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La Machine à Baiser

Chapitre 2

Divers
Les coups portés par Émilie Maiblag sur la machine semblaient l’avoir complètement détraquée : tous les voyants clignotaient en rouge et la synthèse vocale répétait inlassablement « Je suis en panne, vous devrez payer les réparations. Je suis en panne, vous devrez payer les réparations. Je suis en panne... »
Peu à peu, la colère d’Émilie retombait ; elle réfléchissait à la manière dont elle pourrait se sortir de ce mauvais pas car ses moyens ne lui permettaient pas d’assurer le coût de la réparation. Déjà, les 500 euros prélevés représentaient son loyer mensuel, et elle ne se voyait pas aller quémander auprès de l’Abbé Ennepé un emprunt pour justifier ce bref instant de folie sexuelle. Elle ne trouvait pas de solution pour résoudre ce problème.
Notre héroïne était blanche, toute pâle, tremblante ; elle en arrivait, malgré son peu de foi, à invoquer Sainte Nitouche et Notre-Dame des Culs-Bénis, allant même jusqu’à promettre d’aller passer ses toutes prochaines vacances au couvent de Kelboijmechoff pour y faire une retraite salutaire si une solution divine lui était apportée pour se sortir de cet imbroglio.
Ses réflexions lui firent penser à son ancienne professeur de mathématiques, la Sœoeur Hisesurlegato, qui fréquemment répétait « Il n’y a pas de problèmes, mais des solutions ! » ou encore « La réponse est dans la question. »
Une idée lui vint à l’esprit : elle allait débrancher la machine pour déclencher une sorte de remise à zéro, et voir ensuite ce que cela provoquerait. Elle se mit donc en quête de l’alimentation et parvint à arrêter la machine pendant plusieurs secondes, coupant le son répétitif de la satanée synthèse vocale qui n’arrêtait pas de lui dire qu’elle devrait payer les réparations.
Une fois rebranchée, la machine se réinitialisa lentement ; les voyants passaient un à un de l’orange au vert. Après plusieurs minutes, elle était de nouveau en état de fonctionner. Elle se remit à parler :
— - Retirez vos sous-vêtements et posez votre main bien à plat sur la vitre.
Craignant un nouveau piège, Émilie retira ses dessous bleus en dentelle et, tremblante, posa sa main sur l’écran.
—- Votre demande de retraite au couvent de Kelboijmechoff est enregistrée. Par contre, comme vous m’avez débranchée, vous devrez vous y rendre accompagnée de vos deux amies Erika Dupeau et Élodie Dékonery.
Impressionnée et gênée d’emmener ses deux amies dans cette histoire, Émilie répondit faiblement oui. La machine reprit :
— - Je vous pose une énigme ; si vous répondez correctement, votre compte bancaire sera de nouveau crédité de 500 euros et en plus je vais vous faire jouir de manière très forte. Voici l’énigme : « Vous aimer les enlever / Un, dans la main, vous avez / Dans son bon sens, il faut vous caresser / Son homonyme peut vous chauffer / Maintenant vous l’êtes. » Vous n’avez droit qu’à une seule réponse. La bonne vous conduira au septième ciel ; une mauvaise réponse et vous vous retrouverez dehors. Vous avez trente secondes.
Le compte à rebours défilait sur l’écran. Émilie réfléchissait à toute vitesse, et juste avant la fin du temps imparti, elle tapa sur le clavier la réponse de l’énigme, un peu angoissée, attendant fébrilement le verdict de la machine.En même temps que l’écran affichait en clignotant « Bonne Réponse », la synthèse vocale annonça :
— Réponse exacte. Maintenant, allez vous allonger sur la table située sous le portique et enfilez les lunettes virtuelles.
Émilie, soulagée d’avoir bien répondu, s’allongea rapidement sur la table et mit les lunettes.Presque aussitôt, un léger ronronnement de machine qui démarre se fit entendre, puis une musique douce commença à couvrir le bruit de l’appareil tandis que des images syncopées aux couleurs vives défilaient devant ses yeux. Ses flancs étaient caressés avec douceur ; cela devenait plus précis et remontait lentement vers ses seins dont les pointes commençaient à s’ériger.
Deux espèces de ventouses vinrent se coller sur ses seins, aspirant goulûment chaque tétons tandis qu’une troisième s’emparait du clitoris, lui faisant subir une délicieuse torture. Sous l’effet de ces douces caresses siliconées, Émilie commençait à sentir sa liqueur intime s’échapper de sa fente trempée. Elle écartait les cuisses, tendait son corps ; il lui fallait être pénétrée maintenant.
