me fasses connaître cette extase.
Mon doigt fut comme aspiré par son anus, tant elle était en transe. Je pouvais sentir, au travers d’une fine paroi, mes deux autres doigts prendre possession de son vagin. Elle soupirait et respirait bruyamment sous mon double assaut et je sentis alors que son orgasme n’était pas loin.
— Plus fooort...Plus viiiite...Fais-moi jouir, mon amour ! Frotte encore tes doigts contre ma chatte...Ooooh....ouiiiiiii.... !
J’exécutais son ordre. Mon doigt pénétrait son anus avec plus de profondeur et, au moment où j’y introduisis un second, en quelques secondes, elle s’écroula à plat ventre en criant de plaisir, terrassée par un orgasme puissant. Je sentis un peu de son nectar qui avait coulé sur la paume de ma main et je ne résistais pas au plaisir de le porter à ma bouche pour m’en délecter à nouveau alors qu’elle se retournait pour me regarder, l’œil pétillant de son plaisir, heureuse de me voir lécher son nectar de femme.Son regard, qui me fit terriblement pensé à celui qu’elle me jetait alors que son amant la prenait avec force, me permit de comprendre qu’elle venait de jouir incroyablement fort, comme durant cette nuit maudite. Je compris aussi qu’elle avait joui, lors de la cérémonie, parce que j’étais partie prenant de ses orgasmes et qu’elle avait été particulièrement excitée de s’exhiber dans ces positions tandis que mes tourmenteuses m’obligeaient à participer à ses coïts tout en m’excitant avec leurs corps. C’est surtout cela qui lui avait permis d’obtenir de tels orgasmes, et non Macoura seul.
Elle se releva péniblement et, prenant mon visage à deux mains, força ma bouche de sa langue pour m’embrasser.
— Merci, mon amour ! C’était incroyable. Tu es vraiment doué avec ta langue et tes doigts. Tu sais, je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie, mais il me semble que Rofili et Marie avaient bel et bien raison te concernant. Tu es un amant fantastique lorsque tu fais cela. Merci, mon amour !
En me rappelant ma situation, elle venait de rompre le charme. Car, personnellement, je n’avais pas encore joui. Et je savais qu’il m’était, dorénavant, interdit de la pénétrer ou de me faire sucer.
J’attendais qu’elle reprenne ma queue encore tendue avec ses doigts, mais elle se réajusta et me toisa avec un regard amoureux. J’attendais toujours qu’elle termine ce qu’elle avait fait, mais plus les secondes s’écoulaient et moins il me semblait qu’elle allait s’exécuter. Elle passa ses doigts dans ses longs cheveux pour y remettre un peu d’ordre puis, elle vint se rasseoir à mes côtés.
— Tu ne comptes pas me faire jouir ? Demandé-je un peu méchamment.— Comme je te l’ai dit, je suis, à présent, une femme de la tribu. Et à ce titre, je te suis supérieure. Je dois en suivre les règles que je ne connais pas encore parfaitement. En tant que momocou, as-tu le droit de jouir ? C’est la question que je me pose. — HEIN ? — Ne te méprends pas, mon amour ! J’ai bien envie de te voir jouir par moi et j’ai l’intention de t’offrir aussi ce que tu viens de me donner. Mais je ne sais pas ce que je peux faire ou non, ce qui serait risqué pour toi ou non. Je ne veux pas qu’ils te blessent encore. Viens !
Katharina me prit dans ses bras et m’embrassa à nouveau avec une fougue renouvelée par l’orgasme que je venais de lui offrir. Elle posa, une fois de plus, sa main sur ma queue tendue et me masturba. Cette fois, elle y mit tout son savoir faire. Lentement, elle décalotta mon gland. Lentement, elle alla un peu plus loin à chacun de ses mouvements. Puis, s’agenouillant devant moi, elle ouvrit son corsage et en ressortit ses seins. Elle les posa de part et d’autre de mon sexe et entama un mouvement de bas en haut. C’était, à présent, sa poitrine qui me masturbait. Le plaisir de cette caresse inédite ne l’emportait, hélas, pas sur la douleur du frottement de sa peau contre mon sexe et cette gêne ne me permettrait certainement pas d’atteindre un orgasme, même minime.
Pourtant, Katharina y mettait du sien. Elle resserrait ses seins contre ma queue tendue, me regardait dans les yeux, et m’encourageait
— Regarde, mon lapin ! Mes seins entourent ta queue tendue. Je sais que tu les aimes et que cette vision doit t’exciter terriblement. Prends ton plaisir, sois égoïste comme je l’ai été. Jouis sur moi, j’ai envie de ton sperme chaud sur mes seins.
