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Madame Jade et aline, soumise mâle laineuse.

Chapitre 6

SM / Fétichisme
Madame a instauré une nouvelle règle dès lors que je suis chez moi, seule. Je dois porter une de mes robes en laine comme unique vêtement en plus du collier que je dois fixer autour de mon cou, preuve de mon appartenance. Je n’ai plus la permission d’être vêtue de vêtements civils dans mon appartement, sauf si j’accueille de la famille ou des connaissances n’étant pas au courant de ma soumission et de mon fétichisme, et je La remercie de cette attention toute particulière.
C’est donc dans une robe de mohair à rayures multicolores que j’ai reçu Madame en ce début de soirée. Elle a tenu à ce que je vienne Lui ouvrir la porte alors qu’Elle attendait dehors. Il m’a fallu prendre l’ascenseur et je redoutais de croiser un voisin, en tenue féminine laineuse et avec mon large collier de chienne en cuir rouge autour du cou. Il n’en fut rien mais Elle remarqua pourtant que j’étais troublée et, de toute évidence, y prenait plaisir.Une fois chez moi, je me suis aussitôt prosternée à Ses pieds légèrement chaussés, dévoilant suffisamment de peau pour que je les embrasse délicatement et aussi longtemps qu’Elle le voulait. J’aurais pu rester ainsi de longues minutes, une heure et même plus s’il l’avait fallu, car une seule chose me tient à cœur : être près d’Elle, avec Elle. Qu’importe ce qu’il se passe quand Elle est là, ce qui compte est Sa seule présence. J’aime cette complicité qui s’est instaurée et, lorsqu’Elle m’a dit qu’il serait préférable qu’Elle se douche avant que je ne baise Ses pieds, Elle savait par avance que ça n’avait pas d’importance, que L’honorer de la sorte était pour moi un vrai bonheur alors que Ses pieds n’étaient pas totalement propres.Après avoir déposé de tendres baisers sur Sa peau qu’il m’a plu de caresser du bout des lèvres, Madame est allée mettre certaines de Ses affaires dans ma chambre et d’autres dans la salle de bain. Elle est revenue avec ma ceinture de cuir sur laquelle elle est tombée par hasard. Elle servirait à rougir mes fesses car, si Elle sait qu’il est difficile de me punir par rapport aux consignes établies, Elle a conscience que je cherche les sanctions d’une autre manière, en La provoquant, par pur désir du châtiment dès lors qu’il est partagé. J’aime Sa sévérité quand elle est justifiée, j’aime la douleur qu’Elle me prodigue et que j’attends alors qu’Elle a compris que je la redoute. Je ne fais pas partie de ces masochistes convaincus que la souffrance physique est une raison d’être mais je compte parmi ces personnes soumises qui acceptent un châtiment exemplaire dans la mesure où il est fondé. Dans le cas contraire, il serait inutile d’entrer dans le ’’jeu’’.Voulant fumer sur le balcon, Madame m’a demandé de L’accompagner, de Lui préparer un siège puis de m’agenouiller face à Elle. Elle a allumé Sa cigarette tandis que j’ai ouvert la bouche et tendu ma langue puisqu’il n’y avait pas de cendrier. Vêtue de ma robe en mohair multicolore, j’aurais pu craindre que l’on m’aperçoive à travers les barreaux du balcon mais cette peur s’est plus ou moins estompée avec les mots rassurants de Ma Maîtresse. Elle a fumé une autre cigarette et je n’ai pu m’empêcher de poser mes mains sur Elle alors que cela ne m’est pas permis sans Son accord. C’est ainsi que dix coups de ceinture sur mes fesses ont été prévus.Seulement, provoquant Ma Maîtresse dans le but d’un surenchérissement voulu pour nous deux, j’en ai reçu quinze, prosternée dans le living et fesses offertes au châtiment. Je ne cacherai pas la vive douleur ressentie mais, au risque de me répéter, j’attendais ce surplus de coups. J’aime souffrir pour Elle et savoir qu’Elle en jouit, ne serait-ce que cérébralement parlant, comme j’aime en jouir évidemment. Il m’a fallu compter les coups donnés et ce fut un moment de rire commun car, dans l’instant présent, je n’avais pas saisi Ses attentes. Peut-être parce qu’Elle avait manqué de précision dans Ses termes, ce dont Elle avait convenu. J’aime Ses réflexions, le fait qu’elle relativise parce qu’Elle comprend mon approche atypique de la relation et qu’Elle en tient compte, parce qu’Elle découvre aussi une autre vision du ’’jeu’’, une histoire qui se dessine et qui sort des sentiers