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Lucie, mon premier Gangbang

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Monsieur M se plaça derrière moi et m’attrapa les poignets, les serrant fermement.Bob et chef partirent ouvrir une porte que je pensais être un gros placard, mais qui s’avérait en faite être une vaste pièce et le bref coup d’œil que je pus jeter avant que la porte ne se referme m’intrigua. Deux minutes plus tard, les deux compères ressortaient avec un attirail de sangles en cuire de cordes et de chaînes en métal ainsi qu’une grosse mallette.
— Je te présente nos deux experts en bondage... Laisse-toi bien détendue si tu veux être attachée correctement.
Dans un premier temps, Bob sortit un corset serre taille en tissus noirs assez chic et me demanda de lever les bras pour me le passer autour de la taille. Ils se mirent à trois pour le serrer très fort, forçant ma silhouette déjà fine à suivre les courbes imposées par les baleines en acier. Une fois satisfait par le serrage, je peinais déjà à respirer profondément, mais Bob fit le tour de ma taille avec les boucles des lacées et tira à nouveau dessus pour les attacher. Je me sentis faiblir. Puis ils m’invitèrent à faire quelques pas pour que je m’habitue à la sensation de contrainte abdominale.

Je me laissais guider par les trois mecs qui me placèrent en position de grenouille face au plafond sur une sorte de gros pouf. Ils me ligotèrent les genoux pliés, la plante des pieds joint au niveau de mes fesses, les hanches bien ouvertes de façon à exposer mon sexe et mes seins. Puis avec les sangles en cuire et les chaînes, ils me fixèrent les genoux et les poignets à quatre anneaux situés sur le sol qu’ils tendirent au point que je ne puisse plus bouger sans risquer de me démettre les articulations. Une fois bien maintenue, j’étais plutôt confortable malgré le plug anal et le fait que les seuls mouvements qui m’étaient possibles étaient de bouger la tête et les orteils.
Katalina me regardait avec envie et je la sentais impatiente que ça soit à son tour d’être attachée.Elle n’eut pas le droit au corset, mais elle fut bondée à quelques mètres de moi de façon beaucoup plus complexe. J’avais remarqué l’anneau au milieu du plafond hier, mais je ne compris qu’à ce moment-là son utilité. Ligotée comme un rôti, ses seins ressortaient comme deux melons et Chef tira sur les cordes se servant de l’anneau plafonnier comme d’une poulie jusqu’à ce que Katalina soit totalement suspendue par ses liens. On la bâillonna ensuite avec un boule-gag en harnais.
La matriarche chercha dans la grosse mallette et ressortit ce que je pensais être un gode ceinture. C’était en fait un harnais baillon comme pour Kat mais à la place de la boule, il y avait un gode en silicone d’aspect réaliste. J’ouvrais la bouche et laissais la matriarche m’enfoncer le gode délicatement, mais alors qu’il restait un bon quart, je secouais la tête, car le gland collé contre ma glotte bloquait ma respiration et me provoquait des réflexes de nausées.
— Calme-toi et ouvre la bouche au plus grand que tu peux, tu vas voir, ta gorge va se dilater et tu vas réussir à respirer si tu te calmes.
Après plusieurs tentatives, la matriarche réussit à franchir mon épiglotte et enfonça doucement le gode jusque dans mon pharynx puis une fois enfoncé à son maximum, elle s’empressa de sangler le tout derrière ma tête. J’avais déjà du mal à respirer avec le corset, mais le gode au fond de la gorge était une véritable torture. J’avais l’impression de faire un effort insoutenable pour ouvrir la bouche assez grand et faire passer l’air dans mes poumons en plus d’essayer de maîtriser mes spasmes de réaction à ce corps étranger qui perturbait mes instincts naturels de survie. J’essayais de crier et forçais sur mes chaînes pour libérer mes poignets et me délivrer, mais je ne pouvais rien faire. Je n’arrivais pas à me calmer malgré les « shut ! » et les caresses de Monsieur M. Je sentais que je partais en crise de nerfs et Monsieur M sur ordre de la matriarche me retira vite le harnais.
Un peu comme quand on remonte à la surface après une apnée forcée, je pris un grand bol d’air et explosais en sanglot.
— Vas-y pleure, ma belle, évacue-moi tout ça... — Allez... Ça va mieux ? ...
— Mhuuum... heu... heu... oui ... mais... mais... pas le truc là... je peux pas !... C’est, c’est trop !...
La matriarche avait sorti deux flacons, on aurait dit des flacons pharmaceutiques, mais je ne parvenais pas à lire ce qu’il y avait marqué dessus. Après avoir fait quelques manipulations, elle versa le liquide dans sa bouche puis en venant n’embrasser, déversa tout le contenu dans la mienne.
— Garde le liquide dans ta bouche !...
Voilà encore un peu... ... Maintenant, avale ! »
— haaa... heeu... haaa... qu’est-ce que c’est ?
