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Maîtres

Chapitre 1

La colocation

Travesti / Trans
Tous les récits que je vais vous raconter sont aussi réels que mes fantasmes les plus intimes ; ils parleront de vies dont je rêve parfois.
Je commencerai par vous parler de moi. J’avais alors 25 ans, et depuis très jeune, je rêvais de soumission à une femme ; avec le temps, j’ai commencé à rêver de soumission à un homme ; puis de soumission à des hommes. Je n’avais jamais été attiré par les hommes autrement que sexuellement, mais une bizarrerie de ma nature me fait fantasmer d’être une femme moi-même, et d’être soumise à tous leurs caprices. J’avais, depuis que je vivais seul, acheté en secret quelques vêtements, quelques accessoires, et je passais parfois des journées entières à ne faire que me masturber en imaginant sucer le beau sexe d’hommes mieux membrés que moi. Au hasard de mes recherches, je finis par tomber, sur un site BDSM, sur une annonce qui me fit rêver:
"Colocation de cinq hommes, tous libertins et aimant les jeux érotiques divers, cherche une soumise de maison. Elle sera hébergée, nourrie, blanchie, et recevra de l’argent aussi longtemps qu’elle restera dans notre appartement : en échange, elle devra obéir à nos fantasmes selon des règles précises et être une soumise domestique et sexuelle.Sissies acceptées."
Je n’avais pas d’expérience en tant que véritable soumis, encore moins en tant que soumise ; je n’avais jamais été "en femme" en présence d’autres personnes, ni sucé un pénis, ni (encore pire) été sodomisée. De plus, j’appréhendais les fantasmes dont ils semblaient parler : quelles étaient leurs limites ? Leurs désirs ? Etait-ce dangereux ?
J’ai évidemment postulé. Ils m’ont donné rendez-vous un jeudi après-midi, chez eux.
Le jour J, j’arrivai devant une grande maison de banlieue parisienne. Je sonnai, on vint m’ouvrir, et j’arrivai dans un salon qui semblait sorti d’une série américaine. J’avais évidemment très peur, surtout lorsque j’aperçus les cinq hommes qui m’attendaient et les trois femmes qui étaient assises à côté d’eux. Ils m’accueillirent cependant avec beaucoup de sympathie, et la conversation commença très normalement, sur mon nom, ma vie, la leur, avant de dériver sur mon expérience, que j’avouai quasi inexistante aussi bien sexuellement avec des hommes que dans la soumission. Au bout d’un long moment, l’un d’eux me parla d’une voix qui me rassura :
— Alors maintenant, si tu le veux bien, je vais te demander de te déshabiller. — Entièrement ?— Bien sûr.
J’avais toujours peur, mais il l’avait demandé avec beaucoup de douceur, et tous me regardaient avec bienveillance. J’enlevai ma chemise, les mains un peu tremblantes, que je posai sur le dossier de ma chaise pour me donner une contenance. La nervosité me rendait maladroit, et d’autant plus lorsque j’enlevai mon pantalon sous les huit paires d’yeux qui me regardaient fixement. Ils étaient disposés en arc de cercle devant moi, de sorte que je les voyais tous et toutes, et je n’avais pas peur, rassuré par leurs sourires gentils. J’enlevai enfin mon caleçon, et fus nu devant eux, qui me regardaient toujours.
— Très bien, maintenant si tu le veux bien, nous allons t’examiner. — Allez-y (je tentais de mettre dans ma voix la conviction et l’assurance qui me manquaient).
Chacun leur tour, ils et elles s’approchèrent de moi et tournèrent autour de mon corps, se penchant pour bien prendre la mesure de mes formes, la texture de ma peau, examinant le moindre grain de beauté.
— Acceptes-tu que l’on te touche ou te manipule ?— Oui.
Il revint vers moi, me fit pencher en avant, mettre dos aux autres, qui se trouvaient ainsi avoir une vue imprenable sur la raie de mon cul, sans que je ne les voie.
— Ne bouge pas, s’il te plaît, ajouta-t-il. Sa voix était plus ferme, mais je sentais qu’il m’était encore tout à fait possible de refuser, voire et de m’en aller.
Un autre vint vers moi, et écarta mes fesses ; j’étais penché en avant, le trou du cul exposé à tous leurs yeux, dans une position fort peu confortable et terriblement embarrassante. Je n’osais de toute façon pas faire un geste, de peur de leur déplaire ; et au moins, maintenant que j’étais là, que je leur plaise jusqu’au bout, me disais-je ! Durant quelques minutes, tous se levèrent, firent des va-et-vient, touchèrent mes cheveux, mes hanches, mes fesses ; ils me firent mettre à quatre pattes durant leur examen, jusqu’à ce que l’une des filles, que je n’avais pas vue partir, revînt avec un paquet entre les bras.