Toutes ces phrases ébranlaient mon cerveau et j’eus l’impression de repartir vers la faille. J’entendais, à nouveau, les tam-tams envoûtant, je voyais Katharina ravagée par la queue de son amant, ses yeux exorbités, sa bave coulant le long de son menton, je sentais les doigts inquisiteurs qui fouillaient mon anus et me donnaient un plaisir que je pensais interdit, je ressentais le goût de la chatte de Brigitte, ses petits seins qu’elle caressait. Je pouvais presque sentir les doigts huileux de Marie ou de Rofili jouer avec ma queue tendue et m’exciter au-delà des mots.
Soudain, je sentis un doigt de Katharina qui se posait sur mon anus et me pénétra par surprise. Elle devait l’avoir enduit de sa salive car il rentra d’un seul coup. Et à cet instant, je jouis.
Mon sperme sortit en vague.
Plusieurs jets s’écrasèrent sur la poitrine et le menton de Katharina, qui ouvrit la bouche pour en recevoir sa part.
Jamais je n’avais joui ainsi, jamais mon sperme ne s’était écoulé de cette façon. Il me semblait que mon orgasme ne s’arrêtait plus. Mon épouse, bouche ouverte et langue sortie, se délectait de mon éjaculation en me regardant amoureusement me vider sur elle. Son doigt dans mon anus, jouant avec un point qui me donnait un plaisir incroyable, agissait comme si sa volonté propre me permettait d’éjaculer encore et encore. Mes jambes ne me portaient plus, et je devais faire un effort surhumain pour rester debout.
Katharina, de sa main libre, caressait ses seins sous mes yeux, augmentant encore un peu plus mon excitation et dispersait mon liquide sur sa peau, particulièrement ses tétons qui étaient recouverts de mon foutre chaud.
Elle n’avait plus de limites dans le plaisir et j’étais certain qu’elle savait, avant moi, ce qui me rendrait fou de désir pour elle et me donnerait l’envie de recommencer le plus vite possible. Sa position soumise, ses seins arrogants, sa bouche remplie de mon sperme et son regard affolant avaient eu raison de ma colère.
En respirant à grandes goulées, reprenant conscience, je la regardais jouer avec sa langue contre ses lèvres et profiter, encore un peu, du fruit de ma jouissance. Elle retira lentement et délicatement ses doigts de mon anus et les posa sur sa chatte.
— Mmmhh....J’adore me toucher la chatte, mon lapin. Surtout lorsque tu viens de me faire jouir de la sorte. J’ai encore la sensation de ta langue et de tes doigts, dit-elle après avoir avalé l’entièreté de mon sperme présent sur sa langue et se relevant.— Katharina ? Dis-je essouflé...Comment as-tu fait pour...
Elle ne me laissa pas le temps de termine qu’elle posa sa langue, encore maculée des restes de mon sperme, sur la mienne et m’embrassa à pleine bouche. Mon goût ne me fit pas reculer et je le trouvais même excitant. Je me découvrais en même temps que je découvrais la personnalité secrète de mon épouse. Et j’adorais cela.
— On dirait que tu es véritablement sensible du cul, mon amour ! Ainsi, il me semble évident que Marie et Rofili avaient raison te concernant. Tu es bien un momocou-né. Tu adores cela.
Je me rassis et baissais la tête, honteux des conséquences de ces paroles car, au fond de moi, je savais qu’elle avait raison. Je ne voulais, simplement, pas me l’avouer.
Katharine s’agenouilla entre mes jambes et délicatement, du bout des doigts posés sous mon menton, me releva la tête.
— Mon amour ! Ne sois pas honteux ou catastrophé par cette découverte. Beaucoup d’hommes aiment cette caresse. Je ne pensais pas que c’était ton cas, sinon je te l’aurais administrée bien avant. Tu commences juste à découvrir les bienfaits d’une sexualité débridée, et cela t’effraie, comme tout ce qui est nouveau. Mais tu as eu un aperçu du plaisir que tu y prends et je sais que tu y reviendras. Car c’est comme une drogue. Lorsqu’on y a goûté, il est difficile de s’en passer, les effets néfastes mis à part. Je le sais, je suis passée par là avant toi. Et j’étais aussi effrayée que tu peux l’être en cet instant où tu dois admettre quelque chose qui te semblait impossible. Je l’ai été avant d’admettre que le sexe doit faire partie de ma vie, à chaque instant. Parce que j’aime jouir, de n’importe quelle façon.— Et tu n’as pas eu ce que tu espérais à mes côtés, n’est-ce pas ?— Je te mentirais si je te disais le contraire. Tu sais, comme je sais, que le sexe t’est agréable mais que tu n’y connais rien car tu ne t’y es jamais réellement intéressé. Mais si je n’étais pas comblée sexuellement, je l’étais par ton amour. Je t’ai aimé dès notre rencontre, mon lapin. Et cela, rien ni personne ne pourra nous l’enlever. Je t’aime. Et je sais que tu m’aimes aussi fort. — Mais je n’aurais plus jamais l’occasion de te pénétrer ou que tu me suces. Le sexe ne sera jamais plus le même. — Je le sais ! Et tu le savais en te lançant dans cette cérémonie. — Tu savais que je n’y arriverais pas, n’est-ce pas ? — J’en avais l’intuition. Par ce que les femmes m’avaient raconté et que je ne pouvais te dire, je savais que le risque était grand. Et si je l’ai appelé de tout mon être, une partie de moi espérait que tu réalises encore un miracle. J’ai été prise par cette ambiguïté et je voulais t’aider. Mais cette cérémonie est faite pour nous faire perdre nos moyens et notre volonté. Si tu t’es battu seul contre la tribu, je me suis battue seule contre mes désirs. Et tous les deux, nous avons failli. — Mais c’est moi qui en paierait le plus lourd tribu. — Parce que c’est toi qui a voulu venir, mon amour. Mais est-ce réellement une perte si lourde par rapport à ce que tu pourras accomplir en cet endroit ?