Ça avait le goût de menthol. On aurait dit une sorte de bain de bouche qu’on nous donne chez le dentiste.
— Ca va t’aider à mieux accepter ton nouvel ami.
En quelques minutes, je ressentis les effets étranges. Le liquide avait anesthésié partiellement mes parois buccales et en effet le passage du gode se fit plus aisément, mais ma respiration restait compliquée et mon cœur commença à se réemballer.
« Calme-toi... Voilà... Voilà... »Je m’efforçais de me relâcher et commençais à pouvoir respirer convenablement. La matriarche fixa alors mon harnais me plaquant la tête à l’envers face à la baie vitrée. Je ne pouvais plus voir que le reflet dans la vitre de leurs silhouettes.
« Tu va voir au bout d’un moment ce sera toi qui demanderas à être attachée comme Kat. Tu vas finir par aimer la contrainte. La patience et la frustration vont te rendre encore plus accro au sexe que tu ne l’es déjà...
« Bon voilà qui est fait, maintenant allons manger ! On vous retrouve cet après-midi les filles »Je pensais que c’était une plaisanterie, mais pendant que chacun s’activait pour ranger un peu et se préparer à sortir, je réalisais que non, ils s’apprêtaient bien à partir et encore une fois je commençais à paniquer. Combien de temps allaient-ils nous abandonner comme ça ? J’allais finir par tomber dans les pommes et m’étouffer et quand la porte se referma nous laissant toutes les deux incapables de quoi que ce soit, je sentis mes larmes qui remontaient.
Le silence s’installa, mis à part les bruits métalliques quand je bougeais les poignets en forçant sur mes liens ou les déglutis qui précédaient mes haut-le-cœur, on ne pouvait entendre que le décompte du temps imposé par la trotteuse de l’horloge murale. En respirant plus lentement, mais plus profondément, je réussis à ralentir mon rythme cardiaque et les hauts se firent de moins en moins constants jusqu’à disparaître. Je me dis qu’au moins j’avais vu sur le ciel bleu et quelques nuages pourraient me divertir un minimum. Je pouvais distinguer également le reflet de Katalina qui tournait légèrement toujours suspendu comme un agneau.
Je me demandais comment elle vivait le truc de son côté, suspendue et bâillonnée. Je n’entendais que de petits gémissements, et c’était dur de savoir si elle souffrait ou si elle aimait ça. La séance avait pourtant si bien commencé, Kat m’avait vraiment mis dans un état pas possible. Je me remémorais sa bouche au goût salé et la chaleur de son corps et de son sexe. Je me surpris à sentir l’excitation remonter aussi vite qu’elle avait disparu. Je me dis que Kat devait sûrement gémir de plaisir en repensant à nos ébats. Ce que je découvris avec le bondage. C’est que lorsque ton corps est immobilisé, ton esprit, lui, paradoxalement, est complètement libéré. Je fantasmais que Katalina arrive à se défaire de ses liens et vienne jouir de mon corps qui resterait à sa merci. Je commençais à me sentir mouiller et je remarquais qu’en gesticulant, j’arrivais un peu à faire bouger mon bassin contre mes talons et ainsi à stimuler mon plug anal.
Le problème était qu’il me fallait plus de concret. J’étais de plus en plus excité, mais mon esprit ne pouvait pas m’apporter tout ce que mon corps réclamait. Alors que les gémissements étouffés de Kat avaient cessé, peut-être s’était-elle endormie, moi je perdais patience. Mon esprit ne savait plus où vagabonder et je ne voyais pas l’horloge. Aucun moyen de savoir combien de temps déjà nous étions attachées et dans combien de temps nos tortionnaires reviendraient. Le soleil, lui, eut le temps de tourner et finit par rentrer, m’inondant de sa chaleur. Au moins, j’allais en profiter pour bronzer, me dis-je ironiquement.
Finalement, je rentrais dans un état un peu végétatif qui devint étonnement agréable. J’ arrivais à apprécier le moment présent, mes membres et mes organes, un peu engourdi par la position et la pénétration forcée.
Le bruit et la porte qui s’ouvre me firent reprendre mes esprits. Aux voix, je reconnus Monsieur M, Chef et Bob qui revenaient et qui interrompirent leur discussions pour nous demander :
— Coucou, les filles, alors on vous a manqué ? — Vous avez bien mangé ? — Tiens ! T’as vu, elles n’ont pas bougé !— Hahaha »
Je trouvais leurs comportements enfantins et ça commençait à m’agacer, mais la matriarche les remit à leurs places, et s’avançant vers nous, caressa Kat en passant pour venir s’accroupir à côté de moi et me susurrer :
— Moi tu m’as terriblement manqué. Je n’attendais qu’une chose, c’est que ce repas se termine pour venir m’occuper de toi. Regardez, c’est de la douceur qu’il lui faut.
