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Lucie : fantasme, surveillante et cupidon

Chapitre 3

Première soirée en prison

Orgie / Partouze
Vers 6 heures, Alysson émerge en même temps que sa meilleure amie Sasha. Installées en bordel dans un coin du laboratoire, les deux terminales retrouvent doucement leurs esprits. Une fois habituées à la luminosité désagréable, elles parviennent à recomposer les derniers évènements de la soirée en balayant le laboratoire de leur regard molletonné. Elles s’échangent un regard complice après avoir fini leur rapide état des lieux : un bras musclé repose sur la hanche saillante de Sasha, Gabriel, et la poitrine généreuse d’Alysson est recouverte de suçons. D’ailleurs, on entend Mathieu ronfler sagement à quelques mètres de là, affalé sous une paillasse. Sur le corps du jeune Portugais, une petite bosse se fait désirer, moulée par un drap de fortune un peu trop fin.
Mais une partie du groupe d’hier soir manque à l’appel : où sont Paul et Cassandre, et surtout, Lucie ?
—----
Les jours qui suivent la soirée à la cafétéria, Lucie travaille dur. En à peine un peu plus d’une semaine, elle parvient à se faire une idée précise de la disposition de tous les bâtiments du campus, et s’approprie le planning des étudiants, ainsi que celui des surveillants. Elle sait quels sont les meilleurs lieux et dates pour organiser des réunions secrètes entre terminales, et quelles salles débloquer pas loin de la fête pour que les nouveaux couples puissent parachever paisiblement leurs rencontres. Mais surtout, elle a sa liste d’élèves : sa liste de cobayes.
Sur le chemin vers le labo 12, Lucie hésite un instant à partager à Paul l’étendue de son plan. Il pourrait s’avérer d’une grande aide, et quelque chose chez lui la rassure. Mais ce ne serait pas aussi drôle. Alors elle se contente de faire planer le mystère sur le chemin.
L’arrivée de la surveillante et du jeune terminale interrompt une dispute tout à fait étrange : dans le laboratoire aménagé en lieu de fête, trois filles et deux garçons se font violemment face.
— Cassez vous les branleurs, Lucie nous a réservé la salle ! Pas vrai Lucie ? — Alors ça, hors de question les chieuses, Lucie nous a dit qu’elle voulait « un peu mieux nous découvrir », nous ! Pas « vous tous » ! pas vrai Lucie ?!
Les deux terminales qui interpellent Lucie, qui à peine arrivée se dirige déjà vers le sac de bouteilles, sont les deux délégués des deux classes de dernier niveau : Gabriel et Sasha.
Gabriel est moins grand que Paul, mais le dépasse d’une tête, en largeur. Le jeune Portugais est très bien bâti pour son âge ; des années de rugby à haut niveau lui ont forgé un corps épais et source de bien des fantasmes chez les filles. Il apparaît comme un choix évident pour Lucie (elle a appris qu’il fait des ravages dans le camp adverse, elle pourrait en profiter).
Bien qu’il ne fréquente pas la classe féminine, Paul reconnaît Sasha au premier coup d’œil. Ses longues jambes, ses cheveux frisés qui encadrent deux grands yeux verts et une bouche pointue, sévère, sont les plus gros concurrents de son marché de photo illégal : cette fille est somptueuse et elle a longtemps fait la loi dans le cœur des garçons de tous les niveaux.
— Du calme les enfants. Je vais vous expliquer. Déjà, merci à tous d’avoir respecté la première règle du groupe. — Quelles règles ?? s’indignent les filles. — Quel groupe ?? s’indignent les garçons, dont Paul se tient sagement à l’écart.
Lucie parvient à faire régner le calme en un instant. Bien que plus petite que l’ensemble des étudiants qui maintenant lui font face, interloqués, elle les domine complètement. Elle s’assoit d’un bond sur une des paillasses et croise ses jambes découvertes, qu’elle étend l’air de rien dans leur direction. La surveillante porte une robe noire, courte, au col rectangulaire, qui encadre sobrement ses formes. Le noir de son vêtement et de ses escarpins contraste avec cette paire de jambes blanches, presque féériques. Le résultat est sans appel : tout le monde déglutit.
