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Lucas chez sa cousine

Chapitre 9

SM / Fétichisme
En se réveillant, ce matin-là, Lucie calcula qu’un mois avait dû passer depuis son arrivée au manoir. Il soupira, les yeux ouverts dans le noir total de sa cellule. Pas question de bouger, il était enchaîné ; une courte chaîne reliait son collier d’acier à un anneau scellé dans le mur derrière lui, une autre maintenait ses poignets dans son dos. Sa vessie était pleine, mais il ne risquait pas de se soulager avec la sonde urinaire qu’il portait en permanence. Sa poitrine était douloureuse, comme tous les matins depuis une semaine.
   Le traitement hormonal lui avait si bien réussi que ses mamelles avaient commencé à produire du lait. Ce matin, la tension dans sa poitrine toute neuve était éprouvante.   Lucie entendit alors le bruit des verrous puis la clé dans la serrure ; la lourde porte s’ouvrit en grinçant et la lumière vive des allogènes l’obligea à fermer les yeux. Ils étaient deux ce matin, l’un détacha la chaîne de son collier alors que l’autre frappait ses cuisses de trois violents coups de cravache. Sans réfléchir, Lucie se laissa glisser sur le sol terreux et ouvrit la bouche.   — Bien, salope. Réjouis-toi, tu vas avoir double ration de petit déjeuner, ce matin. Allez, suce bien.   Sachant ce qui se passait quand un de ses gardiens n’était pas satisfait de lui, Lucie s’appliqua, pompant la bite épaisse et la cajolant de la langue. Si la verge était large, elle n’était pas très longue et Lucie arrivait à la prendre jusqu’à appuyer son nez contre le ventre sec de l’homme. Sous la fellation vigoureuse, il jouit rapidement et Lucie déglutit avant de nettoyer soigneusement le sexe encore raide.   — Bien, petite pute. Tu t’es beaucoup améliorée depuis un mois. À mon copain maintenant.   Après avoir soulagé le deuxième gardien, Lucie fut conduite au coin douche. Le rituel était identique : extraction de la sonde urinaire permettant à l’ex étudiant de se vider, nettoyage au jet par un garde, à l’eau froide bien sûr, savonnage au lave-pont et savon industriel, rinçage au tuyau pour finir.   Puis Lucie fut conduite en salle de sport. Une jolie brune athlétique la prit en charge, comme tous les matins, pour deux heures de gym, vélo elliptique, rameur. Depuis son arrivée, Lucie n’avait pas perdu de poids mais les masses s’étaient déplacées et sa ligne affinée. Sans parler de sa poitrine, bien sûr, ses courbes s’étaient arrondies. L’épilation intégrale de son corps donnait une impression de vulnérabilité, renforcée par son petit gabarit.   Après une nouvelle douche, à l’eau presque tiède cette fois, Lucie savait qu’elle était présentée au Maître. Celui-ci l’attendait toujours dans le même salon ; dès son entrée, Lucie s’agenouilla les genoux à l’équerre et les mains croisées dans le dos. Elle baissa respectueusement la tête et fixa le sol devant elle.   — Voici donc ma jeune Lucie, une salope aux trous accueillants et au tempérament soumis.  — Bonjour, Maître. — Tu es heureuse d’être ici ? — Oui Maître. — Tu es contente des transformations que tu as subies, de ta nouvelle poitrine ? — Oui Maître ; mes tétons sont très douloureux, Maître.