Descendant sa main de la base de mon cou, entre mes seins, jusqu’à mon ventre, elle effleurait ma peau pour me mettre la chair de poule.
Puis avec les deux mains, elle partit de mes genoux et remonta sur la face interne de mes cuisses. Je frémissais de plus belle. Une envie irrépressible qu’elle me masturbe. Tout mon corps n’en pouvait plus d’attendre d’être stimulé davantage. Je compris que je passais un cap. Je comprenais ce que j’avais toujours recherché dans ces jeux de soumission. Cette dépendance à l’attente. Ce sentiment de vulnérabilité et de non-contrôle et l’abandon complet de ses plaisirs aux bons vouloirs de l’autre.
Alors que les mecs se plaçaient autour de moi, j’entendis la Matriarche rouvrir la mallette et en sortir plusieurs choses. Des bruits de latex, de pressions sur un flacon en plastique et le bruit d’une prise qu’on branchait au secteur.
La matriarche commença alors son jeu pervers. Elle joua avec mes sens en expliquant ses actions à Monsieur M, Chef et Bob comme un professeur ferait avec ses élèves, commentant mes réactions cutanées, le gonflement des mes lèvres vaginales lorsque mon sang pulsait vers mon sexe ou la cyprine sécrétée qui se densifiait. Elle s’amusait à me pousser à bout, parcourant ses doigts sur ma peau, s’approchant des zones érogènes, attisant ma frustration. Elle faisait monter la pression, me donnant envie de crier, de la supplier de me faire jouir. Quand elle jugea que l’effet qu’elle engendrait atteignait son paroxysme, elle alluma le vibromasseur d’un coup et me le plaqua fermement sur le sexe. Le contraste était explosif. Tout mon corps se cabra dans ses liens. Je mordis mon bâillon gode violemment en expulsant un bruit sourd qui ressemblait à un cri.
Monsieur M avait sorti son téléphone portable et s’était mis à filmer la scène et quand je pus visionner mon orgasme à postériori, je vis à quel point mon visage se déformait à ce moment-là. J’étais devenue rouge écarlate, les yeux écarquillés, je ne voyais plus rien, les veines sur mon cou et mes tempes avaient triplé. La matriarche accentua la pression de la tête vibrante sur ma vulve et mon clitoris. La puissance des vibrations se répercutait dans mon corps tout entier. J’explosais encore sous la violence de l’orgasme.
Pendant ce temps, Chef et Bob s’occupaient de Kat. J’entendais des bruits de cordes et des couinements féminins intercaler de râle de mecs en rut. La matriarche s’accroupit et libéra les sangles qui maintenaient ma tête puis retira mon harnais baillon. Ma bouche et ma gorge libérées, je refermais doucement la mâchoire qui, restée trop longtemps grande ouverte, était toute engourdie et douloureuse.
— Tout d’abord, je tiens à te féliciter Lucie tu es officiellement membre du club !
La matriarche me souleva la tête pour me masser les muscles mandibulaires et m’embrasser avec délicatesse. Je n’étais pas contre un peu de douceur après tout ça, mais j’étais toujours fermement attachée. Je n’avais que la tête de libérée et je pus voir ce que j’entendais derrière : Katalina avait apparemment été soulagé de son bâillon et de sa ceinture de chasteté et toujours suspendue, se faisait démonter à cœur joie.
La matriarche et Monsieur M restèrent s’occuper de moi. La première m’offrit sa chatte pendant que le second s’offrit la mienne. Ce fut encore une fois un délice. Je ne me reconnaissais plus, je tirais la langue et jappais comme un chiot réclamant la chatte de ma maîtresse dès quelle s’éloignait un peu trop hors de ma portée. Je sentais que je lui faisais un effet pas possible et qu’elle prenait son pied. J’étais fier et je me rendais compte que j’aimais énormément ça.
Au bout d’un moment, les deux voulurent échanger leurs positions et Monsieur profita de ma gorge dilatée et entraînée depuis plusieurs heures par mon bâillon pour s’en servir comme d’un vagin et de me baiser par la bouche de façon assez soutenue jusqu’à me bloquer en apnée et déverser ses bourses tout au fond.
Quand tous se sentirent repus et rassasiés, nous fument enfin détachées. Je me massais les poignets et me relevais doucement pour aller chercher un peu d’eau. Me déplier les jambes et me remettre debout ne fut pas facile. Je faillis m’écrouler en glissant sur la salive, la transpiration et toutes sortes de sécrétions qui jonchaient le sol. Je fis quelques pas hésitants. J’étais toujours affaiblie. Le corset et mon plug anal me tenaient en rappel, me ramenant à la réalité de ma condition. Je n’étais qu’à moitié libre. Chacun se remettait de ses émotions à son échelle. Pour ma part, j’avais du mal à réaliser tout ce qu’il s’était passé depuis ces dernières heures. Jusqu’où j’étais allé, enfin plutôt, jusqu’où on m’avait poussé à aller.
à suivre...
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