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Maître

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Note de l’auteure : bonjour à tous. Il y a eu un léger bug concernant mes chapitres. Veuillez ne pas prendre en compte le dernier Maitre (4) que vous ayez pu lire. Afin de vous remettre dans l’histoire je vous conseille de relire Maitre (3). Veuillez m’excuser pour la gêne occasionnée. 

                                                          Chapitre 6

Rain : Il fait tellement chaud dans cet endroit. Je n’ai jamais aimé la chaleur, le soleil, l’été... Je n’ai jamais trouvé cette période de l’année chaleureuse, tout le monde a chaud, tout le monde transpire, l’air n’est pas agréable mais suffocante. Tandis que la saison hivernale est conviviale, on se retrouve autour d’un bon feu avec un chocolat chaud brûlant, autour d’une bonne raclette familiale. Et puis il y a Noël, ma fête préférée. Toute la famille se réunie autour d’une table bien garnie, le sapin trône dans la pièce avec sa belle étoile lumineuse sur la cime. Mais la chaleur ici est différente, elle est ardente, électrique, je le ressens dans tout mon corps. Je ne sais pas ou je vais mais j’y vais hein, j’arrive au bout du couloir et me dirige vers la première porte que je vois. Elle est entrouverte, je m’approche lentement, à pas de loup. J’entends des gémissements d’hommes, des claquements et des bruits étouffés. Je jette un œil à travers l’ouverture. Je me fige, une femme est à quatre pattes sur un lit, les mains attachées dans le dos. Un homme est sur les genoux en face d’elle, il lui baise la bouche sans ménagement, ses coups de reins sont brutaux. Il lui tient fermement la tête droite, il se mord la lèvre inférieure. Un autre homme est derrière elle, il est en train de la pilonner. Ses mains agrippent fermement les fesses de la femme. Il pousse des râles de plaisir, sa tête est penchée en arrière, ses yeux sont fermés et sa bouche est grande ouverte. Quand à elle, elle tremble de tout son corps, ses mains sont crispées, elle remue du bassin d’un mouvement aguicheur. Mais ce n’est pas tout, j’aperçois des gens assis au fond de la pièce sur des sièges comme s’ils étaient au cinéma ! Cet endroit n’est pas croyable et ce qui encore plus déconcertant c’est que rien ne me choque, rien ne m’effraie au contraire, c’est assez perturbant d’ailleurs, je me sens comme à ma place, je me sens bien ici. Cette remarque me fait l’effet d’un coup de poing en pleine figure, cela fait des mois que je ne me sens plus à ma place nulle part. Une main agrippe fermement ma nuque et m’entraîne en arrière, je perds équilibre et me cogne le dos contre le mur. Aie ! Qu’est-ce que ? Je n’ai pas le temps de finir ma pensée que la main vient m’agripper brutalement la gorge, je lève les yeux pour... • Bonsoir jeune chienne égarée... Me susurre l’homme de la ruelle. Il est là. Il est vraiment là. Et donc ça veut dire qu’il traîne dans cet endroit. Ses yeux sont aguicheurs, ses lèvres sont remontées en sourire coquin. J’enrage, j’essaie de me débattre, de le frapper au visage. Je m’agite dans tous les sens. Il ricane.• Oh... Ma petite chienne n’est pas docile. Ce n’est pas grave, je vais t’éduquer.• Allez-vous faire foutre ! Il se colle à moi, je sens une bosse dure au niveau de son pantalon. Ce type est complètement ravagé. Je ne peux pas bouger, sa main est toujours sur ma gorge. Je plante mon regard dans le sien. Il sent le sex-appeal, je ne savais même pas que ça avait une odeur. Il est beau... Il est très beau. Il a bien les cheveux ébouriffés châtains, ses yeux sont verts, il a un visage fin et doux et une paire de lunette. Mon Dieu, je lui donnerais le bon Dieu sans confession si je n’étais pas dans cet endroit avec lui. Mon regard dévie vers sa bouche, si sensuel. Mon cœur bat de plus en plus