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Maîtresse S.

Chapitre unique

Hétéro
J’ai les yeux bandés. Je suis allongé sur ce lit. Je suis nu. Entièrement nu. Les draps sont frais, ils sont doux. Je me sens bien, j’ai confiance. La situation est… cocasse. ELLE se tient pile en face, je le sais. Son compagnon est à ses côtés. Tous les deux savent que je suis dans leur ligne de mire. Je fais ce qu’elle m’a demandé. Je suis là pour ça, après tout. Ma main est sur ma verge. Je l’ai en main. Elle est dure. Mon érection est proportionnelle à mon excitation. J’écoute avec attention SA voix. Elle me parle. Elle lui parle et je sais qu’il est à proximité, lui aussi. Malgré le côté impudique de la situation, malgré l’exhibition, je me laisse aller. Je ne me pose pas de question. SA voix est chaude, elle est sensuelle. J’ai pu la voir en photo, j’ai pu la voir dans des toutes petites vidéos de quinze secondes, sur le réseau social. Je sais à quoi elle ressemble. Je m’abandonne...

– Plaisir… Ta main sur ton sexe… Je veux te voir… Continue.

Je soupire. Ses mots me disent ce que je veux entendre. J’ai encore du mal à y croire. C’est vraiment ce qu’il se passe. Je ne réalise pas encore… La rencontre a enfin lieu. Et là, j’ai un bandeau sur les yeux, je suis allongé sur LEUR lit. Ma main gauche va et vient. Ma main droite masse mes testicules et les fait rouler, avec la paume. Je donne libre cours à ma sensualité, à mon plaisir, à mes fantasmes. Je n’ai que trop confiance alors qu’elle ne me quitte pas d’une semelle. Ça, je le sais. Je gémis. Je l’entends avoir un tout petit rire coquin.
– Plaisir… Laisse-toi aller… Comme ça… Tu t’y prends bien…
Sa voix me guide. Elle me rassure. Je fais abstraction de tout. Cependant… C’est à ELLE que je montre ce spectacle. C’est à ELLE que j’offre ma nudité. C’est pour ELLE que je mets en scène ce fantasme que nous écrivons aujourd’hui. Ce n’est ni sur papier, ni sur Internet. J’ai confiance. En y réfléchissant, je me dis que c’était écrit. À force d’échanger, que ce soit plus… chaud… Ça ne pouvait que finir par se passer comme ça.

J’ai bien aimé les articles qu’elle a publiés jusqu’à présent sur le blog qu’elle tient avec son compagnon. Ils parlent de la relation dominante/soumis qu’ils ont commencée, il y a quelques mois. Je les ai lus, ces articles, un par un et leur univers… leur relation m’a touché. Oui, il est question de domination et de soumission mais c’est moins… extrême, plus soft que dans d’autres cas. Il est question, d’abord et avant tout, d’amour entre eux deux. Toutefois, rien de tel que de mettre du piment dans son couple pour prendre bien plus de plaisir...
Je crois qu’il est nécessaire que je fasse un arrêt sur image et que je revienne en arrière pour comprendre le pourquoi du comment de notre rendez-vous d’aujourd’hui. Tout a commencé un jour de septembre. Je venais de commencer un boulot provisoire de surveillant de salles couplé à des missions de médiation culturelle dans un musée de ma ville. C’était la pause déjeuner et j’ai consulté sur mon téléphone les mails que j’avais reçu. C’est LÀ que j’ai vu son mail. Maîtresse S. Elle m’avait écrit pour me dire qu’elle avait beaucoup aimé certains des textes que j’ai publiés sur mon blog et que mon univers ne la laissait pas indifférente. C’est ainsi qu’elle m’a parlé de son compagnon, de leur relation dominante/soumis et de leur blog.
Je me suis rendu sur leur compte d’un réseau social où je suis également et j’ai tout de suite aimé leur univers. Les mots… Les photos… Je suis tombé sous le charme et j’ai décidé de les suivre sans perdre de temps. Dans le même temps, je suis allé sur leur blog. Les articles parlaient de leur relation et du virage libertin que les deux tourtereaux voulaient prendre. Ainsi, on pouvait en savoir davantage sur eux, sur leur amour, sur les raisons pour lesquelles ils ont voulu goûter à la domination et à la soumission. Ils y exprimaient leur excitation et leurs doutes. Deux articles ont été consacrés à leur désir de se rendre dans un club libertin et d’y vivre leur toute première expérience commune en matière de libertinage. Un peu plus tard, on pouvait partager un peu d’instantanés de leurs jeux coquins. Madame… Maîtresse S. parlait aussi des liens qu’elle avait avec les personnes qui la suivaient sur le réseau social, du fait qu’ils faisaient partie de leurs jeux, avec son compagnon. Elle appelait ces personnes «ses amants virtuels» et elle les faisait participer en maintenant une interaction avec eux. Maîtresse S. semblait particulièrement apprécier ce lien qui les unissait.
C’est ainsi qu’un jour, l’idée m’est venue, sur un coup de tête, de me rendre sur leur page Amazon et de lui commander un soutien-gorge de couleur rouge, en dentelle, sexy à souhait. Sur leur blog, sur le réseau social, elle se dévoilait parfois, que ce soit en lingerie ou bien seins nus. J’ai eu immédiatement un faible pour sa poitrine généreuse. Les photos qu’ils prenaient, de lui, d’elle, avaient toujours la même élégance et il n’y avait pas la moindre vulgarité dessus. Certes, on voyait de la lingerie, de la peau nue, et même parfois ils apparaissaient en tenue d’Adam et d’Ève. Mais ça restait dans l’esprit de la sensualité. Et… oui, je l’avoue… J’avais un faible.

