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Un malencontreux accident

Chapitre 6

Hétéro
Morgane rejoignit son mari qui prenait un bain-de-soleil sur la terrasse de l’hôtel, tranquillement attablé et sirotant une pression bien fraîche. Le paysage était époustouflant et l’air, si frais qu’il en devenait mordant.
— Tiens chérie, tu as fait une bonne sieste ? Je commençai presque à m’inquiéter. — Oui, j’avais un mal de tête horrible, excuse-moi. Ce doit être la chaleur dans le hammam tout à l’heure. — Ca va mieux maintenant ? — Je suis encore un peu patraque, mais je ne vais pas passer le week-end dans la chambre. — J’avais prévu une sortie ski avec un guide demain, mais je vais peut-être annuler si tu ne te sens vraiment pas bien.— Je préfère rester à l’hôtel, je n’ai pas encore essayé leurs massages. D’ailleurs, tu en as pensé quoi ? — Oh, j’étais tellement crevé de m’être levé si tôt, je me suis endormi en plein milieu, rit-il, que dirais tu d’aller à la piscine ? Je me tremperai bien !— Bonne idée, allons-y.

Morgane était dans son élément dans l’eau de la piscine. Elle nageait depuis plus d’une heure avec son mari, enchaînant les longueurs, quand elle se décida à sortir. Elle essayait de se calmer, freiner cette envie incessante qui la consumait depuis qu’elle avait croisé la route de l’agent de sécurité. En vain. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Lui, à Sa peau, Son odeur, Ses lèvres... Leur étreinte dans ce placard était si intense, si chargée en émotions.
Jamais elle n’avait été dans un tel état. Elle ne se reconnaissait plus. Où était passée la sage avocate ambitieuse et totalement dévouée à son mari et son travail ? En se regardant dans le miroir des vestiaires, elle essaya de retrouver une petite part de l’ancienne femme qu’elle était avant. Mais elle n’y vit que femelle en mal de son mâle dominant, les seins pointant sous le tissu lycra de son maillot de bain, les yeux troublés par le désir, les joues rosées...
Elle entendait son mari qui sifflotait dans les douches à côté. Une chance que les vestiaires soient genrés, sinon il lui aurait certainement proposé une douche coquine. Enfin, genrés, ce n’était pas les quelques panneaux de bois suspendus qui composaient les vestiaires qui empêcheraient les hommes de se glisser chez les femmes s’ils le voulaient vraiment. La paroi séparant les deux zones était si fine, qu’on y entendait chaque éclaboussure, froissement de vêtements et quintes de toux.
Morgane se faufila à l’intérieur d’une cabine et enleva le bas de son maillot trempé en penchant bien ses fesses en arrière. Soudain, sa croupe entra en contact avec un corps chaud et des mains s’emparèrent de ses hanches.
Alex se tenait là, derrière elle, le sexe tendu, libéré, prêt à la baiser. Elle n’en croyait pas ses yeux et fut submergée par une bouffée d’excitation et de bonheur. Il n’attendit pas une seconde avant d’entrer dans sa chatte si humide d’un seul coup. Il la prit en levrette dans la cabine, déchaînant la chienne qui était en elle, quand une voix se fit entendre.
— Chérie tu as bientôt fini ? Dit la voix de son mari à travers la fine cloison.— Oui... non... je dois me... coiffer, tenta-t-elle d’articuler malgré les coups de boutoirs qu’elle recevait.

Alex freina le rythme puis sortit brusquement pour investir son autre trou. Sa queue la transperça avec tellement de force qu’il prit soin de camoufler son cri sous sa main. Et il eut bien raison, car elle dut lui mordre la main pour étouffer la vague si puissante de plaisir qui déferlait sur elle.
— Tu en as encore pour longtemps ? continua le mari.
Alex libéra sa bouche pour empoigner sa longue crinière.
— Oui ! dit-elle, un soupçon trop enthousiaste.— Tout va bien ma chérie ? — Oui, réussit-elle à répondre malgré Alex qui lui défonçait sauvagement le cul. Je viens bientôt...— D’accord, à tout de suite.
Avant même qu’il fût parti, Alex explosait dans ses tréfonds, lui tirant les cheveux avec force pour la cambrer au maximum. Dès qu’elle sentit le contact de sa chaude semence s’immiscer en elle, un orgasme l’emporta et elle ne put retenir ses cris.
— Hmmm ton petit cul est un délice, je me ferai un plaisir de le ravager à nouveau tout à l’heure, enfin si tu es sage...
Il lui donna une vigoureuse fessée, laissant sur la peau rougie la marque de sa main, lui mordit le cou jusqu’à atteindre ses lèvres et après un unique baiser, il s’en alla, la laissant là, les jambes écartées, du sperme dégoulinant le long de ses cuisses. Morgane n’en revenait pas de ce qu’elle venait de faire. Elle s’était faite sodomiser par un homme à côté de son mari. Le meilleur orgasme de sa vie...Morgane rejoignit son mari à la sortie des vestiaires.
