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Maître

Chapitre 14

SM / Fétichisme
                                                                       Chapitre 23

Musique : Dominance – Noisecream

Rain :

— Pourquoi ce connard t’a pas donné plus d’infos ? Demande Charles en train de préparer un cocktail.

— C’est le monde du travail, et la vie en général, on ne peut pas tout avoir.

— Et donc ta collègue est en train d’enquêter ?

— Exact. J’espère qu’elle va trouver des trucs intéressants. À première vue c’est une fille superficielle, mais c’est un génie de l’informatique, elle a piratée un bon nombre de fois son lycée pour ses notes etc.. Elle a même essayé de pirater un poste de police mais elle n’était pas assez douée, elle a failli se faire choper. Elle est douée, elle saura dénicher même des infos supprimées ou censurées.

— Balèze la meuf. Il siffle.

— Il traîne avec qui ici ?


Charles pose son verre et son torchon vivement.

— T’a l’air tout aussi obsédée par lui qu’il l’est pour toi.

— Oui mais moi c’est pas pour la même raison que lui.

— Peu importe. Une obsession, quelle que soit la raison, c’est malsain et dangereux.

Il a pas tort, depuis que Camsten m’a bousculé devant la ruelle j’ai l’impression que toute ma vie tourne autour de lui. Que se serait-il passé s’il ne m’avait pas agressé ? Si il était simplement venu me séduire, danser avec moi ? Aurai-je couché avec lui ? Je ne vois même pas pourquoi je me pose toutes ces questions puisqu’il m’a agressé et que c’est un fou. C’est dommage, cet homme avait du potentiel.

Je sors de mes pensées quand Erik vient s’asseoir à côté de moi.

— Salut Rain, quoi de neuf ? Charles tu peux me servir un whisky s’il te plait ?

Je le salue, j’apprécie Erik, charismatique, imposant mais respectueux.

— Ta petite sœur ne va pas me sauter dessus si tu restes avec moi ?

Il soupire et secoue la tête en souriant.

— Les nouvelles vont vite ici, je me demande qui fait la commère...

Erik plisse les yeux en regardant Charles, celui-ci, se met à regarder le plafond en sifflant.

— Elle n’est pas ici ce soir, tu ne risques rien.

— Je ne risque rien dans tous les cas. Pouffai-je.

Il sourit de toutes ses dents et boit d’un trait son verre, je l’imite.

— J’étais venu te proposer de venir avec moi en haut, j’ai un carré, mes amis m’attendent.

Je n’ai jamais pris le temps de visiter ces fameux balcons, alors je le suis avec plaisir.

— Yo Charles, rejoins-nous quand t’a fini. Crie Erik.

Charles lève le pouce.

Erik me passe devant, nous traversons la foule, Erik en profite pour laisser aller son corps au rythme de la musique, son dos et ses jambes bougent sensuellement. Cette fois-ci il porte un ensemble assorti, un pantalon noir transparent avec des motifs d’étoiles argentés, pareil pour la chemise, sauf qu’il la laisse ouverte, ça ne me dérange absolument pas, quel homme.. Je peux à nouveau sentir ses coups de reins et sa langue sur mes seins.

Nous arrivons en haut de l’escalier, face à nous, le couloir qui mène aux salles où nous avons baisé autrefois. Nous tournons à gauche, la plupart des carrés sont ouverts, beaucoup de gens traîne en haut, les balcons font le tour de la pièce.

Arrivant dans le carré d’Erik je reconnais quelques visages, ils étaient présents dans la salle. Les femmes sont vêtues de robe moulante et courte, les hommes sont pratiquement tous en pantalon de costume et torse nu. Je salue tout le monde. Je m’assois à côté d’Érik.

— De ce que j’ai compris, pour être propriétaire d’un carré il faut être un habitué de longue date.

— Exact, je traîne dans cet endroit depuis mes 23 ans.

— Et tu as quel âge ?

— 34 ans, il y a des gens qui sont la depuis bien plus longtemps que moi, seulement j’ai rendu un petit service à l’assistante du propriétaire un jour, il m’a remercié en m’en louant un.

Je hausse les sourcils.

— Je suis responsable juridique et fiscal.

— Je vois, un service du type magouille ?

