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Mad

Chapitre 9

Trash
Chapitre 9 : Fanny

Aymeric marche doucement sur les pavés d’un pont. Au loin, éclairée par la faible luminosité des lampadaires, une silhouette accourt vers lui. Il fait très sombre tout autour. Après quelques secondes, il reconnaît Gaëlle. Elle a l’air apeurée, mais semble se rassurer à la vue d’Aymeric.
Il ne l’a pas réalisé avant, mais le garçon reconnaît l’endroit où il se trouve : il s’agit du pont de Verlaize, celui où il a rencontré Gaëlle. Ce jour-là, il avait un entretien d’embauche – il cherchait en effet à changer de poste – et il était en retard. C’est en courant, tout en regardant sa montre, qu’il l’a bousculée sans faire exprès. Il s’est rapidement excusé, lui expliquant la raison de son empressement, et ne s’est pas attardé plus. Contre toute attente, elle était encore là à son retour, à croquer le paysage dans un petit carnet à la couverture rose. Elle l’a reconnu et est venue lui demander comment le rendez-vous s’était passé. Pas très bien : l’attitude d’Aymeric n’avait pas convaincu, son retard n’avait rien arrangé. Elle a fini par lui proposer d’aller boire un verre pour lui remonter le moral.
C’est donc sur ce vieux pont qu’elle lui apparaît. Tremblante de terreur, elle s’avance difficilement vers Aymeric, comme si quelque chose la retient. Il veut la rejoindre, mais ses jambes refusent de bouger. Lui aussi sent un danger. Il ne met pas longtemps à identifier cette présence malfaisante, cette menace insidieuse qui le poursuit depuis plus d’un an maintenant. Il crie à Gaëlle qu’il l’aime, mais elle ne semble pas l’entendre alors que les éléments se déchaînent.
Orage sinistre, vent violent, pluie épaisse, dans tout ce chaos, on peut entendre l’écho d’un rire guttural. Aymeric perçoit une masse d’ombres apparaître, qui serpente vers sa belle. Son cri d’avertissement ne vient que trop tard : Gaëlle est saisie et tirée par-dessus le pont. Dans un hurlement de terreur, elle disparaît dans l’obscurité.
Dans un sursaut, Aymeric ouvre les yeux. Encore un cauchemar mettant en scène l’homme d’ombre – nom qu’il a fini par donner à cette créature cauchemardesque. Son crâne le fait souffrir. Une odeur de pancake arrive très vite à ses narines. Il se lève, enfile son pantalon et se dirige vers la cuisine d’où il entend Madeline chantonner son air habituel.
Il la découvre en train de cuisiner, seulement vêtue d’un tablier. Ses fesses nues se dandinent au rythme de la musique. Cette vision lui rappelle des souvenirs, une scène chaude, mais où elle a fini par le menacer d’un couteau. Il n’avait pas compris sa réaction à l’époque. Aujourd’hui, après avoir lui-même étranglé sa dernière conquête en plein acte, ce geste l’étonne moins. Il ne peut s’empêcher d’avoir un léger tressautement dans le bas-ventre.
— Bonjour, Amour. Bien dormi ? lui sourit-elle.— Ne m’appelle pas comme cela, se plaint-il comme à l’époque. Et puis j’ai mal au crâne.— Tiens, prends ça.
Elle prend une boîte de cachets dans la poche de son tablier et la lui donne. Aymeric se sert un verre de jus de fruit et avale deux gélules. Ce n’est qu’après coup qu’il réalise qu’il ne s’est même pas demandé ce qu’étaient ces médicaments. Avec Madeline, ça aurait pu être n’importe quoi.
— As-tu faim ?— Oui, avoue-t-il.
Elle lui sert alors un bol de café, une assiette remplie de pancakes chauds et un pot de confiture. Elle s’assoit ensuite face à lui et boit son propre bol tout en le dévorant des yeux. Sous la table, son pied commence à lui caresser la cheville.

