Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 100 J'aime
  • 1 Commentaire

Lucie : fantasme, surveillante et cupidon

Chapitre 1

Collés - serrés à la cafétéria

Erotique
Hello à tous !
Ce texte fait suite au premier chapitre d’Une nouvelle surveillante. C’est à partir d’ici que les choses commencent à devenir croustillantes, j’espère que cela vos plaira. :)
—--
Quelques heures avant cela, ailleurs sur le campus, Lucie sort tranquillement de la classe de terminale masculine, cette cage à lions dans laquelle on a lâché, pour un trop court instant, une biche. À cet âge, bien qu’ils soient pour la plus grande majorité déjà majeurs, et surtout dans ce cadre rigide où les interactions entre sexes différents sont aussi réduites, un rien émeut. Elle sent bien l’effet qu’elle produit, et elle sait ce qu’elle vaut : pas rien. D’ailleurs, pas trop mal ces gosses, se dit-elle, il y en a bien deux ou trois qui sont plus que potables. Le retardataire, c’est quoi son nom ? Boiseau ?
— Mademoiselle ! Monsieur Graillou interrompt ses pensées. Si vous le voulez bien, je vous emmène dans le bâtiment des filles. Vous verrez, c’est assez labyrinthique, mais on s’y fait vite.
Le professeur de physique chimie asphyxie. En vingt années de service dans cet établissement prestigieux, il n’a jamais eu aussi près de lui une telle beauté, une telle fraîcheur. Quelque chose la différencie des ribambelles de gamines qui défilent devant ses yeux, et dans son lit, chaque année.
— Vous n’avez pas un cours qui vous attend ? répondit gentiment Lucie. — Ces messieurs sauront s’occuper en mon absence. Les exercices que je leur ai donnés pour aujourd’hui étaient particulièrement durs, ceux qui ne les ont pas faits (autant dire tous, glisse-t-il dans un clin d’œil) sauront tirer profit de ces cinq minutes de générosité. — Vous êtes clément, dites-moi. — Richard, en allongeant son sourire Graillou propose sa main, enchanté. — Ahah, et drôle en plus ! Lucie la prend et lui rend son sourire.
La jeune femme préfère rentrer dans le jeu de ce quinquagénaire, pas trop mal conservé d’ailleurs. Certes, son regard sur ses formes est pesant, son haleine un peu forte, mais il est encore un peu tôt pour commencer à envoyer chier ses collègues.
— Je saurai trouver la suite du chemin, les garçons auront besoin, bien plus que moi, de vos traits d’esprit. La jeune femme lui rend son clin d’œil. — Ah d’accord, à bientôt Lucie ! Euh oui d’ailleurs, ce soir, il y a la soirée de mi-parcours. Toutes les classes et les professeurs se rassembleront dans la cafétéria, j’espère vous y voir !
Lucie ne répond qu’un dernier sourire, puis hâte le pas vers les escaliers.
—--
Vers 17 heures, une fois dans sa misérable chambre, dans un coin reculé de l’internat du personnel, Lucie s’autorise à souffler. Découvrir un nouvel environnement aussi différent de son milieu d’origine, puis jouer des sourires et feindre la tranquillité est épuisant. Les terminales, dont elle a la charge spécifique, renvoient l’image inverse de ce qu’elle pouvait être à leur âge. Il y a cinq ans elle séchait les cours et travaillait le soir, elle fumait et mentait sur son âge pour acheter des clopes ou se faire tatouer. Eux, aussi bien les mecs que les filles, étaient parfaits dans leurs rôles. Ce boulot, loin de la ville et de ses anciennes fréquentations, est une aubaine à la limite du signe divin. Bon salaire, blanchie et nourrie, logée surtout, pour engueuler des gosses et leur rappeler leurs privilèges ? Ce n’est pas du travail ça. Ça, c’est ce qu’elle faisait déjà tous les soirs, dans son lit, en écrivant.
