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Maggie, Maman et Moi

Chapitre 6

Habillée pour "ça"

Hétéro
Je fus - après cet épisode - hanté par la perversité des jeux que nous avions partagés lors de cette deuxième rencontre. Ce n’était pas d’avoir sodomisé une sexagénaire qui me perturbait. Non, cela avait été génial. Mais le fait qu’elle m’ait demandé de l’appeler "maman". Je trouvais cela très scabreux, osé, dérangeant. J’adore l’idée que sexe et morale n’aient pas grand-chose à voir ; mais qu’elle m’ait aussi donné le prénom de son fils aîné, en insistant bien, c’était tout de même assez obscène. Moi qui croyais l’entraîner sur une voie sensuelle de débauche, voilà qu’elle avait pris un drôle d’ascendant, d’un coup d’un seul. Comme aurait dit un pro des ressources humaines : "elle a pris le leadership..."
J’avais ensuite essayé de l’épater avec des vidéos de cul, lui montrer des lesbiennes vicieuses qui s’envoyaient en l’air. Mais j’avais vite compris que cela ne l’avait pas tant impressionnée que cela. Probablement, ses épisodes avec la collègue ancienne taularde l’avaient entraînée bien plus loin encore dans la débauche. Cette femme qui se disait "honnête", "pudique", réservée, cachait finement son jeu.
Et puis, troisième tentative, un peu prétentieuse et vaine, de jouer les initiateurs : je lui avais demandé de me faire pipi sur le corps ou le visage, comme un qui en avait l’habitude, alors que ce n’était pas vraiment le cas. Je pensais qu’elle n’oserait pas, ou qu’il faudrait la supplier, comme un sommet de vice, mais elle n’avait pas rechigné, et finalement, c’est elle qui m’avait autorisé "à la boire". Elle m’avait laissé doigter son cul, bien profond, à tourner en rond mon majeur au plus loin de son intime. Et plus obscène encore, elle avait très bien compris que je touchais son caviar. Et que cela m’excitait. Et c’est elle qui avait fixé la limite, en verbalisant le jeu, "je sais que tu voudrais que je fasse sur toi".
Mais "je ne le ferai pas". "Tu es vilain".L’idée que je n’avais en réalité plus grand contrôle dans ce début de relation qui tournait vers l’inavouable m’est apparue plus évidente encore lorsque je me suis rendu dans cette boutique de lingeries sexy du quartier Pigalle. Elle voulait que je l’habille comme une pute. Elle me donnait presque sa liste de commissions ! Je me suis convaincu que pour bien me déguiser, il fallait rester dans le classique. Cela devait se jouer entre noir à dentelles roses, ou violettes, ou mauves. Et rouge à dentelles noires. J’ai demandé au vendeur ce qu’il pouvait me proposer dans ce registre, j’ai hésité, et finalement j’ai acheté trois combos culotte et serre-tailles. Je me suis dit que peut-être, cela nous donnerait l’occasion d’essayer ces différentes parures à plusieurs reprises...
N’étais-je pas en train de devenir accro à ces rendez-vous avec une femme que...Que j’avais connu gamin ! Qui m’avait fait goûter, bols de chocolat chaud, tartines ou BN...Qui nous avait payé des glaces, à ses garçons et à moi ? Cette femme qui m’avait avoué son désir pour ma propre mère ! Ce n’était pas banal, quand même...Et je n’avais personne à qui le raconter.
Je n’allais pas avouer ces turpitudes à mon épouse !
J’ai conservé ces emplettes dans le coffre du SUV. Pendant les deux semaines suivantes, j’ai tenté de faire convenablement l’amour avec ma régulière, mais j’étais hanté par l’ambivalence de ces deux rencontres avec, comment dire...
Une femme de ménage améliorée, ça paraissait un peu méprisant de le dire comme cela, mais c’était grosso modo la vérité. Sauf que c’est elle qui m’avait conduit sur son propre terrain. Bien entendu, rien ne se serait passé si je n’étais pas allé la rencontrer. Si je n’avais pas répondu à sa confidence par la mienne, et dévoilé mon désir ancien. J’avais obtenu bien plus que je n’aurais souhaité de cette discussion, qu’au reste je n’avais pas envisagé initialement. Je voulais juste revoir la femme sans relief qui m’avait tant obsédé vingt ans plus tôt. Au bout du compte, c’est elle qui tenait à présent le gouvernail. Elle, qui m’avait demandé de la prendre en levrette, puis de la sodomiser. Elle qui avait fait déraper cette enculade sur un terrain incestueux, au moins dans son esprit.