— Mes règles, et ce groupe. J’ai décidé de vous aider, vous les pauvres chats qui ne sortez jamais et qui vous masturbez beaucoup trop, en créant ces petites réunions. Eh oui, il va y avoir des règles. Si vous en ignorez une, c’est fini, chacun retourne à sa prison et son porno. — Euh... OK. Gabriel et Sasha s’inclinent imperceptiblement, soumis. — Donc la première règle : je vous transmets la liste d’invités, et c’est tout. S’il y a ne serait-ce qu’une seule incruste, je vous pourris au lycée et finis les soirées pour tout le monde. Pour que ça marche, il faut qu’on reste discret, donc QUE des personnes de confiance, majeures évidemment, je veux pas d’ennuis... Détendez-vous, on est là pour apporter un peu d’air dans cette prison, pas pour vous étrangler encore plus.
Paul choisit le silence glacial que Lucie impose pour servir des bières à ses deux camarades, et à ces trois jolies demoiselles. Sasha prend toute la place dans le camp des filles, mais ses deux amies méritent toutes autant d’attention. Alysson, une blonde aux grands yeux bruns, le dévisage méchamment en acceptant sa bouteille. Sans ce masque hostile, elle aurait été jolie, elle a de longs cils et ses chaussettes hautes mettent tout à fait en avant ses cuisses fuselées. Paul parvient à se maîtriser et retient son regard de sombrer dans le décolleté de cette dernière, quelques boutons de son uniforme sont ouverts et son opulente poitrine appelle le jeune homme. À ce niveau-là, Lucie a de la concurrence.
Cassandre est plus discrète, elle se contente de hocher la tête et de sursauter en sentant la main du jeune homme frôler la sienne sur le verre. Elle a une très jolie bouche, des lèvres pleines et le haut du visage constellé d’une myriade de taches de rousseur. Ses cheveux bruns aux reflets roux sont retenus en une queue-de-cheval volontairement négligée, dont une jolie mèche vient caresser le bord de sa bouche. Surprise par ce petit contact avec Paul, cette dernière reprend la discussion :
— OK, on fera comme tu voudras. Quitte à supporter ces nigauds. Deuxième règle ? — Merci Cassandre. Je donne le top départ, et je donne le clap de fin. Si je dis 22 heures et 6 heures, c’est personne dans les couloirs avant et tout le monde dans sa chambre après. Et évidemment, à 6 heures, tout est rangé et propre. — Troisième règle ? — Je vous les dirai progressivement, mais déjà, amusez-vous ! Merde !
Lucie montre quelques jeux à boire et ouvre les apéritifs : les garçons et les filles se détendent. Le jeu de chamaillerie entre Gabriel et Sasha se change en compétition féroce pour nommer le plus gros buveur. À côté, Paul essaye de soutenir son délégué pendant que Alysson enchaîne les shots et hurle à son amie de boire plus vite. Cassandre sirote un cocktail orange en toute discrétion derrière ses amies, le rouge s’étant déjà emparé de ses joues.
— Cheffe, tu m’accompagnes fumer ? Mathieu, le second de Gabriel, tend un paquet à Lucie. On laisse les enfants découvrir la boisson ?— Hmm pourquoi pas ahah, répond Lucie, presque pompette.
Cette minuscule interaction refroidit un instant le sang de Paul. Mathieu est beau. Différent de Gabriel, il est doté d’un charme plus original. Un visage fin et des pommettes très anguleuses, un crâne presque rasé et une bouche féminine : il a l’air d’un modèle tout en finesse et en secrets. Gabriel et les trois filles ne réagissent pas tout de suite au départ de la surveillante et de Mathieu.
— T’as couché avec elle, Paul ? Sasha, déjà bien entamée, enfreint le silence sans aucune sommation. — Quoi ? Non, pas du tout. Paul se sent rougir en une fraction de seconde. — Et toi Sasha, t’as déjà couché ? Gabriel profite de la confusion et décide de s’enfoncer dans le sujet des questions qui fâchent. — Je te dirai pas, gros con. Tiens, cul sec. — Et toi, Gabriel ? demande Alysson, l’air de rien. — Bien sûr. C’était pendant l’été, une bombe atomique. Elle ressemblait à Lucie d’ailleurs...