Je ne répondis pas.
Certes, le sexe était important et j’aimais cela. Mais je savais également que je pouvais rester plusieurs semaines ou plusieurs mois sans y penser lorsque j’étais concentré sur un but précis à atteindre, comme par exemple la mission que je m’étais fixée en venant en Afrique, rencontrer cette tribu. Katharina, elle, ne le pouvait pas. Sa soif de plaisirs avait toujours été présente et elle ne me l’avait jamais cachée. Je savais, en l’épousant, que j’aurais à répondre à ses sollicitations. Qu’un autre le fasse, changeait-il vraiment la donne ? Et puis, je devais admettre, à mon tour, que j’avais aussi pris un plaisir manifeste à la regarder se faire baiser comme un folle durant cette cérémonie. Je l’y avais même aidé.
En me levant, une nouvelle larme coula sur ma joue. Mon épouse se méprit sur son sens et me prit dans ses bras.
— Je sais que tu ne pourras plus jamais me pénétrer, mon lapin. Mais, comme je te l’ai dit, jamais je ne baiserai à l’avenir sans ta présence et jamais un autre n’obtiendra mon amour. C’est toi que je regarderai et c’est ton regard rempli de cet amour qui me donnera mon plaisir final.
Je n’avais jamais eu droit à une telle déclaration d’amour de mon épouse. Et je ne l’en aimais que plus. Mais je savais aussi que je n’étais pas certain que répéter l’opération de la cérémonie sans l’atmosphère envoûtante et oppressante de cet instant serait une bonne idée. Je n’avais, au fond de moi, pas l’impression d’adorer cela. Mais les faits semblaient vouloir me prouver le contraire.
En fait, je me rendis compte que Katharina cherchait avant tout à me ménager. Car je savais qu’elle ne se priverait plus de baiser à gauche ou à droite tant qu’elle n’aurait pas eu d’enfant. Elle ne s’était pas privée de le faire dans mon dos depuis notre arrivée dans la jungle, de son propre aveu. Alors je ne voyais pas très bien comment elle pourrait justifier, à mes yeux, le fait de vouloir se faire défoncer la chatte ou sucer les seins tous les jours, voire plusieurs fois par jour, y compris hors de ma présence. Ce pieu mensonge n’était destiné qu’à m’amadouer ou, à tout le moins, tenter de faire diminuer ma peine.
Mais je n’étais pas prêt à lui laisser croire qu’elle pouvait tout obtenir facilement de moi.
— Ne me prends pas pour un idiot, Katharina. Tu as goûté au fruit défendu et, telle Eve, tu y reviendras avec plaisir et le plus souvent possible. Je ne serais même pas étonné que, après mon départ de la cérémonie, ton amant ou un autre n’est encore profité de tes charmes l’une ou l’autre fois. Tu m’as avoué baiser avec les femmes depuis ta rencontre avec Thérèse, et je sais que ce n’était pas ta première fois que tu goûtais aux charmes féminins. Ne me dit pas que, par amour pour moi et par dévotion envers ma faiblesse, tu vas soudainement abandonné ces plaisirs qui se trouvent à présent à ta portée ? Je suis naïf, Katharina. Mais pas à ce point-là.— Je ne voulais pas te faire de mal, mon lapin ! Je t’assure. Je cherche surtout à te réconforter et à te rendre le sourire pour que tu puisses faire ce pour quoi tu m’as entraîné, volontairement je te l’accorde, dans cette aventure. Mais tu as raison. J’ai encore baisé avec Macoura après ton esclandre et ton départ. Plusieurs fois il m’a remplie de sa queue et de sa semence. Il n’en est jamais dépourvu, je n’en reviens pas, dit-elle en aparté avant de reprendre. Et tu as raison de dire que je me ferai baiser le plus souvent possible avant d’avoir perdu ce droit lorsque j’accoucherai de notre enfant. Mais je te jure que je tenterai, le plus souvent possible, de t’introduire dans ces instants. — Je ne sais pas, Katharina. Je ne sais plus. — Je comprends, mon lapin.
