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Lucas chez sa cousine

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Toulouse, début novembre.   Lucas soupira en rangeant soigneusement les vêtements et les dessous de sa cousine dans l’armoire de la chambre. Il s’était appliqué car elle vérifierait : elle était pointilleuse sur son travail et le punissait si elle n’était pas satisfaite. La cohabitation avec Amélie ne se passait pas du tout comme il pensait, sa jolie cousine se comportait avec lui en despote. Elle commandait et il obéissait. Elle lui avait mis le marché en mains dès le premier jour, un mois plus tôt.   Il était arrivé à pied de la gare Matabiau, son grand sac de sport porté en bandoulière. Sa cousine l’attendait dans son petit appartement rue des Trois Piliers ; elle lui ouvrit en affichant un air maussade dont il ne tint pas compte. Il l’embrassa sur les joues en guise de bonjour et posa son sac sur le vieux carrelage.   Amélie, presque deux ans de plus que lui, était une rouquine à la peau laiteuse, au joli visage parsemé de taches de rousseur. Élancée et sportive, elle affichait cependant des courbes somptueuses. À son arrivée, simplement vêtue d’un corsaire et d’un tee-shirt ample, elle croisa les bras sous sa poitrine bien pleine.   — Lulu, tu es bien gentil, mais tu es ici seulement parce que maman me l’a demandé. Et j’espère que tu trouveras vite quelque chose ailleurs et que tu débarrasseras le plancher. En attendant, puisque tu es là, tu vas te taper les corvées ménagères. — Oui, si tu veux ; ça ne me dérange pas. Je sais bien que je te prive un peu de liberté, je te prie de m’excuser. — D’accord, mais n’oublie jamais, je donne les ordres et tu obéis, tu la fermes quand je parle, tu écoutes et tu demandes la permission pour t’exprimer.   Abasourdi, Lucas regarda sa cousine et comprit qu’elle ne plaisantait pas. Il tenta néanmoins de désamorcer la situation:   — Et tu me donneras la fessée si je désobéis ? — Exactement, et crois-moi, tu ne vas pas aimer, parce que en plus des mains j’utiliserai des ceintures en cuir, un martinet, une canne… — Tu… Tu es sérieuse ? — Tu veux parier ? C’est ça ou tu te casses, je dirai à ma mère que tu n’es pas venu. — Je ne peux pas partir, tu le sais. — Alors tu sais ce qui t’attend. Mon rêve, c’était d’être en coloc’ avec un type baraqué genre rugbyman, pas avec un ado maigrichon qui a oublié de grandir.   Lucas rougit violemment ; il était complexé par sa petite taille, à peine un mètre soixante-cinq. Il avait dix-huit ans mais ressemblait à un ado gracile avec ses cinquante kilos tout mouillé. Un gringalet au visage d’ange encadré de longs cheveux blonds qui tombaient jusqu’aux épaules et lui conféraient une allure androgyne très loin du rugbyman fantasmé par Amélie.   — Désolé, Amélie, mais je n’y peux rien, c’est génétique ; tu connaissais maman, elle était petite et menue. Et mon père, quel qu’il soit, ne devait pas être un géant non plus. — Tout ça, je m’en fiche. Tes affaires, tu les laisseras dans ton sac ; et tu dormiras dans le clic-clac, je me réserve la chambre. Tu n’as que ça comme vêtements ?
 — Ben tu sais, je suis pas exactement le plus aisé dans la famille. Oui, je n’ai que ça. — D’accord. Ici, pas de chaussures, donc tu te déchausses en entrant. Tu te changes et tu me rejoins dans la chambre. — Heu… Je me change ? — Tu vas pas rester comme ça, habillé pour sortir, non ? Alors tu t’habilles léger, tee-shirt et culotte, ça suffit. — Mais, hasarda le jeune homme. — Tu t’habilles comme j’ai dit, sinon tu vas recevoir ta première fessée.   Dix minutes plus tard Lucas, portant juste un tee-shirt sur son slip, entrait dans la chambre. Amélie lisait, allongée sur le lit, vêtue d’un débardeur noir sur une fine culotte blanche. Au travers de laquelle Lucas distinguait nettement le mont-de-Vénus couvert de poils roux et la fente du sexe.   — Dis donc, tu pourrais taper avant d’entrer, non ? Et demander la permission ! — Pardon, j’ai cru… — Tu l’as cherché, tu vas l’avoir ta fessée ! Allez, enlève ton slip ! — Mais… — C’est ça ou tu te casses, et choisis vite.   Lucas baissa la tête, sentant les larmes monter à ses yeux. En rougissant, il fit glisser son slip sur ses cuisses fuselées. Il chercha ou le poser avant de le laisser choir puis avança de deux pas timides.   — Attends, enlève aussi le haut, que je vois comment tu es foutu.   Déglutissant difficilement, Lucas obéit et se retrouva nu devant sa cousine qui scrutait son corps mince.   — Tu es bien foutu, dans le genre. Pas beaucoup de poils… Tu t’épiles ? — Non, ils ne poussent pas beaucoup, c’est tout. — Une bite de garçonnet, de toutes petites couilles, faible pilosité. J’en étais sûre. Il te manque plus que de la poitrine pour te travestir. Tu serais vraiment mignon en fille. — Mais… Je n’ai pas envie de me travestir ! protesta le jeune homme. — Je te demande pas ton avis ! Allez, sur mes genoux le cul en l’air !   Maté, Lucas obéit en suppliant sa cousine du regard ; inflexible, elle claqua fort du plat de la main sur les fesses musclées et bien rondes du garçon.   — Aïe ! Tu fais mal ! — C’est le but, figure-toi ! Tu as un joli cul, dis donc. Tu fais du sport ? — Aïe ! Je faisais de la danse, de la gym. Maintenant je fais plus que du footing. Aïe, doucement, s’il te plaît ! — Encore dix si tu te tais, sinon c’est vingt de plus !   Amélie fut satisfaite car Lucas se le tint pour dit et il encaissa les dix coups sans plus protester. Il se releva enfin, le visage rouge. Il bandait, sa verge rose était petite, le gland circoncis luisait ; et il pleurait, de grosses larmes coulaient sur ses joues. Ce qui ravit sa cousine.   — Tu bandes, petit salaud ! Tu as vraiment une mignonne petite bite. Approche…   Inquiet, Lucas s’avança à pas prudents ; sa cousine empoigna la verge tendue et la caressa, le jeune homme gémit.   — Tais-toi, je ne veux pas t’entendre ! Tu vas jouir dans ma main, profites-en, ce sera pas souvent.   En quelques mouvements, la jeune femme précipita la jouissance de Lucas qui poussa un cri étranglé en se vidant dans la main gauche de sa cousine. Elle la lui présenta aussitôt, paume vers le haut.   — Mon cochon, tu en avais besoin, tu t’es bien soulagé. Lèche ! — Mais… — Lèche, ou je te pèle le cul à coups de ceinturon.   Surmontant sa répugnance instinctive, Lucas se baissa ; les lèvres à quelques centimètres de sa semence il leva les yeux sur Amélie qui resta inflexible. Alors il commença à lécher et laper son sperme encore tiède qu’il avala. Fade, salé, pas génial. Puis il se redressa, humilié, et cacha ses attributs de ses mains.   — Tu remets ton tee-shirt, pas besoin de sous-vêtement. Je veux voir ta bite ridicule qui pendouille. Tu es puceau, j’imagine. — Oui. — Et tu as déjà sucé des bites ?
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