Cette dernière remarque est ciblée, la relation entre Paul et Lucie semble intriguer les autres terminales. Le jeune homme le comprend à ses dépens, mais décide de faire tourner le vent à son avantage :
— Disons que c’est compliqué, mais je ne peux pas en dire plus. Ne laissant pas les autres surenchérir, il poursuit : j’ai une idée de jeu. Vous connaissez celui de la bouteille ?
Le campus est en forme de U majuscule. Les extrémités des ailes gauche et droite correspondent respectivement aux dortoirs des garçons et des filles, avec une partie des classes qui leur sont réservées. Le centre du U regroupe les salles communes et les bureaux du personnel. Le laboratoire 12 est particulier dans cette architecture, il se situe entre les deux amphithéâtres et sous la cafétéria, donc parfaitement isolé. Pour vider la salle de fête improvisée, il suffit de mêler le sac poubelle aux déchets de la cantine ; pour faire arriver des boissons, il suffit de passer par la route qui s’arrête juste au-dessus du laboratoire.
Lucie est fière de ce plan. Cette soirée serait la première d’une longue série de rencontres régulières, dans l’idéal jusqu’à une par semaine. Perdue dans ses pensées, elle oublie la présence de ce garçon arrogant qui fume à moins d’un mètre d’elle.
— Alors, beauté ? Qu’est-ce que t’y gagnes, toi ? Tu veux un peu de chair fraîche, c’est ça ?
Mathieu, intérieurement, est pétrifié. Sous ses airs sûrs de lui, il est totalement et douloureusement intimidé. Le mélange clope + stress lui cisaille le ventre, et lui rappelle bizarrement son oral du bac de Chimie, qu’il a raté d’ailleurs. C’est maintenant ou jamais, le tout pour le tout.
— Pas vraiment, lâche nonchalamment Lucie entre deux nuages de fumée. Moi je cherche un peu de profondeur, et vous offrir un peu de liberté. Elle ignore à moitié le redoublant, préférant profiter de la campagne noyée sous le voile de la lune. — Tu peux le dire, tu dois te sentir seule ici, entre tous ces mioches et ces vieux cons. Tu te sens pas trop loin des tiens ? Mathieu s’approche un peu, bientôt il souffle sa fumée juste au-dessus du visage de nacre de la surveillante.
Le garçon tente une approche. Assez près, il pose sa main contre le mur qui sert d’appui à la jeune femme et tend son corps vers elle, priant pour une réponse positive. Jusque là, les filles ont toujours bien réagi au côté distant que Mathieu s’évertue à entretenir. Il se sait singulier et sexy, alors il prie pour que l’entourloupe fonctionne encore une fois...
— C’est touchant. Tu devrais redescendre avec les autres et apprendre de tes deux copains. Et puis, je suis sûr que si c’est ça que tu veux (Lucie croise les bras sur sa poitrine, la compressant dans sa robe) je suis sûre que tu l’obtiendras chez les gamines d’en bas. Alysson est pas trop mal à ce niveau, non ? — Euh... Euh...
Le jeune homme est vaincu. Platement, et sans aucune méchanceté. Dans un dernier sourire de fausse confiance, il écrase sa cigarette dans le gros cendrier et redescend, laissant la jeune femme victorieuse sous la lune.
Dans les escaliers, par dépit, Mathieu essaye de se souvenir de la fameuse Alysson. C’est vrai, peut-être qu’elle ferait l’affaire.
— PUTAIN, laisse échapper le jeune homme, la porte ouverte.
Dans le laboratoire, une scène digne de ses films pornographiques préférés se déroule. Le chemisier complètement ouvert et les yeux à moitié clos, Alysson est à genoux au milieu de la pièce. Ses cuisses et son torse apparents sont trempés, son rouge à lèvres a bavé sur le coin d’une de ses lèvres et ses cheveux sont défaits. La moue sur son visage informe du peu de plaisir qu’elle prend ; elle supporte mal le froid du glaçon que Cassandre glisse sur sa peau. Cette dernière, que l’on dirait en transe, est complètement absorbée par les seins de son amie. Le glaçon, un défi probablement, n’est qu’un prétexte : elle joue sans se cacher avec les gros seins d’Alysson et y prend un malin plaisir. Le chemisier est suffisamment écarté pour que Cassandre puisse prendre les deux monstres tendres à pleine main. Elle parvient à les laisser dans leur soutien-gorge blanc, mais passe souvent dessous pour pouvoir venir refroidir même les faces cachées de ces deux astres.
