LE LENDEMAIN Killian était nerveux. Il marchait d’un pas rapide pour aller attendre LOLIE après la fin de ses cours. Cette fois-ci, elle avait donné rendez-vous à ses clients dans une des toilettes de la Fac de droit. — Tant mieux, pensa-t-il," je n’y ai encore jamais mis les pieds et personne ne me connaît." Il arriva dans un petit hall similaire à celui des sciences. Les deux bâtiments étaient en effet symétriques. Il chercha un coin assez discret et trouva un banc dans l’angle d’un mur. — C’est l’endroit parfait, se dit-il. Un coup d’œil rapide à droite puis à gauche. — Personne, j’ai vraiment de la chance. Il s’assit et posa devant lui le sac de sport qu’il avait emmené. — Toujours personne, bon j’y vais. Il enleva rapidement ses chaussures et les fourra dans son sac. Il avait pris soin de mettre des chaussettes noires très fines. A la place de ses baskets, il enfila la paire d’escarpins qu’il avait prise avec lui. Il avait choisi les noires vernies avec un talon assez large et une semelle épaisse. D’une part parce qu’elles étaient très confortables et qu’il avait l’habitude de les porter durant des heures chez lui, et d’autre part, car c’étaient les plus "discrètes" qu’il possédât. Kilian était tout aussi à l’aise dans ses bottines rouge orangé, mais entre leur couleur et leur talon de 15 centimètres, elles ne passaient pas inaperçues et il tenait à se faire remarquer le moins possible. Ses chaussures enfilées, il rabattit l’ourlet de son pantalon au maximum, de sorte que seuls le bout et la pointe du talon soient encore visibles, puis remit aussitôt ses pieds en arrière sous le banc. Ni vu ni connu, l’opération n’avait duré qu’une dizaine de secondes. Le banc étant adossé à l’angle d’un mur, il aurait vraiment fallu se pencher pour s’apercevoir que cet étudiant révisant ses cours le faisait avec des talons de 9 centimètres.
C’était ce que lui avait demandé LOLIE la veille dans son oreille. — Demain, je voudrais que tu m’attendes avec une de tes paires d’escarpins aux pieds. N’importe laquelle. J’ai trop envie de te voir avec des talons. Killian était aussi serein qu’un agneau au milieu d’une meute de loups. Heureusement qu’il ne s’agissait que des chaussures. Il n’osait pas bouger quand quelqu’un passait, surtout quand il s’agissait des rendez-vous de Lolie. Personne ne semble avoir remarqué quoi que ce soit, sauf peut-être une fille qui lui fit un sourire coquin. Mais bon, c’est sûrement parce qu’elle l’avait trouvé à son goût. Comme elle le lui avait promis, LOLIE lui dit bonjour en l’embrassant, la bouche remplie de sperme. Elle lui demanda avec une voix pleine de gourmandise. — Fais voir. Après avoir vérifié de nouveau qu’il n’y avait personne dans les alentours, Kilian sortit ses pieds de sous le banc. Elle passa sa langue sur ses lèvres. — Jolies ! Mais je ne les vois pas assez. Croise une de tes jambes sur l’autre, comme le font les femmes lorsqu’elles sont assises. Kilian posa sa jambe droite sur la gauche. Ce geste provoqua le retrait du pantalon vers le haut et découvrit l’escarpin dans son intégralité. Il ne put s’empêcher de penser : — Si quelqu’un passe maintenant, je suis mort. En échange, LOLIE lui fit admirer son dernier achat, de magnifiques escarpins vernis blancs de 12 centimètres. La moitié supérieure du talon était blanche également, mais l’autre était un fin stylet en acier chromé. Un nœud papillon décorait l’arrière. C’était là encore exactement le genre de chaussures dont raffolait KILIAN, mais il était alors trop pressé pour les contempler. Après avoir laissé le temps à la jeune fille d’examiner ses propres escarpins, il s’apprêta à les enlever. Elle l’interrompit. — Mais qu’est-ce que tu fais ?