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Maggie, Maman et Moi

Chapitre 8

Que tombent les masques

Divers
J’aimerais que puisse continuer cette histoire entre Maggie et Hervé, où rodait le fantôme de Solange. Je vous remercie de l’avoir lue en entier, si tel est le cas. Je l’ai inventée ; ou, pour le dire plus précisément, je suis parti de certains éléments vrais, où sont venus s’agréger d’autres, totalement imaginés. Et certains ont été arrangés. Il en va ainsi, dit-on, pour toute fiction. Le mix m’est venu au fur et à mesure de l’écriture, alors que seule m’intéressait au départ l’idée de me débarrasser enfin de ce fantasme de jeune homme, posé sur l’image de cette dame Maggie.
Car voilà le plus véridique de l’histoire, qui vous paraitra le plus absurde peut-être. À mon âge pourtant mûr, il m’arrive encore de penser à cette femme, pour revivre ce fantasme... alors que la pauvre a probablement quitté ce monde, si je songe que ma mère, dont il est aussi question dans l’histoire, aurait à présent passé la barre des 90...
Oui, penser à Maggie peut encore me procurer une érection, lorsque je songe qu’elle aurait pu être mon initiatrice. Je me masturbe encore en pensant à elle, je revis ces séquences imaginées, et chaque fois, j’arrive au bout du plaisir. Ensuite, je me demande si tout cela est bien « normal », et je me souviens que « normal » et « sexe » riment assez pauvrement.
Je me refais le film, moi face à elle, ayant le plus grand mal à masquer l’érection qu’elle me procure. Elle le remarque, sourit, s’en amuse. Me demande si c’est bien elle qui me met dans un tel état. Je rougis. Malicieuse, elle s’approche et fait jaillir d’une main douce mon sexe de mon pantalon de jogging. Elle me dit des mots comme "coquin", "un vrai petit homme". Ce genre de choses. Elle me masturbe lentement, mais j’ai tellement peur de jouir trop vite, excité comme je le suis. D’ailleurs, je ne parviens pas à me contrôler longtemps. Elle ne s’en offusque pas.
— La prochaine fois, promet-elle, je le ferai avec ma bouche. Je pense qu’on ne te l’a jamais fait ? Mais tu dois me promettre de ne rien dire...
Par la suite, vous devinez que dans mon petit délire secret, cette femme m’apprend tous les mystères, comment faire jouir une femme avec ses doigts, sa langue... Et comment la pénétrer sensuellement...
J’en reviens à l’histoire écrite. Hélas, il y a longtemps que je ne suis plus cet homme dans la force de l’âge, autour de 35 ans, qui cherche à renouer le contact avec une sexagénaire qui se révèlerait une merveilleuse « sexYgénaire » ... En réalité, j’ai passé la soixantaine et Maggie avait à peu près l’âge d’être ma mère. Je vous laisse faire un rapide calcul. Quant à m’imaginer à présent reprendre contact avec elle, cela ne me semble pas un seul instant envisageable. Aujourd’hui, la différence n’aurait probablement plus rien d’érotique.
Et tout cela parce qu’un jour, je l’avais vue en chemise de nuit transparente. En silence, j’avais admiré ses seins. Pas sa chatte, cachée ce matin-là par sa culotte noire. J’ai souvent regretté de n’avoir pas osé exprimer ce jour-là une phrase telle que « vous êtes belle ». Simplement. L’oser aurait peut-être eu des conséquences inattendues...
Voulez-vous savoir ce qui dans cette histoire est vrai, faux, arrangé?Vrai, donc, le désir ressenti pour cette dame que je croisais chaque dimanche chez elle. Pas très belle, peu cultivée, modeste et gentille. Douce. Était-elle seulement sensuelle ? Je n’en sais rien. Elle me faisait donc rêver. Et bander, oui, chaque fois que je m’imaginais déniaisé par elle. Il faut dire qu’à l’époque, puisqu’on parle précisément des « seventies », l’initiation par une femme mature et bienveillante était à l’origine de nombreux livres ou films, et dans ce registre, ne semblait pas choquant.