Notre conversation se termina sur ces paroles. Je la quittais pour aller terminer la construction de ma table tandis qu’elle se dirigeait vers les femmes, qui l’accueillirent avec effusion après notre petite exhibition. Je voyais les sourires et les rires plus que je ne les entendais, mais j’étais certain qu’elles parlaient du momocou. Cependant, une partie de moi était inquiet car son regard, au moment de me quitter, n’était pas serein. J’avais l’impression, à nouveau, que Katharina venait de prendre une décision et qu’elle ne m’en avait pas fait part. J’étais dubitatif mais je ne comprenais pas encore pourquoi.
Mais si j’avais su, l’aurais-je empêché ?

 
Le lendemain, en me réveillant, j’eus la surprise de constater qu’une bonne partie de la tribu avait déserté les lieux. Et que Katharina n’était pas présente. Seule quelques femmes et les enfants étaient présents.  
Alors que je m’inquiétais de son sort, aucune des quelques femmes encore présentes ne me répondit vraiment, leurs réponses restant vagues. Les enfants n’en savaient rien.
Marie, cette petite perverse pourtant baptisée, vint me trouver quelques instants plus tard.
— Bonjour, momocou. As-tu bien dormi ?
Je l’ignorais et continuais à rechercher mon épouse.
— Tu pourrais au moins me répondre ! Me dit-elle en se montrant mécontente.
Je la regardais avec un mépris évident mais qu’elle ignora superbement. Ses seins se balançaient sous ses pas alors qu’elle se rapprochait de moi en ondulant des hanches. Elle surprit mon regard sur sa poitrine et sourit de contentement.
— Momocou ? Tu aimes mes seins ? Tu les trouves à ton goût ?
Je souris de sa stupidité mais elle prit cela pour une affirmation. Elle enfonça le clou alors que je tournais les talons.
— Tu es toujours fâché, visiblement, momocou. Mais je sais quel plaisir tu as pris lorsque je me suis occupée de toi avec Rofili. Mais tu refuses de l’admettre et d’assumer qui tu es ! Pourtant, tu pourrais recevoir une belle dose de plaisirs et jouir de ton nouveau rôle au sein de la tribu. Toutes les femmes t’attendent avec impatience, tu sais ?— Et toi la première, n’est-ce pas ?— AH ! Tu parles ? Oui, je me réjouis que tu uses à nouveau de tes talents sur ma chatte. J’en coule rien que d’en parler. Tu ne veux pas venir me satisfaire un moment ? — Je préfère lécher le cul d’un babouin plutôt que de te toucher encore une seule fois ! Lui éructé-je au visage.
C’est peu dire qu’elle en resta sans voix. Son regard se fit triste et elle me regarda sans colère mais sans comprendre. Car, pour elle, elle restait celle qui m’avait fait craquer aux yeux de la tribu et celle qui m’avait donné un plaisir inconnu. De plus, elle était, à présent, en charge de moi. Donc, elle ne comprenait pas mon revirement et ma haine.
— Tu es méchant avec moi, momocou. Je voudrais savoir pourquoi ?— Parce que tu n’es qu’une petite perverse, menteuse et manipulatrice. Voilà pourquoi ! Ne m’approche plus jamais, Marie. Je te hais. — En quoi t’ai-je jamais menti ? Me demanda-t-elle avec surprise.— Tu ne m’as rien dit de la cérémonie alors que Katharina a pu s’y préparer. Vos lois sont fondamentalement injustes et cruelles. — Ce sont les Lois des Esprits, momocou. — Tu es baptisée, Marie ! — Mais je ne renierai jamais mes coutumes. Ton Dieu est le mien. Mais les Esprits m’habitent aussi. — Cela suffit ! Va-t’en !— Je dois m’occuper de toi, momocou. Tu n’as rien mangé depuis plusieurs jours. — Je ne veux rien qui vienne de toi, Marie. Je préfère mourir de faim que d’accepter quelque chose de tes mains.
Je la quittais sur ces paroles méchantes. Mais alors que j’étais éloigné de quelques mètres, elle dit un peu plus fort
— Tu ne sauras donc pas où est ton épouse, momocou ! Tant pis pour toi.
Je m’arrêtais et me retournais.
—Parce que toi, tu le sais ?— C’est elle qui m’a demandé de te prévenir. Elle avait dit que tu réagirais de la sorte. Elle a encore eu raison. — Où est-elle ?— Tiens ? Je t’intéresse à présent ? — Ne joue pas à cela, Marie. Où est-elle ?— Katharina m’a dit que je devais tout obtenir de toi pour te donner la réponse. Es-tu décidé à m’obéir ?
Ainsi, mon épouse m’aurait, à nouveau, prise dans ses filets la veille pour me lancer, une nouvelle fois, un affront au visage en la personne de celle qu’elle savait que je détestais par-dessus tout ? Je ne pouvais y croire, aussi, je répondis
— Mon épouse ne t’a jamais dit cela, Marie ! Tu m’as trop souvent menti, comme durant la cérémonie, pour que je te fasse encore confiance. Je ne te crois pas.— Elle a dit aussi que tu dirais cela. Mais elle m’a dit de te dire que si tu ne m’obéissais pas, elle baiserait encore avec Macoura et tous les autres mâles de la tribu sans toi.
