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Mâle reproducteur

Chapitre 1

Erotique
Oulah ! Je sens que pour moi, c’est bientôt la fin. J’ai aujourd’hui quatre-vingt-dix-sept ans et j’ai bien l’impression que je n’irais pas à quatre-vingt-dix-huit. Je fatigue, j’ai du mal à marcher, ma vue se détériore ... Enfin bref, ça sent le sapin. En tout cas, ma vie a été bien remplie, c’est le moins qu’on puisse dire. Regardez cette photo. C’est moi et ma famille « déclarée ». Il y a moi au centre, le patriarche, mes sept femmes derrière moi, mes cinquante-trois enfants sur les côtés et des petits et arrières petits-enfants à ne plus savoir qu’en faire, terminant de remplir tout l’espace sur la photo. Oui, vous avez bien lu, et encore ça, ce ne sont que les officiels, et tout ça en toute légalité et en France. Je me demande comment aurait été ma vie sans le Fléau, s’il n’y avait pas eu cette épidémie qui, en quelques mois, a emporté la moitié de la population mondiale.
Je m’en souviens encore comme si c’était hier. A l’époque, moi, David, j’étais un ado de treize ans un peu con et mal dans ma peau, abruti par les émissions débiles de télé-réalité et souffre-douleur des grands balèzes sportifs de mon collège. J’étais plutôt chétif et je souffrais d’un cruel manque de confiance en moi. Je me souviens encore de ce président des États-Unis qui avait failli provoquer la troisième guerre mondiale parce que les pays d’Asie et d’Europe refusaient de se plier à ses volontés, les menaçant de leur envoyer la bombe s’ils refusaient d’obéir. A l’époque, j’avais un prof de géographie qui nous avait tout expliqué : ce président qui était la pire caricature de l’américain typique (riche, con, raciste, prétentieux, mégalomane ... bref toutes les qualités requises d’un dictateur) ne supportait aucune critique. Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Mais si, cherchez mieux, un vieux avec un renard mort et orange sur la tête.
Bref, passons, sous couvert de lutte contre les extrémismes (aurait-il dû commencer par balayer devant sa porte), il avait envoyé des soldats au Moyen-Orient combattre les terroristes qui avaient commis des attentats dans les pays occidentaux quelques années auparavant. Il n’avait réussi qu’à aggraver la situation en les retirant trop tôt. Il avait également entrepris des mesures contre certains pays asiatiques : La Chine, qui arrivait à lui tenir la dragée haute malgré tout et la Corée du nord dont le régime agonisant représentait malgré tout un danger non négligeable.
On ne sait pas exactement comment c’est arrivé, mais il semblerait que ce fléau n’a pas été naturel. Beaucoup ont raconté, sans en apporter la preuve, que c’était une arme biologique que les Américains auraient déployée sans pouvoir la contrôler. Vu le fou furieux qui les dirigeait à l’époque, ça n’aurait rien eu d’étonnant. Bref, cette maladie, d’après les chercheurs (ou plutôt chercheuses) qui ont trouvé le vaccin, compte tenu du fait que seuls les hommes étaient touchés, se fixait sur le chromosome Y et provoquait une fièvre hémorragique fulgurante. Vous me direz sûrement que j’ai eu de la chance d’y survivre. Moi, je n’en suis pas si sûr encore aujourd’hui. Pensez-vous que c’était agréable à vivre ? De voir disparaître mon père, mon frère, mes cousins, mes camarades de classe, certains de mes profs ...
Quand je me suis retrouvé seul avec ma mère, nos voisines m’en ont presque voulu d’être encore là. « Pourquoi toi et pas les autres » voilà ce que j’entendais à longueur de journée. C’est simple, quelques mois après le début du fléau, je devais être le seul mâle humain en vie de tout le département. Même la télé est venue me faire chier alors que je ne demandais rien à personne. Je n’étais pas préparé pour ça. Tout ce que je demandais c’était qu’on me laisse tranquille.
