Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 143 J'aime
  • 7 Commentaires

Lucette sans détour

Chapitre 1

Lesbienne
Tout va bien les filles? Nous demande le patron en nous resservant trois verres de champagne.Impecc, merci! lui répondons-nous en chœur.
Nous, moi Luce, Michèle et Jacqueline, sommes en terrain familier, un bistro du 9ème, à l’écart des travées touristiques et fêtons l’anniversaire de la petite Michèle. Pas si petite que ça d’ailleurs pour ses 35 ans. Le prochain sera le mien, en juillet et Jacquotte fermera la marche, en décembre.Nous nous connaissons depuis le lycée, ensuite nous fûmes colocs un temps et le hasard a voulu que nous commencions dans la même boite, trois petites secrétaires avant que chacune vole de ses propres ailes. Faut-il préciser que nous avons plus d’une fois gaiement partagé nos bonnes fortunes? Du moins au début. Jacquotte, la plus coquette d’entre nous, a vite fait cavalier seule, à vrai dire nous la soupçonnons fort de baiser utile, genre promotion canapé. Elle est aussi la seule a avoir une fille… et s’éloigne imperceptiblement de nous.Mich’ et moi sommes plus éclectiques et n’avons pas de secret l’une pour l’autre. Bien qu’habitant chacune de son côté nous nous voyons très souvent et plus qu’à notre tour nous dormons l’une chez l’autre. Seules ou accompagnées. Dans le même lit ou séparément.
N’étant pas infaillibles, nous nous trompons parfois, dans ce cas nous échangeons ou partageons nos conquêtes. Il ne faut jamais rester sur un doute, n’est-ce pas! Oui, j’ai bien dit “nos“ conquêtes! Si l’une a le bonheur de tomber sur un phénomène, autant en faire profiter la copine. Et si l’étalon recule devant l’obstacle, souvent d’autres sont moins réticents!Mich’ est très brune, presque noire de cheveux et d’yeux. Si je devais personnaliser Carmen, ce serait elle à coup sur!Je suis châtain clair, yeux marrons, yeux de cochon(ne!).Elle a le corps de la sportive qu’elle a été. Elle l’entretient et est depuis sa retraite des terrains soigneuse bénévole dans un club de rugby. Elle n’a pas froid aux yeux et si elle n’est pas rémunérée, elle a des compensations. “Ce que je n’ai pas dans le porte-monnaie, je me le mets dans la tirelire!“ provoque-t-elle quand on la moque de son attrait pour les gars musclés. Son rêve est d’imiter Bette Middler dans “The Rose“. Et, entre nous, je veux bien y participer… Quoique pour être franche, nous avons déjà tapé dans le cheptel. Car nous partageons un péché mignon : déniaiser! Mais nous y reviendrons.
Pour l’instant, les bulles aidant nous commençons à voir la vie en rose. Jacquotte prétexte sa fille, sa maison loin dans le quinzième, l’heure tardive pour s’éclipser. Mon œil! Mais après tout, le lui ôter ne nous en donnerait pas plus, pas?Donc nous demandons à Michel (sans “e“, mais avec accent du Sud-Ouest) une seconde roteuse que nous nous employons à vider consciencieusement. J’habite à deux pas dans l’impasse, donc pas de souci pour rentrer. Il y a même l’ascenseur!
Nous sommes très gaies. Autour, les clients, des habitués pour la plupart, nous regardent avec bonhomie. Ils nous connaissent. Que nous soyons amies, petites amies ou amantes, ils s’en fichent bien! Un rayon de lumière irise le fin duvet au-dessus de la lèvre de Michèle. La faute à une erreur de jeunesse. Ado ça la complexait et elle a voulu s’en débarrasser, résultat…Je reconnais que ce n’est pas charitable. Mais , champagne aidant, j’ai envie d’être taquine. Alors je la titille. désigne son duvet.
— Dis donc!— Quoi?— T’es pas mal comme mec!— Idiote!
Agacée par mes remarques, mais flattée aussi un peu, elle se lève. On règlera les consos plus tard.Nous tanguons sur une quinzaine de mètres pour arriver à ma porte d’entrée. Vive les pass magnétiques! La porte s’ouvre et nous nous affalons contre le mur en riant. De par mes origines bretonnes je suis assez têtue, l’ébriété n’arrange rien. Alors j’en rajoute en passant mon doigt sur sa lèvre.— Mais c’est tout doux ça Madame!, sur un ton câlin.— Ma Lucette tu n’es pas fine!Je me colle contre elle.— Tu me plairais bien avec la moustache! Mon Gaulois à moi!— Zut!— Et puis c’est vraiment tout doux!   Je glousse comme une vraie dinde. Elle aussi est fatiguée. Mais soudain, elle se fait sérieuse, plonge son regard dans le mien.— Comme ça je te plais, ma Garce?— Toute crue!— Ah Ouais! Fais voir! Elle inverse les positions et me plaque contre la porte d’entrée.— Tu as envie de quoi?— Pareil que toi ma Vieille!— Problème. Yann (son copain du moment) est en vacances universitaires! Bouge pas, j’ai une idée.
Elle s’éloigne, farfouille dans son sac et sort son smartphone. — Allo! Qui est au bout du fil?Une voix jeune mais grave lui répond :— Romain… Mais c’est pas moi qui ai appelé!— Ah Bon? C’est Michèle ici!— Bonjour Madame, je ne vous avais pas reconnue. (A son corps défendant, la voix de Mich’ est passablement brouillée par l’alcool).-  Dis moi? Serais-tu du genre à laisser deux Dames en détresse?— …?— Nous aurions besoin d’aide…— Désolé, mais je ne suis pas sur Paris. Et il raccroche.