J’en restais abasourdi. Ainsi, sa déclaration d’hier soir était vraie. Elle n’avait voulu que me ménager.
Je l’imaginais, nue, livrée aux sexes et aux mains de ces hommes rustres mais tellement bien bâtis. J’entendais ses râles de plaisirs sous les assauts de ces queues tendues, je la voyais se frotter contre les glands décalottés et se caresser en même temps, je voyais ses seins bouger au rythme des pénétrations et sa chatte suinter de plaisir sous les orgasmes à répétitions qu’elle endurait, le sourire au lèvre et la bouche grande ouverte pour laisser passer ses hurlements de jouissance.
— Je m’en moque, Marie ! Qu’elle fasse ce qu’elle veut. Ce n’est plus mon épouse.— Elle a dit, aussi, que tu dirais cela en réaction à mes paroles. Tant pis pour toi, Pasteur, elle va t’échapper et tu ne pourras pas la retenir. La puissance des hommes de la tribu est incomparable avec celle des tiens. Vous ne faites pas le poids. Et Katharina l’a parfaitement compris. Si tu veux avoir une chance de la conserver, il va être temps que tu acceptes ton statut, momocou. — Vous avez tous l’impression que je vais le faire ? Mais personne ne m’a demandé mon avis, me semble-t-il ? — Tu as parlé, momocou. La nuit de la cérémonie a révélé qui tu es vraiment. Ne comprends-tu pas que toutes nous en sommes heureuses ? Que tous les hommes, aussi, sont heureux pour toi ? Tu es devenu le personnage central de notre village. Celui qui peut tout obtenir en contre-partie de notre plaisir ? Et toi, tu te lamentes comme un enfant que l’on a sermonné. N’as-tu donc pas de fierté ? N’as-tu donc pas compris ce que nous avons fait pour toi ? N’as-tu donc pas vu que tu seras accepté au sein des autres tribus grâce à ce statut de momocou ? Ou es-tu trop aveuglé par ta colère et ta fierté de blanc pour enfin comprendre le cadeau inestimable que nous t’avons fait ?
J’en restais abasourdi. Un cadeau ? Me faire stérilisé Dieu sait comment et ne plus pouvoir profiter des charmes de mon épouse ?
Je tournais les talons et m’enfonçais dans la jungle. Mais les paroles de cette traînée tournaient en boucle dans ma tête.
Pour la première fois, je m’assis et étudiais sereinement ce que signifiait être un momocou.
Je n’avais en tête que les privations que ce statut infamant à mes yeux allait me procurer. Pas ce qu’il allait m’amener. Certes, Katharina ne serait plus jamais mienne à moins que je ne suive la voie que la tribu voulait me mener au travers de six autres cérémonies. Mais elle s’en moquait puisque, selon les lois, elle ne pourrait plus être pénétrée lorsqu’elle aurait son enfant. Enfant que je refusais de reconnaître et d’élever. Encore par fierté, Marie avait raison. Un enfant est un enfant. Mais celui-là ne serait que le fruit d’une baise, certes monumentale, mais pas de l’amour et de communion de deux êtres.
Mais, en contre-partie, ma mission serait facilitée et je pourrai, à l’avenir, les amener plus facilement à Dieu. Ce qui était, tout de même, le but premier de ma mission en Afrique. Pas le sexe. Je ne serai plus responsable du plaisir de ma femme, mais de celui de toutes les mères du village ne pouvant plus être pénétrées. Je devais m’avouer que, beaucoup de ces femmes étaient très belles et leurs corps particulièrement attirant. Mais je savais aussi que Katharina m’échapperait à jamais puisque je savais ce qu’elle ignorait depuis toujours.
Quelques heures plus tard, après un long cheminement intellectuel, je rentrais au village et j’allais directement trouver Marie.
Elle était assise au milieu d’autres femmes, dont Rofili qui me regarda avec des yeux attendris.
— Où est Katharina, Marie ?— Te serais-tu décidé, momocou ? — Réponds-moi !— Pas avant que tu ne m’aies fait jouir. Nous en parlions justement et nous sommes en manque. Nos doigts ne nous suffisent plus, momocou. Donne-nous du plaisir et je te parlerai. — Je consens à vous donner du plaisir à toutes.
Un cri de joie retentit alors dans la clairière. Marie se leva et voulu se lover contre moi, elle pressa ses seins contre mon torse et tenta de m’embrasser. Je me reculais et dit
— Sauf à toi et à Rofili !
C’est peu dire que la joie retomba d’un seul coup.