— Tu as entendu ? Dit il en riant, je crois que des gens se faisaient plaisir là dedans.
Elle rougit instantanément et detourna les yeux. S’il voyait son regard, il saurait tout de suite. Elle s’avança sans l’attendre en direction du restaurant. Le sport lui avait ouvert l’appétit, et pas uniquement la natation.
Ils dînèrent, en parfait petit couple, discutant de choses et d’autres. Il tenta quelques approches, signifiant son évident désir de passer la soirée au lit. C’est lorsqu’elle sentit un violent dégoût s’emparer d’elle à l’idée de coucher avec son mari qu’elle comprit qu’elle ne l’aimait plus. C’était comme une évidence maintenant.
Mais impossible de le quitter pendant leur week-end en couple, elle devait d’abord réfléchir à la suite. ie. Qu’allait-elle faire après leur rupture - Quitter l’appartement semblait inévitable, mais pour aller où ? En attendant, il lui fallait se résoudre à s’offrir à lui. Elle n’avait que trop exagéré aujourd’hui.
Lorsqu’ils remontèrent dans la chambre, elle se mit sur pilote automatique, reproduisant les sempiternels ébats fades qu’il affectionnait, insistant pour garder la lumière éteinte. Elle était déconnectée, comme si elle flottait au-dessus de son corps, spectatrice de sa dépravation. Elle simula l’orgasme qu’il attendait, poussant même le vice jusqu’à le remercier pour ce moment. Elle se dégoûtait. Et le pire, c’est qu’elle n’avait cessé de penser à Alex un seul instant tandis que son mari la besognait.
Morgane resta longtemps éveillée, allongée sur le dos, les yeux rivés au plafond. Son corps, meurtri par tous ces traitements subis durant cette journée, semblait pourtant ne pas trouver de repos.
Alors que la respiration de son mari devînt lente, son téléphone s’alluma, indiquant l’arrivée d’un message. Elle se précipita sur son portable et un grand sourire naquit sur ses lèvres quand elle vit le nom de l’expéditeur.
— chambre 234”
La chambre juste à côté. Elle se faufila sans bruit jusqu’à l’extérieur, prenant juste le temps de mettre le peignoir de l’hôtel. Alex l’attendait, debout devant le lit, un air étrange sur le visage.
Morgane s’avança, tremblante de désir et d’anticipation. Aux montants du lit étaient accrochés des menottes, leur vision la fit saliver.
— Couche-toi, fit-il d’un ton sec sans la regarder dans les yeux...
Il y avait quelque chose d’étrange dans son comportement, mais Morgane n’eut pas le temps de se poser plus de questions et obéit sans discuter. Elle fit tomber le peignoir, révélant son corps encore empreint des vestiges de leurs ébats et alla s’allonger sur les draps encore immaculés. Il emprisonna ses poignets, puis ses chevilles, avec lenteur et application, mais toujours dans le plus grand des silences.
Une fois prisonnière, il commença alors à passer ses mains sur chaque parcelle de sa peau. Il n’y mit aucune douceur, tordant ses seins entre ses doigts, investissant sa chatte brûlante de deux doigts inquisiteurs pour les glisser ensuite dans sa bouche haletante. Elle n’en pouvait plus de ce traitement, il la mena presque jusqu’à l’orgasme et s’arrêta brusquement avant de recommencer son traitement encore et encore. Morgane criait maintenant, s’il ne voulait pas ameuter tout l’étage, il allait devoir la bâillonner.
Il se déshabilla et vint placer ses genoux au-dessus de ses épaules pour lui imposer son sexe dans la bouche. Elle l’accueillit avec plaisir, même si le membre imposant l’empêchait de respirer normalement. Il donna alors des coups de reins, comme il le ferait dans sa chatte ou son cul, lui baisant la bouche avec sa fougue habituelle. Il ne mit pas longtemps à jouir en elle, l’obligeant à avaler sa semence.
C’est seulement quand il se retira qu’elle vit une silhouette se tenant derrière eux, près de la porte. La panique la gagna quand elle reconnut son mari et elle tira sur ses liens en tentant de se couvrir. L’expression qu’elle vit sur son visage la glaça d’effroi. Il souriait. Un grand sourire victorieux.
Tout se bouscula dans sa tête. Pourquoi n’était il pas énervé? Était-il au courant ? Hélas, c’était bien pire. Et Morgane le découvrit quand elle vit l’objet qu’il tenait dans la main : son téléphone. Il avait pris des photos, c’était certain !
— Et bien et bien, fit-il en s’avançant vers elle, qu’est-ce que nous avons là? — Chéri, je peux tout t’expliquer, tenta vainement Morgane.— Tu es donc si naïve pour me croire aussi stupide ? grinça-t-il entre ses dents.— Qu’est-ce que tu veux dire ?
