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La machine transdimensionnelle

Chapitre 1

Erotique
Je m’appelle Rémi, j’ai 18 ans, je suis en terminale S. Voilà pour mon CV. Vous aurez sans doute l’occasion de mieux me connaître par la suite.
Aujourd’hui, j’aide mes parents, oncles et tantes à vider la maison de mon grand-père qui est décédé récemment. Sa disparition m’a touché sans plus, car je le voyais finalement peu, en raison de la distance qui nous séparait de chez lui.
J’étais en train de faire le tri dans un véritable capharnaüm au grenier, quand je suis tombé sur un curieux appareil électronique. Son aspect très rudimentaire me laissait penser que c’était une fabrication maison. Je m’y connais un peu en électronique, mais pas suffisamment pour comprendre comment est fait ce circuit peu protégé. Pas la moindre idée de ce à quoi il peut servir. Je vois qu’il y a encore des piles dans leur logement. J’appuie sur l’interrupteur pour voir s’il s’allume encore. Des diodes se mettent à clignoter partout, des chiffres défilent sur un petit écran. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui se passe, et alors que je pose mon doigt sur l’interrupteur pour éteindre ce curieux engin, la grosse diode centrale s’allume, juste l’espace d’un instant. Je suis effrayé par le puissant flash produit, et je dois attendre quelques secondes avant de pouvoir voir à nouveau.
L’appareil s’éteint tout seul, sans que je ne comprenne quoi que ce soit. Intrigué, je le cache pour le ramener à la maison.
Le lendemain, au lycée, tandis que nous nous dirigeons vers le gymnase pour un cours de sport, je discute avec un ami, Alexis, bien plus calé en électronique que moi, de ce curieux appareil. Il me dit qu’il veut bien que je le lui montre un de ces jours.
Nous continuons à discuter, tout en entrant dans le vestiaire des garçons. A ma grande surprise, je vois les filles y entrer elles aussi. Une surprise absolument pas partagée, avec personne. Devant l’absence de réaction des mecs, je fais mine de trouver ça normal aussi, mais difficile de rester stoïque devant une quinzaine de filles qui retirent leur t-shirt ! Je les regarde discrètement. Le locataire de mon caleçon semble apprécier à en juger par mon érection naissante. Je me dépêche de me changer pour que personne ne s’aperçoive que je bande. Qu’est-ce qui se passe pour que les filles se changent dans le même vestiaire que les garçons, et surtout que tout le monde trouve ça normal ?
J’ai évidemment beaucoup de mal à me concentrer sur le cours de sport, au grand damne de ma joue qui va regretter le ballon qu’elle s’est prise si violemment à cause de mon inattention.
A la fin du cours, rebelote, filles et garçons sont dans le même vestiaire, tous se changent librement. Il n’y a que moi que ça choque (et que ça excite). Je reste bouche bée lorsque je vois Agathe même retirer son soutien-gorge ! Elle est comme ça, dans le vestiaire, en présence de filles et de garçons, seins nus ! Je crois rêver ! Comme avant je dois me dépêcher si je ne veux pas que mes camarades s’aperçoivent que je bande.
Lorsque je suis parti de chez moi, il y avait un mystère : celui de l’appareil de mon grand-père, et en rentrant, un deuxième mystère, celui des vestiaires.
Quand je rentre chez moi, je décide de me pencher sur l’appareil, mais avant, petite branlette. Après un tel cours de sport, je ne pouvais pas y échapper. Les seins d’Agathe sont imprimés dans ma rétine, c’est comme s’ils étaient face à moi pendant ma séance de masturbation.
Voilà une bonne chose de faite. Je n’ai pas d’explication, mais je me suis soulagé, c’est déjà ça. Revenons maintenant à l’appareil.
Je l’examine en détail. Aucune inscription n’est présente, rien pour m’aider à comprendre son fonctionnement. J’appui alors sur l’interrupteur, et essaie de trouver une logique aux clignotements et aux chiffres qui s’affichent, mais rien. De nouveau ce flash aveuglant, mais pas suffisamment pour m’ôter l’image des seins d’Agathe.
Bon, je n’ai rien découvert de mieux. Je vais l’emmener en cours pour le montrer à Alexis demain. Après une journée comme celle-ci, difficile de trouver le sommeil. La nuit passe trop vite, et il est déjà temps d’aller en cours.
Je vais rejoindre mon habituel groupe, avec qui je suis tout le temps. Je serre la main des mecs, et je fais la bise aux filles. Enfin ça, c’est ce que je pensais faire… Alors que je veux faire la bise à Audrey, celle-ci m’embrasse sur la bouche. Je reste figé et je deviens tout rouge. Elle me demande ce qui m’arrive.
« Rien, rien… »
Chez toutes les autres filles, c’est la même chose, elles m’embrassent sur la bouche. Un simple baiser, rien de plus, mais quand même. Là de nouveau, cela ne semble choquer personne.
Je commence à m’interroger : ces deux événements (les filles qui se changent dans notre vestiaire, et maintenant qui troquent la bise pour un baiser sur la bouche en guise de bonjour) surviennent en simultané avec ma découverte de ce mystérieux appareil. Et si tout ça était lié ?
Je montre l’appareil à Alexis, à l’écart du groupe. Il ne comprend pas non plus la logique de conception de cet objet surréaliste. Je lui fais alors part de ma réflexion qui le laisse perplexe.
Je lui propose alors de procéder à un test : on n’a qu’à appuyer sur l’interrupteur, et on verra bien si quelque chose change. Il est d’accord. J’appuie donc. Les diodes clignotent, les chiffres défilent, et le flash apparaît. Nous retournons vers le groupe, pour voir si quelque chose a pu changer. Alexis me fait remarquer qu’aucune fille ne porte de soutien-gorge. C’est très visible, on est à la fin du printemps, et il fait très bon, les vêtements ne sont par conséquent plus très épais. Je vois même très légèrement les tétons d’Audrey pointer à travers son débardeur.
Et je suis certain que la majorité d’entre elles en portaient un tout à l’heure. Est-ce à dire qu’appuyer sur l’interrupteur nous plongerait dans une dimension avec un niveau de sexe n+1 ? (Pardonnez mon côté scientifique, j’ai tendance à tout mettre en équation)
Pendant toute la journée, Alexis et moi émettons des hypothèses sur le fonctionnement du Transdim comme on l’appelle maintenant (diminutif de « machine transdimensionnelle). A la pause de midi, nous tentons d’appuyer une nouvelle fois. Suite à cela, nous voyons que pas mal filles portent un string apparent.
Alexis me propose un jeu : chaque matin, on pourrait, avant d’entrer dans l’enceinte du lycée, utiliser le Transdim pour voir comment évoluent les choses.
Il a toujours d’excellentes idées, c’est pas pour rien que je suis ami avec lui. J’accepte de jouer à ce jeu.
Après les vestiaires mixtes, les baisers, l’absence de soutifs, et les strings, qu’est-ce qui nous attend demain ?
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