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Maître Lorion

Chapitre 2

SM / Fétichisme
— Bon, je vais sans délai t’enseigner la position quatre. Mets tes bras derrière ton dos et touche chaque coude avec la main opposée.
La jeune soumise s’exécuta. Cela lui tira un peu sur les articulations, mais elle y parvint sans grimacer. Ses cuisses, toujours grandes ouvertes, s’humidifiaient à chaque intonation du maître et le rouge de la honte avait définitivement empourpré son visage.
— Bien, maintenant allonge-toi sur le dos, les bras toujours croisés.
Elle se laisse glisser en arrière, le plus lentement possible pour amortir la chute.
— Désormais, rapproche tes pieds le plus possible de tes fesses et écarte le plus possible les jambes, je veux voir ton sexe dégoulinant s’offrir à moi.
Elle obtempéra, haletante, à cause de la douleur des bras qui, en plus de tirer, étaient écrasés contre le sol. Au moins y avait-on mis une sorte de fourrure. Le contact des poils caressait son dos et ses reins et se révélait des plus agréables. Si elle ne s’était pas retrouvée dans une position aussi inconfortable, elle aurait presque pu apprécier.
— Enfin, tourne ta tête vers la gauche jusqu’à avoir la joue collée contre le sol. Il s’agit d’une position de punition. Souviens-t’en, je ne te la réexpliquerai pas.
Angélique se tenait là, complètement à la merci de cet homme qu’elle ne connaissait pas et qu’elle avait à peine entraperçu. Combien de gens dans son entourage, dans son travail, ou même au croisement d’une rue rêvaient d’une nuit avec elle ou même de l’embrasser ? Et là, alors qu’elle aurait pu avoir le monde à ses pieds, elle s’offrait telle une esclave à un illustre inconnu. Seulement à cause de quelques ouï-dire. De quelques rumeurs. D’une excitation aussi stupide qu’inexplicable. Elle repensa au mot de sécurité dont ils avaient convenu pendant leurs échanges sur internet. « Furet ». Il lui trottait dans la tête, lui brûlait la langue, cognait contre ses lèvres fines tel un bélier. Mais elle résista, elle se retint de tout arrêter. Elle savait dans quoi elle s’engageait. Elle refusait de regretter ce qu’elle avait accompli jusqu’ici. Elle irait jusqu’au bout. Petit à petit, un calme précaire se réinstalla chez elle.
Pendant ce temps, Lorion tendit la main et Lana lui apporta une cravache noire, bien usée. Elle en avait fouetté d’autres.
— Bien, combien de coups penses-tu mériter pour ton impertinence ?
La domination n’était pas que physique. Lorion aimait interagir verbalement avec ses soumises. Il aimait cerner leur caractère, leur tempérament. Il les possédait d’autant mieux qu’il les connaissait.
— Je... Je ne sais pas maître.
Elles répondaient toutes ça. La routine l’agaçait. D’un ton encore plus ferme, il reprit.