 — Toujours à te plaindre, décidément tu m’agaces. Tu recevras vingt coups de cravache pour t’apprendre à cesser tes jérémiades.   Lucie baissa encore plus la tête, les yeux remplis de larmes. Elle ne savait plus si elle devait remercier son maître ou simplement se taire. À tout hasard, elle se lança :   — Je vous remercie, Maître, de dresser votre esclave.   Heureusement, l’homme ne releva pas et continua de lire son journal financier. Puis il sonna et une femme   entra. Lucie frémit car c’était la gouvernante du manoir, une personne brutale et sadique. Grande et au physique ingrat, elle la terrorisait non sans raison.   — Gertrud, je te confie Lucie. Punition de vingt coups de cravache. Elle est à toi jusqu’à 19 heures ; je la veux parée et maquillée dans le jardin d’hiver. — Bien Monsieur. Corset, talons aiguilles, poids aux couilles, enchaînée ? — Mmm… Pas de corset. Sa finesse naturelle suffit. Aujourd’hui, pas de traite, ses mamelles n’en seront que plus belles et lourdes. — Elle va avoir mal, Monsieur, releva Gertrud avec un sourire mauvais. — C’est mon dernier souci. Et mets-lui le ball stretcher le plus lourd qu’on ait, c’est son jour de gloire aujourd’hui. — Celui de deux kilos ? Putain, elle va morfler, elle n’a jamais eu un truc aussi lourd. J’ai hâte de voir ça. Allez, suis-moi, petite chienne. — Et n’oublie pas la sonde dans sa petite bite.   Un peu avant 19 heures, Gertrud arriva dans le jardin d’hiver, une grande véranda dans laquelle trônaient deux palmiers et de nombreuses plantes méridionales. Trottinant derrière elle, juchée sur des escarpins de cuir noir verni, Lucie progressait de son mieux, les poignets menottés dans le dos. Le poids trop lourd torturait ses petites couilles violacées qui pendaient entre les cuisses menues. Au-dessus, sa minuscule verge semblait plus épaisse que longue, dressée à l’horizontale. La sonde avait eu du mal à pénétrer, c’était un tube souple de quinze millimètres de diamètre. Il pénétrait la vessie dans laquelle un ballon était alors gonflé, interdisant tout retrait.   Un gros anneau d’acier perçait le gland, une laisse y était accrochée et Gertrud tirait impitoyablement Lucie sans se soucier de ses difficultés pour marcher à la même vitesse qu’elle.   Une vingtaine de personnes attendaient, discutant en petits groupes tout en buvant du champagne dans des coupes de cristal. Gertrud s’arrêta devant le maître des lieux et tendit la laisse à celui-ci avant de s’éclipser sur une courbette respectueuse.   — Tu es superbe, ma belle Lucie, dit le Maître.. Je pense que de nombreuses personnes seront intéressées ce soir. Tu vas me quitter, j’en suis désolé, mais je suis sûr que tu seras heureuse là où tu seras.   Lucie frémit et commença à pleurer, car elle s’était attachée à son maître. Pourtant elle savait que son sort était décidé depuis bien longtemps. Elle fut surprise en apercevant une jolie jeune femme nue à côté du Maître, une grande rousse menottée comme elle et bâillonnée avec une grosse boule de plastique noir. Elle reconnut aussitôt Amélie, bien sûr, qui allait sûrement partir elle aussi. Le Maître la plaça juste à côté de sa cousine.   — Vous voici réunis probablement pour la dernière fois. Chacune de vous a été dressée en fonction de ses capacités. Amélie comme pony-girl, ce qu’elle a appris à aimer ; Lucie comme esclave sexuelle, ce qu’elle est profondément.   Sentant le moment arrivé, les invités se regroupèrent d’un côté et firent silence. Le Maître commença immédiatement :   — Merci à tous et toutes d’être chez moi ce soir. Ces deux jeunes femmes vont me quitter. Nous commençons par Amélie, une superbe rousse de vingt ans. Étudiante toulousaine, un mètre soixante-dix-sept, soixante-six kilos. Sportive, elle fera une excellente pony-girl. Cependant, sachez qu’elle est particulièrement rétive, même après un mois de dressage. Il lui faut donc un maître ou une maîtresse très ferme. Il n’est pas question de la vendre, nous ne sommes pas des esclavagistes. Nous demandons seulement le remboursement des frais de séjour dans notre hôtel, ainsi que des soins reçus par notre étudiante, soit à peu près 100 000 €.   Après dix minutes d’âpres discussions, un couple ibérique d’âge moyen accepta de recevoir Amélie dans son ascienda au Mexique ; la femme vint mettre une laisse à maillons d’acier au collier de la belle rouquine et lui lança dans un français parfait :   — Tu es rétive, c’est très bien. Mon mari et moi adorons dresser les .  — Et maintenant, voici Lucie, en pleine féminisation ; splendide blonde de dix-huit ans, étudiante, un mètre soixante-cinq, cinquante-cinq kilos. Elle suit un traitement hormonal depuis un mois seulement avec grand succès, au point de produire du lait. Comme vous le voyez, elle possède encore ses attributs virils qui ne lui servent plus que comme décoration. Très douce, très soumise, elle fera le bonheur de son maître. Les frais encourrus, pension et surtout traîtement médical, arrivent à 150 000 €   Là aussi, les discussions entre les invités furent animées. Finalement, le mandataire d’un cheikh d’Arabie Saoudite emporta l’adhésion de tous ; il s’approcha de la petite Lucie qui n’en menait pas large.   — Dès notre retour, tu seras marquée et percée. Mais avant, tu seras débarrassée de tes misérables testicules qui ne servent à rien. Ensuite tu commenceras ta nouvelle vie d’esclave sexuelle au service de ton maître et de tous ceux à qui il t’offrira. Et il reçoit beaucoup d’invités dans son palais, crois-moi.
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