vite, ma bouche est sèche mais je ne suis pas sèche à un endroit de mon corps, non, je suis littéralement en train de mouiller pour cet homme énigmatique. Je passe ma langue sur mes lèvres ce qui a l’air de lui plaire. • Sage... Chuchote-t-il. Il enlève lentement la main de ma gorge, je prends une grande inspiration. Depuis quand je suis contente de respirer ? Je me lèche une nouvelle fois les lèvres pour attirer son attention. Il sourit, j’ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, je prends appuie sur mon pied droit et m’élance sur la gauche à toute allure. Je ne regarde même pas s’il me poursuit. Je ne sais pas ou je vais, je bifurque à droite, à gauche, tout autour de moi les autres me regardent. Après quelques secondes de course je me retrouve sur les balcon en haut de la piste de danse, je m’élance dans les escaliers, m’enfonce dans la foule, je pousse les danseurs pour me frayer un passage jusqu’a la porte, certains râles. Je m’arrête devant le vigile, complètement essoufflée. • Pourquoi tu cours ? Me demande le vigile. • Je suis poursuivie ! Le vigile lève les sourcils et regarde derrière moi. Il se met à rire :• Par qui ? Casper ?
Hein ? Je me retourne. En effet il n’y a personne derrière moi, la fête bat son plein sur le morceau Enter the Demons de Trevor Something. Je regarde autour de moi, il n’est plus là. Je lève les yeux et le vois accoudé aux rampes, il me fixe. Il ne bouge pas, il se contente simplement de me donner la chair de poule avec son regard de prédateur. Je le fixe à mon tour, fait mon plus beau sourire insolent et lui fait un doigt d’honneur. Je peux sentir de là où je suis qu’il est énervé, à mon avis cet homme ne doit pas avoir l’habitude qu’une femme s’oppose à lui. Dommage pour lui, je ne suis pas docile. J’indique au vigile d’ouvrir la porte. Il faut que je sorte, que je retourne en haut, dans la réalité.

                                                          Chapitre 7Rain :
Après avoir fui cet endroit, qui je ne suis pas sûre soit bien réel, je me suis mise à déambuler dans la ville, je ne sais pas où je vais mais je ne veux pas rentrer chez moi, je ne tiens pas en place. Trop de choses se bousculent dans ma tête, trop d’images obscènes, trop de questions, depuis quand cet endroit existe ? À qui appartient ce club ? Tous ces gens, que ce soit les danseurs, les voyeurs, ceux qui se donnaient du plaisir, ils semblaient tellement... Libre.Et puis il y a lui. Qu’est-ce qu’il croyait au juste en m’attrapant comme ça ? Que j’allais me laisser faire et le supplier de me baiser ? Pendant un cours instant je n’ai plus voulu bouger, je voulais me noyer dans ses beaux yeux verts, je voulais m’abandonner à son contact et en toute honnêteté pendant ce cours instant je voulais plus que ce simple contact, je crois que je n’ai jamais autant mouillée. Je n’ai connu qu’un homme dans ma vie et je n’ai jamais mouillée pour lui comme je viens de le faire pour cet étranger, cette réalité me rend soudainement triste, ce n’est pas juste, cet homme était gentil, doux et attentionné, il ne m’a jamais manqué de respect et a toujours essayé d’être là pour moi dans la mesure du possible. C’est un sentiment bizarre de se rendre compte qu’une personne que l’on ne connaît pas peut avoir cet effet sur vous. Je pensais que c’était à cause de la dépression que je ne ressentais aucune excitation, aucune envie sexuelle, que je n’avais aucune libido, je pensais que c’était à cause de mon état psychologique que je ne produisais plus ce nectar hormonal. Je me trompais, visiblement je le peux. Et puis je suis revenue à la raison, je me suis rappelée que je ne le connaissais pas, que ses manières sont grotesques, son langage est humiliant et rabaissant. Je ne permettrai jamais à un homme de me parler comme ça. Bien sûr que je me suis déjà