— Mais...Pourquoi ?— C’est toi qui n’écoute pas, Marie. Je te l’ai dit tout à l’heure. Je te hais. Plus jamais je ne te toucherai. Tu resteras dans cet état jusqu’à un nouveau momocou qui acceptera de te toucher. Toi de même, Rofili. Car je ne vous pardonnerai jamais cette cérémonie.
Rofili se leva et courut vers la jungle en pleurant. Marie me regarda avec mépris. Elle venait de comprendre que je disais vrai. Et pour bien enfoncer le clou, je lui dis en la regardant dans les yeux
— J’ai parlé !

Elle se retira en hurlant de rage tandis que les autres femmes me regardaient avec stupeur. Mais je savais comment les ramener à de meilleurs sentiments à mon égard.
— Qui a besoin de jouir ?
Toutes se levèrent et vinrent se frotter à moi. L’une me prit la main et la posa directement sur son sein, me permettant de le malaxer et de jouer avec son téton. Elle gémit directement à ce toucher dont elle avait été si longtemps privée. Ses yeux capturèrent les miens et je compris, seulement à cet instant, à quel point le momocou a un rôle à jouer dans la tribu.
Kaoutar fut encore plus entreprenante. Elle prit mon autre main et la posa directement sur sa chatte en écartant les jambes. Elle poussa l’un de mes doigts dans son vagin et lui fit entamer un mouvement de masturbation et de pénétration sans équivoque.
— AAAAAHHHH....OUIIIIII....hurla-t-elle, laissant échapper son bonheur.— Doucement, doucement, les filles. Je n’ai que deux mains.
Une troisième femme, nommée Atika, posa ses mains derrière ma nuque et, en m’embrassant en poussant sa langue dans ma bouche, me tira doucement vers le bas, jusqu’à ce que mes genoux touchent le sol. Mes deux autres tourmenteuses suivant le mouvement.
Atika, se coucha alors devant moi, la chatte dirigée vers mon menton et elle me supplia
— Momocou, je sais que je dois t’ordonner. Mais je ne le veux pas ! Par contre, je voudrais, s’il-te-plaît, que tu me léchés la chatte pour me permettre de jouir.
C’était la première qui me parlait sans m’ordonner. Je me sentis fondre de reconnaissance pour elle et je posais ma langue sur son clitoris. Sa chatte était rasée et je n’eus aucun problème pour y accéder. Elle reçut une décharge électrique dans tout le corps qui se tendit comme un arc.
— OOOHHH OOUUUIIIII....ENFIIIIIIN....
Je m’appliquais du mieux que je pouvais pour la sucer tandis que les deux autres femmes, couchées à mes côtés, se pénétraient la chatte en se servant de mes doigts. J’avais le plus grand mal du monde à me concentrer sur ces trois gestes que je devais effectuer, mais elles vinrent à mon aide lorsque deux autres femmes qui assistaient au spectacle agrippèrent mes poignets et entamèrent, à ma place, le mouvement qui devait libérer les femmes.
Je pouvais alors donner toute mon attention à Atika qui ne mit pas plus de deux minutes à partir dans un orgasme ravageur et dont le cri résonna dans toute la clairière.
Je n’avais pas encore relevé la tête que les deux autres femmes jouirent sous l’assaut de mes doigts.
Puis, rapidement, une autre femme puis encore une autre se succédèrent sous ma bouche ou mes doigts.
L’une d’elle, plus entreprenante encore, alla jusqu’à me pénétrer le cul de l’un de ses doigts en me murmurant à l’oreille
— J’ai vu à quel point tu aimais cela, momocou chéri. Alors je te donne aussi du plaisir. Tu le mérites. Marie et Rofili avaient raison. Tu es véritablement doué avec ta langue.
Sans réfléchir, je lançais mon anus à la rencontre de ce doigt qui me permettait, aussi, d’obtenir une once de plaisir supplémentaire.
Je fus surpris par la différence de ces chattes. Mais toutes avaient en commun d’être très propres et parfaitement entretenues. Comme si, tous les jours, les femmes avaient attendu un libérateur. Je dois avouer que j’adorais découvrir leurs goûts différents. L’un plus épicé, l’autre plus suave, un troisième plus liquoreux. Mais aucun n’égalait le goût de Katharina. Et cela, je le compris aussi.
En fait, je n’étais pas certain de ce que les femmes pouvaient faire ou non, de ce que les hommes pouvaient faire, ou non. En tant que momocou, il m’était interdit de pénétrer une femme avec mon sexe. Je pouvais le faire de toutes les autres façons. Je pouvais, également, lécher et sucer leurs chatte ou leurs seins ainsi que les embrasser.
Par contre, je compris également que si je devais demander la permission, celle-ci m’était accordée d’office. Ce petit jeu de supériorité n’était que cela. Un jeu ! Car elles avaient aussi intégré que je pouvais refuser.
En fait, ma situation, si je l’analysais correctement, n’était pas si dérangeante. Le seul point qui me faisait encore reculer était l’interdiction de pénétrer ma femme lors de nos rapports et que je ne serai jamais le père de notre enfant.
