Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 63 J'aime
  • 2 Commentaires

Maître Lorion

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Maître Lorion caressait Lana comme il l’eut fait avec un animal de compagnie. Sa laisse et son bijou anal la différenciaient finalement assez peu d’un docile chat d’appartement, d’autant plus qu’elle n’émettait rien de plus que des ronronnements au contact de la main de son maître. Comme d’habitude, l’excitation la tiraillait, mais, dans ces moments-là, elle avait ordre de prendre sur elle et de ne rien en laisser paraître. Elle se contentait de couvrir de sa peau mate et de ses cheveux d’ébène les genoux de son dominant, espérant secrètement provoquer chez lui le même désir que celui qui l’animait.
Hélas pour elle, ce dernier demeurait impassible et se contentait de lire, pour la seconde fois, la vie des Douze Césars de Suétone. Il savait alterner entre plaisirs charnels et plaisirs intellectuels et ne dédaignait jamais l’un pour l’autre très longtemps. Hélas pour Lana, ce n’est pas avec elle qu’il comptait assouvir ses pulsions en ce jour. Il avait en effet reçu un message d’une certaine Angélique sur l’un des sites qu’il affectionnait. Piquée par la curiosité et par la renommée qui le précédait, elle lui avait fait des avances auxquelles il ne resta pas insensible.
Comme à son habitude lorsqu’une dame se proposait ainsi à lui, il exigeait d’elle des photos dans certaines positions, toujours les mêmes, afin qu’il juge de sa plastique autant que de sa docilité. Pour la première, la demandeuse devait poser nue, entièrement rasée, agenouillée, les jambes écartées, les mains posées sur les cuisses paumes vers le ciel et tête baissée. Angélique s’était exécutée sans délai, ce qui était bon signe. Il avait découvert une jeune femme au teint d’albâtre, blonde et aux petits seins, déjà dressés par l’inconvenance de la situation autant que par l’excitation que lui procurait cette position. À ce moment, maître Lorion savait déjà qu’il accepterait de la recevoir. Cependant, il aimait jouer avec les femmes qui s’offraient à lui et la séance commençait bien avant la rencontre physique.
Il exigea d’elle qu’elle se mette à quatre pattes, puis qu’elle s’installe jambes croisées sur un fauteuil et, enfin, qu’elle rédige un texte suppliant l’homme avec qui elle communiquait de lui fixer un rendez-vous pour qu’il la dominât plus concrètement. Son message l’avait d’ailleurs doucement amusé :
« Maître Lorion,
Je vous supplie humblement de prendre possession de moi et de faire de moi ce que bon vous semble.
Angélique. »
Il avait connu meilleurs textes. Point de grande littérature ici, tout juste quelques mots maladroitement apposés les uns à la suite des autres. Enfin, qu’importe, il ne demandait pas à ses objets d’écrire comme les grands romanciers du passé. Il appréciait seulement juger de leur personnalité et de leur intellect avant la séance proprement dite. Cela appartenait pleinement au jeu auquel il se livrait et concourrait à son plaisir. Il la punirait pour son manque d’entrain évident à l’écriture.
L’heure de la rencontre approchait. L’homme à la forte carrure consulta sa montre et, d’un simple mouvement du menton, ordonna à sa soumise de ranger son livre dans la bibliothèque et de préparer les instruments pour la séance à venir. Elle avait l’habitude. Elle s’exécuta sans broncher, laissant quelques gouttes perler entre ses cuisses. En cet instant, elle jalousait Angélique.
À l’heure convenue, la sonnette retentit. « Sa ponctualité lui évitera quelques sévices », pensa maître Lorion. Lana se dirigea alors vers l’interphone et ouvrit à la jeune femme. Elle demeura ensuite debout devant la porte, toujours aussi peu vêtue, attendant que la sonnette tinte. Après une petite minute, le bruit retentit et elle ouvrit à son invitée, qui fut quelque peu décontenancée de se retrouver sans préavis face à pareille beauté. Angélique se perdit un instant à admirer ses courbes, ses seins un tantinet plus gros que les siens, ses hanches élégamment dessinées et son doux visage.
— Entrez, je vous prie, lança Lana.
Angélique s’exécuta.
— Déshabillez-vous, intima-t-elle à la nouvelle en lui tenant un collier noir et un petit bijou anal bleu, assorti aux yeux de la nouvelle arrivée.

