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Maître

Chapitre 9

SM / Fétichisme
                                                            Chapitre 15 
Musique : Take me to hell - SWARMRain : 
Je ne sais pas combien de temps je suis restée assise par terre mais je commence à avoir mal aux fesses. Je décide donc de me lever puis j’hésite sur quelle direction choisir : rentré chez moi ou retourner à l’intérieur. Je regarde mon téléphone, il est 22h48, il me semble être arrivée sur les coups de 20h. J’ai encore trop de choses à découvrir, ma curiosité me pousse à retourner dans la boîte. 
Je me dirige vers le bar, j’ai besoin d’eau. Charles n’y est plus, une serveuse me passe une bouteille, je m’apprête à l’ouvrir quand je suis bousculée par quelqu’un. Je me retourne :
— Oh pardon ! S’excuse une femme.
Elle est brune, elle porte robe courte assez transparente et des hauts talons, elle a l’air plus vieille que moi, je dirai dans la trentaine.
— Je suis vraiment désolée, il y a beaucoup de monde et pas assez de visibilité. Bredouille-t-elle.
— C’est rien. Je crois même que le but de cet endroit est de se coller entre nous.
Elle rit et finit par regarder autour d’elle l’air gêné.
— Je suis désolée de te demander ça mais tu viens souvent ici ? C’est la première fois que je viens et j’ai perdu mon amie, je ne me sens pas très à l’aise toute seule.
— Tu sais où elle est partie ? Je peux t’accompagner si tu veux.
Son regard s’illumine, elle a l’air satisfaite. 
— C’est dingue vous les jeunes femmes d’aujourd’hui vous n’avez peur de rien. Mon amie a emprunté cet escalier.

Elle m’indique l’escalier droit derrière le bar. Je soupire et ouvre la marche, je me faufile entre les gens. Au plus je me rapproche de cet escalier, au plus mon coeur bat de plus en plus vite.
Nous arrivons dans le couloir, il est sombre, je n’entends rien, aucun bruit sordide, aucun gémissement ou hurlement de douleur, la musique étouffe le moindre bruit pour autant je sens une odeur, et je ne sens pas l’odeur du sexe, c’est autre chose, je peux sentir mes poils se hérissaient, j’ai un mauvais pressentiment. La femme me double et avance lentement vers une porte entrouverte, elle se faufile à l’intérieur quand soudain je me rappelle qu’il ne faut surtout pas se mettre sur le tapis blanc, je me précipite à l’intérieur pour mettre en garde la femme. Il n’y a personne, la pièce est vide. Hein ? J’avance encore de deux, trois pas quand brusquement la porte se referme, je me retourne et bondi dessus, j’essaie de l’ouvrir mais elle est verrouillée. Je me mets à paniquer, je sens une bouffée de chaleur me saisir, je manque d’air et la pièce tourne autour de moi. Je frappe la porte et hurle. Un bruit derrière moi attire mon attention, je me retourne et vois une silhouette se détacher du fond de la pièce. Elle s’avance lentement vers moi, j’ai peur, je le sens, tout mon corps est en alerte, une petite voix intérieur me hurle de quitter les lieux mais je suis tétanisée. J’entends un rire sadique et la silhouette se transforme en Camsten. Un sourire triomphant trône sur son horrible visage de psychopathe. 
— Bonsoir Rain. Chantonne-t-il.
Je ne réponds rien, je ne comprends pas ce qui se passe. Qu’est-ce qu’il me veut encore ?
— Je vois que tu as fait la connaissance de ma charmante épouse.
Mon coeur loupe un battement. Devant mon visage choqué il se moque. 
— Et oui, ma femme est douée pour mentir et tromper les gens. Surtout les jeunes filles naïves dans ton genre.
Un frisson me secoue le corps. Je suis déçue de moi-même, Charles m’a pourtant prévenue qu’hommes et femmes ici pouvaient être mal intentionnés. 
— Vous allez dire à votre salope de femme d’ouvrir la porte immédiatement.
Il se met à rire, ou se moquer, je ne sais pas trop. 
— Non. Voilà ce qui va se passer Rain : tu as couché avec Erik ce soir, je prends ça pour une trahison alors tu vas te faire gentiment pardonner, tu vas venir te mettre à mes pieds, me sucer avidement la queue et je baiserai ta bouche. En suite, je me servirai de la bave laissée pour te pilonner le cul autant de fois que j’en aurai envie et bien sûr, je ferai déborder ton cul de mon foutre et tu me remercieras pour ça.
Ses mots me font l’effet d’une bombe dans mon cerveau, je ne réfléchis plus, tout ce que je vois dans ma tête c’est lui, par terre, ensanglanté. Je m’élance sur lui en serrant les poings mais je suis brusquement étranglé par quelque chose. Il tire un coup sec sur ce qui ressemble à une laisse et je tombe à terre, je n’arrive plus à respirer, je suffoque, j’essaie d’enlever le collier mais rien ne bouge, des larmes de détresse me montent aux yeux. Le temps me paraît s’être arrêté. Il s’agenouille face à moi. 
— Tu es tellement prévisible. Soupire-t-il. 
Je griffe mon cou, je me tortille dans tous les sens mais je sens mon corps s’affaiblir. Je le supplie du regard, une seconde plus tard je peux à nouveau respirer. Des larmes de soulagement coulent, je m’écroule au sol totalement épuisée, mes yeux se ferment sans que je puisse lutter.