— Donne un nombre ou il t’en coûtera.
Un brun de panique se réinstalla chez Angélique. La tête toujours plaquée contre le tapis, elle ne voyait rien de plus que les pieds de Lana. À nouveau elle manqua de tout arrêter, à nouveau, elle se reprit.
— Quatre... Maître.
L’homme sourit. Elle continuait de s’adresser à lui avec toute la déférence qui lui était due. Dans ces moments de stress, la plupart oubliaient, surtout les novices. Pas elle. Il décelait déjà chez cette blonde un peu ingénue un bon potentiel.
— Lana, qu’en penses-tu ?— Six me paraît un minimum, maître.
Son ton monocorde ne trahissait aucune inimitié envers Angélique. Elle répondait à la question comme on résolvait une équation. Il existait une bonne réponse et aucune autre.
— Va pour six. Soumise, je t’interdis de replier les jambes. Tu compteras chaque coup.— Je... D’accord, maître.
Angélique ferma les yeux. L’attente la torturait. Soudain, elle sentit la cravache lui toucher le pubis, lentement descendre jusqu’à son clitoris et lui entrouvrir les lèvres. Les caresses étaient douces. Sans l’appréhension de ce qui allait s’abattre sur elle, elle aurait même pu en profiter. La cravache se sépara alors de sa peau, puis s’abattit violemment sur son sexe. Angélique gémit de douleur et se mordit les lèvres pour ne pas crier. Pas dès le premier coup, se dit-elle. Elle se cambra fort, mais parvint à garder ses cuisses écartées.
— Un... Maître.
L’instrument en cuir s’en retourna cajoler ce qu’il venait de flageller. La volupté de ces mouvements se liait à la souffrance qui l’étreignait. Ce n’était plus que du désir, mais du plaisir qu’elle commençait à ressentir. Déjà. Étrangement, l’expectative du second coup s’en trouvait moins difficile à supporter. Si ces sévices s’avéraient toujours suivis de ces délicieuses faveurs, alors elle les attendrait presque avec impatience. Presque.La seconde tape vola. Plus rude que la première. De nouveau, Angélique se retint de crier et de refermer son intimité. Puis, de nouveau, le doux toucher du cuir apaisa les réminiscences de ce qui venait d’arriver. Elle se prit à commencer à gémir. Dans cette position. Après avoir été ainsi frappée. Lorion la contrôlait. Il jouait avec elle, la faisant chavirer à volonté entre douleur et délice.
— Deux... maître.
Ce « deux » là avait été prononcé avec langueur, comme si elle en redemandait. Lorion sourit tandis qu’il la chatouillait.À ses côtés, Lana la jalousait toujours. Pieds joints, les ustensiles à venir posés sur ses mains bien à plat, à disposition de son maître, elle regardait celui qu’elle aimait s’amuser avec cette inconnue. Son cœur autant que son sexe la démangeaient, mais elle n’en laissait rien paraître. Lorsque, pour la troisième fois, son maître abattit son instrument sur le clitoris déjà bien stimulé d’Angélique, elle se prit à mouiller, à se rêver à la place de cette blonde si mince, avec ses petits seins, son ventre plat et son visage d’ange. Un ange qui s’était offert au diable et à ses délicieux supplices.
— Trois... maître.
Elle haletait, toujours à terre. Elle ne parvenait plus à cacher son plaisir et elle était déjà essoufflée d’extase. Le quatrième coup vint lui arracher le premier véritable cri. La cambrure avait été très forte. Son dos avait presque décollé du pelage qui la séparait du parquet. Pendant un instant, un court frémissement, ses genoux avaient failli se recoller. Mais aussitôt, son esprit avait repris le dessus et elle avait de nouveau ouvert grand les jambes.
— Qu... quatre... m... maître.
Sa respiration rapide l’empêchait de s’exprimer avec aisance. Elle reprenait son souffle. Elle se trouvait au seuil de la jouissance, une jouissance qu’elle n’aurait jamais imaginé ressentir. Pas comme ça en tout cas. Du coin de la cravache, il titillait son petit bouton qui se dressait et répondait à chacune de ses initiatives. Il obtenait, avec une simple baguette, ce que d’autres n’effleuraient même pas avec tout leur être. Lorion le sentit.
— Tu devras m’informer lorsque tu te trouveras au bord de l’orgasme. Je t’interdis formellement de jouir sans mon accord. Il ne s’agit en aucun cas d’un droit, mais d’un privilège que j’accorde à loisir. M’as-tu bien compris ?
Ses mots s’abattirent dans ses oreilles plus durement que le fouet sur son con. Emplie de frustration, mais toujours docile, elle répondit :
— Bien maître... Je... Je ne suis pas loin.— Retiens-toi, asséna-t-il avant la claque suivante, dont l’impact tinta dans toute la pièce avec une netteté jamais atteinte jusque-là.
Cette fois, Angélique hurla, se cambra, gigota de droite à gauche, resserra les cuisses un court instant et passa au bord de l’extase. Elle mouillait comme jamais, elle se débattait contre sa pulsion de plaisir, contre la douleur, contre l’envie, elle luttait contre tout ce contre quoi un esprit peut lutter. En cet instant, elle lui aurait donné tout ce qu’elle possédait pour se laisser aller au plaisir, s’il lui avait demandé.
— C... cinq... maître...
Les caresses suivantes furent insoutenables. Son ventre se gonflait et se dégonflait au rythme des lents mouvements de Lorion. Elle se crispait à chaque effleurement, elle n’en pouvait plus de se retenir.
— Maître... je vous en supplie.— Je te l’interdis, dit-il calmement, presque taquin, en continuant à jouer avec son corps.
Ses jambes tremblaient, son corps frétillait, son cœur s’affolait et son esprit paniquait. Elle ne tiendrait pas longtemps dans ces conditions. Puis, enfin, la sixième frappe s’abattit sur elle. Un torrent de sensation se déchaîna. Angélique manqua de se recroqueviller tout entière. Elle flageola tout entière, mais échappa aux multiples qu’elle aurait pu commettre. C’était terminé. Elle avait tenu. Un sentiment de fierté s’empara d’elle.— Si... Six... Maître... Merci.
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