Elle range nerveusement son téléphone. — Dommage, tu verrais le morceau… Un deuxième ligne. Debout faudrait qu’on monte l’une sur l’autre, mais allongées…
Elle refait plusieurs tentatives mais fait chou blanc.— Bon, ben, dit-elle d’une voix qui monte dans les aigus, va falloir qu’on se débrouille avec les moyens du bord en me plaquant de nouveau pour un bisou.
— Allez, on monte! On ne va pas s’éterniser ici. Je la prends par la main.J’ai pigé son idée et suis partante. Nous rejoignons mon petit deux pièces en chahutant, elle est chaude comme la braise. Nous avons failli je ne sais combien de fois nous casser la figure, cela nous a rendues complètement hilares.Une chance, la soirée est bien entamée et nous ne croisons pas de voisin.
Je pense qu’elle en rajoute un peu, car, au motif de prendre mes clés elle s’est avachie sur moi et sa main droite me malaxe le fessier…Enfin à l’intérieur, je me débarrasse de mes talons et file dans la mini cuisine car j’ai la bouche sèche.  Quand j’entre dans le salon, mon amie a tombé le jean et noué sa chemise au niveau de son nombril. Elle m’arrache la bouteille de Badoit des mains, boit au goulot, puis :— Allez, ôte-moi ça vite fait! Et joint le geste à la parole en déboutonnant la patte de ma jupe et faisant coulisser la petite fermeture éclair. — Tu as la peau douce ma Luce… en me pelotant les cuisses.
Ce n’est pas la première fois que nous nous voyons à poil, mais ça n’était encore jamais arrivé seules… Jusque là il y avait toujours un ou deux garçons et nos caresses étaient fortuites et brèves.Elle a mis de la musique et danse. M’attire contre elle lascivement avec le sourire qu’elle réserve à ses amants.Les mains sur mes fesses elle se colle contre moi :— Toi, tu vas passer à la casserole! Et éclate de rire.Je me hausse sur la pointe des pieds et lui susurre :— Mich’, parle moins et agis donc! Je cherche sa bouche et nous échangeons un baiser qui dure… On joue avec nos langues, on se les suce. Nous suivons vaguement le rythme des musiques, unies au point qu’on n’arriverait pas à glisser une feuille de papier entre nous. Elle a de petites fesses, fermes comme deux pommes, des cuisses musclées…Je passe ma langue au-dessus de sa lèvre.— Dire qu’on n’en serait pas là si tu n’avais pas de moustache!
En riant elle se laisse tomber sur le convertible et me bascule sur ses genoux pour m’administrer une fessée. J’ai les cuisses légèrement écartées et de temps en temps sa main s’aventure vers mon minou. Glisse sous ma culotte. Envoie un doigt en éclaireur.— Oh! Fait-elle s’apercevant que je mouille. Tu vas voir ce qu’elles vont te faire mes moustaches! — J’en meurs d’envie! Dis-je en m’échappant de ses coups qui m’ont bien excitée. Je m’allonge à côté d’elle en retirant ma culotte.— Mich’, quand on baise avec des gars, tu me regardes des fois? — Oui j’adore! Et je sais que toi aussi tu me mates.— Faut que je te dise! J’ai toujours eu envie que tu vienne me lécher quand un mec me prend…Elle est entre mes cuisses et me découvre. Goulûment d’abord, mais ensuite elle prend son temps, explore ma chatte. Elle l’a déjà vue, mais jamais sous cet angle.Son nez me hume, sa langue me fouille, me déguste. Elle grogne. Je grogne. Elle me donne un plaisir différent, où domination et soumission se mêlent. Je donne des ordres, la dirige, plaque sa tête ou au contraire la tire par les cheveux, mais je m’offre à sa fouille. Je fais durer mais ma résistance a des limites et je jouis.
Pendant que je souffle, elle va aux toilettes, et oui… le champagne a ses petits inconvénients. Je la rejoins alors qu’elle s’apprête à s’essuyer et retiens sa main.— Non! Laisse moi faire. Je passe la langue sur son sexe ouvert, me régale des goûts variés que je rencontre. Rapidement elle mouille mais je sais comment la satisfaire. J’ai remarqué qu’elle se caresse toujours le bouton pour jouir, en toutes circonstances.J’évite soigneusement le petit bout mais lorsque je la vois approcher la main pour se soulager, je le gobe et l’aspire avec une certaine violence qui la surprend et la fait venir vite.
Je me relève, les genoux striés par le carrelage, mais je m’en fiche. Je veux l’embrasser et lui échanger le goût de sa moule contre celui de la mienne. C’est presque aussi bon que la lécher…
— Tu sais quoi? J’ai soif! me dit-elle en sortant.Je n’ai fait aucune course et mon frigo est vide. — Je fais un saut au café et je rapporte deux canettes.— Non. Je viens avec. Je rentre ensuite. Faut que je sois habillée correct demain.Un peu perplexe, je passe vite fait un jogging.
Au bar nous commandons deux bières à Carol, la femme du patron.Ca va les filles? elle nous observe du coin de l’œil en remplissant nos demis. Vous avez mangé?Oui, lui répond Michèle, de la chatte!

 

 
 
Diffuse en direct !
Regarder son live