La jeune femme hésita. Les objets qu’elle apercevait et son imagination provoquèrent en elle comme un malaise, un soudain regret. Elle considéra un instant l’option de faire demi-tour et de repartir d’où elle venait sans demander son reste. Mais l’excitation surmonta la peur et elle s’exécuta. Lentement, elle ôta son gilet, puis son cardigan, puis son soutien-gorge. Lana, qui avait appris à aimer les femmes, se délectait du spectacle. Elle appréciait la gêne des nouvelles venues et se voyait déjà lui infliger les sévices que son maître exigerait d’elle. Lorsque Lana sortit de ses rêveries, Angélique en était à sa culotte. Au moment où elle se délesta de celle-ci, la servante du maître l’arrêta un instant. Elle palpa alors son sexe, pour s’assurer que celui-ci était bien vierge de toute pilosité. Angélique frémit au toucher de cette inconnue, mais ne pipa mot. Tout allait bien. Lana s’en trouvait presque déçue.
Légions étaient les femmes qui négligeaient un peu trop leur préparation et qui recevaient épilation puis punition pour cela. Lana rangea les habits d’Angélique, et accrocha le collier à son cou, laissant pendre une laisse entre ses seins.
— Tourne-toi maintenant.
Le passage au tutoiement surprit Angélique au point de la faire sursauter. Mais comment aurait-elle pu espérer qu’une femme entièrement nue s’offrant tel un objet mérite un vouvoiement ? Elle opéra son demi-tour, présentant son dos et ses fesses à la créature qui la préparait.
— Pose tes mains contre la porte, écarte tes jambes et cambre-toi.
Son ton ne souffrait pas la moindre contestation. Rougie de honte, Angélique obtempéra. Elle sentit alors s’insinuer par son orifice une pointe métallique. « Han ! » Elle fut incapable de contenir ce gémissement et prit sur elle de ne pas le reproduire. Dieu seul savait ce que pareils écarts lui coûteraient ici. Soudain, le bijou se trouva aspiré et s’installa parfaitement entre ses deux fesses. La sensation que cela lui procurait lui était inconnue, mais guère déplaisante.
— Retourne-toi, ordonna Lana.
Angélique obéit. La servant se saisit alors de la laisse.
— À quatre pattes.
Angélique trembla puis s’exécuta à nouveau. Sa tête se trouvait au niveau des fesses de Lana, qui ondulaient magnifiquement à chacun de ses pas. La petite blonde n’avait jamais été attirée par les femmes, mais un certain attrait naquit en elle à cet instant. La laisse tira soudain sur son cou et Angélique suivit sa maîtresse du moment, d’un pas hésitant.
Elle réfléchit un court instant à sa situation. Comment un simple désir charnel, une idée folle, une volonté de découverte avaient pu la conduire là ? Elle, l’étudiante en commerce. Elle, la fille sérieuse. Elle, qui attirait tant les garçons. Pourquoi s’était-elle livrée à cet individu ? Un court instant, elle paniqua. Et si... Et si les photos qu’elle avait envoyées venaient à être découvertes ? Elle se rassura. Maître Lorion n’avait jamais rien révélé de ses entrevues. Nombre de rumeurs circulaient à son sujet, des femmes juraient sur certains forums avoir passé la journée la plus extraordinaire de leur vie. D’autres confessaient, un peu à regret, qu’elles n’avaient pas osé aller au bout. Dans tous les cas, aucune n’avait jamais été inquiétée pour leur prise d’initiative.
Angélique acheva de se convaincre en se répétant que, quoi qu’il advienne, elle ne regretterait pas le courage dont elle avait preuve pour arriver jusqu’ici et gagnerait assurément en assurance, car, après cela, la honte et l’inconfort ne l’effleureraient probablement plus jamais. C’est à ce moment qu’elle sentit les premières humidités transpirer entre cuisses.
Sans qu’elle ne s’en soit rend compte, elle arriva aux pieds de l’homme en question, l’inconnu objet de ses fantasmes. Ce dernier l’accueillit par un sec et autoritaire :
— Position une.
Angélique paniqua puis se rappela de ses photos. Elle s’installa alors agenouillée, les jambes écartées, les mains posées sur les cuisses paumes vers le ciel et tête baissée. Soudain, dans un élan de témérité, elle se risqua à discrètement lever les yeux vers le maître. Elle remonta petit à petit ses chaussures en cuir noir, son pantalon de costume gris, sa cravate bleue, sa barbe drue jusqu’à croiser son regard sévère qui la dévisageait de haut. Elle saisit aussitôt son erreur et se remit à contempler humblement le sol. Trop tard.
Diffuse en direct !
Regarder son live