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Loic d'Angers

Chapitre 4

Avec plusieurs hommes
Un dimanche, le téléphone sonna et j’entendis Elodie parler fort, comme pour attirer mon attention. Je l’ai retrouvée dans le salon. Elle était nue, sans doute Céline s’était elle endormie et Elodie s’apprêtait à me rejoindre pour me surprendre dans la chambre où je rangeais des CD quand le téléphone a sonné. Elle mit le haut-parleur. C’était Benoît.
— … et je pars comme d’habitude début mai, le 7, pour trois semaines. Comme l’année dernière Loïc avait bien voulu venir jusqu’à Nantes pour nourrir les poissons, j’ai pensé…— Aucun problème, coupa-t-elle. Et Nantes est une si belle ville. Oh, ça tombe bien. J’abuse peut-être, mais tu sais, avec la grossesse, maintenant Céline, je suis fatiguée et j’aimerais bien me retrouver un peu avec Loïc. Si ma mère veut bien garder le bébé un jour ou deux, si tu me permettais d’accompagner Loïc, on pourrait y dormir sur place et faire du shopping…
Elle me regarda d’un air très coquin, plaquant sa main sur sa foufoune et la massant lentement. Bandage instantané !
— Ben, bien sûre beau-sœur ! Venez en amoureux, ça vous fera du bien.— Oh oui, beaucoup de bien, insista-t-elle— Tu me prêtes ton mari que je mette cela au point avec lui ?— Oui. Mais j’y pense, Préviens ton concierge qu’il ne s’étonne pas, te sachant parti, qu’il y ait des allées et venues dans ton appartement…— Compte sur moi, je le lui dirai.— Les gens ont l’esprit tordu poursuivit-elle. Après, on te raconterait qu’on a vu une femme au bras d’un homme entrer ou sortir, alors…
Epatante… Cette coquine prévoyait tout. Mère attentive, épouse amoureuse, elle savait se montrer perverse et calculatrice.
La mamie garda avec joie sa petite fille pour trois jours, nous laissant passer deux nuits à Nantes.
— Oh, j’ai envie, j’ai envie, j’ai envie… fit-elle toute excitée quand on fut enfin dans la voiture, après avoir laissée Céline chez sa mère à Tours.— Eh, tu ne peux plus t’en passer on dirait ? Fis-je amusé— Mmmm, je peux me passer de tout. Mais pourquoi s’en passer, c’est si bon, si pimenté, si.. Si tout ! Tu me disais hier que toi aussi tu étais impatient : un an, tu te rends compte, un an ! Tu n’as plus envie ? dit-elle en se tournant soudain vers moi. — Hi hi ! On ne serait pas là sinon… Et puis, il faut bien que tu entretiennes mon excitation de « cocu » chéri, non ? Avec Henri, je finissais par ne plus m’en rendre vraiment compte...
Instantanément, elle percuta. En insistant sur le mot, elle sut que j’avais envie qu’elle me pique.