battus. C’est pour cela que je La vois comme quelqu’un de différent, comme je devine qu’Elle me voit autrement que la plupart des soumis qu’Elle a pu rencontrer. Ce n’est pas de la prétention mais, si je sors du lot, je progresse avec Elle comme Elle cherche à grandir avec moi tout en m’apportant Sa façon de diriger.Suite à ce châtiment qui m’a marquée tant physiquement que mentalement, Madame est allée se doucher tandis que j’ai rejoint la cuisine pour préparer le dîner. Ma Maîtresse avait précisé deux jours plus tôt que nous ne mangerions pas un plat commun. Je devais Lui faire la surprise pour le Sien alors que j’avais droit à du riz préparé sans le moindre condiment et de petites boulettes de viande hachée faites maison que j’avais passées à la poêle sans la moindre épice ni la moindre goutte d’huile.Quand Madame est sortie de la douche, Son plat était tout juste prêt : un filet de saumon en papillote avec du riz ainsi qu’une sauce citronnée que j’avais préparée moi-même. Les ingrédients pour mon plat se devaient d’être froids et c’est pour cela que je les avais cuits plus tôt dans l’après-midi. Madame me demanda deux gamelles, une pour l’eau et l’autre pour y mélanger le riz et les boulettes. Elle a eu cependant la gentillesse de mettre un peu de Sa sauce sur mes boulettes, même si un goût de citron sur de la viande de bœuf pouvait paraître inadapté. Je suppose qu’Elle en avait conscience mais je La remerciai pour autant de cette attention toute particulière. J’allais bien sûr manger à quatre pattes, à côté d’Elle, mais en ajoutant un accessoire que je redoute et qu’Elle est allée chercher dans ma chambre. Il s’agit du paillasson coco et, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, je peux assurer que le subir est un tourment des plus douloureux. Qu’on soit les pieds nus sur cette matière au demeurant naturelle ou qu’on ait la peau des fesses en contact direct avec cette multitude de fibres, il arrive toujours un moment où cela devient insupportable, d’autant plus si on bouge.Comme je devais manger à quatre pattes, ce sont mes genoux qui ont subi ce supplice qui a duré au moins quinze minutes, si ce n’est plus. Voulant boire, Madame a retiré ma pitance puis rapproché ma gamelle d’eau mais, l’ayant posée plus ou moins de côté, il m’a fallu me décaler sur le paillasson et donc relever un peu mes genoux pour les poser quelques centimètres plus loin afin d’atteindre la gamelle. La douleur déjà présente a été amplifiée quand j’ai reposé mes genoux sur la fibre du paillasson et cette sensation s’est répétée chaque fois que Ma Maîtresse a inversé les gamelles. Faisait-Elle exprès de ne pas mettre mes récipients en face de moi ? Je ne saurais le dire mais, finalement, cette souffrance me plaisait car elle venait d’Elle.Alors qu’Elle m’a autorisée à finir le fond de ma gamelle avec les doigts, Madame est allée fumer sur le balcon tandis que je restais à quatre pattes dans le living, toujours sur le paillasson qui meurtrissait mes genoux. À Son retour, Elle m’a ordonné de me lever puis de débarrasser le couvert avant d’aller dans ma chambre afin qu’Elle choisisse parmi mes accessoires de quoi jouer avec moi. Elle a opté pour un appareil d’électrostimulation qui, jusque-là, n’avait jamais servi. Je redoute les tourments liés à l’électricité, n’ayant jusqu’à présent guère connu, avec d’autres Maîtresses, que la raquette anti-moustiques sur les cuisses et les fesses ainsi qu’un autre ustensile, envoyant de petites décharges me faisant sursauter, mais que je n’ai jamais vu car j’avais les yeux bandés.Madame a étalé le matériel comprenant une télécommande, quatre patchs, deux pinces, deux cockrings de diamètres différents et un plug anal. La télécommande permet à la fois de varier les sensations liées à l’électrostimulation, de définir une durée et de programmer une intensité plus ou moins forte. Ma Maîtresse m’a demandé de me déshabiller puis, après avoir mis deux oreillers sur mon canapé-lit afin que je sois confortablement installée, Elle a attendu que je m’allonge sur le dos pour commencer le ’’jeu’’. Elle a posé deux patchs sur chacune de mes cuisses, a sélectionné l’option massage et choisi l’intensité la moins forte. Cette première approche a été plutôt agréable car, si cela faisait vibrer quelque peu mes cuisses, la sensation était