En réaction, la soumise lâche quelques soupirs et serre les poings, impuissante.
En face de ce spectacle, Sasha, le chemisier également ouvert, se laisse couvrir de baisers par un Gabriel en caleçon. Elle soupire à chaque contact et se mordille les doigts alors que le rugbyman descend progressivement et en vient à soulever sa jupe. Il plaque de son poids la déléguée contre le carrelage froid du laboratoire, collant au passage contre le visage de la jeune femme son caleçon déformé par l’excitation.
— Ouais c’est un peu parti en couilles ahah, dit Paul, installé sur une des paillasses en sirotant sagement un liquide rougeâtre. — Oui je vois ça, vous avez fait des jeux à boire ? Vous auriez pu m’attendre... — Oui, c’était mon idée. C’était bien avec Lucie ?
Bien qu’étant en état d’ébriété, Paul semble encore assez maître de sa langue et de sa tête pour venir titiller Mathieu.
— Je ne sais pas, elle est bizarre. Tu joues pas avec eux ? — J’ai déjà joué, moi. Mais ne te retiens pas, fonce champion. 
Mathieu ne sait pas comment interpréter cet échange. Il a bien envie de questionner un peu plus Paul sur cette surveillante qu’il semble protéger, ou sur la suite d’évènements qui a fait tomber le groupe dans cette orgie beaucoup trop bandante. Mais juste en face, une de ces occasions dans la vie sexuelle d’un jeune homme se profile, pas question de la manquer.

— Lucie n’est pas avec toi ? — Non elle est restée fumer dehors, fonce beau gosse.
Sur ces derniers mots, Mathieu se débarrasse de sa chemise et vient s’asseoir derrière Alysson. La jeune femme est tout d’abord surprise, mais réagit positivement à cette nouvelle source de chaleur. Après tout le froid qu’elle a enduré, un peu de chaud n’est pas de trop.
Cassandre sent le vent tourner. Alors qu’elle s’apprête à venir coller ses lèvres contre la bouche somptueuse de son amie, Mathieu fait pivoter d’un geste le corps d’Alysson et lui vole sa proie. En un instant, il la remplace sur les seins de son amie et enfonce sa langue dans la bouche humide de la blonde. Avec moins de retenue, il finit de déboutonner le chemisier et, en passant par les côtes, il empoigne fermement la large poitrine qui lui est offerte. Alysson se soumet aux grandes mains qui la découvrent ; elle dégrafe son soutif d’un geste habile et tente d’installer son cul en remuant sur le sexe bouillant qui darde contre son dos.
Cassandre hésite à se mêler à ce drôle d’échange salivaire. Sa culotte est trempée et, frustrée, elle voudrait bien finir de profiter de son jouet. Cela fait des mois qu’elle songe au corps torride d’Alysson. Une occasion comme celle-ci ne se présentera peut-être jamais, se dit-elle. D’un autre côté, Sasha, avec qui elle a déjà pu échanger quelques baisers et séances de masturbation dans le passé, semble sur une autre planète. Pourquoi ne pas la rejoindre elle et son amant tout à fait séduisant ?
La jeune femme décide de se laisser le temps de la réflexion et s’assoit face à ces deux couples, les jambes bien écartées et la main dans la culotte. Juste avant de commencer à se toucher, elle remarque Paul, à peine un mètre sur sa gauche.
— Tu veux que je te suce ? demande-t-elle, innocemment.— T’es gentille, mais je vais aller prendre l’air.
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Quelques minutes plus tard, après avoir vérifié à l’extérieur et regardé dans la dizaine de salles adjacentes au laboratoire, Paul commence à se résigner : Lucie a disparu. Sur le chemin du retour, il décide de passer par les amphithéâtres. Il y surprend un début de conversation et du mouvement dans l’ombre.
 Assez proche, mais en prenant soin de ne pas se faire remarquer, Paul reconnaît Lucie et la silhouette d’un homme, grand, aux cheveux longs. 
Il sait qu’un mot, qu’un petit instant sépare ces deux corps. Une seconde et son fantasme est volé, juste sous ses yeux. 
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