Antoine s’est réfugié dans sa chambre. Une image repasse en boucle dans sa tête : il voit Valérie ligotée et fouettée, poussant des hurlements effroyables.Au moment précis où il a voulu intervenir, elle a crié "encore !". Et là, Antoine n’a rien compris ; il s’est demandé s’il ne rêvait pas. Il était loin d’imaginer qu’on puisse prendre du plaisir dans la douleur ! Allongé sur son lit, Antoine essaie de comprendre ce qui se passe dans la tête de Valérie sans y parvenir. Il pense que Patricia pourrait sans doute l’aider : alors il descend à la piscine, il y retrouve Patricia et lui dit : — Je voudrais ton avis sur ce qui se passe dans les souterrains.— J’imagine que tu es tombé sur une séance SM !— Exactement ! J’ai vraiment du mal à m’en remettre !— Ne te tracasse pas pour ça ! Ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air ! Moi aussi j’aime qu’on me fasse du mal !— Tu plaisantes ?— Pas du tout ! Je suis venue au SM sur les conseils d’une de mes amies ! Et je ne regrette pas ! Antoine repart dans le parc, le cerveau en ébullition. Patricia est donc elle aussi une adepte du SM ! Il a la sensation désagréable que tout s’écroule autour de lui ! Mais rapidement, une conclusion s’impose : et si les clientes n’étaient là que pour assouvir leurs fantasmes de soumissions ? Tout s’expliquerait alors : cet hôtel naturiste serait en réalité un club dédié au SM !Arrivé à ce point dans ses réflexions, la sonnerie du téléphone l’interrompt. Antoine est demandé par le marquis dans son bureau. Il s’attend à une réprimande pour avoir pénétré dans un endroit interdit, mais le marquis le rassure : — Je t’ai aperçu tout à l’heure ! Je ne veux pas t’en faire le reproche. Tu aurais fini par découvrir ces pratiques un jour ou l’autre. Alors maintenant que tu es au courant, je te propose de prendre une part active à ces activités. Étant donné que tu as une grande capacité d’adaptation, tu peux sans problème devenir fouetteur. Qu’en penses-tu ?— Je vais réfléchir.— Très bien ! Reviens me voir dès que tu as pris ta décision. Tu as seulement 24 heures, ensuite il sera trop tard. Antoine retourne dans sa chambre et réfléchit à la proposition. Comment peut-il devenir fouetteur, alors qu’il ne supporte déjà pas de voir une femme se faire fouetter !Pourtant, il s’en voudrait de ne pas essayer au moins une fois. S’il aime ça, tant mieux, sinon, il pourra toujours arrêter.
Il retourne alors voir le marquis et lui dit : — J’accepte ! Mais je crois qu’il me faudra un peu de temps pour apprendre. Je suis un débutant complet.— Rassure-toi, je te donnerai quelques leçons ! En quelques jours, Antoine apprend le maniement du fouet avec le marquis et peut passer à la pratique. Sa première patiente est naturellement Patricia. Antoine l’emmène dans les souterrains et il lui demande de se placer dos au mur. Il noue une corde autour de ses poignets, en laissant un peu de jeu, et il attache l’autre extrémité à un anneau scellé au mur.Antoine va utiliser un instrument des plus inoffensifs : un petit martinet.Il prend une bonne inspiration avant de la frapper mollement : Patricia ne ressent qu’une légère pression.Antoine fait un blocage, et malgré ses efforts, il n’arrive pas à faire du mal à sa cliente préférée. Il s’approche d’elle et lui dit : — Désolé ! Je n’ai pas été à la hauteur !— Ne t’inquiète pas ! Tu feras mieux la prochaine fois ! Puis il la détache et la laisse sortir de la salle.Malgré la déception, Antoine reprend courageusement son entraînement. Après quelques jours, il invite Patricia à une séance de fouet : elle ressent une nette amélioration.Au fur et à mesure, il parvient à frapper un peu plus fort. Il manie le fouet comme un chef et arrache à Patricia des cris de douleur atroce. Malgré lui, il prend plaisir à lui faire du mal ! Plus elle hurle, plus il frappe fort et plus elle en redemande !Patricia est tellement satisfaite de ses prestations qu’elle le surnomme "le maître des fouets" ! Sa réputation de fouetteur grandit dans le château, mais il garde ses attributions de masseur. Toutes les clientes font appel à lui aussi bien pour les massages que les fouettages, mais sa préférée est la jeune métisse Natou.Elle est menue, mais tellement excitante avec ses deux petits melons !Il commence les séances en massant sa poitrine, puis il lui demande de s’allonger sur le ventre. Il masse doucement ses épaules et enchaîne sur sa chute de reins. Antoine adore sa croupe bien rebondie qu’il parcourt toujours en profondeur.Quand il en a terminé du massage proprement dit, il passe au fessage ! Natou adore cela, et il le sait : alors il frappe son postérieur du plat de la main jusqu’à plus soif.Natou ressort des séances avec les fesses rouges de la braise, mais peu importe ! C’est le cas de beaucoup de clientes dans l’hôtel. Au fur et à mesure, une relation de soumission s’installe entre les deux jeunes gens, et ils ne s’en cachent plus. Souvent, Antoine la balade en la tenant en laisse comme une chienne, sans se soucier des regards extérieurs.L’essentiel de leur relation a lieu dans les souterrains. Là, Antoine la ligote face contre le mur avant de lui frapper le derrière avec une longue cravache, lui arrachant des hurlements lugubres. Elle adore vraiment recevoir des coups ! Un jour Antoine décide de varier les plaisirs : après l’avoir attachée dos au mur, il dégote un plumeau et il le passe sur son ventre et ses seins, la faisant légèrement frémir. Alors il lui demande d’écarter les jambes : ce faisant, elle expose un peu plus son jardin secret.Antoine passe le plumeau sur ses grandes lèvres qui s’entrouvrent, dévoilant le bouton d’amour de la jeune métisse ! Antoine le titille du bout du plumeau et elle se trémousse. Il balaie ses nymphes charmantes et elle étouffe un cri.Antoine ne s’arrête pas en si bon chemin. Le plumeau parcourt encore le charmant coquillage regorgeant de cyprine : à chaque passage son excitation monte d’un degré.Antoine passe à la vitesse supérieure, et bientôt le berlingot de la soumise se raidit tel un pénis en érection. Natou connaît tous les signes habituels de l’orgasme : elle se cambre, elle hurle de façon sonore dans un écho assourdissant. Antoine la regarde avec un désir accru : rien de plus excitant qu’une femme qui jouit !Il est un peu surpris d’avoir réussi à la faire jouir aussi vite et aussi fort !Quand Natou a repris son calme, Antoine lâche : — Apparemment, tu as pris ton pied ! Pourtant, je n’ai utilisé qu’un plumeau !— Je crois que la fessée et les coups de cravache ont beaucoup compté !— Tu as raison ! Antoine repart, satisfait de lui ! C’est ça la domination pour lui : pouvoir donner du plaisir aux autres selon son bon vouloir.En devenant fouetteur-en-chef, il a finalement trouvé sa vocation ! Mais quelques mois plus tard, un événement va tout remettre en question. Le marquis le convoque et lui dit : — J’ai décidé de prendre du recul ! C’est mon fils Maxime qui me remplacera dans peu de temps ! Il prendra la direction de ma petite entreprise !— Mais... mon poste va-t-il évoluer ?— Je ne sais pas, tu verras avec lui ! Antoine est inquiet : Maxime va-t-il le garder à son service ?