tout à fait supportable. Elle a donc décidé de monter l’intensité d’un cran puis de deux et, effectivement, le changement était évident. Cependant, c’était toujours acceptable et ce même si je commençais à pousser de petits gémissements révélateurs.Madame a vite abandonné les patchs et jeté son dévolu sur les pinces. Quand Elle a commencé à en poser une sur un de mes tétons, je Lui ai demandé de bien vouloir la mettre plutôt à côté car j’appréhendais l’effet du passage de l’électricité sur cette partie de mon corps. C’est là que je vois toute l’attention qu’Elle me porte car, sachant que je n’avais jamais vécu un tel tourment, Elle a accepté. Les deux pinces mises en place, Madame a actionné la télécommande et, alors que l’appareil était sur la plus faible intensité, ma réaction fut autre que celle avec les patchs. Surprise avant tout par l’effet produit, j’ai légèrement crié, ce qui m’a valu le port d’un bâillon-boule suivi de menottes pour me faire comprendre que, quoi qu’il arrive, je ne devais pas bouger. Les mains entravées et sagement posées sur le ventre, je résistais du mieux que je pouvais chaque fois que Madame appuyait sur l’interrupteur. Je gémissais, Elle souriait et je voyais, je comprenais ce partage qui nous unit toutes les deux. C’était merveilleusement bon et ce le fut tout autant quand Elle monta d’un cran puis d’un autre tandis que mes geignements se faisaient plus forts, plus longs. Elle y prenait un réel plaisir et j’étais heureuse, tandis que je poussais d’indiscutables plaintes, de La voir sourire alors qu’Elle savait que j’endurais ce tourment avant tout pour Elle.Ayant testé les pinces sur ma poitrine, Madame les a mises sur mes orteils et, alors que l’appareil était toujours en mode massage, les sensations ont été différentes, surprenantes même, plus piquantes et cependant plus supportables. C’est à ce moment que mon chien a choisi de faire sa dernière sortie, celle du soir. Madame a retiré mon collier de chienne, m’a demandé d’enfiler une tenue civile et je suis allée alors en promenade. À mon retour, j’ai constaté qu’Elle avait posé une petite serviette sur le canapé-lit du living et j’ai compris que j’aurais droit à ce qu’Elle m’avait promis, à savoir un rasage de mon intimité. En effet, une semaine plus tôt, Elle m’avait demandé d’arrêter d’entretenir la pilosité de mon sexe qu’Elle veut d’ordinaire toujours lisse. Je me suis déshabillée puis Elle a remis mon collier, geste que j’aime par-dessus tout car il est à mes yeux plus que symbolique. Il est le reflet de mon appartenance. Elle m’a demandé de remplir un récipient d’eau chaude, d’aller chercher un rasoir et du gel douche avant de m’allonger et d’écarter suffisamment les jambes pour avoir un total accès à mes parties génitales. Elle a alors entrepris un rasage minutieux, passant régulièrement Sa main sur ma verge et mes testicules afin d’évaluer la progression de Son œuvre. J’ai fort apprécié ce moment et ce même si, quelques jours auparavant, je Lui avais avoué ma crainte d’une possible coupure. Force est de reconnaître qu’Elle s’est employée à faire preuve de cette délicatesse qui La caractérise. Autant Elle peut se montrer ferme et même dure, autant Elle peut être douce et c’est ce que j’aime en Elle, ces deux extrêmes qui font que je me sens si bien quand je suis à Ses côtés.Quand Madame a estimé que mon rasage avait été accompli comme Elle l’entendait, Elle m’a demandé de me rhabiller et de L’accompagner sur le balcon où, tandis que j’étais à genoux à Ses pieds, Elle a fumé une autre cigarette. Au risque d’être une nouvelle fois punie, je me suis approchée d’Elle et me suis collée contre Son corps, La prenant dans mes bras pour Lui signifier ma joie d’être Sienne, de Lui appartenir. Elle ne m’a pas repoussée et j’ai le sentiment qu’Elle a aimé ce moment de tendresse qui m’est indispensable dans la relation que nous avons établie. Je pourrais vouloir plus mais c’est déjà tellement beaucoup et je La remercie mille fois de m’avoir accordé ce privilège que bien des Dominatrices n’auraient pas accepté. Je vais me répéter mais je ne suis pas de ces personnes soumises que l’on rencontre aux quatre coins des sites dédiés. Je peux aller très loin dans l’obéissance mais je ne saurai le faire si la relation marche à sens unique, à savoir celui de Celle