— Bah ça y est. J’ai mis mes talons, tu les as vus, maintenant je remets mes baskets. LOLIE s’empara prestement de son sac. — C’est hors de question ! Kilian s’affola. — Donne-moi ça !— Viens le chercher. Et elle commença à s’éloigner. Le jeune homme fit quelques pas pour la rattraper. — Donne s’il te plaît. Je ne vais quand même pas me promener dans la fac en talons.— Je te préviens, si tu essaies de me reprendre le sac de force, je crie au viol.— Personne ne te croira, les gens verront bien que c’est mon sac.— Ils verront aussi tes jolis petits escarpins. Je ne sais pas comment tu pourras leur expliquer.— T’es qu’une petite garce.— Oui je sais, c’est ce qui fait mon charme ; entre autres. Killian comprit qu’il n’avait pas vraiment le choix. Il était déjà tard, la nuit était tombée et les bâtiments étaient presque déserts. Il se dit qu’avec un peu de chance, il ne croiserait personne. — Bon d’accord, mais seulement jusqu’à la voiture. Là-bas tu me rends mes baskets.— Non ! Ce soir, on retourne aux restaurants. Et c’est toi qui m’invites.— Mais il va y avoir plein de monde.— Tant mieux pour toi. Plus il y aura de monde et moins on risque de te remarquer. A condition que tu saches rester discret bien sûr. Killian soupira: — Tu m’as bien niqué, n’est-ce pas ?— Oh, ce n’est pas ça que j’appelle niquer quelqu’un. Mais ça viendra peut-être bientôt... Le trajet jusqu’au restaurant se déroula sans problème. La rue était mal éclairée, et les claquements des hauts talons du jeune homme se confondaient avec ceux des escarpins de la jeune fille. Arrivé devant le restaurant, Killian fut moins serein. Il était effectivement bondé. LOLIE lui dit: — Le mieux est que tu y ailles franco sans hésiter ! Il suivit son conseil et marcha droit devant lui sans regarder personne, puis alla s’assoir le plus vite qu’il le put. Personne n’avait fait attention à lui. LOLIE elle au contraire, prit tout son temps, et Killian était déjà assis depuis un moment quand elle arriva à sa hauteur. Elle croisa les bras et dit sur u ton indigné : — Et alors, on ne retire pas la chaise aux demoiselles pour les aider à s’assoir ? Quel manque de courtoisie !— Et puis quoi encore ? répondit discrètement le jeune homme.— J’insiste. Je resterais debout tant que tu n’auras pas retiré ma chaise.— Tu n’es qu’une petite garce ! Sachant que l’attitude de LOLIE risquait d’attirer l’attention, il se leva et retira rapidement sa chaise. La jeune fille au contraire, prit tout son temps pour s’assoir, l’obligeant à rester debout au milieu de la salle. Il se rassit dès qu’il le put en cachant ses pieds sous la table. Il était livide. Il était déjà mort de trouille à l’idée que quelqu’un le surprenne chez lui avec ses talons, alors là dans un restaurant bondé... — Quel con d’avoir accepté sa demande, se dit-il. LOLIE le regardait avec un sourire ironique. Elle savourait sa gêne avec délectation. Elle vit alors une serveuse s’approcher d’eux pour prendre leurs commandes, et poussa le pied de Kilian vers l’extérieur. — Ton pied me gêne. Ecarte-le un peu ! La serveuse ne le vit pas et faillit perdre l’équilibre en le heurtant. Killian ramena vivement sa chaussure sous la table. — Je suis désolé. Je ne vous ai pas fait mal ?