Mais à part cela, il était temps que je m’avoue que rien d’autre ne me dérangeait vraiment.
Je continuais à sucer la chatte de Liasu lorsque je vis Marie et Rofili revenir vers notre petit groupe. Je souris intérieurement de pouvoir leur rendre un peu de ce qu’elles m’avaient fait endurer. Je poussais ma langue entre les lèvres de la jeune femme couchée devant moi tout en continuant de doigter celles qui étaient à mes côtés.
Cette action fit gémir ma victime qui lança son bassin à ma rencontre en posant la main sur l’arrière de ma tête pour me maintenir en position. Son orgasme n’était plus très loin. Je dardais ma langue pour la poser sur son clitoris et j’appuyais dessus tout en aspirant son sexe avec ma bouche ouverte. Elle partit dans un cri de jouissance tout en lançant sa tête en arrière et en poussant sa chatte à la rencontre de mes lèvres avant de s’affaler sur le dos, son orgasme l’ayant laissée vide de force.
Fier, je me relevais pour toiser Marie et Rofili.
— Voilà ! Il me semble que toutes avez reçu votre part, ce matin ?— Non ! Pas nous ! Me répondit Rofili, vexée. — Mais vous, ce n’est pas grave, jeune fille. Vous savez bien que plus jamais je ne vous toucherai. Vous pouvez retourner à vos occupations.
Je regardais méchamment Marie dont je pouvais voir que le sexe luisait d’une fine pellicule, signe de son excitation d’avoir vu et entendu ses amies jouir sous ma langue.
Elle tourna les talons, suivie de Rofili.
Je souris.
Puis je demandais
— Maintenant, qui sait où se trouve Katharina ?— Elle est partie avec les femmes et les hommes, momocou.— Je m’en doute, Atika ! Mais où est-elle partie ?
Un silence un peu gêné me répondit. Je sentais bien que quelque chose n’allait pas. Et mon inquiétude grandit encore.
— Atika ! Je viens de te donner ce que tu réclamais. Je te demande, maintenant, de me dire ce que fait Katharina.— Ne lui en veut pas, momocou. Nous savons que c’est difficile pour toi. Mais elle est une femme de la tribu, maintenant. Alors, elle est partie rencontrer les six autres peuples afin d’être pleinement acceptée. — Sans me le dire ? Mais pourquoi ?— Parce qu’elle va subir les six autres cérémonies, momocou. Pour te sauver !
Le ciel venait de me tomber sur la tête. Elle m’avait, à nouveau, cacher ses intentions. Je n’en pouvais plus.
Lors de la discussion, j’appris des femmes que Katharina envisageait sérieusement de passer ce test. Qu’elle en était excitée et qu’elle attendait, avec impatience, de recommencer ce qu’elle avait connu avec Macoura. Je n’y avais pas été convié, cette fois, car Katharina avait bien fait comprendre à la tribu qu’elle ne voulait pas que je subisse encore une fois cette cérémonie. Elle ne m’en sentait pas capable.
— Atika, sais-tu où ils sont allés ? Demandé-je soudain.— Oui, momocou. Là où tu as subi la cérémonie du momocou. Mais nous ne pouvons plus nous y rendre à présent, car nous sommes mères. Seule — Marie et Rofili peuvent t’aider.
Je la retrouvais rapidement, et je lui demandais
— Marie ! Tu dois m’aider à rejoindre Katharina.— Pourquoi ? Me demanda-t-elle perplexe. — Parce que je l’aime et que je veux être avec elle. Tout simplement. — Tu ne sais pas ce que tu veux, momocou. Tu n’as pas idée de ce qui l’attend. Tu ne le supporteras pas.— Conduis-moi, s’il-te-plaît ! — Tu me hais, momocou. Pourquoi devrais-je te faire plaisir ?— Parce que si tu ne m’écoutes pas, j’irai seul ! — Tu ne connais pas le chemin. — Au moins, je mourrai en tentant de l’aider et de lui apporter mon soutien comme mon amour.
Visiblement, j’avais touché le point sensible. Il y avait véritablement des éléments qui me manquaient dans la vie de cette tribu. Et Charles-Michel, qui était reparti avec ses filles chez lui pour quelques jours, ne pouvaient m’aider. J’étais dans les mains de cette femme que je haïssais.
— Viens ! Me dit-elle. Allons-y !
Elle harangua les femmes restées au village quelques instants, elle prit une gourde d’eau et nous nous partîmes la recherche de Katharina.
Je ne savais pas encore que je me dirigeais vers l’Enfer et la fin de ma mission.

Marie, d’un pas rapide, m’emmena vers la faille.
Elle m’expliqua, durant notre randonnée, que c’était vraiment l’endroit le plus sacré du territoire des Hommes des Bois et que toutes les tribus y avaient accès. Nous y arrivâmes rapidement, mais pas assez pour rattraper nos prédécesseurs qui étaient partis dès les premiers rayons du soleil. La journée de marche m’avait épuisé mais je ne sentais pas la fatigue. L’inquiétude mêlée à la peur de ce que j’allais découvrir me tenaient debout.
