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Le Maître

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Bastien m’amène jusqu’à ma chambre. Il était un peu plus vieux que le maître. Il a une énorme cicatrice sur le côté droit du visage. Il porte un costume de majordome. Je commence à lui parler.
— Comment vous êtes devenus les serfs du maître ?— Non, on est pas ses serfs, on est des employés de maison nourris, logés et blanchis. Ses parents étaient plus ou moins royalistes. Par conséquent, ils ont toujours eu des employés de maison qu’ils appelaient serfs. J’ai gardé ce nom parce que, quand je suis entré à son service, je devais surtout m’occuper de son père qui était très malade. Le maître a gardé cette appellation par accoutumance.—Et son nom, il vient d’où le maître?— C’est un titre pompeux qu’il aime bien avoir. J’ai toujours connu le maître avec ce nom. Quand j’étais jeune, je me suis blessé avec une machine sur la propriété. Le maître m’a, dès ma sortie, réembauché non plus dans les champs mais comme employé de maison.»
On arrive à la chambre. Les murs sont recouverts d’objets de décoration et de tableaux. Le lit au milieu ne touche pas le sol. Il est suspendu en l’air par quatre cordes très épaisses. Il y a une commode en bois somptueuse. Je reste bouche bée quand Bastien m’annonce qu’il doit partir. Je me dis que ça pourrait être pire. Je dois juste satisfaire un mec pour avoir droit au paradis.
« Après tout, c’est peut-être dans tes gênes. Ta mère a fait la même chose pour rester en France et ne pas être renvoyée en Turquie. Alors, pourquoi tu ne ferais pas pareil ?Parce que tu vaux mieux que ça, ma petite. Voilà pourquoi. Mais, d’un autre côté, j’aurais accès à un manoir gigantesque . » pensais-je.
Je me pose sur le lit et m’endors aussi sec, décidant de voir comment ça se passerait demain.
Je me réveille, le soleil dans les yeux. Encore endormie et mal réveillée. Simon arrive dans la chambre avec un plateau en argent tout aussi garni que celui d’hier. Il commence à essayer de me parler. Voyant que je ne réagis pas, il hausse un peu le ton.
— Comme je le disais, il y a quelques règle. Les zones de travail te sont interdites pour ton propre bien. Certains de ces hommes vivent depuis des mois sans voir de femmes. Alors, une aussi jolie fille que toi, tu te retrouverais remplie de sperme avant même que tu n’aies eu le temps de dire ouf. Ensuite, le maître autorise toute sortie hors de la propriété mais personne n’y entre sans sa permission.— C’est tout ?— Pour les règles classiques, oui.— Classiques ?— Le maître a quelques habitudes sexuelles qui peuvent paraître étranges de prime abord.— Comment ça ?— Il aime bien avoir le dessus sur ses partenaires.— C’est pas le premier.— Il est un homme bien. Mais en matière de sexe, plus d’une a refusé son accord après juste une séance avec lui.
— Une seule ?

Je commence à m’inquiéter. Que pouvait-il leur faire pour qu’aucune ne reste plus longtemps ?
— Le maître m’a demandé de vous prévenir afin que vous fassiez comme bon vous semble.
Il part vers la porte. Je le retiens en demandant :
« C’est quoi les règles en matière de sexe ?— Tu dois être nue au début de chaque séance, tu n’as pas le droit de le regarder dans les yeux durant les séances et tu dois demander l’autorisation de parler.— Une femme a accepté de supporter ça ?— Jamais plus d’une fois. Toutes ont fini par craquer. Elles ne faisaient pas le poids. La plupart du temps, elles partent avant même la fin. Le maître a dit qu’il aimerait te voir cet après-midi dans son bureau.
Je sais ce qu’il va se passer cet après-midi. Je sais très bien comment il va se comporter avec moi. Pourtant, j’ai envie de rester, j’ai envie d’y aller. Serais-je prête à supporter cette torture pour ce paradis ?
Je passe le reste de mon temps libre à penser à ce qui va advenir de mon corps. Simon ne m’a pas dit ce que j’allais devenir une fois passée la porte. Peut-être ne le sait il même pas.
J’arrive à 14 heures devant son bureau habillé. Ne sachant pas si cela serait une séance ou pas, je préfère ne pas me dénuder et risquer de me faire honte devant lui.
« Berin, assieds-toi. Simon t’a fait la commission. Tu sais comment je suis avec mes partenaires. Je voulais que tu sois consciente de ce qui va se passer. L’es-tu ?— Oui Maître.— Alors, pourquoi es-tu habillée ?— J’ai pensé que, si vous aviez des invités, il ne valait mieux pas que je sois nue devant eux.— Intelligente en plus ! Tu me plais de plus en plus. Tu seras meilleure encore que ce que je pensais. Déshabille-toi !
Je me déshabille sans attendre. Je me retrouve complètement nue devant lui. Il est là, en train de me scruter comme l’on regarde une carte de restaurant en se demandant par où on va commencer. Il commence à toucher ma poitrine, il serre mes seins, un bonnet B, dans ses mains. Il serre doucement, ça commence pas trop mal, c’est pas trop douloureux, c’est même excitant. Ses mains chaudes et fortes sur mes seins m’excitent. Il serre de plus en plus fort, l’excitation se transforme en douleur. Il relache la pression, je souffle, je regarde mes seins. On voit la marque rouge qu’ont laissée ses mains. La douleur et la chaleur sont encore fraîches alors qu’il commence à me fesser doucement. Il s’arrête assez vite sans être allé cette fois-ci jusqu’à la douleur.
Le maître appuie sur mon épaule afin de me faire comprendre de me mettre à genoux. Il veut que je le suce. Je sors sa bite de son pantalon, il est déjà bien dur. Je commence donc directement à le sucer sans passer par la masturbation. Il cale ses mains derrière ma tête. Au bout de 30 secondes, il force ma tête avec ses mains afin d’imprimer son rythme. Il m’oblige à le prendre en entier dans ma bouche. C’est pas qu’il était bien gros mais je n’étais pas habituée. Il m’empêche de me dégager, me faisant m’étouffer à plusieurs reprises. Il commence même à me hurler dessus « Allez, salope, plus vite ! ». Il est devenu violent. Je comprenais pourquoi les filles partaient. C’était un homme complètement différent. Je continue de le sucer en respectant son rythme. Ses couilles rebondissant sur mon menton, sa bite au fond de ma gorge, les va-et-vient de plus en plus brutaux, les pauses au fond de ma gorge de plus en plus longues... Au bout d’un moment, il finit par jouir sur mon visage. Je commence à voir trouble, je n’arrive pas à me relever, tout devient noir autour de moi.
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