— Non, non, ce n’est rien. Que voulez-vous manger ? Il poussa un soupir intérieur. Elle n’avait pas vu. LOLIE elle, affichait toujours son sourire en coin. Après avoir passé commande, elle posa son pied entre les jambes du garçon comme la première fois. Elle voulait vérifier quelque chose. Effectivement, il bandait à en faire craquer sa braguette. Elle en était sûre. Il la supplia : — Pas encore, je ne pourrais pas résister. Elle retira son pied. — Je sais, ne t’inquiète pas. J’ai d’autres projets pour toi ce soir. Le jeune homme fut soulagé en quittant le restaurant après la fin du repas. LOLIE n’avait pas provoqué d’autres "incidents". Il se sentait plus à l’aise dehors. La rue était vide, il ne faisait pas froid. Les lampadaires diffusaient juste ce qu’il fallait de lumière pour voir où on allait sans distinguer les détails... comme les escarpins noirs qu’il avait aux pieds par exemple. Ils marchaient tranquillement ensemble dans les rues sans but précis. Ils ne disaient rien. Ils n’avaient pas besoin de parler. Leurs regards se disaient tout lorsqu’ils se croisaient. LOLIE sentit des sentiments inconnus monter en elle. Ils lui firent peur, elle décida de rompre le silence. — Tu te débrouilles pas mal pour un mec avec tes talons.— Oh, ce n’est pas si difficile que ça. Je ne me suis jamais tordu les pieds avec mes escarpins et j’arrive même à courir avec certains d’entre eux. Elle lui demanda avec un regard de défi: — Tu ne vas quand même pas me dire que tu penses pouvoir aller plus vite que moi ?— C’est un pari ?— Si tu m’attrapes, tu pourras faire tout ce que tu veux de moi !— Vraiment tout ?— Oui, mais il faut que tu m’attrapes ! Et elle se mit à courir en riant. Kilian partit à sa poursuite. Heureusement, il était assez tard et la rue était déserte. Voir un garçon et une fille faire la course en talon aiguille sur le trottoir, aurait certainement fait jaser les ménagères. Il n’avait pas menti, il courait très bien avec des talons. Il est vrai que les siens étaient quand même assez larges alors que LOLIE portait de véritables talons aiguilles. Les bruits de leurs escarpins résonnaient dans la nuit. Alors que Kilian s’apprêtait à la rattraper, LOLIE amorça un virage à angle droit en s’aidant d’un réverbère. Surpris, le garçon alla tout droit, et en voulant changer de direction trop vite, perdit une de ses chaussures. La belle reprit de l’avance. Le jeune homme se rechaussa et reprit aussitôt la poursuite. Elle essaya de nouveau de le distancer dans un autre virage, mais il ne se laissa plus surprendre. Il la rattrapa devant la porte d’entrée d’un immeuble. LOLIE, tout essoufflée, le prit dans ses bras. — Tu as gagné la course, tu peux faire tout ce que tu veux de moi.— Cest ça que je veux. Kilian frotta doucement son sexe, dont on sentait la raideur au travers du pantalon, contre le pubis de la jeune fille. Pour toute réponse, elle lui défit sa fermeture éclair. Ils étaient blottis contre un porche. LOLIE posa un de ses pieds sur la margelle de façon à ouvrir en grand son abricot. KILIAN souleva sa robe et la pénétra debout, s’appuyant sur ses talons pour monter et descendre en elle. La demoiselle avait blottie sa tête contre la sienne, et gémissait doucement au rythme du membre qui allait et venait dans son ventre. Il la lima ainsi sans se soucier du reste, d’un habitant de l’immeuble ou d’un simple passant qui aurait pu les surprendre. Ils étaient sur un nuage, rien n’aurait pu les arrêter. Il sentit la jouissance monter en lui et prévint sa belle. — Je vais venir. Elle lui répondit dans un état second : — Oh oui, vas-y, remplis-moi de ton foutre ! Quelques secondes plus tard, un jet brulant alla se répandre dans les entrailles de la jeune fille. Elle embrassa son amant à pleine bouche. Ils restèrent l’un dans l’autre longtemps après que les derniers spasmes de la verge aient fini de secouer son ventre. Ils voulaient que ce moment dure éternellement. LOLIE avait offert à KILIAN le plus beau dépucelage qu’il aurait pu rêver.