En entrant dans la faille, le bruit des tam-tams résonna à mes oreilles. Mais ce qui m’intrigua le plus, c’était le nombre de personnes présentes. Marie me dit que toutes les tribus s’étaient présentées en même temps. Ce qui n’arrivait que rarement.
En m’avançant, je découvris Katharina au milieu de la foule. Son corps blanc et sa chevelure de feu se remarquaient facilement au milieu de ces corps noirs comme le charbon.
Elle était, de nouveau, nue. Mais cette fois, elle était livrée, non pas à un seul homme, mais à plusieurs. Je vis l’un d’entre eux la prendre par l’anus, un autre lui pénétrait le vagin tandis que deux autres suçaient ses seins et qu’un dernier se faisait sucer en même temps.
L’image même de la luxure et de la lubricité se trouvait devant moi.
Et c’était mon épouse.
Les tam-tams résonnaient avec force, la chaleur était à nouveau insupportable. Je voyais, de mon point de vue légèrement surélevé par rapport aux tribus présentes, que mon épouse souffrait. Elle souffrait véritablement dans sa chair des multiples assauts qu’elle subissait.
Pourtant, je l’entendais aussi gémir des plaisirs qu’elle recevait.
Celui qui allait et venait dans sa chatte ne la ménageait pas. Elle était secouée comme un roseau dans le vent. Mais elle était maintenue en position, couchée sur celui qui lui prenait le cul, par tous les bras présents autour d’elle.
Je l’entendais.
— AARRRGGGHHH...OOUUIIII...OOOHH !
Soudain, un homme vêtu d’une peau de fauve s’avança vers elle et les tam-tams se turent.
Un silence digne d’un temple se fit en quelques secondes et tous arrêtèrent de bouger, y compris ceux qui besognaient mon épouse. Il s’arrêta devant elle, la surplombant de sa stature.
Je la vis prendre une grande goulée d’air et tenter de retrouver un visage humain. Puis, il parla
— Tu es venue de ton plein gré pour subir l’Atnoka. Cette cérémonie doit te permettre de libérer le poids qui pèse sur ton époux, le momocou de ta tribu.— Oui ! Répondit-elle dans un souffle.— Tu ne le supporteras pas. Tu jouiras sous les assauts des hommes des sept tribus sans parvenir à maîtriser leurs corps. Aucune femme n’y est jamais arrivée. Si tu échoues, tu resteras à jamais l’une des nôtres. — Je réussirai ! — Ton époux disait cela aussi, Katharina.
Pendant qu’ils parlaient, ses tourmenteurs l’avaient lâchée et se retiraient dans la masse présente.
— Il n’a jamais été en état de supporter ce que vous lui avez fait subir.— Mais pourtant, tu l’y as encouragé.— Comment le sais-tu ? Demanda Katharina qui se relevait péniblement.
Sa beauté sauvage me heurta de plein fouet. Sa chevelure rousse, ses seins arrogants et son visage fier, déterminé tout autant que craintif me la rendirent encore plus belle.
Jamais elle n’avait été aussi féminine, ni aussi belle. Il suffisait de regarder les visages de tous les hommes présents pour s’en convaincre. Tous la désiraient ardemment !
— C’est le shaman ! Me dit Marie, assise à mes côtés.— Le shaman ? Celui qui doit permettre aux momocous de... ! Je ne pus terminer ma phrase. Je n’y arrivais pas. — Oui ! C’est lui ! — Que va-t-il lui faire ?— Tu l’as entendu, momocou. Elle va subir l’Atnoka. Je n’ai jamais vu cette cérémonie. Mais on raconte qu’elle est encore pire que ce que nous t’avons fait subir.
En entendant ces mots, je tentais de me lever pour voler à son secours, mais Marie m’en empêcha en me retenant au sol.
— Tu ne peux plus rien pour elle, momocou. Elle a accepté ! Cette cérémonie ne se fait que selon la volonté de celle qui le décide pour celui qu’elle aime afin d’obtenir la possibilité de le reprendre à la tribu. En échange, elle promet de rester fidèle à la tribu et de la diriger avec l’aide des hommes pour le plus grand bien de tous et de toutes. Elle l’a décidé, elle s’y est rendue de son plein gré, elle doit maintenant y participer. Si tu l’interromps, tu seras mis à mort. Ne fais pas cela, pasteur. Nous avons encore besoin de toi !
L’entendre m’appeler ainsi plutôt que par le titre de momocou me fit réagir plus que ses paroles. Je la regardais avec circonspection et je ne vis, dans son regard, que de l’amitié et même une forme d’amour. Mon regard sur elle changea à cet instant. Car je vis qu’elle était réellement inquiète du sort de Katharina comme du mien.   
Les tam-tams reprirent leur lancinante musique à cet instant.
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