— Ton amie n’est pas là ? demande Aymeric pour détourner l’attention de Mad.— Fanny ? Non, elle avait cours ce matin. Elle est en première année aux Beaux-Arts.— Qu’est-ce qu’elle sait de toi ?— Elle en sait suffisamment pour savoir à qui elle a affaire. Rassure-toi, Amour, nous ne risquons rien avec elle.— Ce n’est pas vraiment pour nous que je m’inquiétais...— Tu penses que je pourrais lui faire du mal ? s’étonne Mad. Non, j’ai une totale confiance en elle. Elle est comme ma petite sœur.— Et moi, tu me considérais comme ton grand amour, et pourtant...— Tu ne m’as pas laissé le choix, le coupe-t-elle. Il fallait que je t’ouvre les yeux.
Aymeric serre les poings. Il préfère ne pas répondre, au risque de perdre une nouvelle fois le contrôle de lui.
— Et aujourd’hui, après tout ce que nous avons vécu, regarde-nous, reprend-elle. Nous voilà de nouveau réunis. Tu es venu à moi comme je l’espérais. Rien ni personne ne pourra nous séparer.— Je voulais te tuer... je le veux toujours, d’ailleurs.— Je me doutais de cette possibilité. C’est pour ça que j’ai préféré que nos retrouvailles se fassent ici, à l’abri des regards. Il fallait juste te guider jusqu’à moi.— Et donc tu as envoyé Fanny pour m’attirer ?— Exactement ! sourit-elle. Elle n’attire pas l’attention des flics, elle, au moins. Ils te surveillent toujours de près, tu sais ?— Cela fait longtemps que j’ai décidé de ne plus les remarquer. Comment as-tu fait pour leur échapper si longtemps ?— Disons que ce n’est pas la première fois que je tente de disparaître ; je sais où aller, à force. Et puis après, j’ai fait la connaissance de Fanny, et me voilà sa colocataire non officielle. Mais arrêtons avec toutes ces questions. Tu m’as tellement manqué, tu sais... J’ai tellement hâte qu’on reprenne comme avant, que tu me fasses tout ce dont tu as envie, que tu me violentes la bouche ou le cul. Avec moi, tu n’auras pas à te retenir comme avec ta Gaëlle.— Gaëlle ? sursaute Aymeric. Comment es-tu au courant pour elle ?— Bon sang, Amour, crois-tu que je resterais éloignée si longtemps sans garder un œil sur toi ? Ce n’est pas la première fois que Fanny fait une visite dans le bled où tu as choisi de siéger. Dis-moi, cette putain a-t-elle vraiment réussi à faire battre ton pauvre petit cœur meurtri ? demande-t-elle avec une pointe de jalousie dans la voix.
Aymeric comprend que la situation est délicate : Madeline est au courant pour Gaëlle ; cette dernière est donc en danger.
— Elle ne représente rien pour moi, dit-il sur la défensive. C’était juste une pétasse avec qui je me changeais les idées. Elle n’a rien à voir avec nous deux. Laisse-la en dehors...— Je te crois, Amour, le rassure-t-elle. Seulement, j’aimerais que tu rompes définitivement avec elle. Tu comprends, après l’histoire avec ton ex, j’aurais l’esprit plus léger.— Je le ferai, promet-il.— Maintenant ! ordonne-t-elle.
Aymeric sait qu’il n’a pas le choix. S’il tient à ce que Madeline laisse tranquille Gaëlle, il doit rompre avec cette dernière. De toute façon, ce serait arrivé tôt ou tard. Avec Madeline, en liberté, il n’a aucun avenir avec Gaëlle. Il retourne donc au salon afin de récupérer son téléphone. Il s’assoit sur le canapé et rallume l’appareil. Il a des appels manqués. Pas besoin de vérifier l’identité du contact. Madeline se colle à lui tandis qu’il compose le numéro.Au bout de quelques secondes, Gaëlle répond.
— Aymeric, c’est toi ? Qu’est-ce qui se passe, bon sang ? Tu vas bien ?— Oui, je vais bien, rassure-toi.— J’étais si inquiète... pleurniche-t-elle. Ton portable ne répondait pas et tu n’étais pas au boulot ce matin. J’ai cru que...— Je vais bien, je te dis. Lâche-moi un peu la grappe !
Surprise par ce ton violent, elle s’étonne :
— Quoi ? Je ne comprends pas.— Tu ne comprends jamais rien, de toute façon. T’es juste lourde à me tenir tout le temps la grappe. Tu sais quoi ? On va arrêter là. Tu me saoules trop, Gaëlle.