Pour toute réponse, il se tourna vers Alex qui se tenait en retrait et lui tendit la main.
— Merci Alex, j’ai tout ce qu’il me faut. Ca va être un divorce bien avantageux pour moi. — Je ne comprends pas. Tu savais tout ? C’est toi qui es derrière tout ça ? — Évidemment, tu ne crois quand même pas que j’allais me priver d’une occasion pareille ! C’est moi qui aie engagé Alex pour te séduire et te faire subir pleins de sévices sexuels, te pousser plus bas que terre. Je voulais que tu souffres autant que j’ai souffert de ton dédain et ton délaissement ces dernières années. Quitte à divorcer, autant y fomenter une petite vengeance personnelle. Et pour couronner le tout, en plus de t’avoir dépravée, j’en ressors avec une preuve flagrante de ta tromperie, ce qui me donne, comme tu le sais le droit à des dommages et intérêts.
Morgane en resta pétrifiée. Alors tout était un mensonge depuis le début ? Elle dévisagea l’agent de sécurité qui l’avait manipulée depuis le premier jour, aveuglée par la douleur et la colère. Alex évitait à tout prix son regard et ne desserrait pas les dents.
— Beau boulot, elle a l’air pitoyable comme ça. Je la baiserai presque une dernière fois avant de partir... Oh et puis qu’est-ce qui me retient ? Dit-il en ouvrant sa braguette et se dirigeant vers elle.
Morgane poussa un cri de protestation, refusant de se faire prendre par cet homme si fourbe qui la débectait. Elle se tordit dans tous les sens, le sentit s’approcher. Puis soudain, tout s’arrêta. Son mari fut tiré en arrière par un Alex furieux qui ne mit pas longtemps à le maîtriser physiquement.
— Mais vous êtes fou ! Qu’est-ce qui vous prend ? beugla le mari.
Alex lui bloqua un bras derrière le dos et siffla à son oreille:
— Tu vas dégager d’ici tout de suite et tu ne t’approches plus jamais d’elle. Pour ce qui est de mon témoignage et le reste, tu peux faire une croix dessus. Je me suis bien fait comprendre ? Barre-toi maintenant !
Il fila vers la porte lâchement, non sans un regard dédaigneux vers la pauvre Morgane encore nue et pieds et poings liés.
— J’ai encore la vidéo sur mon téléphone, vous ne vous en sortirez pas comme ça ! scanda-t-il avant de s’enfuir.
Alex détacha Morgane qui, furieuse, le gifla dès sa première main libérée.
— Tu m’as manipulée depuis le départ ! — Je sais. Je ne suis pas un mec bien, j’ai profité de toi et de la situation, sans aucune considération. Je suis un enfoiré et je ne mérite pas ton pardon. — Alors c’est tout ? Tu es un salaud et l’affaire est réglée ? Et explique-moi ce qui t’a fait changer d’avis vis-à-vis de ton partenariat avec mon mari ?— J’en sais rien... je voulais juste pas que ce pauvre type ait ce qu’il veut. — Ni qu’il me touche apparemment.— Qu’est-ce que tu veux entendre ? Que j’ai fait ça par amour ? Je suis absolument pas ce genre d’homme Morgane, je ne tombe pas amoureux. — Alors, disons, possessif, comme un maître envers sa soumise.— C’est ce que je suis pour toi ?— Disons ce que j’ai cru être, oui. Avant d’apprendre la vérité. Au final, tu m’as juste baisée à ta guise, j’ai été folle de croire qu’il y avait quelque chose entre nous, de ressentir ces choses ! s’emporta-t-elle en se levant et en tentant de quitter la pièce.
Il la rattrapa par le bras et en une simple vrille, elle se retrouva contre son torse, où elle sentait les battements de son cœur résonner. Il l’embrassa avec passion, ses lèvres dévorant les siennes, sa langue cherchant sa moite moitié. Leur baiser dura de longues secondes et quand ils se décrochèrent l’un de l’autre, il lui avoua dans un souffle.
— Je le sens aussi.
C’était le seul aveu dont elle avait besoin pour s’abandonner à lui, heureuse de voir qu’elle ne s’était pas trompée sur ses sentiments, et de cette nouvelle flamme qui éclairait son monde qui venait de s’écrouler. Ils s’écroulèrent sur le lit, se livrant au plaisir charnel dans toute sa splendeur et lorsque l’orgasme les submergea, ils s’effondrèrent, repus, vidés de toute force, mais heureux.
Plus tard, alors qu’il parcourait de son doigt son échine, lui déclenchant un frisson, il la questionna.
— Et pour ton mari ? Il va obtenir ce qu’il voulait finalement avec sa vidéo.— Ca c’est ce qu’il croit. Sauf que sa vidéo n’a aucune valeur légale sans mon consentement. Il peut toujours courir pour ses dommages et intérêts.
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