                                                                   Chapitre 16
Camsten :
C’est précisément ce que j’attends d’elle, de la vulnérabilité dans son regard et son corps à mes pieds. Bon, à genoux ce serait mieux mais je vais me contenter de ça pour le moment. La méthode douce ne suffit pas, elle ne se soumettra jamais d’elle-même, je dois donc la forcer. Dans la pièce ou nous nous trouvons il fait froid, comme dans une morgue, ce n’est pas rare que certaines personnes perdent des membres ou saignent abondamment. La fraicheur de la pièce empêche donc les membres de se décomposer rapidement et évite la prolifération d’odeurs nauséabondes. Je vais me servir de cette froideur pour l’apprivoiser. En lui enlevant ses chaussures, ses chaussettes et son pantalon elle attrapera rapidement froid et se soumettra pour récupérer une source de chaleur. J’attrape ses affaires et les enferme dans une cage.
Elle remue et revient à elle.
— Tu sais Rain, ça aurait pu se passer autrement entre nous.
— Va te faire foutre.
Elle arrive à peine à articuler. Je me demande jusqu’ou ira-t-elle avant de se soumettre. Je note aussi que c’est la première fois qu’elle me tutoie, je n’aime pas ça, le vouvoiement est une forme de respect. Elle s’assoit en tailleur et remarque ce qui lui manque. 
— Rends-moi mes affaires.
— Ce n’est pas comme ça qu’on demande.
Elle essaie de se relever mais un vertige doit la saisir car elle trébuche, elle se retrouve dos à la porte. Je la regarde faire, je suis fasciné par son entêtement.  
— Je réitère mon ordre ou tu te décides à obéir ?
Je m’assois sur un fauteuil non loin d’elle à sa droite et écarte les jambes. Elle me regarde fixement, aucune émotion visible sur le visage. De la voir dans cette pièce me donne envie de lui poser une question :
— Sans parler de tout ce qui vient de se passer, serais-tu venu de toi-même dans ces chambres ?
Je suis sûre que oui, c’est le genre de fille qui pourrait mourir à cause de sa curiosité. Elle se masse le cou et regarde le tapis blanc à sa gauche. 
— Oui. Chuchote-t-elle.
— Pour faire quoi ? Observer ? Participer ou subir ?
Elle regarde devant elle, c’est-à-dire un mur sur lequel est accroché des objets, des ustensiles, des armes. Elle se perd dans ses pensées, son regard est vide, comme ci elle n’était plus là. Je la regarde attentivement, elle ne tremble même pas, elle a l’air à la fois brisée mais à la fois indestructible. Après un long silence elle chuchote :
— Je n’ai besoin de personne pour subir une quelconque violence physique ou psychologique.
— Pourquoi ça ?
Elle rit tout bas. 
— Parce que je suis déjà celle qui m’inflige tout ça.
Je me redresse et croise les bras, qu’est-ce qu’elle raconte ?
— Et ne croit pas que je vais te supplier de me redonner mes vêtements.
— Tu n’as pas froid ?
Elle ricane mais ne réponds pas. 
— Donc tu n’as pas peur que je te violente ? 
Elle tourne sa tête vers moi.
— Non. Mais je ne te laisserai pas faire. Et croit moi, vaut mieux pas que je prenne l’avantage sur toi.
Je la crois, je ne doute pas du fait que cette jeune fille puisse être extrêmement violente. Mais je ne pense pas que c’est ce qui l’a définie. 
— Qui es-tu Camsten ?
Sa voix est dénuée de colère, d’insolence. 
— Je suis un homme compliqué. Je suis un homme qui est habitué depuis toujours à avoir ce que je veux.
— Et qu’est-ce que tu veux ?
— Tout. Je veux l’intellect, je veux les femmes et leur adoration à mon égard, je veux continuer à publier des livres parce que j’ai des choses à dire, je ne veux pas que mon existence sur cette terre soit vaine et insipide.
— Tu es vaniteux et orgueilleux voire même narcissique. 
— Non. Je ne cherche pas la reconnaissance auprès des autres, je la recherche auprès de moi même. En effet, j’ai de l’orgueil et je suis un poil narcissique.
Elle se contente de fixer le mur face à elle. 
— Et ce que je veux, la tout de suite, c’est toi en train de t’étouffer avec ma queue.Elle soupire. 
— Tu as une femme apparemment, demande-lui.
— En effet j’ai une femme, mais je ne désire pas sa bouche pour le moment.
— Est-elle vraiment d’accord avec ce mode de vie ou le subit-elle par amour ?
— Peu importe, elle savait à quoi s’attendre avant de m’épouser.
— Et je suppose qu’elle n’a aucun droit, elle n’a pas le droit d’avoir d’amant.
— Cela va sans dire, c’est ma femme mais c’est aussi ma soumise. Elle vit pour moi et dépend de moi. Elle m’appartient.
En parlant de ma femme je sens mon téléphone vibrer sans cesse dans ma poche.
Elle se lève, roule des épaules et se craque les doigts. Soit elle prépare ses doigts pour me branler soit elle va à nouveau tenter de me frapper. Elle tourne à nouveau la tête vers moi, une bonne dizaine de pas nous sépare. 
— Voilà comment je vois les choses, soit tu essayes de me violenter, de me violer et tu prends le risque de mourir, soit tu ouvres la porte et on en reste la. Il n’y aura jamais rien entre nous.
— Je ne viole pas les femmes. Je les brise et les soumets à ma volonté, je veux qu’elle me suce comme si ma queue était la chose la plus précieuse qu’elles ont.
— Question de point de vue, me tabasser pour que je me soumette est un viol hein. La peur guidera mes actes, pas ma volonté.
— Question de point de vue, tu finiras par adorer ça.
Elle est intelligente, je n’aime pas ça. Au lieu d’utiliser sa bouche pour faire l’insolente elle devrait l’utiliser pour mon plaisir. Je me lève de mon siège, je n’ai pas confiance en elle, elle est trop impulsive. J’ai assez discuté, je ne suis pas là pour prendre le thé. Je m’approche d’elle. 
— Je n’ai pas précisé qu’elle est mon approche concernant le viol.
Elle fronce les sourcils et campe sur ses jambes. 
— T’attacher et te baiser la bouche n’est pas un viol selon moi.
— Ose… Crache-t-elle.
Je savais que ce moment arriverait, j’ai déjà tout prévu. Elle ne gagnera pas. Je m’apprête à avancer mais quelque chose attire mon regard et me stop dans mon élan. La porte est en train de s’ouvrir, lentement. Non, elle n’a pas osé. 
— Camsten ? 
Ma femme apparaît, toute timide, tout apeurée, le genre d’attitude qui me fait bander, mais à ce moment la j’ai envie de lui hurler dessus. Rain saute sur ma femme comme une furie, lui attrape une moitié du visage et lui éclate la tête contre la porte. Je vois ma femme s’effondrer au sol, Rain attrape ses cheveux et les tires. 

