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La lope que je suis

Chapitre 1

Travesti / Trans
La peur est passée, elle était là, cramponnée à mes entrailles bourdonnant à mes tempes qui faisaient à mon cœur battre la chamade.
Passé la haie de roseaux frissonnants les palpitations s’emparèrent de ma rosette lisse du mouvement ondulatoire des hanches sans s’en rendre compte comme mues par une soif de plaisir à venir, d’être enfin libérées du carcan étroitement soyeux d’un leggin’s couleur de la violette. Cette précipitation à le baisser devant tous, d’exhiber ce cul blanc, cette nouille décalottée, circoncise, ornée d’un anneau de dévoué, orné du signe de la tapette, de la lope. Je le sais, j’en suis conscient et j’en veux. Etre enfin nue totalement sans défense, le corps rasé de près, le pubis glabre, je peux maintenant vivre mes désirs de fiotte. Savourer les regards des mâles se délecter de ma personne, de voir dans la prunelle de mes yeux que je suis là pour eux.
Je m’avance toute tortillante de plaisirs à venir vers eux, je sais où est ma place, elle m’attend, j’y accours presque, ce rondin dans les roseaux posé là à bon escient, je m’y assois les jambes écartées, laissant mon reste de virilité se dresser s’il le veut, ouvrant la bouche. fermant les yeux jusqu’à ce qu’une queue vienne y frôler mes lèvres, demande sa part de bonheur, alors je la happe, je la suce avidement tant je l’espérais assis entre les cuisses du mâle en manque. On regarde autour de moi comment je m’y prends, on glousse, on râle, on attend son tour qui viendra, c’est sûr, car aujourd’hui, la lope que je suis fera son devoir. J’avalerai toutes ces queues, toutes les semences giclantes dans ma gorge et dans mon cul.
Je suis la fiotte qu’on attendait, je suis l’enculée du jour.
Car oui, je serai enculée, sodomisée, défoncée par des phallus inconnus. Fière et heureuse, à 4 pattes dans la nature, je suis la reine fécondée, le réceptacle chaud des hommes en rut. Je couine, je crie, je pleure, les assauts phalliques me submergent, les jets de spermes m’inondent, ne me rassasient jamais. Chaude, l’urine des hommes s’écoule sur mon dos, ma nuque, dégouline jusqu’à mon cul, mon orifice béant où on y entre sans peine ni soucis, par pur plaisir d’enfonce sa queue dans une croupe de lope soumise. Ma rosette s’est épanouie, mon fion a compris le bonheur.
Recouverte de foutre, de pisse et de sueur, on m’aidera à me relever, me remerciant du bien que j’ai donné à ces mâles esseulés pour qui une fiotte est leur seule amante. Je suis leur objet de plaisir, offerte sans honte.
Demain et les jours qui suivront, j’y retournerai, car je sais maintenant que là, derrière les roseaux qui chantent la mélopée de la fiotte que je suis devenue peut enfin s’exprimer dans toute sa beauté extatique.
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