Cela surtout me troublait. Et de plus en plus, chaque fois que j’y repensais. Bien plus que sur le moment même.Je suis allé sur le web à la recherche de vidéos mettant ce genre de scènes en images. On trouve tout, sur le Net. En cinq minutes, je repérai un clip d’une quadragénaire en porte-jarretelles, se faisant baiser dans la baignoire par un gaillard tatoué qu’elle appelait mon petit chéri. Il la ramonait par-derrière, et à un moment, elle glissait un sommet d’obscénité.
— Tu veux enculer maman, mon Trésor ? Il est temps d’apprendre à enculer. Viens, je vais te montrer.
Venait alors un déluge de mots crus, qu’elle débitait d’une voix insolemment vulgaire, et tendre aussi, d’une certaine façon. J’ai dû regarder cette vidéo à cinq ou six reprises, avec chaque fois la même jouissance presque immédiate... Est venu ce jour de ma troisième visite à Madame Maggie, que je ne suis pas près d’oublier. Un auteur a dit que le pire dans les désirs est de les voir se réaliser. Le même affirmait aussi qu’ils sont faits pour qu’on n’y résiste pas. Obéissant, je suis venu avec mes trois parures de lingeries. Maggie m’a reçu en peignoir, comme si elle sortait juste de la douche. Elle m’a servi un café, un verre de rhum, on a pris notre temps, elle a contemplé les trois ensembles sous blister, on les a commentés, elle m’a complimenté pour mon bon goût, en vrai, on était clairement dans le vulgaire, mais c’était l’idée. Elle a dit je crois que la rouge m’ira bien, je vais l’essayer.
— Tu m’attends, mon petit Hervé ? Ta Maggie va revenir habillée en putain. Rien que pour toi. Habillée comme il faut... "Pour ça".
Elle est passée dans sa chambre. J’étais assis sur le canapé. Je me suis servi un rhum. Prêt pour une nouvelle séquence de baise avec une dame de plus de soixante ans qui me menait, semble-t-il, par le bout du gland, ce qui est toujours mieux que le bout du nez.
Elle est sortie de sa chambre ; une robe de chambre de satin noir avait remplacé le peignoir de bain. Elle s’est positionnée debout face à moi pour se faire admirer. J’ai noté qu’elle avait mis une paire de hauts talons. On s’en doute, ce n’étaient pas des Louboutin. Mais elles avaient une certaine élégance. On devinait sa paire de bas noirs. Et à la cheville droite, j’ai noté une petite chaînette qui la mettait en évidence. Une chaînette qu’elle n’avait pas lors de nos premiers assauts.
Elle a dénoué la ceinture de la robe de chambre. Elle avait finalement enfilé le porte-jarretelles noir à rubans violets, et la culotte assortie. La culotte était petite, sa toison débordait sur l’intérieur de ses cuisses, et même un peu plus haut, quelques duvets montaient vers son nombril. Elle a caressé ses seins, qui n’étaient ni très petits, ni très gros, mais j’étais toujours aussi fasciné par les aréoles brunes, plus larges que celles que j’avais pu admirer chez les femmes qui m’avaient accordé leurs faveurs. Elles n’étaient pas non plus d’une dimension étonnante qui eût rendu les seins difformes. Mais cela donnait à son corps une sorte d’arrogance, puisqu’elle était par ailleurs mince, je pourrais même dire un peu maigre.
Je l’ai admirée. Je lui ai dit qu’elle portait magnifiquement cette parure, elle a souri et, contente :
— Oui. Je trouve aussi. Je veux voir si je te fais de l’effet. Laisse-moi te déboutonner.
Je me suis levé, elle a desserré ma ceinture, baissé mon pantalon, et le caleçon de soie noire que je portais. Elle a vu mon sexe. Déjà bien orienté à la hausse. Elle m’a complimenté.
— Aujourd’hui, tu te laisses faire. C’est moi qui te fais jouir. Viens, Hervé. Viens dans ma chambre à coucher. Allons faire l’amour.
Le lit était fait soigneusement, elle a soulevé, retiré la couette, les deux autres fois, nous avions baisé sur elle. Là, nous nous sommes tous deux allongés sur les draps, dans ce qui avait été jadis, probablement, son lit conjugal. Elle s’est accroupie pour aller jusqu’à ma bite qu’elle s’est mise à sucer. Lentement. Sensuellement. Ma main pouvait juste palper le haut de ses cuisses sur cette petite bande où la peau s’offre autant que le tissu. Tirer sur ses jarretelles...
Elle humidifiait mon gland de sa salive, je l’entendais qui crachotait dessus, c’était très doux, plus tendre, moins sauvage qu’à nos deux premières rencontres. D’une main, elle tenait mes couilles, bien fermement. Comme si elle les soupesait. L’autre main allait doucement sur ma hampe, en rythme avec sa bouche. Progressivement, la main qui tenait mes bourses est venue se glisser entre mes cuisses, elle a griffé mon entrejambe, à la recherche de mes fesses. Elle a griffé l’entrée de mon anus, j’ai deviné qu’elle avait aussi mouillé son doigt, et elle m’a pénétré avec assurance.
