Elle m’appela à plusieurs reprises quelques jours après. Je ne répondis pas à ses appels. J’étais titillé entre le fait de savoir ce que Louise lui avait raconté et le fait de connaître les anecdotes qu’elle voulait me dire.Finalement j’ai fini par répondre à un de ses appels. Elle me gronda presque parce qu’elle m’avait laissé quelques messages et je n’avais pas répondu. Je lui dis que j’avais été un peu souffrant etc.…L’excuse bidon…Rendez-vous fut pris pour le jeudi suivant. Je lui ai dit que j’apporterai le vin et c’est avec une bouteille dans une main et un petit bouquet dans l’autre main que je franchis sa porte d’entrée ce jour là.Elle me tendit la main, me regarda et finalement me proposa la joue. J’y déposai une rapide bise, surpris de sa démarche.Elle était ravissante : chemisier blanc qui laissait apparaître un soutien-gorge de la même couleur, une jupe fendue sur le côté au dessus du genou, des bas ou des collants noir, le tout avec des souliers à talon moyen. Agréable ensemble pour les yeux !« Mettez vous à l’aise, asseyez-vous à table. Je suis à vous tout de suite.Elle proposa un apéritif, nous devisâmes de banalités. Le repas fût excellent agrémenté par le vin que j’avais apporté.« Nous pourrions prendre le café au salon si vous le voulez bien, nous y serons plus à l’aise !Ce que nous fîmes. Je m’installais dans un des fauteuils et Lucie pris place sur le canapé.« J’ai beaucoup pensé à vous ces derniers jours. Vous savez que j’étais jalouse quand Louise me racontait vos sorties ?« Louise ne m’a jamais dit qu’elle vous racontait nos aventures. Je ne sais pas comment j’aurai réagi si elle me l’avait dit. J’ai toujours fait en sorte d’être discret et là je suis surpris !« Vous me donnez l’impression de ne pas me croire ! Je peux vous raconter sa première sodomie dans les bois avec un jeune homme qui aurait pu être son fils où alors sa première fois à l’hôtel avec trois hommes à moins que je ne vous rappelle le vieux voyeur !« Vous me surprenez et me mettez mal à l’aise !« Loin de moi cette idée. Il est bon de se rappeler les bons moments de la vie. J’aime en parler, je n’ai pas honte de parler de ces moments là, des mots crus : je les ai appréciés dans les moments où ils étaient dits. Je n’ai plus la vie sexuelle d’avant, mais il m’arrive encore de me faire draguer et quelquefois je me lâche !« Je ne doute pas que vous plaisiez encore, loin de moi l’idée contraire. Vous êtes ravissante… « Tss, tss, assez de compliments, vous allez finir par me faire rougir…. Vous savez j’ai connu moi aussi des aventures qui plaisaient à Louise lorsque je lui racontai. Mon patron, Marc, qui avait une douzaine d’années de plus que moi, a été mon amant pendant longtemps : au début nous faisions l’amour dans son bureau uniquement, jusqu’au jour où il me demanda de le suivre lors d’un congrès à Paris. « Mais c’est une autre histoire, que je vous raconterai peut-être un jour si vous êtes sage !« Difficile d’être sage : vous m’avez mis l’eau à la bouche si je puis dire : vous connaissez beaucoup de choses sur Louise et nos rencontres, et le fait d’en parler ne me laisse pas indifférent et vous semblez vous aussi avoir vécu quelques bons moments ! « En effet cela m’est agréable de parler de cela ! Vous me rappelez les conversations avec Louise : elle était curieuse de savoir où j’étais allé, qui j’avais rencontré, ce que j’avais fait de mes soirées et avec les détails. De mon côté j’aimais écouter ses aventures, ce que vous aviez fait tous les deux avec les détails croustillants !« Au début avec Marc c’était juste une aventure. Le sexe me manquait mais je n’y pensai pas. C’est Louise qui m’a réveillée. Elle me racontait vos sorties en voiture dans les chemins. Elle ne me donnait pas trop de détails au début mais petit à petit elle me racontait tout. Je crois qu’elle faisait cela pour relancer ma libido et franchement elle a réussi. Avec Marc j’ai retrouvé le plaisir d’un corps à caresser et de me faire caresser. C’était rapide, sur le canapé de son bureau, mais cela m’allait bien. Généralement il me prenait dans ses bras, m’embrassait, me déshabillait et me prenait de suite. Il jouissait vite et nos étreintes étaient courtes, nous restions de longues minutes ensuite à nous caresser et nous embrasser. Rien de plus mais cela m’allait bien, je retrouvai un équilibre. Et puis il y a eu ce voyage à Paris à un congrès. C’est lors de ce voyage que j’ai compris vraiment ce qu’il aimait. Après une journée de rencontres professionnelles, il m’emmena au restaurant et ensuite proposa de sortir en boîte. Nous nous sommes rendus dans un cabaret/boîte de nuit : très peu de lumière, une piste de danse dans un coin sombre, des banquettes et des fauteuils tout autour. Il m’emmena sur la piste de danse, ses mains se posèrent sur mes fesses. Il m’embrassa et je sentis alors qu’il relevait ma jupe. Je voulus repousser sa main mais impossible. Il me bloquait avec ses bras. « Laisse-toi aller, ce n’est pas bien méchant !, me dit-il avant de m’embrasser à pleine bouche. Ma jupe était entièrement remontée et je dansais les fesses à l’air sous ma petite culotte. Il glissa ses mains dessous, je sentais ses doigts glisser le long de ma raie, titillant de ci de là !Après la danse nous regagnâmes notre canapé. Un couple avait pris place sur celui d’à côté ! « Belle danse, félicitations me dit la dame ! Colette et mon mari Daniel dit-elle en me désignant son mari. « Il se leva pour me serrer la main. Jolies fesses, comme le reste me semble t-il !Une bonne cinquantaine environ, grande mais sans plus, une belle poitrine généreuse, de belles jambes, lui légèrement dégarni, lunettes d’écaille, allure sportive.Marc me présenta : Lucie ma secrétaire et amie.Colette nous expliqua que Daniel et elle venaient régulièrement ici pour se faire des amis, des rencontres. « Daniel me proposa une danse. Je commençais par refuser mais Marc insista tellement que je suivis Daniel. Il resta sage, bien que ses mains descendent un peu plus bas qu’il n’eut fallut.Pendant la danse, je remarquai que Marc était en grande conversation avec Colette. Ils avaient l’air complice, comme s’ils se connaissaient depuis longtemps…De retour sur la banquette Marc me pris dans son bras. Sa main se posa sur mon épaule et petit à petit descendit et ses doigts jouaient avec le bout de mon sein. J’avais beau lui enlever elle revenait à chaque fois. Le tout devant Colette et Daniel qui souriaient en me regardant.« Laissez le faire il aime ça ! Lucie s’arrêta et je vis ses yeux regarder vers mon entrejambe. Je réalisais que ma main était posée sur ma braguette et que mes doigts bougeaient lentement. « Désolé, votre histoire m’émoustille et je me suis laissé aller. Je crois que je vais vous laisser, j’ai un peu honte.