Un jour, l’armée est venue me chercher. Devant cette catastrophe mondiale, les pays développés avaient entrepris un plan pour préserver la race humaine. D’après les infos, nous n’étions que quelques milliers à travers le monde à avoir survécu. Quelques milliers d’hommes pour quelques milliards de femmes. Certaines illuminées pensaient bêtement que c’était un châtiment divin ou une connerie du genre. Elles voyaient cette baisse de moitié de la population comme une bonne chose au final, car nous étions trop nombreux ... Admettons. Mais à plus ou moins court terme, ça allait poser des problèmes, car il allait y avoir trop peu de naissance chaque année pour contre balancer le trop grand nombre de décès. C’est pourquoi il a été décidé un plan mondial visant à repeupler la planète ou plus exactement à retrouver un équilibre homme femme dans la population.
C’est à cause de ça que j’ai été envoyé dans un centre médical pour y subir toute une batterie de tests. Je ne connaissais personne et je n’étais pas rassuré. C’est alors que je subissais tout une série de prélèvement et de piqûre que j’ai croisé Raoul. Lui aussi était un survivant. Avant, il était agriculteur, célibataire, timide et loin de ressembler à une gravure de mode avec son quintal et ses quarante ans approchant. Je voyais presque en lui une figure paternelle de substitution et pour lui, je lui faisais penser à son neveu qu’il avait perdu et c’est comme ça qu’une amitié naquit entre nous. Chaque jour, on regardait les infos et il m’expliquait ce que je ne comprenais pas. Visiblement, les banques de sperme avaient été prises d’assaut et il n’y avait plus de réserve. Même si chacun d’entre nous faisait un don chaque jour, ça ne suffisait pas. Une grande décision fut prise par les Nations Unies.
Un vaste programme de repeuplement et de métissage (oui, à ce niveau-là, le racisme était presque devenu un crime contre l’humanité) pour garantir une plus grande diversité génétique fut mis en place. Chaque pays devait se doter d’un ou plusieurs centres de reproduction (où plusieurs pays pouvaient s’associer pour en construire un). Les mâles y seraient hébergés et protégés (enfermés était plus juste) avec tout le confort moderne et, régulièrement, des femmes y seraient amenées afin d’être saillies de manière naturelle. Durant les deux premières années post fléau, les chercheuses avaient fait des tests. Il s’avérait que la méthode naturelle donnerait de meilleurs résultats que la FIV avec un plus fort taux de réussite. Ensuite, libre à chaque pays de déterminer un processus de sélection propre à chacun. Il avait également été prouvé que le virus qui avait décimé la moitié masculine de la population mondiale avait été éradiqué ou du moins, n’était plus actif.
Durant l’année qui suivit le fléau, les banques de sperme ayant été vidées, seules des grossesses féminines avaient abouti. Tous les bébés mâles mourraient dans le ventre de leurs mères. Le virus disparu, des garçons pouvaient enfin venir au monde.
En France, le processus de sélection était le suivant. Seuls allaient pouvoir se reproduire les individus de plus de dix-huit ans non malades (pas de SIDA ni d’IST ni infirmité). Si pour les hommes, il n’y avait pas de limite d’âge, pour les femmes, l’âge de candidature était fixé à quarante ans maximum pour pallier au risque de trisomie. Chaque femme allait devoir remplir un dossier complet avec bilan médical qui serait ensuite examiné et validé. Bien évidemment nous n’étions pas assez nombreux pour assurer la demande. C’est pour ça qu’il fallait choisir qui seraient les mieux adaptées. Pendant un temps, des soupçons d’eugénisme furent portés sur le processus de sélection, mais une enquête journalistique balaya ses doutes. Bien sûr, pour les hommes, il n’y avait aucune restriction. Le sperme humain étant devenu une denrée rare et chère (plus cher que l’or), tous devaient participer à raison de deux à trois saillies quotidiennes.