— Mon chéri, mon homme de ma vie. Ta petite femme va te faire « cocu » avec de beaux messieurs mûrs, plusieurs, peut-être beaucoup qui sait ? On a deux nuits, trois jours sur place. Et puis.. J’y pense… on fera du shopping avec l’argent que j’aurai durement gagné. Oh, idée ! Je te ferai un beau cadeau, avec l’argent que m’auront donnée tous les hommes qui vont te faire cocu. Tu le garderas, et cela t’excitera chaque fois que tu l’utiliseras…— Eh, mais tu es une vraie putain… ?!— Ta petite putain à toi. Ta petite prostituée.— Mais tu prends la pilule…— Fais comme si je ne la prenais plus…
Deux soirées de rêve, trois jours étourdissants. Plus belle que jamais, ma petite putain s’est à nouveau prostituée devant moi, toujours avec le même genre d’hommes, quarante, cinquante ans, solides, virils, pas défraîchis. Quatre le premier soir, quatre autres le second. Un feu d’artifice, heureusement sans incident. Dans mon placard, j’ai vu ma petite femme s’ouvrir nue aux huit hommes qui l’ont consommée, engluée, inondée, souillée. J’ai entendu ses plaintes étouffées, ses gémissements retenus, et au moins trois fois ses cris rentrés, mâchoires serrées. Ils l’ont prise en missionnaire ou en levrette, et un a voulu la prendre à cheval sur lui. Je les ai entendus gémir quand ils éjaculaient librement en elle. Elle s’est excitée, a beaucoup joui, me piquant entre chaque client avant de redescendre. Habitué à la posséder pleine de sperme, j’ai pu me délecter de son odeur musquée, de ses souillures après le dernier client de chaque soir. Comme l’an passé, elle redevenait instantanément cette femme adorable, tendre et douce de toujours. Elle m’offrit un nouveau téléphone portable, avec son argent durement gagné, rappela-t-elle.
— Comme ça, quand tu l’utiliseras, tu penseras avec quoi je l’ai acheté mon chéri.
Le deuxième soir, alors qu’on avait fait l’amour après les autres et qu’on se serrait tendrement, se laissant aller aux confidences, nous avons échangé sur notre vie de couple, et notre avenir.
— D’accord, fis-je, nos enfants, nos trois enfants, il faut encore en faire deux, je te le rappelle… Mais tu vas mûrir, moi aussi. Je ressemblerai de plus en plus à ces hommes qui te font mouiller, à ton oncle Daniel qui lâcherait bien 1000 euros pour être une heure à ma place ! Encore un client en perspective.
Elle ne répondit pas sur Daniel malgré la perche tendue.
— Oui, mûrir, tous les deux. Cela te gêne ? Regarde ma mère comme elle est encore belle. Si j’étais comme elle à son âge je serais heureuse.— A 45 ans, elle est canon, même vraiment bandante ! Fis-je— Salaud… fit-elle— Non, cela ne me gêne pas. Je me demandais si tes goûts n’allaient pas changer. Si tu aimes tant la différence d’âge, qui sait si à l’avenir, puisque j’imagine que tu ne vas pas te mettre à aimer les vieillards….— Oh non ! Me coupa-t-elle— … tu ne va pas malgré toi être attirée par les hommes plus jeunes ? Tes neveux, les copains de tes fils… ? Si tes clients ne sont pas à risque côté sida, et qu’ils ne fréquentent les prostituées que protégés d’où leur étonnement avec toi, les jeune par contre…— Le seul jeune homme qui me fasse mouiller, c’est toi, idiot ! Les copains de mes fils, si j’en ai,… hi hi ! J’imagine ! Qu’ils aillent s’en vanter auprès d’eux et qu’ils me détestent, ou pire, qu’ils veuillent faire pareil ! Non ! Et je crois que j’aurais des filles, enfin peut-être un garçon pour toi. Non.. Enfin qui sait ce que j’aimerais ? En tout cas aimer, et faire… c’est pas pareil, et de toute manière je ne ferai jamais rien que tu n’aimes pas toi non plus. Je t’aime trop. Et puis, si tu es mûr et que j’ai des amants jeunes, tu seras jaloux, alors que c’est l’inverse aujourd’hui…
Je l’ai câlinée tendrement. Si elle est comme sa mère.. ouaaaa, quel bel avenir pour moi ! Car sa mère, elle est bandante. Piqué par cette idée, je l’ai provoquée.
— C’est peut-être à force de vivre tes envies bizarres d’hommes mûrs… mais si moi, à mon tour, j’avais envie de coucher avec une femme… je la choisirais comme ta mère…— Tu as des tendances incestueuses ? Roucoula-t-elle— J’ai eu envie de ma mère comme tous les adolescents qui surprennent nue la leur, mais la masturbation aide à surmonter cela. Toi par contre, à aimer ainsi les hommes de l’âge de ton père, ou de ton oncle, si tu n’es pas une incestueuse en puissance ?…— Pas mon père, non, tabou. Daniel… oui Daniel… Mais, salaud, cochon, tu as envie d’une autre ?
