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Maître

Chapitre 6

SM / Fétichisme
                                               Chapitre 10 
                                                      Musique : « Blood » - Owl Vision Rain : 

L’ambiance est dingue, il y a encore plus de personnes sur la piste de danse qu’il y a trois jours. L’ambiance est encore plus électrique, plus excitante. Cette fois-ci j’ai pris soin de ne pas venir en jogging, je porte un jean skinny simili cuir, un débardeur noir et des airs force blanche. Je me dirige vers la piste de danse, je m’enfonce dans le tas et commence à danser, je me déhanche timidement, je passe mes mains sur mon corps, dans mes cheveux. Je bouge en rythme avec la musique. Je ressens toutes les vibrations, dans mon cœur, dans mon ventre. Je ferme les yeux et me mets à sauter, à tourner, je me déhanche de manière obscène, la musique prends possession de mon corps. Je me mords la lèvre, c’est tellement bon de se lâcher, de perdre pied. Mes lèvres s’étirent, je souris, je me sens bien. Je lève les yeux un instant pour observer ce qui se passe en haut, quand je l’aperçois accoudé aux rampes entrain de me fixer. Depuis quand m’observe-t-il ?

Il est terriblement sexy avec ses cheveux ébouriffés, ses yeux perçants et ses lunettes qui lui donnent un air intellectuel. Il porte un ensemble de costume sans le blazer. Allez on arrête de fantasmer, à la base je suis venu le confronter. Je prends mon air le plus insolant et le pointe du doigt, je me mets en marche vers l’escalier, le vois marcher vers moi d’un pas rapide. Arrivée au sommet de l’escalier je me tourne vers lui :

— Alors..

Il n’arrête pas sa course, il plaque violemment une main sur ma gorge et m’entraîne en arrière, je manque de trébucher plusieurs fois, il n’y va pas de main morte c’est le cas de le dire. J’essaie de me dégager, je manque d’air et je commence à avoir peur. Très vite on se retrouve dans le même couloir que la dernière fois, je ne sais pas où il va mais je ne veux pas y aller. D’un mouvement brusque je lui envoie un coup de pied à l’arrière du genou, il manque de trébucher et perds son équilibre, sa main libère ma gorge, je ne perds pas une seconde pour prendre une grande inspiration, à tout moment il reprends l’avantage. Il se redresse, me regarde et se met à ricaner, son air suffisant me met hors de moi, il est en train de m’agresser et ça l’amuse ; je lui saute dessus. Je projette tout mon poids sur lui, il flanche et m’entraine avec lui. 
Nous nous retrouvons à terre, tous les deux sur le cotés, je ne prends pas une seconde pour me ruer au dessus de lui, je lui assène un violent coup de poings au visage et dans l’estomac. Il serre les dents et rugit, il écrase mes épaules de ses mains et me renverse, je commence à fatiguer, le sens, mon corps devient plus lent, plus lourds. Je n’ai pas le temps de réagir que je vois sa main prendre de l’élan pour venir s’écraser sur ma joue. 

Je ne sais pas ce qui vient de se passer, je me sens étourdie, je n’arrive plus à bouger, tout mon corps tremble. Il me regarde, fier de lui, il se penche et me susurre à l’oreille : 

— C’est la première fois que je me bat contre une fille, je dois dire que c’était très excitant. 


Il passe sa langue sur mon lobe d’oreille, je tressaille à son contact. Il déplace sa langue sur mon cou, je ferme les yeux et gémis. Je sens son sourire contre ma peau, je me déteste pour ce que je viens de faire. Il baisse les bretelles de mon débardeur en découvrant une partie de ma poitrine, s’arrêtant au dessus de mes tétons, il passe sa langue sur ses lèvres, je peux sentir son érection à travers son pantalon. Il caresse ma poitrine. 

— Rain… Murmure-t-il. Il faut que tu sois sage avec moi.

Un sursaut me ramène à la réalité. Qu’est-ce qu’il croit faire de moi ? Je me dégage précipitamment, roule sur le coté et me redresse, il est surpris et reprends son allure méfiante. 

-N’appelez plus jamais à mon travail et ne porter plus jamais la main sur moi.
Il ricane une nouvelle fois, ses yeux sont moqueurs. Je reprends : 

— Sinon je vous assure que je vous immole. 

Il ris à gorge déployée, quel enflure. Quelques secondes plus tard il reprends son air impassible et fait un pas vers moi, je ne recule pas bien évidemment, je pourrai mourir pour ma fierté. 

— Et que va t-il se passer maintenant d’après toi ? Me demande-t-il.

— Rien. Vous me foutez la paix espèce de psychopathe.

Je tourne les talons mais je reste sur mes gardes, à tout moment il m’attrape les cheveux.Je me précipite vers les balcons, j’imagine que si je me fais agresser quelqu’un viendra m’aider non ? Je regarde derrière moi, il est la. 

— Tu sais que l’on se reverra hein ? Très prochainement même. Raille-t-il.

— Si vous voulez garder vos couilles intact vaut mieux pas. Crachai-je.

Je descends les escaliers et me dirige vers le bar, le barman de la dernière fois est la. Je m’installe sur un tabouret, il viens vers moi. 

— Hey ! Ah bah voila, t’es dans le thème la ! Je te sers quoi ? Pitié me demande pas de l’eau. 

Je ris. Il est marrant. 

— Un Monaco c’est mieux ?

Il lève les yeux au ciel et me sers mon verre. J’en profite pour observer tout ce qui se passe autour de moi. J’aime cet endroit, je ne sais pas encore pourquoi mais je pourrai vite devenir accro. Je me tourne vers le barman : 

— Depuis quand cet endroit est la ?

— Depuis 30 ans peu près.

— Qui est le propriétaire de ce lieu ?

— Personne ne sait, on passe par une sorte de secrétaire à chaque fois, des gens disent que c’est un homme d’affaire ultra connu, il veut pas compromettre son image.

J’hoche la tête et continue : 

— Les balcons en haut, ce sont des carrés VIP ?

— Ouais, faut être un habitué de longue date pour en acheter un. En suite les propriétaires des carrés invitent leurs amis etc..

— Quelles sont les horaires d’ouvertures ?

— Tous les jours, 24/24.

— Wow.. y a du monde H24 ici ?

— Bien sûr. Fait attention, tu vas vite finir accro. Nous les humains nous avons besoin de sensations fortes, la banalité et la routine nous ennuie vite.

Il a raison, et je le ressens déjà. Il cogne sa main sur le bar et s’écrit : 

— Eh mais au faite ? Tu t’appelles comment ? 

— Rain, enchantée.

— Charles.

Nous nous serrons la main, je paie mon verre et le salut. Je descends de mon tabouret et me dirige vers la sortie, avant de passer la porte je regarde une dernière fois aux balcons, en effet, il me fixe toujours, je prends mon air le plus dédaigneux et lui fait un doigts. Mon geste l’énerve, il serre les dents quand à moi je souris et passe la porte.

Note de l’auteur : J’aimerai beaucoup savoir comment vous imaginez la fin de cette histoire, la finalité entre Rain et Camsten. N’hésitez pas à me laisser un commentaire :) 

Note de l’auteur : Camsten,  mais d’ou vient ce prénom à votre avis ? ;) 
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