Au centre, en entendant ça, tous les hommes étaient contents ... Enfin presque. Moi et quelques autres, on n’avait pas encore dix-huit ans. Les autres, eux, se réjouissaient. Ils allaient pouvoir baiser plusieurs fois par jour et nous, on allait devoir se tirer sur l’élastique jusqu’à notre majorité et continuer à faire des dons aux banques de sperme. Mon ami Raoul était ravi, car, même pour lui qui n’était pas un top model, il allait pouvoir tirer son coup avec des femmes certainement bien faites. Il avait hâte.
Quand tout a commencé, moi et les plus jeunes, on voyait ces messieurs partir dans leur chambre et revenir avec le sourire ou en rigolant et le plus souvent, en remettant leur pantalon. On était à la fois frustrés et aussi inquiets de savoir comment ça allait se passer. On avait aussi remarqué que, parmi le personnel du centre (exclusivement féminin), certaines prenaient des congés « longue durée ». On a vite compris pourquoi en voyant une infirmière sortir de la remise en se rhabillant, suivie d’un homme qui tentait discrètement de remettre son froc. Ainsi ces congés, c’était pour cacher une grossesse après s’être fait tringler dans les toilettes, la remise ou un placard. En gros, certains hommes faisaient des heures sup. Pour ceux qui étaient encore mineurs, chacun fut confié à un « maître de stage » à la fin de leur dix-septième année. Moi, on m’avait mis avec Raoul. Une fois par jour, je le regardais s’envoyer en l’air pour voir comment on faisait réellement.
J’ai vite compris, mais mes dix-huit ans approchant, je commençais à avoir peur.
Le jour de mes dix-huit ans, j’étais tétanisé. On m’avait préparé une bonne grosse fiesta la veille, mais je savais que j’allais me retrouver au turbin dès le lendemain.
Ça y est ! C’était mon premier jour et j’attendais dans la chambre la première femme. Naïvement, j’imaginais que ce serait une jeune comme moi. Quelle ne fut pas ma surprise de voir débouler une femme de l’âge de ma mère. En la voyant, je me suis dit « mais ce n’est pas vrai. Elle est hors concours celle-là. Je croyais que seules les femmes de quarante ans et moins pouvaient prétendre à la reproduction ». Plus je la regardais, plus je voyais qu’elle était loin d’être Smicarde. Elle portait des fringues visiblement chères et des bijoux en or genre boucles d’oreille en diamant, collier de saphir et bague rubis. J’ai alors compris qu’elle avait dû user de son fric pour graisser la patte d’une des responsables du processus de sélection et ainsi avoir une chance de se faire engrosser. Ce qui se confirma quand elle s’est confiée à moi pour me dire que ça allait sûrement être sa dernière chance pour avoir un enfant.
En même temps, pour moi, c’était une chance, car elle avait de l’expérience dans le domaine. Voyant que je n’étais pas très à l’aise, elle a pris les choses en main, au propre comme au figuré, et c’est elle qui a fait tout le boulot.
Honnêtement, durant presque toute la prestation, je suis resté allongé et elle, à califourchon sur moi, se déhanchant pour me faire jouir. Je voyais ses gros seins sûrement refaits devant moi. Je n’ai pu m’empêcher de les empoigner. Ce n’est que quand je lui ai dit que j’allais jouir qu’elle s’est arrêtée pour s’allonger sur le dos afin que je la prenne en m’allongeant sur elle. Je n’étais pas très assuré, j’enchaînais les coups de reins avec maladresse jusqu’à ce que j’éjacule en elle. Tout de suite après, elle a surélevé son cul avec plusieurs coussins pour que le sperme ne ressorte pas. Ainsi, la gravité allait le faire descendre jusqu’à ce qu’il trouve son but. Elle m’a gentiment dit de partir et visiblement, elle serait restée là dans cette position durant plusieurs heures jusqu’à ce que la sécurité la fasse sortir.
A ma sortie, tous les collègues étaient là, à m’applaudir. Puis Raoul me prit par la main pour me lever le bras en disant « Allez les mecs ! Encore des applaudissements pour cet ancien puceau qui vient de tirer un coup ». C’était pour moi le début d’une nouvelle vie.
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