– Continue, Plaisir. Continue de penser à moi et de te masturber. Garde encore un petit peu le bandeau. Fantasme… Imagine… Prends-y du plaisir… Tu es là pour ça, aujourd’hui… Pense au soutien-gorge...

Ah le bandeau… J’étais arrivé en début d’après-midi chez eux et j’avais été ponctuel, comme à mon habitude. J’avais toqué à leur porte et j’ai entendu des pas se rapprocher. Encore quelques secondes et ils allaient m’ouvrir. J’avais le cœur en mode «pile électrique», il battait très fort. Je n’arrivais toujours pas à réaliser que la rencontre était sur le point d’avoir lieu. J’avais le sourire aux lèvres, je m’étais mis sur mon trente-et-un : belle chemise bleue, gilet noir, jean slim taille «skinny» bleu foncé, mes Converse All Star. J’ai été sorti de mes pensées quand la porte s’est ouverte et qu’un homme m’a fait face. Son crâne était rasé et il portait un bouc élégant, bien taillé. Il m’a souri et m’a souhaité la bienvenue. Je lui ai rendu la pareille en lui souriant à mon tour et en lui serrant la main. Que sa poigne était ferme…

– Mets-lui le bandeau. Guide-le jusqu’à la chambre. Je veux le voir.

C’est ainsi que je me suis retrouvé à être privé de la vue. Quand sa compagne s’est exprimée, l’homme a aussitôt pris un morceau de tissu noir de l’une de ses poches et il me l’a posé sur les yeux en faisant un nouveau nœud au niveau de l’arrière de ma tête. Ses gestes étaient délicats et dès lors, j’ai lâché prise. J’étais prêt à vivre un moment fait de volupté et de sexe, de sensualité et d’audace. J’avais confiance, je me sentais en sécurité et par conséquent, je me suis laissé guider, les yeux fermés, littéralement. Nous étions en chemin vers leur chambre et j’écoutais avec attention ce qu’il me disait. Ainsi, même si je ne voyais rien et même si, forcément, mon allure était réduite, je n’avais curieusement pas trop de difficultés à me déplacer. Ma respiration était rapide et mon rythme cardiaque était en hausse à mesure que nous nous approchions du lieu fatidique. Soudain, j’ai senti sa main sur mon épaule et il m’a dit de m’arrêter là. Je l’ai entendu toquer à la porte.

– Fais-le entrer. Veille bien à ce que le bandeau lui cache bien les yeux.

L’homme a ouvert la porte et m’a dit d’entrer dans la chambre. Il est entré après moi et a refermé la porte derrière nous. Il n’y a pas eu de bruit pendant un instant. Et puis…

– Bonjour cher Plaisir… Sois le bienvenu. Enfin, nous nous rencontrons…
– Maî… Maîtresse… Tu es… Tu es…
– Sois à l’aise, Plaisir. Ce n’est que du plaisir entre nous, cet aprèm’…

Puis, elle s’est adressée à son homme d’une voix ferme. Un ordre?

– Guide-le et place-le pile en face de moi. Je veux qu’il soit dans ma ligne de mire.

L’homme m’a pris par le bras et m’a fait me déplacer un peu. J’ignorais où je pouvais me trouver, à l’intérieur de la chambre, par rapport à elle. Mes interrogations eurent aussitôt une réponse : nous nous sommes arrêtés et le compagnon/soumis de Maîtresse S. a relâché la délicate pression qu’il a brièvement exercé sur mon bras. Je me suis de nouveau retrouvé libre de mes mouvements.

– Plaisir… Tu es en face de moi. Tu ne peux pas me voir… Moi, je peux.

