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Maître

Chapitre 13

SM / Fétichisme
                                                                  Chapitre 22 Rain :Lundi.Charles et moi avons passé le reste du week-end à glander sur mon canapé devant netflix. Il a squatté mon canapé, un peu de compagnie nous a fait du bien à tous les deux, lui non plus n’a pas d’amis, les relations amicales sont compliquées pour lui et les relations amoureuses c’est un vrai calvaire, en même temps il n’a pas eu de schéma heureux, il ne doit même pas savoir comment faire. Nous avons décidé de nous retrouver ce soir à la boîte, lui pour travailler, moi pour m’amuser un peu. Il persiste un problème pourtant, et ce problème se nomme Camsten, je n’ai pas oublié ma petite vengeance, j’ai même quelques idées, et pour ça j’ai besoin de Leïla Miss informatique.Arrivant au bureau je me dirige vers son bureau.— Coucou bichette, quoi de neuf ?— Salut Leïla, pour tout te dire j’ai besoin d’un service.Elle hausse les sourcils.— Je n’aurai jamais pensé que tu ferais appel à moi en cas de besoin, tu es tellement solitaire et renfermée.Je souris, elle n’a pas tort.— Camsten, ça te parle ?— Oui ! Il est tellement canon !Je soupire.— Tu te le tapes ? S’exclame-t-elle.— Je préfère m’arracher tous mes ongles un par un.Elle grimace et tire la langue.— J’ai besoin que tu te serves de tes réseaux pour me trouver des infos sur lui, il est louche, je ne veux pas qu’il nous cause des ennuis.Leïla me promet de trouver tout ce qu’elle peut. Quant à moi je vais dire bonjour à ma cheffe.— Yo.— Tu tombes bien toi ! J’ai passé le week-end à lire les écrits de Camsten, je ne comprends pas ce que tu lui reproches.— Sur ce coup tu dois me faire confiance. Ce type est louche et mal intentionné en plus.Elle croise les bras.— Tu m’as l’air bien trop sûre de toi, tu le connais donc de l’extérieur.Je pousse un râle.— Donne-moi quelques jours pour trouver des preuves. Il m’est impossible de travailler avec lui.
— Il est brillant Rain, c’est tout ce qui m’importe.Je n’ose même pas la contredire parce que j’en suis sûre qu’il l’est. Mais travailler avec lui est une idée qui me rends malade, comment se passera la cohabitation ? Cette proximité entre nous lui donnerait encore plus l’occasion de m’harceler ou de me faire du mal. Soudain, quelque chose me revient.— Tu sais avec qui il bossait avant ?— Avec la maison d’édition Smart and Co, il bossait avec Edouard.Nickel, des gros prétentieux, narcissiques et imbus de leur travail, ça ne m’étonne pas.— Je ne comprends même pas pourquoi il travaillait là-bas, cette maison d’édition ne ressemble pas du tout à son image et ses écrits. Renchéris ma cheffe.Je boue de l’intérieur, ce type berne tout le monde avec sa gueule d’ange, il manipule les autres en quelques instants, c’est frustrant de passer pour la gamine incompétente.— Donne-moi un peu de temps, s’il te plaît.Elle me regarde longuement, elle commence à me connaître maintenant, je fais rarement de fautes, rarement d’erreur de jugement.— Tu as deux jours. Si au bout de lapse de temps tu n’as rien, je le convoque en tant que nouvel auteur dans notre maison d’édition.— Je prends ma journée, mais mon travail sera fait, je dois aller quelque part.Ma cheffe acquiesce.Charles m’a laissé une de ses motos, elles sont en règle et assurées. Conduire sans permis est dangereux et irresponsable mais je n’ai pas de voiture, je n’ai pas eu le temps de m’occuper d’un permis de conduire en vérité, puis je n’en ai jamais éprouvé le besoin. Je passe chez moi, récupères la moto, mets mon casque et roule jusqu’à la maison d’édition des gros melons, environs 2h de route.                                                                                    ***— Vous n’avez pas de rendez-vous, Edouard ne vous recevra pas. S’entête la secrétaire.— J’en ai rien à foutre. Appelez-le moi ! Je plaque mes mains sur son bureau.— Je vais surtout appeler la police si vous continuez !Je change de tactique, je révèle de quelle maison d’édition je viens, immédiatement elle l’appelle. Nous sommes leurs concurrents. En attendant Edouard je m’intéresse aux tableaux d’art de l’entrée, très riche, pas de style, pas de réel intérêt sauf pour l’argent.— A qui ai-je l’honneur ?Une voix grave m’interpelle, je me retourne. Un homme ayant la cinquantaine se tient debout devant moi, en costume, cheveux tirés en arrière, allure droite et sévère, tout ce qu’on n’est pas et qu’on déteste.— Rain.— La gamine qui est en train de faire ses preuves. Vos statistiques sont bonnes, d’excellentes ventes.Je fais un signe de tête puis il m’invite à le suivre dans son bureau.— Vous venez chercher une meilleure maison d’édition.Son ton est insolent et hautain.— Non. Je viens parler de Camsten.Il plisse les yeux et m’invite à m’asseoir en face de lui.— Vous étiez son éditeur, pourquoi ne l’êtes-vous plus ?— Tant de questions indiscrètes.— Il me pose problème et cherche à bosser avec nous, je veux savoir qui il est, même si je commence à savoir quel genre d’homme il est.Il ricane.— Tu es bien nouvelle dans le milieu, tu ne crois pas que de le voir couler ta maison d’édition m’arrangerait gamine ?— Appelez-moi encore une fois « gamine » et je deviendrai un problème pour vous.Je n’aime pas ces hommes qui se prennent pour des anciens et qui prennent de haut les jeunes dans le milieu. Ils pensent avoir tous le savoir et les droits, mais le monde évolue et le monde du livre aussi, les jeunes apportent de nouvelles idées, de la fraicheur, et c’est ce qui plait aux lecteurs. Et puis nous sommes plus proches d’eux grâce aux réseaux.— Que puis-je avoir en échange ?Je le fusille du regard, je le sais, le monde du travail est un monde de requin, chacun veut sa place, veut son butin. Moi je veux juste des infos.— Que voulez-vous ?Il penche la tête sur le côté et se frotte le menton. Si lui aussi me fait du harcèlement sexuel je le tue. Marre de ses hommes qui pensent que les femmes ne sont bonnes qu’à écarter les cuisses et recevoir leur sperme dégueulasse.— Que dirais-tu de venir faire une période d’essai ici ? Les femmes caractérielles dans ton genre sont très appréciées dans ce milieu.Au moins il ne me demande pas de coucher avec lui. Je me lève et me dirige vers la porte.— Merci pour votre accueil. Au revoir.Je ne prends même pas le temps de regarder son expression faciale, étonné ? Dubitatif ? Satisfait ?J’ouvre la porte et m’apprête à rejoindre le couloir :— Ne lui faites pas confiance.Je me retourne, il confirme en partit mes doutes.— Jamais.
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