Quand elle sentit que l’objet touchait ses grandes lèvres, elle s’ouvrit davantage pour permettre à l’olisbos de pénétrer au plus profond de son intimité. L’appareil la pistonnait lentement avec la régularité d’un métronome. Des ondes de plaisir annonciatrices de l’orgasme parcouraient son corps.
Rapidement, un premier orgasme vint la libérer de plusieurs mois de frustration, mais la machine poursuivait inexorablement ses caresses. Par instants, Émilie avait l’impression d’être chatouillée sous les pieds, les bras, comme si son corps était traversé par de multiples décharges électriques. Alanguie, dans une douce torpeur, elle se laissait aller, soumise au bon vouloir de la machine.
À un moment, elle comprit qu’un deuxième leurre, écartant ses globes fessier et s’insinuant dans la raie venait lui titiller la rosette (la rosette... une spécialité lyonnaise !) avant de la pénétrer par cette voie, la pistonnant alternativement avec celui qui officiait dans son vagin.
Prévenant ses désirs, une sorte de grosse tétine s’enfonça dans sa bouche. Ça tombait bien : elle adorait sucer quelque chose tandis qu’elle se faisait prendre, et là elle pouvait aspirer goulûment un mélange de lait concentré sucré aromatisé à la gelée de groseille.
Les orgasmes se succédaient, elle ne les comptait plus ; combien de fois avait-elle pu jouir ? Elle ne pouvait le dire. Elle était devenue tributaire de cet appareil. Lorsque la machine à baiser s’arrêta enfin, il lui fallut un certain temps pour qu’elle reprenne ses esprits. Dans sa tête résonnaient encore les notes d’une symphonie de l’Abbé Toveine, et par instants des éléphants bleus ou roses explosaient devant ses pupilles dilatées.
Émilie commençait à se rhabiller lorsque la voix nasillarde d’un interphone lui demanda d’allumer le grand téléviseur situé dans un angle de la pièce où elle se trouvait. Tout en s’interrogeant sur le pourquoi d’une telle demande, elle mit en marche l’appareil. Après quelques secondes apparut à l’écran une figure qui lui était familière : la Mère Hique, la terrible Mère Supérieure du couvent de Kelboijmechoff, celle qui décernait les sévères punitions aux élèves qui avaient commis quelque bêtise.
Émilie se demandait bien ce qu’elle faisait là, en visioconférence dans cette salle de la machine à baiser. Redevenant d’un seul coup la jeune fille convoquée chez la Mère Sup’, notre héroïne, la gorge serrée, ne pipait mot. Le silence était pesant, angoissant.C’est avec un certain soulagement qu’elle entendit la voix de la Mère Hique :
— - Mademoiselle Émilie Maiblag, vous êtes certainement surprise de me voir ici. Par contre, vous sachant vicieuse, je ne suis guère étonnée de votre présence en ce lieu de débauche. Vous vous demandez sans doute la relation que je peux avoir avec cette machine à baiser ; eh bien c’est tout simple : notre communauté religieuse a acquis cet appareil, et les très lucratives retombées financières permettent de financer largement le couvent de Kelboijmechoff. Bref, nous nous enrichissons avec les nombreux gogos qui se sont fait baiser ici et qui repartent sans rien demander une fois leur compte bancaire débité. Je pourrais vous citer des hommes politiques, des gens dans la vie bien sous tous rapports ; je peux même vous dire que notre vénérable confesseur, le Père Igor, prétextant une importante réunion à l’évêché afin de s’absenter du couvent, est également venu se faire baiser ici : cela nous a permis de récupérer l’argent de plusieurs quêtes qu’il avait détourné. Comme vous le voyez, depuis le couvent je contrôle tout ce qui se passe ici, et à votre mine défaite je vois que vous avez eu beaucoup de plaisir. Bon, je dois vous laisser, c’est l’heure des vêpres ; et pensez à la retraite que vous allez devoir faire à de Kelboijmechoff.
La Mère Hique disparut de l’écran ; Émilie s’empressa de quitter la pièce. Elle retrouva sa voiture dans la rue Steen ; la tête bourdonnante, les jambes flageolantes, elle était crevée.
Demain matin, dès qu’il sonnera, il est certain que le réveil traversera à basse altitude la chambre d’Émilie avant de se crasher contre le mur.
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