J’étais bouche bée, je retenais mon souffle. Ça cognait vite et fort dans ma poitrine. La testostérone et l’adrénaline prenaient possession de moi. C’était imminent. Les choses sérieuses allaient commencer…

– Je veux que tu commences par enlever ton gilet, Plaisir. Et tu vas déboutonner ta chemise tout de suite après.

Son grain de voix était doux et ferme à la fois. Son organe n’était pas sévère mais il avait tout de même ce je-ne-sais-quoi d’autorité. Je me suis exécuté en réponse à son ordre. J’ai pris un peu mon temps. Je voulais qu’elle en profite. D’ailleurs, je n’entendais pas un son venant d’elle. Elle me laissait aller à mon rythme. Ça m’a mis en confiance. J’ai passé le gilet au-dessus de ma tête et je l’ai laissé tomber sur le sol. J’ai posé les doigts sur le premier bouton du haut de ma chemise.

– Continue, Plaisir. Déboutonne-la. C’est ça… Je veux voir ta peau nue… Je veux voir ton corps.

J’ai pris un coup de chaud, j’ai frissonné. Ça m’a libéré. Je ne voyais rien, certes. Mais, mes gestes étaient fluides et je jouissais d’être observé ainsi. J’ai donc continué sur ma lancée. Je suis arrivé au dernier bouton. Je me suis arrêté, attendant une réaction. SA réaction.

– Lui aussi, Plaisir… Ensuite, tu la fais tomber par terre, ta chemise.

J’ai obéi. J’ai entendu le vêtement se poser, presque en silence.

– Bien. Tu as un beau corps… À présent, pose ta main sur ton entrejambe. Masse ton érection.

Ma réaction ne s’est pas faite attendre : comme si ma main droite était aimantée à mon sexe, elle s’est posée sur lui et elle l’a palpé. Je ne réfléchissais pas. Je me laissais aller.

– Elle doit être dure, ta queue, Plaisir… J’ai raison? Descends la fermeture éclair.

Avec le pouce et l’index, j’ai attrapé la braguette et je l’ai descendue. Je n’entendais pas d’autre bruit si ce n’était celui-ci.

– Ton bouton, à présent. Et tu baisses ton pantalon. Je veux te voir.

Bouton déclipsé. Mes mains sur mes aines. J’ai fait descendre le vêtement le long de mes jambes. Une fois à mes pieds, je l’ai enjambé et l’ai laissé à terre. Mes jambes étaient nues. J’étais en boxer noir. Je bandais. Impossible de ne pas remarquer la bosse à l’intérieur du sous-vêtement.

– Toi. Guide-le et fais-le s’allonger sur le lit. Je veux qu’il y soit bien.

(…)

Ma main est sur mon érection et je fais des va-et-vient amples mais langoureux. Je l’imagine, Maîtresse S… Ses mots m’encouragent : ils me stimulent. Je m’abandonne.

– Continue, Plaisir. Ça m’émoustille de te voir te masturber. Tu dois être en train de m’imaginer… Peut-être même que tu penses à moi et à ce que nous allons faire… C’est un beau spectacle que tu nous offres, là… Continue mais… ne jouis pas.

Les yeux bandés, je me fie à mon instinct et je me donne en spectacle. Je mets en scène l’un de mes fantasmes… CE fantasme. J’y prends du plaisir, j’en jouis. Je suis désinhibé.

– Là… Comme ça… Des va-et-vient amples, sur toute la longueur de ton sexe, à présent… Il est gros, Plaisir…

Je l’imagine… Je l’ai vue, en photo, dans des petits clips et… même si je n’ai pas encore vu ses yeux, je sais déjà qu’elle est ravissante. J’ignore ce qu’elle peut bien faire, si ce n’est me regarder me toucher… et prendre du plaisir. Je m’exhibe sans vergogne. Soudain, j’entends le bruit de quelque chose, comme si on dégrafait un vêtement ou un objet.

– Enlève-lui le bandeau. C’est le moment. Je veux qu’il me voit.

J’entends des pas qui se rapprochent de moi. Je suis attentif et je me tiens prêt. Les instants qui suivent vont être chauds, je le pressens. L’homme me dit de me détendre. Il me demande d’arrêter de me toucher pendant un instant. Il va m’enlever le bandeau... Là... Je sens le tissu remonter.
La lumière du soleil perce à travers les rideaux qui sont à moitié ouverts. Je recouvre la vue, lentement mais sûrement. Mes pupilles mettent un tout petit moment avant de se dilater. Je suis sur un lit. La couette est douce et fraîche. Je suis bien. Je regarde tout autour de moi. Et là... je les vois. Lui. ELLE. Je réalise que je suis dans LEUR chambre. Je suis allongé sur LEUR lit. J’ai le souffle coupé. Mon cœur bat très fort. Je la regarde. Elle me regarde. Elle me sourit. Pour la toute première fois, je vois ses yeux. Ils sont marron, ils brillent. Ils sont beaux. Je suis impressionné. Et pourtant... je n’arrive pas à détacher mes yeux des siens. Je l’observe: elle est en lingerie. Je reconnais immédiatement le soutien-gorge qu’elle porte: elle ME porte. Je prends un coup de chaud. Je suis touché. En bas, elle porte un tanga en dentelle, assorti au soutien-gorge. Je... rêve!