Il ricane et fait non de la tête mais n’en dit pas plus et je ne veux pas savoir non plus, certains disent que le savoir est un pouvoir, mais quand vous savez certaines choses cela vous mets en danger, si un jour leur affaire venait à se savoir, je pourrai être accusée de complicité, tout ce dont je n’ai pas besoin.

— Et tes amis, tu les as rencontré ici ?

— Certains oui, d’autres sont des amis de lycée ou de fac.

Il me présente ses amis, avocat, professeur d’école, dentiste, web designer, tant de variété professionnel, ça me rassure, ils ne forment pas une secte élitiste. Ils sont tous célibataires de ce que je comprends, je vais commencer à croire que tous les gens qui traine ici sont voués à rester seul, ou alors marié à des psychopathes sexuels.

— Elle a quel âge ta sœur ?

— 23 ans.

Je ris.

— Tu l’as emmené dans cet endroit pour perpétuer une sorte de tradition ?

— Non, elle m’a suivie une nuit et comme tout le monde ici elle est tombée amoureuse de l’endroit.

— Ça lui donne surtout une nouvelle opportunité de te coller. Interviens un des amis.

Vincent si je me souviens bien. Ils se sont rencontrés à la fac de droit, il est avocat en droit immobilier. Grand, crâne rasé, yeux verts, barbe blonde.

— De ce que j’ai pu apercevoir elle m’a l’air...

Je cherche mes mots.

— Amoureuse, folle amoureuse, éperdument amoureuse. Ricane Vincent.

Erik soupire et me regarde.

— Ouais ma sœur se comporte comme ça depuis toute petite, elle est obsédée par moi, sauf que je suis son grand frère et que l’inceste c’est pas trop mon truc.

— Si je me souviens bien, l’inceste est interdit par le Code civil mais pas par le Code pénal, ce n’est pas considéré comme une infraction, un délit, seulement un délit moral..

Vincent et Erik haussent les sourcils.

— J’ai fait du droit à la fac, mais seulement deux ans, en suite ça m’a soulée.

— Intéressant. Tu fais quoi maintenant ? Demande Vincent.

— Je suis éditrice en maison d’édition.

Il siffle d’admiration.

— Tu sais d’où vient son amour pour toi ? Demandai-je à Erik.

Il hausse les épaules. Il s’apprête à dire quelque chose, mais quelque chose attire son regard.

— Je l’aime pas lui. Crache une amie d’Erik.

— Bonsoir Rain.

Je tourne subitement la tête vers les portes du carré, Camsten se tient droit, fier et arbore son éternel sourire sadique.

— Vous vous connaissez ? S’étonne Erik.

— Connaître est un bien grand mot. Disons que nous avons des petits différents à régler. Ricane Camsten.

Je viens d’apprendre une nouvelle chose, Erik et ses amis n’ont pas l’air de l’apprécier, leur poser des questions sur lui sera sans doute bénéfique.

— Je ne suis pas d’humeur à éduquer les chiens errants.

— Je ne vais pas relever ce que tu viens de dire, en revanche, je voulais simplement te dire que peu importe ce que tu manigances contre moi tu échoueras.

Je me mets à rire aux éclats.

— Tu me fascines Camsten. Et je peux savoir ce qui te fait penser que je manigance quelque chose contre toi ? Où c’est ton narcissisme et ta folie qui te murmure des choses à l’oreille ?

— Demande-toi seulement une chose quand tu rencontres une femme : est-ce que Camsten l’a baisé ?

Sur ce il sourit et s’en va.

Ça ne sent pas bon. Il ne serait pas venu me dire ça pour rien. 