Et cette foule d’adolescents en chaleur serait parfaite pour son écriture. Car un autre point particulièrement intéressant de cet établissement est son isolement. Elèves comme professeurs dorment dans les différents internats pendant la semaine. Le complexe collège-lycée-internat étant loin de la ville, n’étant desservi que grâce à un pauvre arrêt de bus, nombreux sont ceux qui restent même le week-end. Cette grande cage dorée est donc parfaite pour faire mûrir des relations et des drames en tout genre.
Lucie s’est fixée comme objectif premier, bien plus que de faire la police dans les couloirs, d’être la nouvelle cupidon de cet établissement rigide. Toute cette jeunesse lui servira de matière première pour ses histoires plus ou moins érotiques. Et ce soir, à cette fameuse fête de mi-parcours, elle saura nourrir la matière pour en tirer des récits croustillants.
—--
Après s’être préparée avec attention, Lucie se dépêche vers la cafétéria. Le complexe pédagogique étant véritablement labyrinthique, elle profite des différentes transhumances qu’elle croise pour retrouver son objectif. Elle essaye de trouver dans les marées humaines des têtes croisées dans la journée, lors de ses nombreuses et épuisantes visites de classes, mais sans succès.
Une fois arrivée, elle peut profiter du chaos que serait cette « soirée ». Dans une espèce de réfectoire absolument gigantesque, des groupes d’adolescents se forment et se déforment de façon désordonnée. À gauche une dizaine de groupes de garçons, à droite tout autant de groupes de filles et au milieu, un petit cortège d’adultes réunis autour d’une grande table.
La directrice, une jeune asiatique d’environ la trentaine, virevolte autour de ses collègues et ne prête aucune attention à l’arrivée de la surveillante au centre de la pièce. Les autres surveillants sont d’ailleurs rangés dans un coin, comme un groupe de vieux chênes au milieu d’une forêt vierge : délaissés et étrangers. Elle est la plus jeune et de loin.
Là où ses équivalents sont superbement ignorés par la foule, Lucie reçoit quelques acclamations et sent vite un grand nombre de regards se braquer sur elle. Aussi bien les garçons que les filles, tous les adolescents toisent cette nouvelle arrivante. Elle fait leur taille et pourtant elle se place à côté des adultes. Elle a un visage angélique qui hurle la jeunesse, et le corps d’une femme, une vraie.
Heureusement, la directrice finit par regagner l’intérêt général en commençant son discours. Cette dizaine de minutes sera particulièrement longue et pénible, mais les joies de vivre ensemble et l’apologie de l’excellence de l’établissement permettront à Lucie de se camoufler.
— Très beau... chemisier, murmure Richard Graillou.
Le professeur surprend Lucie, il est parvenu à se glisser derrière elle dans la masse qui s’est rapprochée de la directrice. En se plaçant derrière elle, il s’offre une vision idéale sur ce que dissimule mal le vêtement. Le troisième bouton du chemisier est comme écartelé par le tissu, et avant d’avoir eu le temps de regretter ce choix vestimentaire, elle est happée par la conséquence même de ce choix. Consciemment ou non, le quinquagénaire s’est approché assez de la jeune femme pour lui faire sentir son ravissement.
Certes le discours est long et chiant, mais c’est tout ce qu’elle a pour essayer d’oublier la barre brûlante qui parfois se pose contre son jean moulant. Dans un autre contexte, elle aurait pu accepter de jouer avec les émois de cet homme d’un autre âge, vraiment pas mal conservé. Elle aurait peut-être accepté de la saisir entre ses doigts, de baisser son jean assez pour sentir cette peau affamée contre la sienne. Il semble faire partie de ces hommes entreprenants qui ont les moyens de leurs ambitions sexuelles. Mais pas maintenant. Alors elle se contente de jouer, feignant de ne rien sentir.
À la fin du discours, les boissons et les apéritifs sont disposés, ce qui provoque un mouvement de foule colossal. Si elle n’avait pas été protégée par des adultes civilisés, elle aurait été complètement broyée par cette masse de gamins prêts à tuer pour un verre de champomy ou un blini au saumon.