— Je vais te rejoindre, Plaisir et je vais te chevaucher... À mon tour de prendre du plaisir...

(...)
Elle s’avance avec grâce, telle une féline, à quatre pattes et elle vient à ma hauteur. Elle marque un temps d’arrêt. Elle porte une main à son dos et elle dégrafe le soutien-gorge. Elle ne le retire pas. Elle me surplombe. Elle écarte les cuisses, et, à califourchon, son entrejambe est à hauteur de mon visage. Elle baisse la tête et me regarde. Je hoche la tête. J’ai tout compris. Elle porte la main à son sous-vêtement et l’écarte un peu. Son sexe est pile dans ma ligne de mire. Il est déjà mouillé. Il est épilé, à l’exception d’une toute fine bande de poils sombres. Il est... beau. Je... bande. Elle porte une main sur l’arrière de ma tête et elle me rapproche de son intimité.

— Je vais poser mon sexe sur ton visage et tu vas me lécher, Plaisir...

Je gémis. Les conversations virtuelles et les fantasmes prennent vie. Je retiens mon souffle. Je n’en reviens pas. Est-ce que je rêve? Suis-je bien chez eux? Dans leur chambre? Sur leur lit? Non. Je ne rêve pas. Elle est à califourchon sur moi. Elle a fait un geste et son soutien-gorge tombe sur le lit. Elle s’en saisit et le pousse ailleurs. Elle est seins nus. Elle est belle.

— Mmmh, oui... Plaisir... Je suis sur toi et tu vas me lécher... Tu vas me faire jouir... Et si j’y parviens, à jouir... Peut-être que... je m’occuperai de toi...

(...)
Tel un élève sérieux, assidu et qui fait bien ses devoirs, je lèche Maîtresse S. avec application. Je dose savamment mes coups de langue et mes succions. Elle, elle fait en sorte que sa vulve ne quitte jamais plus de quelques secondes ma bouche.
(...)
Elle est au-dessus de moi, elle me domine. Elle frotte son sexe contre ma bouche, je lui donne ce cunni. Elle mouille beaucoup, mon visage est barbouillé. Nous avons trouvé la mesure adéquate, nous accordons nos instruments en harmonie. La musique sexuelle s’écrit toute seule.
(...)
Son bassin ondule. Maîtresse S. imprime son propre rythme et je le subis. C’est avec plaisir que je la laisse faire. C’est à SON plaisir que je pense. Ses seins ballottent, son corps s’agite. Elle gémit, elle hoquette. Le rythme et le dosage parfaits, mes caresses ne la laissent pas indifférente.
(...)
J’ai son goût en bouche et son odeur intime dans mes narines. J’aime ça. Elle me fait confiance, elle s’en remet à moi, malgré la domination qu’elle exerce. Elle se laisse lécher par un inconnu et son mec nous regarde. Quelles instructions lui a t-elle donné ? Moi, j’ai les miennes...
(...)
Elle tend une main vers le bas et l’enfonce dans mes cheveux. Elle renforce l’emprise qu’elle a sur moi. Elle baise ma bouche. Son sexe et ma bouche ne font qu’un et nous prenons du plaisir. Ses mouvements sont frénétiques. Elle gémit, elle crie. Son corps convulse, son vagin se contracte. Elle pousse un cri libérateur. ELLE JOUIT.

(...)
— Viens, Plaisir... Tu m’as fait jouir et je suis fière de toi. À ton tour de te faire du bien...

Elle me fait me rapprocher du bord du lit. Elle remarque que je suis toujours autant en érection. Elle me regarde et elle glousse. Elle est très jolie. Qu’est-ce qu’elle me plaît... Elle me regarde. Elle me prend dans sa main. Elle presse ses deux beaux gros seins, l’un contre l’autre. Mon sexe est entre eux deux. Ils sont ronds, généreux. Leurs aréoles sont larges, roses. Elle me prend, elle me masturbe.

— Oui, Plaisir... Tu ne rêves pas... C’est à mon tour... de te caresser... Tu vas... jouir.
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