Le loup et La Petite au Ruban de Soie En ce temps là le Prince de Lupinis dominait toute la contrée depuis la Grande Rivière jusqu’au mont des Pleine Neiges. Il y avait longtemps que les brigands avaient déserté la région et les paysans vivaient en toute quiétude dans leurs chaumières. Là vivait une famille d’artisans qui habitait tout près d’une forêt de Chênes et d’Ormes parsemée de riantes petites clairières. Le père travaillait la terre et la filature tandis que la mère tissait de magnifiques voiles de soie brodée d’argent. Ils avait deux filles dont l’une, l’aînée qui allait fêter son dix-septième printemps, commençait à tisser avec sa mère. L’autre fille, celle que tout le monde appelait « La Petite au Ruban de Soie » était souvent joyeuse et elle passait beaucoup de temps à chanter en faisant danser et tournoyer un long foulard brodé. Ce jour-là, alors qu’elle jouait assise dans le jardin à regarder le travail d’une fourmilière sa mère l’appela : "Peux tu apporter ce panier avec les oeuf et le lait chez ta grand mère s’il te plait ? Ne traîne pas et fais bien attention à ne pas faire tomber les oeufs en chemin !" La petite acquiesce et s’en va aussitôt, heureuse d’aller voir sa grand-mère. Surtout qu’il y a des mûres et des framboises au bord du chemin dans la clairière au milieu des bois. C’est une agréable promenade avec un soleil radieux et des multitudes de papillons virevoltants dans la chaude lumière du matin, mais à peine entre-elle dans la clairière qu’elle se retrouve face à un grand loup au pelage gris, juste devant elle. Elle s’arrête aussitôt, figée de surprise. Le loup la fixe longuement, yeux dans les yeux. Une éternité semble t-il… Puis il s’avance doucement, respirant le sol à la recherche de son odeur. La fille ne songe pas à fuir et sans savoir pourquoi, elle sent ses muscles se détendre. Elle a moins peur. Le loup s’approche d’elle, si près qu’il lui frôle les jambes. Elle frémit à ce contact. Il remonte doucement le museau et s’arrête avec une petite pression entre ses cuisses. Transie, elle n’ose bouger. Le loup insiste un moment à respirer là, retenu par l’effluve féminine. Après un second effleurement de la truffe, il contourne lentement La Petite au Ruban de Soie sans cesser de humer le sol autour de ses pieds de telle façon que sa tête vient se placer juste sous la jupe de la jeune fille, alors il relève doucement le museau jusqu’à la source du parfum enivrant. C’est une profonde chaleur qui envahie La Petite au Ruban de Soie, en même temps qu’une indescriptible sensation qui la fait vibrer lorsque le loup remonte le nez entre ses jambes. Surprise par le mouvement, elle se penche pour se ressaisir, déséquilibrée. A ce moment le loup grimpe sur son dos, la basculant en avant. Ses genoux se plient sous le poids et elle tombe à quatre pattes pour soutenir le loup qui était à moitié monté sur elle. Le loup l’étreignit, les pattes avant repliées sous elle, la saisissant par la taille. Et elle, supportant le loup qui la tenait,elle ne pouvait plus vraiment bouger. Sa jupe était repliée entre elle et le loup, de sorte qu’elle pouvait sentir les poils du loup sur son dos et les puissantes cuisses la recouvrir et butter dans ses fesses. Il avait la tête dans son coup au dessus d’elle, avec la mâchoire écumante, haletante qui lui soufflait dans les cheveux. C’est alors qu’elle sent la chaleur brûlante du loup glisser entre ses jambes, dans un va-et-vient qui la pénètre brièvement à quelques reprises, et qui la fit irrésistiblement s’ouvrir et s’abandonner. La chaleur du loup glisse plusieurs fois entre ses fesses et pénètre son sexe profondément, d’un seul coup. Les yeux fermés, subjuguée, elle sent la chaleur l’envahir s’engouffrant en elle, et un plaisir inconnu l’irrigue de plénitude. Un petit cri s’échappe de sa gorge avant même qu’elle ne s’en rende compte. Le va et viens s’accélère et la chaleur du loup gonfle au moment où elle se sent submergée par l’intensité de l’instant, la bouche grande ouverte sur l’expression d’une longue expiration mêlé de sa voix fluette. L’animal cesse enfin de s’agiter, mais les pulsations chaudes rythment son plaisir dans le sanctuaire de sa femelle maintenant ouverte au désir. Elle ressent le plaisir que le loup propage tout au fond de son corps lubrifié et l’accueil, son esprit dérive loin de tout, elle ne se souvient plus, elle ne pense plus…Cette position dans laquelle elle se trouve l’immobilise et l’empêche de bouger mais c’est véritablement fort et tellement bon ! Au bout d’un moment le loup redescend de son dos et s’applique, de sa longue langue à la caresser entre les fesses et entre les cuisses. C’était doux et délicat, si apaisant qu’elle souhaite que cela continu encore, et encore. Enfin il s’occupe de lui et se nettoie avec délicatesse le sexe gonflé et encore palpitant, elle l’observe encore bouleversée, réalisant ce qui vient de se passer lorsqu’un bruit retentit plus loin dans la forêt. Alors il s’enfuit dans les bois et disparût bientôt de la vue de la jeune fille qui venait de vivre l’aventure qui la propulsa dans une vie nouvelle et qu’elle n’oublierait jamais… Plus tard, lorsqu’elle devait se rendre chez sa grand-mère, le souvenir secret enraciné au plus profond de son être rejaillissait et l’excitation enivrait tout ses sens éveillés. Alors La Petite au Ruban de Soie s’en allait pleine d’espoir de croiser à nouveau le chemin du Loup Gris, et c’est toujours vibrante qu’elle entrait dans la petite clairière des trésors de la Vie.
