Nous faisons maintenant partie du groupe de libertins que Colette et Daniel nous ont présenté, et régulièrement, on se retrouve chez l’un ou chez l’autre pour des soirées, et même des après-midi torrides. Parfois, un nouveau couple apparaît avec notre groupe d’habitués. Nos déplacements à Paris sont pour nous des moments attendus avec impatience. J’aime l’ambiance, j’aime les corps qui se mélangent, le plaisir donné et reçu. Je fais tout pour que Marc prenne un maximum de plaisir. Et puis un jour, Marc est entré dans mon bureau, les larmes aux yeux : — Colette et Daniel ont eu un accident de voiture cette nuit et ils sont tous les deux à l’hôpital d’Orléans dans le coma ! C’est Marion (leur fille) qui vient de m’envoyer un message. Je dois aller au siège demain. Je vais y aller en voiture et je pousserai jusqu’à Orléans. — Je veux aller avec toi ! Nous partons le lendemain matin de bonne heure pour éviter tant que possible les embouteillages. La réunion fut stressante, il fallait prendre les dispositions pour le remplacement temporaire de Daniel et ainsi assurer la gestion de son secteur d’activité. Nous prenons la route pour Orléans en fin de matinée. Nous étions presque arrivés lorsque le téléphone sonna dans la voiture : — C’est Laura (la deuxième fille de Colette et Daniel), dit Marc en décrochant et connectant le haut-parleur. C’est en pleurs qu’elle nous annonce que l’état de santé de son père est stabilisé, mais que celui de sa mère s’est aggravé dans la matinée et que le pronostic des médecins est très pessimiste.Nous n’avons pas pu voir nos amis, seulement leurs filles qui nous ont raconté que leurs parents revenaient d’un week-end et qu’un camion n’avait pas pu s’arrêter lors d’un ralentissement sur l’autoroute. Leur voiture a été prise en sandwich et broyée entre deux poids lourds avec deux autres véhicules. Daniel est resté dans le coma pendant 10 jours et Colette est décédée après être restée plus de deux mois inconsciente.Daniel est demeuré plus de 5 mois à l’hôpital d’Orléans avant de partir en rééducation dans un centre spécialisé pendant plus d’un an dans le sud.Nous allons toujours en réunion au siège à Paris, mais nous rentrons le jour même. Nos amis ont pris une place importante dans notre vie et ils nous manquent terriblement.Les rapports sexuels avec Marc pendant cette période se sont espacés jusqu’à pratiquement ne plus exister.Il est régulièrement en contact téléphonique avec Daniel, mais celui-ci ne souhaite pas qu’on le rencontre. C’est dans les locaux de notre agence qu’il fait un après-midi une apparition surprise. Il entre dans mon bureau sans se faire annoncer, marchant avec une canne. Cela fait plus d’un an et demi que je ne l’ai pas vu. Je ne peux pas me lever et je me mets à pleurer. Il n’a pratiquement pas changé, quelques kilos en moins et des rides en plus peut-être. Il met un doigt sur ses lèvres et se dirige directement vers le bureau de Marc où il entre sans frapper. Je les vois dans les bras l’un de l’autre, pleurant et riant en même temps. Nous discutons pendant un bon moment en buvant du café. Daniel parle de Colette comme si elle est toujours là avec nous. Nous avons pleuré, ri et il est reparti en nous promettant de nous revoir rapidement.
Nous sommes allés à Paris pour une réunion au siège presque deux mois plus tard. Daniel avait repris son poste et nous avons accepté de passer le week-end chez lui au lieu d’aller à l’hôtel.La réunion terminée, Daniel s’est joint à nous pour dîner dans un petit restaurant. Nous sommes rentrés sous la pluie à son appartement. N’ayant pas pris de parapluie, nous étions tous les trois trempés. — Faites comme chez vous, allez-vous sécher, il y a des peignoirs dans la salle de bains ! C’est dans cette tenue que nous nous retrouvons au salon, Daniel et Marc dans les fauteuils et moi sur le canapé. Rien n’a changé, sauf une grande photo de Colette dans un cadre sur le meuble d’angle. Elle nous regarde en souriant. Nous parlons, longtemps, buvons, peut-être plus que de raison. Dans nos mouvements, les peignoirs se sont plus ou moins ouverts et à un certain moment, j’aperçois le sexe de Daniel en érection. Marc aussi l’a vu. Sans dire un mot, je me lève, retire mon peignoir, me mets nue devant Daniel. Il me regarde sans rien dire. Je m’agenouille, j’écarte les pans de son peignoir et saisis sa verge toute tendue. J’embrasse son gros gland, le fais entrer dans ma bouche. Au bout de quelques va-et-vient, je sens qu’il se crispe. Alors j’accélère mon rythme, prenant cette grosse queue le plus possible au fond de la bouche jusqu’au moment où il lâche ses jets de sperme. J’avale le plus possible de jus. Daniel me prend la tête entre les mains et m’embrasse sur la bouche. Marc est là, debout à côté de nous, son verre à la main.Nous avons dormi sagement.Le lendemain, samedi, nous passons la journée à déambuler dans Paris. Daniel doit beaucoup marcher et nous en profitons. Il marche même sans sa canne ! Nous déjeunons dans un restaurant italien le midi et dînons dans un restaurant indonésien le soir. Nous rentrons en taxi et, malgré ce que nous avions déjà bu, nous vidons de nouveau quelques verres en parlant du passé. C’est ivre que je m’endors sur le canapé pour me réveiller dans le lit le dimanche matin. Journée tranquille sans excès et retour chez nous dans l’après-midi. Marc est content d’avoir retrouvé son ami. Content aussi de voir qu’il reprend goût à la vie. Ma petite intervention lui a beaucoup plu ! Il m’a prise en levrette sur le canapé du bureau le lundi matin dès son arrivée et a éjaculé dans ma bouche.La vie reprend son cours ! — Bougeons, me dit Lucie en sortant du lit. Nous passons sagement dans la salle de bains, puis dans la cuisine pour nous désaltérer avant de nous quitter. — Je t’appelle, me dit-elle alors que je sors.
