Madame m’a fait la surprise d’arriver plus tôt que prévu alors que, ne L’attendant pas à cette heure, je faisais la sieste. Si Elle m’avait demandé d’attendre gentiment prosternée qu’Elle me signale Son arrivée, il en aurait été bien évidemment autrement. Toujours est-il que j’ai heureusement fini par entendre Ses multiples appels à temps. J’écris ces mots avec le sourire car nous en avons ri toutes les deux. Merci Madame pour Votre indulgence et Votre compréhension. Nous avons quelque peu discuté de choses et d’autres puis, alors que je me préparais à passer en cuisine, Elle a préféré une commande par livraison à domicile, me complimentant sur mon choix d’un plat réunionnais qu’Elle a fort apprécié. Entre temps, nous avons fait une sortie avec mon chien suivie d’un lavage de pieds qui m’a enchantée. Le repas terminé, nous avons attendu que la nuit tombe quelque peu pour sortir. Après un premier lieu auquel Elle avait pensé mais qui ne L’a finalement pas convaincue, nous nous sommes dirigées vers le centre de Bordeaux pour une promenade nocturne sur les quais. Possédant un petit camping-car, il m’a été facile de passer de mes effets ’’civils’’ à la tenue laineuse qu’Elle m’avait demandé de préparer. J’ai d’abord enfilé une culotte en mohair et des chaussettes en laine multicolores puis un pantalon en mohair tout aussi coloré, un pull en mohair bariolé, une veste en mohair qui l’était tout autant ainsi que de longues moufles en laine et sa cagoule assortie, sans oublier mes chaussures en mohair orange et, pour finir, une longue écharpe en mohair. La température tournait autour des 30° et l’épreuve, si elle s’avérait éprouvante, n’en était pas moins délectable tant je voulais montrer à Ma Maîtresse mon désir d’une évidente appartenance, sachant qu’Elle y trouvait une satisfaction à la fois personnelle et partagée. Nous avons alors marché sur un trottoir accueillant de nombreuses terrasses de café bondées, croisant des personnes qui se promenaient, et j’entendais régulièrement des commentaires sur mon apparence tandis que Madame prenait un malin plaisir à sourire à ces gens qui me remarquaient. Personnellement, j’évitais de croiser leur regard, même s’il s’avérait que je ne puisse régulièrement faire autrement que de les voir me dévisager de la tête aux pieds. Cette épreuve était à la fois divine et difficile, Madame se délectant tout autant de ma gêne que de mon obéissance. Nous nous sommes alors arrêtées sur une place où j’ai dû prendre des poses pour être prise en photos. J’en garderai toujours un excellent souvenir car ce moment se voulait d’une évidente complicité. Après une heure à nous promener sur les quais, Madame m’a fait appuyer les mains contre le mur d’un renfoncement, a passé Ses mains sous mon pull pour pincer mes tétons, constatant que je transpirais beaucoup, puis a baissé mon pantalon afin de me donner une gentille fessée qui n’avait rien de punitif. Nous sommes arrivées à mon véhicule, je me suis changée et nous sommes alors retournées à mon appartement. Une fois chez moi, Madame m’a demandé de rafraîchir Ses pieds que j’ai massés sous la douche pour apaiser cette marche qui les avait sollicités. Nous avons bu un verre et il m’a été demandé de retourner à la douche, à quatre pattes, et d’attendre dans cette position que j’affectionne particulièrement. Madame s’est positionnée au-dessus de moi, a uriné sur mon dos avant de me laver, de la tête aux pieds, chose que je n’avais jamais vécue avec aucune autre Maîtresse. J’étais touchée par Son attention, par ce désir de me montrer que j’étais Sa soumise, certes quelque peu rebelle mais tellement désireuse de La satisfaire. De retour dans le living, alors qu’Elle avait décidé que je ne me déplacerais plus qu’à quatre pattes, Madame a cadenassé des chaînes à la tête et au pied du lit. Elle m’a alors demandé de La masser et j’ai commencé par Ses pieds, selon Ses directives, m’en sortant plutôt bien selon Ses dires. Le massage du dos fut quelque peu plus chaotique et j’ai eu droit à une leçon que je retiendrai du mieux que je peux, mon seul désir étant de La satisfaire et surtout de La combler. Après cette séance de massage, Madame m’a ordonné de retourner à quatre pattes dans la douche pour y lever la patte afin d’uriner avant que nous allions nous coucher. Je me suis exécutée puis, de retour dans le living, Elle m’a fait mettre en travers de Ses genoux pour me donner une fessée méritée puisque j’avais fumé sans Sa permission lors de soirées où j’étais en discussion avec Elle par le biais de la caméra de surveillance qui Lui permet de me diriger à distance. La punition terminée, Elle m’a fixé des bracelets de cuir aux poignets, aux chevilles et au cou. Elle a exigé que je m’allonge sur le dos sur le lit, a cadenassé les chaînes aux bracelets qui ornaient mes membres puis a joué avec mes tétons qu’Elle a tirés, tordus avec un plaisir indiscutable. Elle devinait, voyait mon plaisir dans cette douleur grandissante et vivait ce moment non pas pour elle mais pour nous. Il était temps d’aller dormir mais pas sans mettre un peu de piquant à ma nuit qui devait s’annoncer tourmentée. Madame sortit une cage de chasteté mais abandonna l’idée quand, après avoir mis l’anneau servant à fixer la cage à la base de mon sexe, une érection en a compromis la mise en place. Ses mains se sont alors à nouveau posées sur mes tétons avec lesquels Elle a longuement joué, s’amusant de me voir grimacer et m’interdisant de geindre quand la douleur se voulait trop forte et, fait rare en ce qui me concerne, arrivant à m’y faire parvenir. Elle m’a ensuite demandé de présenter mon intimité anale. Je me suis donc mise sur le ventre et, après avoir entendu le bruit d’un gant de latex enveloppant Sa main, j’ai deviné cette prise de possession que je désirais tant car évidente à mes yeux. Non pas pour moi, précisément et particulièrement, mais pour Elle. Elle a longuement préparé mon rectum préalablement lubrifié, me rassurant par des mots dits avec douceur qui m’ont poussé à cambrer mes fesses pour qu’Elle puisse mieux profiter de ce pouvoir de possession qui La fait tant vibrer. Tandis qu’elle me pénétrait de Ses doigts, Sa main libre enfouissait ma bouche, me faisant comprendre que je Lui appartenais totalement, et je me délectais de Ses crachats qu’Elle projetait dans ma bouche ouverte pour Elle. Quand Elle a estimé que j’étais suffisamment dilatée et qu’Elle avait pris Son plaisir dans cette contrainte somme toute attendue, désirée, Elle m’a introduit un plug dans l’anus, ce qui annonçait la fin du ’’jeu’’ et l’ordre pour moi de respecter Sa décision de dormir. Cela est arrivé, même si, de diverses manières, j’ai cherché à La provoquer car, et je ne dis cela que sur un plan personnel, j’aurais pu endurer d’autres tourments, d’autres directives, d’autres folies car je sais qu’Elle les désire tout autant que moi. Dans le cas contraire, nous ne serions pas ensemble. Nous nous sommes trouvées.