demandée si j’aimais être dominée sexuellement et je pense que oui, je trouve ça très excitant qu’un homme impose ses envies, impose la cadence, fasse des démonstrations de force. Je trouve ça excitant dans la mesure où c’est consenti or ce type n’a pas demandé et je crois qu’il en avait rien à foutre de mon consentement.Je me suis tellement perdue dans mes pensées que je n’ai pas fait attention où j’allais. Je me retrouve devant le gymnase de basket où j’ai pratiqué juste avant de me blesser, arrachement osseux, très douloureux croyez-moi. S’en est suivie deux mois d’immobilisation et sept mois de rééducation, je n’ai, depuis cette blessure, plus touchée de ballon. J’ai passé deux belles années dans ce gymnase, c’était une époque ou j’étais heureuse, pleine de vie et d’ambition, je voulais relever tous les défis. J’avais plein d’amis, un petit copain aimant. Malheureusement, le sport d’équipe ce n’est pas mon truc, je suis assez égoïste, je cherchais à imposer ma manière de jouer, mes techniques, je voulais diriger l’équipe, ce qui m’a valu beaucoup d’engueulades avec mes coéquipières et ma coach. C’est pareil pour le travail, au lycée je détestais les travaux de groupes, c’est simple je faisais tout le travail, ce qui arrangeait la plupart de mes camarades, je suis assez exigeante et perfectionniste. Je voulais que le travail soit fait selon mes idées, à ma manière. Heureusement que dans mon travail actuel je peux la jouer solo. Je me dirige vers les portes d’entrées rouges, dans mes souvenirs elles n’étaient jamais fermées, il y avait toujours quelqu’un qui y traînait, même la nuit. J’aimais venir jouer au ballon avec mes écouteurs, seule la nuit. Je pousse la porte, elle n’est pas fermée, je me retrouve dans l’entrée, immédiatement je sens cette odeur singulière, l’odeur des ballons, l’odeur des vestiaires propre, l’odeur de la nostalgie. Je m’avance vers le terrain, il est jaune avec tous les marquages colorés au sol. Les paniers de basket sont toujours en plexiglass avec l’anneau rouge, ils sont situés à 3m05 du sol. Il y a le tableau numérique de score et de faute accroché au mur. Je faisais beaucoup de fautes pendant les matchs, la plupart du temps c’était parce que j’étais trop agressive comme joueuse, disons que j’avais les coups d’épaules faciles. Les gradins marron sont en place, la où nos familles, amis, supporters venaient s’asseoir pendant nos matchs. Il y a aussi les bancs des joueurs et la table d’arbitrage. Rien a changé depuis mon départ. Aujourd’hui je n’ai plus aucun contact avec mes anciennes coéquipières ni même avec les coachs. Je me suis éloignée de tout et tout le monde peu après ma blessure et puis je me suis laissée dévorer par la dépression. Un ballon traîne sur le terrain. Je me tripote les mains, cela fait tellement longtemps que je n’ai pas fait joujou. J’en ai envie, je veux ressentir le ballon rebondir sur le sol et venir épouser ma main, je veux ressentir les vibrassions du ballon qui frappe le sol, je veux à nouveau ressentir cette adrénaline. Je me connecte en Bluetooth aux enceintes du gymnase et lance Till i collapse d’Eminem. Je ramasse le ballon et commence à dribbler. Je ferme les yeux, je ne peux pas m’empêcher de sourire, ça fait du bien. Je dribble devant moi, derrière moi, fait passer le ballon entre mes jambes. Je trottine jusqu’à la zone de lancer franc, m’arrête et lance, le ballon heurte la planche et passe dans l’anneau. Je me retrouve propulsée trois ans en arrière, je suis sur le terrain en sueur, la foule est en folie, tous les joueurs sont en mouvement, notre coach hurle de prendre le rebond. Je ferme les yeux et savoure ce souvenir, je les ouvre à nouveau, je suis seule. Je m’effondre. Des sanglots incontrôlables secoue violemment mon corps
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