Deux années étaient passées et ma relation avec Claire était à présent un lointain souvenir. Cette histoire ne s’était pas spécialement mal terminée bien qu’une fin soit toujours un peu triste et un peu compliquée à digérer, mais nos occupations diverses avaient fait que nos chemins s’étaient séparés pour de bon.
Si Claire avait de son côté déjà retrouvé un mec (c’était le bruit qui couraient), je ne m’étais personnellement pas du tout remis en tête de me remettre en couple dans l’immédiat. Je profitais de mon statut de célibataire : les cours, les petits boulots à côté de la fac, les soirées console avec les potes, le sport pour garder un corps plutôt bien foutu, et telle une tradition : les bonnes petites branlettes devant un porno avant de se coucher, bien sûr ! On ne se refait pas !
Je n’avais pas spécialement de thème dont j’étais fan et j’évitais plutôt tout ce qui était très trash (pissing, violence). Pour le reste, j’aimais les belles filles tel un mec banal, et j’aimais aussi les histoires avec un petit scénario, ce qui était plutôt rare dans le porno. Sans me le dire vraiment, plus les soirs passaient et plus je regardais des filles qui aimaient de très grosses bites. Un soir, dans les vidéos suggérées, le logiciel m’a proposé une vidéo de cuckold où une femme et son mari, certainement sexologues accompagnaient un patient dans leur cabinet qu’ils tenaient en couple. De fil en aiguille, la femme se retrouvait nue, faisait une énorme gâterie avant de s’empaler sur le patient doté d’un très gros engin alors que le mari restait sur le côté avec son petit zizi (qui semblait cependant plus gros que le mien). Si le scénario n’était pas non plus en mesure de prétendre à un oscar, je remarquai cependant que cette histoire me fit éjaculer en moins de trois minutes, alors qu’habituellement j’étais plutôt lent à la détente.
Qu’est-ce qui avait bien pu provoquer une telle excitation ? Il me fallait me rendre à l’évidence, tout me rappelait mon expérience avec Claire, tout ou presque ! Physiquement, cette actrice et mon ex ne se ressemblaient pas du tout, bien que toutes les deux étaient hyper-mignonnes. La première était brune, mon ex était blonde. L’une avait des seins d’une taille moyenne tandis que mon ex en avait des petits. L’actrice avait un sexe pas du tout épilé tandis que mon ex était assez régulièrement épilé intégralement.
Il était clair que deux choses ne faisaient plus de doutes : j’aimais les filles qui osaient avouer qu’elles aimaient les grosses bites, et surtout, je me reconnaissais totalement dans ce monsieur au petit zizi en train de regarder sa femme qui suçait une bite mesurant presque deux fois la sienne.
Durant des semaines, je découvris de nouvelles vidéos avec un scénario où à un moment précis la femme allait forcément se retrouver à tenir deux sexes. L’un avec sa main droite et l’autre avec sa main gauche, l’un avec un gland dépassant à peine de la main tandis que le second avait justement besoin d’une seconde main (au moins) pour essayer de le cacher un peu. Toutes ces vidéos me procuraient tout le temps cette même jouissance assez rapide, comme quelque chose de nouveau dans ma vie qui demandait à être exploité ou vécu, encore fallait-il trouver la personne adéquate. Je me voyais mal m’inscrire sur un site de rencontre en précisant sur ma page de profil que j’avais plutôt une petite bite, que je cherchais une femme qui serait prête à rester fidèle, mais qui dans le temps me ferait comprendre qu’elle aime les grosses bites. Quelle fille serait assez dingue pour vivre ça ? me disais-je. Puis j’étais bien comme ça dans mon petit monde, les rencontres allaient attendre.
Un soir, je discutais avec Coraline, une pote étudiante avec qui on avait l’habitude de refaire le monde autour d’une bière (souvent deux ou trois), on discutait très facilement bien qu’on soit assez différent, parfois l’alcool aidant. Coraline était une fille qui adorait sortir, très à l’aise dans le monde de la nuit tandis que moi, j’étais plutôt casanier avec une certaine discipline pour m’entretenir. Coraline, c’était la fille assez sophistiquée pouvant paraitre un peu pétasse lorsqu’on ne la connaît pas. Faisant semblant d’être totalement innocent sur le sujet, je demandai à cette pote que je savais expérimentée si c’était une légende que les femmes aimaient vraiment les grosses bites, si elle validait la théorie du fameux "plus c’est long, plus c’est bon".
Coraline était embêtée pour me répondre, non pas qu’elle ait été timide, mais elle me confia que quasiment tous les mecs avec qui elle avait "baisé" étaient montés de la même manière et que c’était plutôt la technique qui faisait la différence. À chaque fois qu’elle prenait soin de les mesurer, c’était généralement entre 17 et 20 centimètres, ce qu’elle estimait être des grosses bites, on ne pouvait pas lui donner tort à la petite chanceuse. — Le jour où je rencontrerai un mec qui en a une petite, je te dirai quel effet cela fait, conclua ma petite Coco.
Enfin non ! Ce n’était pas sa conclusion puisque bien entendu Coraline me lâcha avec un grand sourire "Et toi ?" J’étais déjà excité de ses explications et je compris très rapidement que la situation pouvait devenir intéressante. — Moi, bah normal, tu sais...repondis-je à Coco. — Bah, c’est quoi normal pour toi ? Allez monsieur, à poil ! Hop hop hop, rigola Coraline, on est juste nous deux, surenchérissa-t-elle en me faisant un petit clin d’œil irrésistible.
Je m’exécutai sans contester, sans rien même lui demander en échange. Au moment où je baissai mon pantalon, Coraline aperçut que j’avais déjà une sacrée érection à travers mon boxer moulant. Alors que nous étions juste des potes, Coraline s’apercevait que j’étais un garçon sacrément facile qui ne lui opposait absolument aucune résistance. Et ce qu’elle ne savait pas, c’est que malgré une certaine peur, j’étais terriblement excité par cette situation gênante qui semblait s’amorcer.