-Mes vêtements. De suite. 
Ma femme est dans les vapes, je ne vois pas de sang couler. Le visage de Rain est déformé par la colère, elle tire d’un coup sec, ma femme geint de douleur et me supplie du regard. 
— Si tu ne me donnes pas mes affaires je lui éclate le crâne contre le sol, et croit moi, je sais faire.
Je tremble de rage, je suis en colère contre ma femme et en colère contre moi, qu’est-ce qui m’a pris de taper la causette avec elle, j’aurai dû lui enfoncer ma queue dans sa bouche quand elle était inerte par terre. Je me dirige vers la cage et jette ses vêtements a ses pieds. Elle lâche ma femme et se rhabille en deux secondes. Elle me regarde droit dans les yeux et se tourne vers ma femme. 
— Je déteste l’injustice. Je vais te faire payer pour m’avoir menti et pour m’avoir laissé aux mains de ton violeur de mari.
Elle lui écrase la gorge avec son pied, ma femme suffoque et se débat. Rain me regarde droit dans les yeux :
— Quand à toi, je vais te faire passer l’envie de t’approcher de moi. On va se revoir, et plus vite que ce que tu crois.
Elle dégage son pied de ma femme et quitte la chambre. Ma femme tousse et essaie de se redresser. 
— Je suis désolée, tu ne me donnes aucunes nouvelles, tu m’as dit qu’elle était violente, je voulais seulement m’assurer qu’elle ne t’avait fait aucun mal.
Je m’approche d’elle et la gifle. 
— Ta gueule.
Je l’attrape par le bras et sort de la chambre, le couloir est vide, aucune trace de Rain.
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