À l’autre bout de la ligne, Gaëlle est en pleurs. Aymeric aurait pu se montrer moins dur avec elle, mais il fallait qu’elle l’abandonne pour de bon. Il fallait qu’elle le déteste pour la tenir éloignée de lui. Et puis, il cherche surtout à convaincre Mad. C’est sûrement la chose la plus difficile qu’il ait eu à faire de sa vie. Madeline se presse contre lui de manière féline et lui caresse l’entrejambe. Si les dires d’Aymeric bouleversent Gaëlle, ils font ronronner Madeline de plaisir et lui donnent des envies.
— Non... non... Arrête, ne dis pas ça ! Je t’aime, et...— Pas moi ! Tu sais, ça fait des semaines que je vais voir ailleurs.— Non, ce n’est pas possible... Mais qui ?— Peu importe ! Des salopes que je chope en boîte et que je nique dans les chiottes. Au moins, elles ne me cassent pas les couilles avec leurs pleurnicheries.
Voilà une main qui se glisse dans le pantalon et qui vient flatter le sexe d’Aymeric. Malgré la situation, le garçon ne peut s’empêcher de se sentir raidir. L’ego de Madeline en est flatté. Très vite, la jeune femme libère cette hampe et sa bouche vorace s’en empare. Aymeric ne peut s’empêcher de gémir.
Toujours au téléphone, les pleurs et les supplications de Gaëlle se font entendre. Aymeric ne dit plus rien, se contentant de l’écouter, l’âme sombre. Il voudrait lui dire qu’il est désolé, qu’il l’aime, que plus jamais il ne lui ferait de mal, mais il ne le peut pas. Il voudrait repousser Mad, se défaire de cette bouche gloutonne qui le dégoûte, mais qui paradoxalement lui offre un si doux plaisir.
Ne supportant plus les pleurs de sa bien-aimée, Aymeric finit par raccrocher, la laissant seule dans son malheur. Ses larmes se mettent aussi à couler tandis que Mad, ne se rendant compte de rien, continue son œuvre. « Au moins, elle vivra. » se dit-il. Les yeux englués, il se contente d’observer le crâne de Madeline osciller sur son sexe. Il remarque aussi la cicatrice sur l’épaule de Mad. « C’est vrai, elle a été blessée par les flics quand elle s’est échappée de la ferme. » se souvient-il.
L’âme vide, Aymeric subit le plaisir avec honte. Il se sent coupable d’en éprouver dans une telle situation. Mad n’a pas perdu de son talent et semble encore plus affamée que dans les souvenirs d’Aymeric. Elle a tant attendu de revivre ce moment qu’elle s’applique comme jamais. Pour elle, le bonheur qu’elle a tant cherché est à portée de main. Elle est prête à tout pour satisfaire l’élu de son cœur et le garder près d’elle. Les traitements que Mad inflige à Aymeric ont finalement raison du jeune homme qui se déverse dans la gorge assoiffée de la jeune femme.
Tout comme elle l’a sorti, voilà Mad qui remet le sexe désormais flasque d’Aymeric dans ses vêtements. Un sourire radieux au bord des lèvres et un goût de semence encore bien présent en bouche, Mad pose sa tête sur les cuisses de l’homme. Ils restent là, tous deux, sans bouger durant de longues minutes, Madeline chantonnant de bonheur. Et puis Aymeric repense soudain à son cauchemar du matin, l’homme d’ombre emportant Gaëlle dans le vide.
— Un soir, tu as fait un cauchemar. Tu as parlé d’une ombre dans ton sommeil. Tu te souviens ?
Le visage de Mad s’assombrit en un éclair. Elle se redresse et regarde Aymeric avec méfiance.
— Pourquoi parles-tu de ça ?— J’ai fait ce cauchemar ce matin ; il y avait cette sorte d’homme d’ombre... Il était caché sous un pont et il m’attendait afin de m’emporter.
Rien qu’à parler de ça, Aymeric ressent une vague de frisson dans le dos et un sentiment de malaise, sentiment qu’elle semble partager. Il ne précise pas la présence de Gaëlle dans son rêve : mieux vaut éviter d’évoquer la jeune femme avec Mad.