Sur un site de tchat, une femme plus âgée que moi a un jour accepté de jouer son rôle, lors d’échanges écrits. Elle avait bien saisi les ressorts de mon désir, et m’emmena très loin avec elle dans l’imagination. Lors de ce dialogue très cérébral, cette femme a su me faire jouir, en direct...
Inventés ? Les prénoms, que j’ai changés. Ceux des deux femmes et des enfants, aussi.Arrangé ? Le fait qu’un jour, étant un peu plus âgé, j’avais rencontré Madame Maggie par hasard dans un magasin. On parla, assez vite elle me confia avoir fait une thérapie après la mort de ma mère, deux ou trois ans plus tôt. Et elle me précisa bien ces mots : « j’aimais ta mère ».
Je n’eus pas l’empathie suffisante pour réagir et demander plus d’explications. Peut-être aurais-je dû la relancer, chercher à en savoir plus ? À cette époque, j’étais plus obnubilé par l’idée d’effacer le souvenir de ma mère de ma mémoire. J’en restai donc ce jour-là au niveau zéro de l’interprétation. J’ai entendu qu’elles étaient deux amies et que Maggie l’aimait beaucoup. Ce dernier mot suffisant à effacer l’hypothèse du désir, d’être amoureuse. Réellement. Cette hypothèse de son désir sexuel ne m’est venue que plus tard. Je suis donc incapable de décider si tel était ou non le cas. Et je m’en suis voulu d’avoir été si peu attentif, alors que oui, peut-être me tendait-elle une perche qu’elle aurait voulu que je sache saisir ?
Imaginé ? Par ricochet, l’homosexualité de ma mère, dont j’ai connu certains des amants, et dont je n’ai nul indice qu’elle ait pu l’être, même à temps partiel. Pourtant je suis convaincu qu’elle avait une réelle attirance pour les femmes, et particulièrement lorsqu’elle pouvait prendre sur elles un ascendant. Elle n’en avait sans doute pas conscience. Du reste, la psychologie n’était pas son domaine de prédilection, encore moins les arcanes de l’inconscient.
Une vérité : elle était tyrannique, insupportable, tout le monde dans sa famille se méfiait d’elle et la maintenait à la marge... Ainsi, l’idée qu’elle aurait pu être infréquentable parce que lesbienne m’a paru tout à fait envisageable, plausible, à défaut d’être garantie.
Vraies, et pour tout dire, épouvantables, terrifiantes, les relations qu’entretenaient mes parents à mon propos. Mais de cela, je ne parlerai pas davantage, pas question de casser l’ambiance. Inventées, les liaisons coupables parce que tarifées que cette pauvre Maggie aurait pu entretenir, pour aider à sa survie. C’était je pense, la plus honnête des femmes. Courageuse et mère appliquée. Je mets honnête entre guillemets, par commodité. Mais je ne juge pas les autres « malhonnêtes » pour autant.
Vrais, la plupart des fantasmes évoqués au fil des épisodes dans cette rencontre charnelle. Même ceux flirtant avec l’inavouable. Je n’ai pas osé écrire jusqu’à ce jour une histoire "trash", qui aborderait vraiment l’uro. J’en distille un peu dans mes différentes histoires. Pour ce qui est du scato, j’assume la part de perversité, je comprends que cela puisse dégouter, voire écœurer, cela peut l’être à mes yeux aussi... Mais pas toujours ! Dans certaines circonstances, cela peut devenir très érotique d’un point de vue « cérébral". Car le plaisir de la transgression est au cœur de mon imaginaire. Même si certaines choses ne peuvent être qu’imaginées, bien sûr, et non réalisées...
Enfin, inventée, du moins je le pense, l’idée que ma mère aurait pu de son côté jouer le rôle d’initiatrice pour les fils de Maggie. On me l’affirmerait que pour le coup, je tomberais de l’armoire !J’avoue que me plairait d’avoir des réactions, commentaires, questions, à cette histoire qui de toutes celles que j’ai écrites ici, est celle qui m’importe le plus... Nous verrons bien. Merci encore de l’avoir lue !
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