— Mets ça, me dit l’un de ceux qui avaient été silencieux depuis le début. J’ouvris le paquet et vis une tenue féminine simple : une jupe noire, des bas noirs, un haut, un string. Je les enfilai : le string semblait avoir été taillé pour contenir une taille supplémentaire à celle d’une vulve : c’était un modèle spécial travesti. La jupe m’arrivait juste au-dessus des genoux ; pas vulgaire, mais sexy ; le haut était rembourré à la poitrine pour donner l’impression que j’avais des seins. Enfin, ils posèrent sur mes cheveux une perruque brune bouclée et une paire de lunettes.— Tu as trop de poils. — Tu devras apprendre à te maquiller.— Moi, je suis sûr que ça peut être une bonne suceuse ; vous avez vu comme elle est docile ? — Franchement avec de l’entraînement, elle peut devenir canon.
(Je les entendais parler de moi entre eux, comme si je n’étais pas là)
— T’inquiète pas pour ça, on va bien la dresser, elle sera parfaite !— Mouais, je suis moyen convaincu...— Par contre les cheveux comme ça, c’est très bien, faudra qu’elle les laisse pousser...— Assieds-toi.
J’obéis.
— Bon, il y a du boulot. Tu n’as jamais été pénétré, tu n’as jamais sucé un homme, tu n’as quasiment pas d’expériences...
Je t’explique le deal. Mais si tu veux que j’aille plus loin, il va falloir faire quelque chose pour nous montrer que tu as envie de nous écouter. Tu es libre de refuser, mais si tu refuses, tu te rhabilles et tu rentres chez toi. Si tu acceptes de le faire, ce sera peut-être humiliant pour toi, peut-être douloureux, peut-être gênant, mais je t’expliquerai plus en détail ce que nous recherchons. Tu seras alors libre d’accepter, de refuser, ou de prendre du temps pour réfléchir. Est-ce que tu veux écouter ?
— Oui.— Très bien.
Il alla vers un petit secrétaire, l’ouvrit et en ressortit quelque chose dont je devinais la nature sans avoir de certitude absolue.
— Va chercher une autre chaise.
Je m’exécutai. Lorsque je revins, il me montra le gode qu’il venait de prendre.
— Tu vas ventouser ce gode sur cette chaise, puis t’asseoir dessus. Tant que tu ne seras pas entièrement assise sur la chaise, c’est-à-dire ton corps en contact direct avec l’assise, donc tant que le gode ne sera pas entièrement en toi, nous ferons comme si tu n’étais pas là ; quand tu seras entièrement assise, nous te dirons quel est le contrat.
Le gode n’était pas très grand, d’autant qu’ils avaient sorti une bouteille de lubrifiant. Mais m’asseoir sur cet objet, le laisser me pénétrer sans pudeur, devant des inconnus et des inconnues, qui me regardaient comme l’attraction de la journée, me terrifiait. C’était un petit gode à ventouse, dont le corps était taillé très exactement comme un pénis sans rien autour. Il était recourbé légèrement, comme un véritable pénis, et une veine y était saillante, comme un véritable pénis.
Il n’était plus question de reculer : la douce humiliation que je vivais depuis tout à l’heure avait commencé à me convaincre. Je lubrifiai mon petit trou vierge, le gode, et pris un grand souffle avant de me positionner. Certains ne me regardaient plus, d’autres me fixaient avec curiosité. Une des femmes semblait se masturber en fixant la jupe que je relevai. Je baissai mon bassin, et sentis la pointe du gode me toucher. Je le pris de la main pour le stabiliser, et continuai ma route.
Mon anus s’écartait doucement, avec un peu de douleur. J’avais l’impression de faire caca ; je remontai légèrement, puis me rappelai la condition selon laquelle ils me reparleraient. Je sentais mes fesses s’écarter, le petit gode entrer de plus en plus profondément, une légère douleur, une gêne inattendue, et pourtant mon sexe durcissait alors que...
J’étais assis sur la chaise. Le gode était entièrement en moi. Je pris conscience que j’avais les yeux écarquillés par l’effort : il y avait au moins cinq minutes que j’avais commencé à le faire entrer, j’étais transpirant, assis sur un gode qui me maintenait en place devant des inconnus.— Très bien, dit Mathieu, et je le sentis satisfait.
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