qui me dirige. Dominer, c’est savoir comprendre l’esprit soumis de l’autre et l’accommoder de manière à ce que le plat qui en résulte soit au goût des deux personnes impliquées dans le ’’jeu’’. Madame est de ces Dominatrices et c’est bien pour cela que je suis honorée de Lui appartenir.Il était temps d’aller nous coucher et, comme c’est le cas depuis quelques semaines, je dors désormais chaque nuit dans un grand sac de toile de jute épaisse. Si je suis de repos le lendemain, j’ai pour ordre de dormir dans une robe de laine piquante et en l’occurrence celle que je dois porter dès lors que je suis seule chez moi, n’ayant plus la permission d’être en tenue civile dans mon appartement. Si je travaille le lendemain, je dors nue dans ce duvet de fortune et, si j’ai froid, il m’est permis de rajouter une couverture par-dessus mon couchage. J’ai l’autorisation de poser ma tête sur un petit oreiller recouvert également de jute mais je n’ai plus droit, comme avant, aux deux gros oreillers dont je bénéficiais. J’ai la chance jusqu’à présent de pouvoir dormir sur mon canapé-lit mais j’imagine pour autant des nuits à même le sol si Madame estime que je le mérite et, quelque part, je les redoute autant que je les espère.Après avoir pris le sac de jute, Elle l’a posé par terre et m’a demandé de m’y mettre dedans, debout, avant de le dérouler sur mon corps. Elle m’a ensuite saucissonnée à l’aide d’une longue corde puis m’a aidée à m’allonger, prenant soin que ma tête repose bien sur l’oreiller. C’est là qu’Elle m’a annoncé qu’Elle irait dormir dans ma chambre et non près de moi. Sur le moment, j’étais terriblement déçue mais j’ai ensuite compris Son intention, celle de jouer avec ma sensibilité. J’allais dormir seule dans ma robe de laine piquante et, qui plus est, ligotée, sans moyen de La rejoindre. Elle savait pertinemment que je ne trouverais pas le sommeil et que je La maudirais de tout mon cœur. Elle m’a souhaité une bonne nuit, j’en ai fait de même puis Elle a éteint les lumières. Il devait être autour de minuit trente.Madame s’est levée tôt le matin, vers sept heures selon mon estimation, pour aller aux toilettes. Ne dormant pas, je Lui ai signalé mon envie d’uriner et Elle m’a libérée, me permettant de me soulager mais précisant toutefois que je risquais de connaître la sonde urinaire pour de prochaines nuits, ce qui me permettrait de n’avoir plus à me lever tant qu’Elle ne le jugerait pas nécessaire. Elle est retournée dans la chambre et moi dans mon duvet. Elle est revenue dans le living vers dix heures et j’ai préparé son petit-déjeuner. Il était temps pour Elle de partir mais Elle tenait à ce que je m’acquitte sous Ses yeux de ma seule purge quotidienne autorisée. Elle s’est assise par terre tandis que je me masturbais debout, le sexe enveloppé dans le mohair de ma robe. Selon Ses directives, il était hors de question que je prenne le temps de me caresser et j’ai dû m’activer pour vite éjaculer, ce que j’ai fait et qui L’a comblée car Elle savait qu’Elle me frustrait tout en me donnant du plaisir. Je l’aime pour Ses multiples façons de me diriger car, la prochaine fois, Elle pourra par exemple m’ordonner de me caresser quinze ou trente minutes avant de lâcher ma semence et je m’exécuterai. J’ai pris une douche rapide, j’ai enfilé une tenue civile puis j’ai raccompagné Madame à Sa voiture.
Il me tarde notre prochaine rencontre qui se fera dans un donjon où les nombreux équipements lui permettront de laisser libre cours à Son imagination. Je sais d’ores et déjà que j’aurai à nouveau droit à l’appareil d’électrostimulation et Elle m’a promis que je pourrais crier puisque nous serons dans un lieu dédié. J’imagine déjà Son plaisir à m’entendre La supplier tandis qu’Elle se délectera de me voir souffrir pour Elle. Implorer Sa pitié ne suffira pas, ni même mes larmes qui risquent de couler. Elle voudra entendre un ’’stop Madame’’ si je ne suis pas bâillonnée ou voir ma tête se secouer énergiquement de droite à gauche, pour signaler l’arrêt du tourment, si je suis dans l’impossibilité de parler. Ceci dit, je ferai tout pour aller loin, pour flirter avec mes limites, pas seulement pour Elle mais aussi pour moi, avec en ligne de mire ces nouveaux horizons que je tiens à découvrir avec Elle.
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