— C’est la première fois que tu rêves de lui ?— Non, ça a commencé après la ferme. Dans les premiers rêves, ça se passait là-bas, mais depuis, il s’invite dans mes autres rêves comme si je ne pouvais lui échapper nulle part... Et puis, j’ai parfois l’impression qu’il est même là, quelque part, lorsque je suis éveillé. C’est comme s’il me murmurait des choses, qu’il me poussait à faire certains trucs...— Quel genre de choses ?— Je sais pas... hésite-t-il. Il y a ces filles que j’ai baisées en boîte et que j’ai traitées comme de la merde ou... Laisse tomber, c’est ridicule ! J’dois probablement me chercher une excuse... comme si je ne voulais pas être responsable de mes actes... mais pourtant je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.— Les premières fois où il est apparu, c’était dans ma chambre d’enfant. J’avais peur de m’endormir le soir parce qu’il venait souvent pour moi dans mon sommeil. Il m’agrippait et me griffait avant de m’emporter dans les ténèbres.— Alors, toi aussi tu le vois ? Mais bon sang, qu’est-ce que ça veut dire ?— Je n’en sais rien. Peut-être est-ce simplement une conséquence de ce qui nous est arrivé...
* * *
Aymeric est sorti prendre l’air, histoire de réfléchir à la situation, de comprendre ce qu’il venait exactement chercher ici et faire. Non seulement il a été incapable de tuer Madeline, mais en plus, il lui a cédé et a dû renoncer à Gaëlle en la faisant souffrir. Que peut-il bien faire maintenant ? Fuir ? Il est bien trop tard. Non, il lui faut des réponses. Il doit comprendre qui il est devenu.
Il rentre à l’appartement des filles. Madeline l’attend, assise sur la table de la cuisine, le sourire aux lèvres, du genre à avoir une idée derrière la tête. Aymeric se méfie. Il avance, s’empare d’une bouteille de jus de fruit dans le frigo, se sert un verre, hésite un peu et finalement se décide à prendre le risque de le boire.
— Elle n’est pas rentrée, ta coloc ?— Fanny ? Si, elle est dans sa chambre.
Une petite faim lui creuse l’estomac. Aymeric s’empare des restes de pancakes. Il mange dans le silence tandis que Madeline l’observe. Le regard de cette dernière lui pèse.
— Tu la trouves comment, Fanny ? demande-t-elle sur un ton qui se veut innocent.— Hein ? J’en sais rien... Plutôt mignonne, je crois.— Elle te fait envie ?— Où veux-tu en venir ? se méfie-t-il.— Tu pourrais la prendre si tu le voulais, la baiser comme tu en as envie...— Mad, qu’est-ce que tu racontes ? Je ne vais pas la toucher : elle est trop jeune ; et puis... hésite-t-il, il y a toi !— Elle a dix-huit ans : je ne vois pas ce qui te pose problème. Et si tu as peur que je m’en prenne à elle après coup, rassure-toi : je te fais totalement confiance maintenant. Tu es revenu à moi ; c’est bien la preuve que tu m’aimes !— Oui, mais...
Elle l’attrape par la main et le tire dans le couloir jusqu’à porte rouge qu’elle pousse doucement. Il faut un peu de temps aux yeux d’Aymeric pour s’adapter à l’obscurité de la chambre. L’homme découvre ainsi la scène : Fanny allongée sur un lit double, complètement nue, ligotée, et les yeux bandés.
Aymeric est pris d’une soudaine pulsion. Voir cette fille offerte lui allume les sens. Mais pourtant, il ne peut s’empêcher d’être pris d’un sentiment malsain. Reculant d’un pas, il ferme la porte pour ne plus voir l’objet de la tentation et commence à fuir un peu plus loin, Mad sur ses talons.
— Ne t’inquiète pas, elle ne criera pas... ou pas beaucoup. Elle n’attend que ça. Elle est comme moi, comme tu aimes ; je me suis arrangée.— Comment ça ? Qu’est-ce que tu lui as fait ?— Rien de bien méchant, rassure-toi. Son truc à elle, c’est surtout les filles. Elle m’apprécie beaucoup ; je lui ai donc appris comment se comporter avec un ou une partenaire. Vas-y, Amour, prends-la par tous les trous, je sais que tu en as envie.— Non, non, c’est dingue ! tremble-t-il nerveusement.— Ne résiste pas : tu sais que tu la veux, comme ces catins que tu as baisées en boîte.— Non, non... murmure-t-il. C’est l’homme d’ombre qui voulait...— Tu n’as pas à avoir peur de l’ombre : c’est un guide, il te montre la voie. C’est lui qui m’a murmuré que toi, tu m’aimerais. Vas-y, Amour ! l’encourage-t-elle de nouveau en repoussant la porte rouge. Prends-la ! Sois violent si tu veux. Abuse d’elle. C’est ce qu’elle veut, c’est ce que je veux, et c’est ce que tu veux !