C’est le bon moment pour retrouver ses futures proies, mais pas avant d’avoir joué une dernière fois avec ce monsieur. Lucie parvient à se retourner dans le chaos et colle contre le torse sec du professeur sa poitrine tant convoitée. Elle prend tout son temps pour le contourner, faisant glisser ses seins sur son bassin. Elle joue du chaos, s’excuse du dérangement, pose furtivement sa main sur ce membre encore dur (et plutôt très bien proportionné !) pour se retrouver derrière lui. Sans même qu’il ait le temps de se retourner, elle disparaît dans la foule.
Jouer avec les grands est drôle. Plus jeune, elle aurait pu perdre plus de temps à jouir de ce corps expérimenté, ça se sent, mais plus maintenant : elle a soif d’histoires. D’ailleurs, elle a déjà fait son choix parmi les garçons et les filles : qui sortirait avec qui, qui coucherait avec qui. Qui viendrait la voir pour des conseils en fellation, qui tomberait amoureux ou amoureuse d’elle. Elle veut passer à l’acte et entreprend de retrouver ses différentes proies dont elle a bien imprimé les visages.
—--
Ailleurs dans le campus, dans les toilettes de la cafétéria, Paul se masturbe. Depuis ses retrouvailles avec cette belle inconnue, Lucie, ses émotions et ses hormones sont en feu. Elle est passée en l’espace de quelques minutes du rang de fantasme sage sur un écran à déesse absolue et inégalable. Ces yeux qu’il a vus en vrai, ces seins, ces jambes qu’il a pu contempler ce matin en classe, il les a vus nus en image. Alors il tache de mêler réalité et digitaliser dans les mouvements de sa main. Il entrouvre les yeux et admire en photo cette poitrine nue, pleine et ferme, puis retourne dans son imagination pour déshabiller cette femme de son pull du matin. Ses aller-retour, aussi bien ceux de sa main que ceux de son cœur, ne sont pas le moins du monde dérangés par les bruits de foule de la cafétéria. Personne ne se soucierait de l’absence d’un étudiant dans ce bordel. D’ailleurs, les blinis étant rares, personne ne viendrait discuter sa place dans les uniques toilettes de la cafétéria.
C’est un bruit mat qui finit par le sortir de sa torpeur. Quelqu’un s’est cogné contre la porte. Après s’être rangé dans son pantalon, le jeune homme s’aventure à entrouvrir la porte, cherchant la victime de cette guerre des blinis qui se serait échouée près de son territoire. Personne, sinon la foule qui tape contre toutes les parois de l’espace débordant d’adolescence. Tant mieux, se murmure-t-il à lui-même.
À peine le temps de se reprendre en main, la photo toujours ouverte sur son écran, que quelqu’un force la porte mal fermée et s’enferme avec lui. En un instant décisif, Paul parvient à ranger son sexe dans son étui et sa photo dans son dos (sa chambre chez ses parents n’a pas de verrou, il est habitué à être vif).
La première chose que l’adolescent perçoit c’est le rétrécissement instantané de son territoire et une présence confortable contre son ventre. En faisant descendre son regard, il l’aperçoit : la fille sur la photo et le motif de son érection débordante, la surveillante. Elle semble désemparée, son souffle est court et ses joues tournent à l’écarlate. Mais maintenant, tout ce qu’il voit c’est son chemisier largement entrouvert.
— Désolée, donne-moi deux minutes et je te laisse tranquille. Ah ?
Encore sonnée par sa course poursuite, le professeur de sciences n’étant pas décidé à la laisser filer après ces quelques gestes suggestifs, Lucie n’a pas tout de suite reconnu le jeune homme qu’elle dérange.
— Euh... Pas de souci, ça va ? essaye de glisser Paul pour se donner un peu de contenance.
Il ne faut aux deux jeunes gens qu’une fraction de seconde pour comprendre leurs malaises respectifs. Paul bande fort et fuir le corps de la surveillante serait compliqué dans cette promiscuité. Une infinité de pensées traverse alors leurs deux esprits à la fois gênés et amusés. Dans ces pensées apparaissent une photo, deux classes de terminale non mixtes qui ne savent rien l’une de l’autre, un professeur séduisant, une poitrine beaucoup trop présente et surtout, l’énorme érection du jeune homme qui les unit dans cet instant... prometteur.
Diffuse en direct !
Regarder son live