Une phalange. Puis l’autre. Bientôt, tout son majeur a fouillé mon cul, pendant qu’elle continuait de m’avaler. Je me suis senti totalement à sa merci. C’était bon. Je n’ai pas pu me retenir longtemps, j’ai crié, gémi, pendant que j’éjaculais fortement dans sa bouche. Elle ne s’est pas arrêtée. Elle branlait mon anus avec application, puis avec plus d’énergie, j’étais parcouru de frissons, allait-elle me procurer un autre orgasme, anal, cette fois ? Je dois bien reconnaître que cette putain allait me faire jouir comme cela ne m’était jamais arrivé. Et cela fut fait. J’ai voulu après cela, m’occuper d’elle. Mais elle m’a surpris en assénant :
— La professionnelle ne jouit pas. Elle donne du plaisir à son client.
J’ai voulu rire, mais elle a continué, presque sentencieuse :
— Je ne te demande pas de me payer, puisque tu l’as fait en nature, avec ces parures. Je crois que cela plaira aux deux hommes qui viennent parfois me visiter. Oui, oui. Tu peux être surpris. Mais je n’ai pas trop le choix. Le repassage et la couture ne me permettent pas d’assumer totalement les dépenses obligées. Alors oui, je complète comme je peux.
Et elle a continué...
— Tu vois, je suis assez menteuse, à mes heures. Je t’ai dit que je n’avais plus de relations sexuelles, et que j’étais une femme honnête et timide. Je sais bien que c’est l’image que je donne. Celle d’une brave femme un peu bêtasse. Je ne suis pas dupe...
J’étais abasourdi. Elle a aussitôt précisé...
— Rassure-toi, mes deux partenaires réguliers utilisent toujours des capotes, même si tu m’as fait l’amour sans protection, ne t’inquiète pas, je fais régulièrement, - très -, des tests, et je suis saine. Ne t’inquiète pas, mon petit chéri.
Elle a continué, d’un ton plus tendre :
— Si tu as le moindre doute, sache bien, aussi, que j’ai vraiment joui avec toi. Je n’ai pas simulé. Je te le promets. C’était vraiment bon de le faire avec toi. Tu m’as tellement ému, lors de ta première visite, quand tu m’as avoué tes fantasmes de jeune homme. J’ai été sincère.
Elle l’a répété, appuyant sur les mots :
— J’ai vraiment joui avec toi.
J’étais, pour le coup, sacrément bousculé. Naïf que j’étais. Elle s’est allongée à mes côtés, et m’a pris dans ses bras comme pour me consoler de cet aveu tellement surprenant. Elle louait son corps à domicile à deux individus.
— Vous ne prenez pas le risque que cela se sache ? Que d’autres viennent vous malmener ? — Non, ce sont deux hommes discrets. L’un est mon ancien chef de service, et l’autre son meilleur ami. On fait cela "à la bonne franquette", ils viennent une fois de temps en temps. L’un ou l’autre me téléphone, on prend rendez-vous, et j’essaie de les satisfaire. Au début, ce fut un échange de services. Le Chef m’a aidée à éloigner mon amante, l’ancienne prisonnière, qui m’avait quand même bien malmenée. Il l’a changée d’affectation, mais m’a dit que mon histoire avec elle - j’avais dû lui raconter l’emprise que je subissais. Il avait vite obtenu des détails - l’avait terriblement excitée. Il m’a baisée. Puis présentée à son ami. Et quand j’ai pris ma retraite, ils ont proposé de "m’aider" en échange de quelques bontés, comme ils disent. Ils profitent. Mais avec gentillesse et tact.
J’étais là, entre les bras de Madame Maggie, découvrant une femme dont je n’avais pas eu la moindre idée des secrets qu’elle pouvait conserver, dans le cabas des commissions. Pour mentir, oui, elle mentait bien ! Elle me plaquait de petits baisers sur le front, câlinait mes cheveux, maternante et habillée de ses bas noirs, de ce porte-jarretelles de sex-shop. Elle maniait sacrément les contrastes. Elle a regardé le doigt qu’elle avait enfoncé dans mes fesses. Elle l’a senti, elle a souri, puis l’a essuyé contre un kleenex. Et puis, elle a porté ce qui allait s’avérer "le coup de grâce".
— Tu sais "mon petit chéri"...
Elle mettait beaucoup de tendresse dans ces trois mots, comme pour me consoler par avance...
— Tu sais. Je t’ai dit la vérité. Des vérités...
Elle a fait silence, ça durait un peu...
— Je viens de te dire que je t’avais un peu menti, aussi. Il faut maintenant que tu m’écoutes...
Ce que je faisais.
— J’ai aussi fait de plus gros mensonges...
(À suivre)
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