Je l’avais enfin piquée.
— Vingt six mois de mariage, dix sept amants dont quatre nouveau ce soir même, et tu veux me faire la morale ? Hi hi !— Non.. Bien sûr. Mais moi, je suis jalouse, voilà !… C’est pour ça que je ferai tout ce que tu veux, pour que tu ne sois pas tenté d’aller ailleurs.— Une belle femme comme ta mère.. Dommage ! J’attendrai vingt ans que tu lui ressembles alors ?— Exact !
Elle m’embrassa, et me câlina. Elle se mit en chien de fusil, posant sa tête sur mon ventre, le visage tourné vers moi.
— Dis-moi que tu me taquines… fit-elle plaintive— Je te taquine, bien sûr ! Fis-je à voix basse. Dans un an, on fera notre deuxième bébé… Il faudra calculer quand tu arrêteras ta pilule si tu veux qu’ils aient bien 2 ans d’écart, drôle d’idée… Et dans un an, comme l’année dernière, on sera là si tu as toujours envie de jouer à vendre tes charmes…
Elle me regarda avec intensité. — C’est toi le spécialiste du cycle féminin.. Fit-elle mutine. Dans un an.. Oui dans un an, on sera là… si tu m’aimes toujours… On pourra… en fait, c’est mieux que ce soit toi qui décide, moi, je fais comme tu veux.— Mmmm, vais-je à nouveau connaître le summum de l’excitation en te regardant te faire prendre sans protection ?— Mon chéri, j’ai des envies bizarres, toi aussi, alors… je m’en remets à toi et… mais qu’est-ce que c’est !
Elle porta sa main derrière la tête. C’était ma bite, dure, dressée, fière, contre sa nuque.
— Mais tu bandes encore ! C’est de parler de cela qui t’excite, hein ? Tu aimes que je t’en parle, dis moi…Elle se fit toute câline. Ah, comment lui dire ouvertement ?— L’année prochaine, dit-elle, on reviendra ici jouer. Tu me diras si je dois arrêter la pilule avant, ou après… Et puis, si tu veux avant, tu pourras choisir les dates, on pourrait venir jouer deux fois, une fois avant l’ovulation, une fois après, pour éviter les cinq jours dangereux…
Devant mon silence, elle se détendit, s’allongea sur moi, bras tendus, et descendait son visage pour me donner de petits bises sur les lèvres, tout en murmurant.
— Avant , après (bise), comme tu veux. Et si tu voulais pendant (longue bise)…, eh bien je serai féconde…— Mmmm… — Ça t’exciterait… pendant, hein ?
Elle m’embrassa, préférant peut-être ne pas entendre la réponse qu’elle attendait, ou craignait, je ne sais pas, je n’ai pas su.
— C’est donc ça qui t’excite le plus ? Que je te fasse cocu comme tu aimes, et qu’en plus je me fasse engrossée par mes amants ? C’est ça qui t’excitait quand j’étais enceinte ? Imaginer que je porte l’enfant d’un des clients de l’année dernière ? Mais.. Si tu préfères qu’on n’en parle pas, je comprendrais. En tout cas, tu me diras quand j’arrête la pilule, et quand on vient ici…
Comme à l’accoutumée, elle redevint dès le lendemain matin la parfaite petite épouse tendre et amoureuse, pleine d’humour et de taquinerie. Nous avons dépensé les 400 euros gagnés la veille, sans oublier de faire avec le plein de la voiture ce qui nous a fait rire (« mes frais de déplacement sont compris dans le prix », riait-elle), puis nous avons pris le chemin de la maison de ses parents où elle s’est transformée en parfaite petite mère.
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