                                                                                Chapitre 24 Rain :Moi : Dit-moi que tu as des infos.Leïla : Diplôme, diplôme, diplôme... C’est juste un putain d’intello Rain.Je range mon téléphone dans ma poche et me retourne vers les autres.— Qu’est-ce que vous pouvez me dire sur Camsten ?Mia, une amie d’Erik me réponds :— Trop rien en vrai, sa simple présence mets les gens mal à l’aise, il traîne dans les pièces BDSM et...— Ouais, il est friand de violence, je sais. La coupai-je.— Il a une femme aussi, elle traîne avec lui ici. Renchérit Vincent. Elle est plutôt pas mal en plus..Ça aussi je le sais.. Pas mal, mais sacrée garce.— Ils ont un groupe d’ami, ils se sont rencontrés à la fac, philosophe, femmes et hommes de lettres. Ils ont un carré, il est tout le temps fermé. Regarde le carré juste en face de nous, à l’autre bout de la pièce. Poursuis un autre. Il a une meilleure amie, elle est rousse, elle est giga folle cette femme, c’est une domina, mais... vraiment sadique.Je crois que celui-ci s’appelle Zach et si je ne m’abuse c’est lui, le web designer. Ses cheveux sont acajou, en bataille. En effet, en face de nous il y a un carré fermé.— Pourquoi le carré est toujours fermé ?— Ils se prennent pour une élite de suprématie intellectuelle, ils ne se mélangent pas aux autres. Dit-il en agitant ses mains au-dessus de sa tête.Je ris, ils sont marrants ces gens, sans prise de tête, je me sens bien.— Moi j’ai entendu un truc un jour. Interviens Vincent.Tout le monde se tourne vers lui.— Dans une des pièces dédiées à la violence, il aurait failli tuer une meuf, c’était y’a trois ans il me semble. Apparemment elle l’aurait supplié d’arrêter mais il aurait prétexté qu’elle n’avait plus aucun droit sur ce tapis blanc. Il a continué à la torturer et la violer.Je ne suis pas la seule à faire les gros yeux.— C’était qui cette meuf ? S’écrie Mia.Charles débarque à ce moment-là.— Une jeune de 20 ans, elle est seulement venue deux, trois fois avant de se lancer dans la gueule du loup. Elle était super naïve et inconsciente. A peine elle est arrivée ici, elle a demandé où se trouvaient les pièces pour ces choses. Je m’en rappelle comme ci c’était hier, à peine sa question posée que Camsten a surgit derrière elle et l’a emmené en haut. Je ne l’ai plus jamais revu après ça.— Et tu n’as rien fait ? Demandai-je.— Rain, t’es dans un endroit dédié à la débauche. Ici, tous tes fantasmes, même les plus sombres peuvent-être réalisés. Les gens qui traînent ici sont soit paumé comme toi, ou alors fou comme Camsten et ses amis. Ce sont des gens irrationnels, obsédés et vicieux. Venir ici c’est affronter la réalité, la monstruosité des humains, c’est faire face à leur côté sombre.Il n’a pas tort. J’ai lu des tas de livres, de pages internet sur les expériences atroces que certains ont vécu, viol, kidnapping, torture, séquestration et pire encore. Ça se passe chaque jour dans le monde. La différence c’est qu’une fois en haut, de retour dans le monde, les gens nient ces choses, s’en cachent tandis qu’ici, en bas, tout le monde assume et en jouit. Je me sens soudainement mal à l’aise ici, j’ai besoin d’air.— Quoi qu’il en soit, fait attention Rain.Je me tourne vers Mia.— Bien sûr. Mais comment on fait pour éloigner un psychopathe ?— Ne reviens plus ici. Propose Erik.— Il sait où sont mes différents lieux de travail, il a le numéro de téléphone de mon bureau.Il fait la moue.— Moi je pense, le mieux à faire, c’est le tuer. Conclus-je.Tous se mettent à rire, puis voyant mon visage sévère ils se taisent et se regardent tous. Charles se plaque une main sur le visage.— Et le pire dans tout ça, c’est que t’en serait capable pauvre folle.— J’ai plein de contact Rain, je peux te trouver de bons avocats, on peut la jouer réglo et faire ça discrètement. Faut juste, jamais aller voir la police, s’ils découvrent cet endroit on est tous bons pour un aller simple en psychiatrie.Je me raidis, la psychiatrie, plus jamais. En plus, avec mon dossier, je suis sûre que je n’en sortirai pas avant des mois et des mois. Charles me regarde, il sait ce à quoi je pense.— Si ça peut te rassurer, tu n’es pas la seule femme dans ce monde à être poursuivie, traquée et harcelée par un homme. Me dit Vincent.Je ris mauvais.— Ouais, super-rassurant vu comment la justice aide ces pauvres femmes...Il me fait un signe de tête, il me le concède.— Je vais me débrouiller. Charles retourne en bas avec Erik chercher des boissons pour tout le monde, moi, je fixe le carré fermé en face de moi. 
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