Fanny est là, sans bouger sur le lit, comme si elle était inconsciente. Aymeric ne peut détourner ses yeux de ce corps offert. Et Mad qui lui murmure à l’oreille d’y aller comme le ferait l’homme d’ombre... Peu à peu, ses barrières tombent. Il ne parvient plus à réfléchir correctement et s’avance à l’intérieur de la chambre tandis que la porte rouge se referme derrière lui, plongeant la pièce dans une quasi-obscurité.
En quelques mouvements, le voilà libre de ses vêtements. Il monte sur le lit et pose une main sur la cuisse frémissante de Fanny. La fille a un léger mouvement de recul, mais se ravise. Elle veut dire quelque chose, peut-être pour encourager Aymeric, mais les mots ne sortent pas. Les sens de l’homme sont en feu. Ses doigts découvrent les courbes mises à sa disposition, l’intérieur des cuisses, les fesses menues, le ventre plat, les petits seins, le cou gracile sur lequel ils s’arrêtent, hésitants.
Finalement, ils s’emparent de la chevelure brune et forcent Fanny à accueillir un sexe tendu dans sa bouche. Aymeric se donne du plaisir en enfonçant sa tige profondément dans cette gorge, manquant d’étouffer la jeune soumise. Il va-et-vient sans délicatesse. Fanny ne reste pas inactive : elle lèche et suçote malhabilement le gland. Par manque d’expérience, elle s’y prend mal, avec encore trop de retenue. Ses caresses n’ont pas grand-chose d’agréable ; Aymeric décide de passer à la suite.
Ses mains repartent à l’assaut des chairs de Fanny et empoignent fermement les deux petites fesses. Il s’aperçoit que quelque chose est calé dans l’anus de la demoiselle. Un plug anal ? Décidément, Mad a pensé à tout ! Il se laisse tenter par cette voie déjà toute tracée, mais avant, il aimerait bien tester la jeune vulve.
D’un geste brusque, il retourne Fanny pour la mettre sur le ventre. Elle pousse un petit cri de surprise. Il lui glisse ensuite un coussin sous le bassin. Après quelques fessées qui la font gémir, il se décide à lui investir la chatte. Elle lâche un cri de surprise, mais Aymeric n’attend pas qu’elle se fasse à cette intrusion pour remuer du bassin. C’est serré, légèrement humide ; il apprécie.
Et puis, après plusieurs minutes de ce traitement qui malmène Fanny, il se souvient qu’il voulait tester autre chose. Sans prévenir, il arrache le plug anal afin d’y engouffrer son membre. Bien qu’élargi par le sex-toy, l’anus n’est pas assez dilaté pour la taille de l’engin qui s’introduit. Fanny lâche un cri de douleur tandis qu’Aymeric apprécie ce nouvel espace confiné.
Il se positionne bien au-dessus d’elle afin d’utiliser tout son poids pour s’enfoncer profondément, et c’est parti pour une folle cadence. Il veut entendre la jeune étudiante gémir et crier. À partir de ce moment, il ne lui laisse plus un instant pour reprendre sa respiration, et il se montre encore plus brusque qu’auparavant. L’effet est immédiat sur Fanny : ce nouveau traitement qui la rudoie sans aucun répit la fait hurler. Entre ses cris et ses halètements, elle tente de prononcer quelque chose, mais ce ne sont que des mots inintelligibles qui sortent de sa bouche. De toute façon, Aymeric n’écoute pas, trop concentré sur ses mouvements et le plaisir qui l’hypnotise.
Il n’entend que les cris. À chaque coup de boutoir, un cri. Cela lui évoque l’espace d’un instant ses propres cris de terreur et de désespoir dans la ferme. Il chasse rapidement cette pensée trop douloureuse de sa tête. Il lui pilonne le cul plus fort pour oublier, frappe encore et encore. Finalement, le plaisir l’emporte et lui arrache un orgasme. Dans l’obscurité de la chambre, il jouit tandis qu’une larme perle sur sa joue.
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